
تقي زاده
Casablanca : les Marocains ont organisé une manifestation pro-palestinienne
Des dizaines de milliers de Marocains ont participé à une manifestation pro-palestinienne à Casablanca, scandant que Qods serait éternellement la capitale de la Palestine.
Dimanche 20 mai, plus de 10.000 Marocains sont descendus dans les rues de la capitale pour exprimer leur protestation contre le déménagement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, selon Reuters.
Les manifestants portaient de nombreux drapeaux de la Palestine et des pancartes avec comme slogan « Qods est la capitale éternelle de la Palestine ».
« La manifestation d’hier à Casablanca a eu lieu à l’initiative des quatre partis politiques du pays, parmi lesquels, Al-Adl Wal-Ihsan, le plus fort parti de l’opposition au Maroc.
En décembre 2017, Donald Trump a annoncé le déplacement de l’ambassade US de Tel-Aviv à Qods et reconnu la ville sainte comme la nouvelle capitale d’Israël. Sa décision a suscité une vague de colère aux quatre coins du monde. L’ONU a par la suite condamné la décision de Trump dans une résolution votée avec 128 voix pour et 9 contre, avec l’abstention de 35 pays.
L’Algérie veut renforcer son front intérieur
Lors de l’ouverture du bureau politique du Parti des travailleurs d’Algérie, sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, a mis l’accent sur le renforcement du front intérieur comme principal garant de la protection du pays face aux dangers et aux menaces que représentent les pays étrangers, rapporte Fars News.

Évoquant la résistance de l’Algérie face aux tentatives étrangères pour entraîner l’armée algérienne dans les crises étrangères, Louisa Hanoune a déclaré : « L’Algérie s’est toujours opposée à l’implication de l’armée algérienne dans les crises, notamment au Mali et en Libye, et à ce qu’elle joue le rôle de gendarme dans la région aux frais du Trésor public. »
C’est une décision stratégique qui aura des répercussions aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, a-t-elle précisé selon l’agence de presse Sputnik.
Les relations entre l’Algérie et le Maroc se sont refroidies depuis que l’État marocain a accusé l’Algérie d’avoir accueilli une réunion entre les dirigeants du Hezbollah et le Front Polisario.
D’autre part, à l’est de l’Algérie, la Libye traverse une situation chaotique depuis le renversement du régime autoritaire de Mouammar Kadhafi en 2011.
Hassaké : une attaque à l'explosif contre un convoi US en Syrie
Les mises en garde n'avaient cessé de se multiplier à l'égard des forces d'occupation mais les Américains et leurs alliés croyaient à une promenade de santé : un convoi des militaires US, empruntant la route qui relie Hasaské au village assyrien de Tel Tamar au nord est de la Syrie a sauté sur un engin explosif.
Un premier bilan fait état de la mort de trois soldats américains et d'un nombre important de blessés. Cette zone à majorité kurde de la Syrie est le théâtre d'intenses agissements des forces américaines, françaises et de l'Otan qui au nom de l'appui aux FDS (Forces démocratiques syriennes) face à Daech ( qui n'existe plus), travaillent à la création d'un État kurde et partant au démembrement de la Syrie.
Selon le site proche des terroristes takfiristes, Eldorar al-Shamiya, "les trois soldats ont été membres de la coalition soi-disant anti-Daech que dirigent les États-Unis, coalition sous couvert de laquelle les Américains impliquent de plus en plus la France et la Grande-Bretagne en Syrie. "Les soldats américains ont été tués dans le Rif de Hassaké, au nord est de la Syrie, alors qu'ils se dirigeaient à bord d'un convoi militaire sur la route menant à Tel Tamar. L'explosion s'est produite très précisément à al-Rukaba . La source affirme aussi que trois des véhicules blindés US ont été endommagés.
Les Américains opèrent contre l'État syrien à Deir ez-Zor, sur la rive est de l'Euphrate et à Hassaké dans le nord est syrien. L'attaque s'est produite au lendemain des propos tenus par le commandant de la coalition US comme quoi "Washington poursuivra sa lutte contre Daech en appuyant les FDS ". À Deir ez-Zor, Daech bénéficie toutefois du soutien direct des États Unis qui en héliportent les chefs et larguent des munitions aux éléments terroristes, allant jusqu'à les réorganiser pour des batailles à venir contre l'armée syrienne et ses alliés.
Conflit israélo-palestinien: l'Égypte au service du « deal du siècle » américain
L’armée égyptienne a séparé la ville de Rafah de la péninsule Sinaï avec une barrière édifiée à 13 km de la mer Rouge pour y dresser sa propre zone tampon.
Selon le journal Al-Arabi Al-Jadeed, l’armée égyptienne a séparé 5 km de la ville de Rafah pour établir une zone tampon avec la bande de Gaza, actuellement sous blocus illégal israélien. Cette décision a déjà séparé et déplacé des milliers de familles palestiniennes depuis 2014.
Selon les sources locales depuis Rafah, cette zone de séparation a été érigée tout au long de la frontière avec la bande de Gaza.
Pour les observateurs politiques égyptiens, la séparation de la ville de Rafah et la création d’une zone de séparation sur la frontière avec la bande de Gaza font partie des préparatifs d’un plan de compromis américain appelé « Deal du siècle » pour faire semblant de contribuer au rétablissement d’une soi-disant paix israélo-palestinienne.
Suite à une attaque terroriste qui a tué en octobre 2014, 30 effectifs des forces de l’ordre égyptiennes dans le Sinaï, Le Caire a décidé d’ériger une barrière de séparation de 13,5 km de long et de 500 m de large séparant ses frontières avec la bande de Gaza.
L’armée égyptienne a peu après étendu la largeur de la barrière à plus d’un km, ce qui a provoqué le déplacement d’un grand nombre de famille de Sinaï.
Poursuivant ses mesures militaro-sécuritaires, l’armée égyptienne, qui a séparé les familles vivant dans la région, a détruit complètement leurs maisons.
Syrie : l'artillerie lourde française passe à l'action
La France a étendu sa présence militaire dans le nord et l’est de la Syrie, rejoignant les troupes militaires américaines qui soutiennent les Forces démocratiques syriennes, dans leur prétendue lutte contre Daech, alors que ce groupe a déjà capitulé dans cette région.
Les forces spéciales françaises ont installé six batteries d’artillerie aux alentours du village de Baghuz sur la rive orientale de l’Euphrate dans le sud-est de Deir ez-Zor.
Les forces françaises ont multiplié leurs bases militaires à Manbij, à Aïn Issa, à Hassaké et à Raqqa, ont affirmé des sources locales citées par l’agence de presse Turque Anadolu.
En apportant leur soutien aux FDS, les soldats français sont également passés à l’action à plusieurs reprises, en faisant usage de leur unité d’artillerie, ont ajouté ces sources.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS) sont témoin, ces derniers mois, d’une augmentation du nombre de militaires français qui se sont infiltrés sur le territoire syrien depuis le sol irakien.
Les forces spéciales françaises se sont déployées dans le sud de Kobané dans la banlieue d’Alep et dans la cité d’Aïn Issa dans le nord de Raqqa, précise Anadolu. Elles ont, en fait, rejoint les militaires américains qui soutiennent les Forces démocratiques syriennes dans la prétendue lutte contre Daech.
La coalition dirigée par les États-Unis a confirmé sur Twitter que l’artillerie française soutenait les FDS dans une attaque présumée contre les résidus des terroristes de Daech à l’est de l’Euphrate dans l’est de la Syrie. Au contraire des régions du nord-est, contrôlées par la Turquie, les Français risquent, dans l’est de l’Euphrate, d’entrer directement en conflit avec l’armée syrienne et ses alliés de la Résistance.
Le premier mai, un groupe composé de 60 snipers français a été arrêté à un poste de contrôle de l’armée syrienne à Hassaké. Depuis le 14 avril, date à laquelle la France a participé directement à la frappe tripartite contre les cibles en Syrie sur l’ordre des Américains, elle ne cesse de multiplier la présence de ses effectifs militaires en Syrie.
Un congressiste US demande la reconnaissance de la souveraineté d'Israël sur les hauteurs du Golan
Après la relocalisation de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Qods, un membre du Congrès américain demande à Washington de reconnaître l'annexion du Golan syrien en 1967 par Israël.
Dans une interview publiée dimanche par Rai al-Youm, le représentant de la Floride, Ron DeSantis, a déclaré au site d’information israélien Walla qu’il avait présenté jeudi dernier son projet au Comité des Affaires étrangères du Congrès, dont il est membre.
Le député républicain avait pris part, lundi 14 mai, à la célébration en Israël du déménagement de l’ambassade US à Qods.
Israël a capturé quelque 1.700 kilomètres des hauteurs du Golan en Syrie en 1967 et l’a annexé en 1981, dans un acte jamais reconnu par la communauté internationale. Ce, alors que 510 kilomètres de ces hauteurs sont encore sous le contrôle syrien. En termes des résolutions onusiennes, le Golan est vu comme un territoire occupé ; la résolution 242 insiste sur la nécessité du retrait d’Israël du territoire occupé de la Syrie.

Il a affirmé qu’il ne fallait pas mettre Israël dans l’embarras pour l’obliger à céder les hauteurs du Golan à Bachar al-Assad.
DeSantis a déclaré à Walla qu’il avait discuté de son idée et qu’il en aurait informé le président américain Donald Trump.
DeSantis est un congressiste renommé ayant apporté un soutien tous azimuts au projet de la relocalisation de l’ambassade américaine à Qods.
La décision du président américain Donald Trump de reconnaître la ville sainte comme capitale d’Israël en décembre dernier et d’y relocaliser l’ambassade US a été universellement condamnée et rejetée par la plupart des dirigeants dans le monde.
La coalition du 14 février souhaite le démantèlement de la base US à Bahreïn
La Ve flotte US, qui opère sous l'autorité dans la région du Moyen-Orient se trouve à Bahreïn et ce, depuis les années 1990. Son quartier général (NSA Bahrain) est situé à Manama. Depuis le soulèvement bahreïni de 2011, le commandement américain a décidé d'implanter le quartier général de la flotte dans "un pays plus stable", le Qatar ou les Émirats arabes unis. Il a eu sans doute raison. Les manifestants commencent à s'en prendre à la présence US à Bahreïn pour le grand malheur du régime des Al-Khalifa.
La coalition des jeunes de la révolution du 14 février de Bahreïn a pris l’initiative de lancer un projet anti-américain chaque premier vendredi du mois béni de Ramadan.
La coalition des jeunes de la Révolution du 14 février de Bahreïn a proposé l’idée de célébrer « la journée nationale du démantèlement des bases militaires américaines à Bahreïn, lors des premiers vendredis du mois béni de Ramadan. Pour la coalition, c’est la seule voie permettant au peuple bahreïni de se débarrasser de la présence et de l’hégémonie américaines.

La coalition des jeunes bahreïnis a signalé dans un communiqué :
« L’administration Trump est l’une des pires administrations qui transgressent les lois internationales sans scrupule. Aujourd’hui, elle tente d’amadouer l’opinion publique sur l’affaire palestinienne, en donnant son aval au déménagement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods. La base militaire américaine à Bahreïn vise à aider le gouvernement dictatorial à se stabiliser dans le pays. En réalité, elle empêche les Bahreïnis de s’émanciper du despotisme et de la dictature régnante dans le pays », indique le communiqué.
Venezuela: Maduro réélu jusqu’en 2025
Au Venezuela, Nicolas Maduro devient vainqueur de la présidentielle alors que les États-Unis et leurs sbires occidentaux boycottent le pétrole vénézuélien, et impose des sanctions sans précédent à cet État. Vote défi d’une population en guerre contre le maximalisme US.
Le chef de l’État sortant du Venezuela Nicolas Maduro a remporté la présidentielle, avec près de 68 % des suffrages, pour un nouveau mandat présidentiel, d’une durée de six ans qui doit démarrer en janvier 2019, rapporte AP.
Selon le décompte de la commission électorale, sur 8,6 millions de votes, Maduro a obtenu 5,8 millions des voix, contre 1,8 million pour Henri Falcon. Autre candidat malheureux, Javier Bertucci, 48 ans, crédités de 11 % des voix, remporte moins d’un million de voix.
Dans son édition d’aujourd’hui, El Nacional, journal plutôt proche de l’opposition, Maduro s’exprimant dans un discours de victoire a tout particulièrement remercié ses partisans : « Merci pour cette vigilance populaire, pour votre soutien dans nos luttes et merci de m’avoir choisi pour un second mandat ».
Le taux de participation était de 46,1 %, une faible participation depuis 1940, selon la commission électorale.
Le scrutin s’est déroulé dans un contexte politique tendu avec les politiques d’ingérence américaine. Washington cherche à établir des sanctions supplémentaires, davantage d’isolement et de pression diplomatique contre Caracas, afin de soulever le peuple contre Maduro et d’affaiblir son gouvernement.
Malgré les pressions occidentales sur le Venezuela, destinées à provoquer un effondrement de l'État, le peuple vénézuélien vient de lancer un méga-défi à l'Amérique : Washington a sous-estimé la volonté d'un peuple qui a choisi son camp et que rien ne peut dissuader.
113 morts et 13.000 blessés côté palestinien et un seul Israélien blessé
Alors que le régime israélien n'a plus peur de tuer , les médias israéliens ont dévoilé des détails d'un accord entre les pays arabes alliés des États-Unis et le président américain sur le deal du siècle.
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé, dimanche 20 mai, que 112 Palestiniens ont été tués et environ 13.000 autres blessés depuis le 30 mars, début de la Marche du grand retour, à Gaza et dans les territoires occupés.
Les talibans menacent de mener de nouveaux attentats dans la capitale afghane
Les talibans annoncent de nouvelles attaques dans le cadre de leur offensive de printemps et affirment: "Nous ne voulons pas qu'un seul civil innocent soit tué".
"Par conséquent (...) nous appelons les habitants de Kaboul à se tenir à l'écart des sites militaires et des centres de renseignements".
Selon la mission de l'ONU en Afghanistan (Manua) qui décompte depuis 2009 les victimes civiles, la capitale est devenue depuis 2017 le lieu le plus dangereux du pays pour les civils en raison de la multiplication des attentats revendiqués par les talibans ou le groupe Daech.
Au premier trimestre 2018, les attaques contre la population ont fait deux fois plus de victimes qu'au premier trimestre 2017, notait-elle en avril, avec 763 civils tués et 1.495 blessés entre janvier et mars, dont 39% dans des attentats - contre 30% lors d'engagements au sol.
Fin janvier, les talibans avaient revendiqué un attentat à l'ambulance piégée en pleine journée au cœur de Kaboul, qui avait fait au moins 105 morts et plus de 200 blessés, principalement civils.
Les insurgés avaient alors affirmé que seuls des policiers avaient été tués, et accusé la presse de mentir.
Pour l'analyste Nik Mohammad, ce message relève de "la propagande: si vous combattez en ville, vous savez que vous tuerez des victimes, aucun moyen de l'éviter".
"Kaboul est surpeuplée, les installations militaires sont situées dans le centre, au milieu des maisons: le gouvernement devrait les déménager en périphérie", estime-t-il.
Mais outre les sièges des ministères de la Défense et de l'Intérieur, du NDS, de la police, de l'opération de l'Otan Resolute Support et de nombreux commissariats, Kaboul est ponctuée d'innombrables barrages qui sont autant de cibles potentielles, très difficiles à éviter pour les habitants.