
تقي زاده
Des instructeurs israéliens forment les militaires marocains
Les officiers israéliens forment les militaires marocains dans un centre d’entraînement au Maroc tandis que Rabat tente de normaliser ses relations avec Tel-Aviv.
Dans un rapport sur les actions entreprises par le Maroc dans le cadre de la normalisation de ses relations avec Israël, le site marocain Hespress a fait part de la formation des militaires de ce pays par des instructeurs israéliens.
« Alors que le gouvernement marocain fait fi de la demande de plusieurs députés, qui proposent de mettre au vote une loi contre la normalisation des relations avec Tel-Aviv, les rapports diffusés par les médias indiquent qu’Israël a exporté 39 millions de dollars de marchandises au Maroc en 2016, et que ce nombre ne va faire qu’augmenter. Cette affirmation est confirmée par le service des statistiques du service des douanes », a ajouté Hespress.
Zarif : « Le soutien politique de l’Europe au PGAC ne suffit pas »
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que « le soutien politique de l’Europe au PGAC ne suffit pas et l’UE devrait prendre des mesures plus concrètes si elle veut maintenir sa coopération économique avec l’Iran et augmenter ses investissements dans le pays ».
L’Union européenne veut sauver l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Et pour ce faire, l’Espagnol Miguel Arias Cañeta, le commissaire européen à l’Énergie, a rencontré le chef de la diplomatie iranienne ce dimanche 20 mai. Il doit présenter les mesures décidées par l’UE, notamment la « loi de blocage ».
La Commission européenne a lancé vendredi la procédure officielle visant à activer la « loi de blocage » afin de contrecarrer les effets extraterritoriaux des sanctions américaines pour les entreprises européennes voulant investir en Iran.
Rappelant la situation après le départ des États-Unis, le commissaire européen à l’Énergie a déclaré : « L’unification des pays européens pour préserver les acquis de l’accord nucléaire est de plus en plus importante. L’Union européenne a la volonté d’appliquer le PGAC et de favoriser la coopération entre les entreprises européennes et l’Iran. »
Le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien a causé des problèmes pour l’Europe, mais le message de l’UE est de continuer la coopération avec l’Iran, a-t-il ajouté.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a également déclaré : « Avec le retrait des États-Unis, les attentes de l’opinion publique de l’Union européenne ont augmenté. Dans la conjoncture actuelle, le soutien politique de l’Europe au PGAC ne suffit pas et l’UE devra prendre des mesures plus concrètes si elle veut maintenir sa coopération économique avec l’Iran et augmenter ses investissements dans le pays. »
Il a ajouté : « L’engagement de l’Union européenne en faveur du maintien de l’accord ne correspond pas au possible gel de la coopération des grandes entreprises européennes avec l’Iran. »
L’Iran ne négociera aucun sujet au-delà du Plan global d’action conjoint
Lors de sa conférence de presse, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a répondu à des questions sur la période faisant suite au retrait Trump du PGAC et les fausses informations selon lesquelles l’Iran aurait reçu une série de propositions.
« Nous ne négocierons aucun sujet au-delà du Plan global d’action conjoint (PGAC) », a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères, qualifiant de mensonges les informations diffusées selon lesquelles l’Iran aurait reçu de nouvelles propositions, informations qui ne visent qu’à envenimer le climat contre l’Iran.
« De telles informations sont infondées et elles sont l’œuvre des think tanks sionistes, des puissances internationales qui sèment le chaos et des individus malveillants contre le peuple iranien qui ne cherchent qu’à saboter les négociations entre l’Iran et les autres signataires du Plan global d’action conjoint », a rétorqué Bahram Qassemi, le porte-parole de la diplomatie iranienne.
« Après le retrait unilatéral et illégal des États-Unis de cet accord international, la RII, en tant que partie prenante au PGAC, a affirmé en réponse à la demande des autres parties de rester dans cet accord que, si elles pouvaient garantir les droits du peuple iranien dans le cadre de ce plan, elle continuerait d’adhérer à cet accord, ajoutant que les autres sujets évoqués sont infondés et non pertinents », a indiqué Bahram Qassemi.
Sur la base du cadre déjà défini, seules les questions liées au PGAC seront examinées lors la première commission mixte sans les États-Unis qui se tiendra dans les prochains jours sur la proposition l’Iran.
Les responsables européens, chinois et russes prévoient de discuter d’un nouvel accord avec l’Iran la semaine prochaine à Vienne, afin de fournir à l’Iran une aide financière en contrepartie de la limitation de son programme de missiles balistiques et de ses activités régionales, a rapporté Fars News.
Le quotidien allemand Welt Am Sonntag a prétendu ce dimanche 20 mai que les autorités devraient se réunir la semaine prochaine sous la direction d’Helga Schmid, une haute responsable de l’UE, à Vienne, la capitale de l’Autriche, pour discuter des mesures à prendre après le retrait, le 8 mai, du président américain Donald Trump du PGAC.
DEBKAfile révèle des parties du soi-disant « plan de paix » de Trump
Un site web israélien a révélé des parties du soi-disant « plan de paix » de Donald Trump, soutenu par l’Arabie saoudite et l’Égypte.
Le quotidien Rai al-Youm s’est référé, ce dimanche 20 mai, à un article, publié sur le site web israélien DEBKAfile, pour réaffirmer que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar et l’Égypte sont tombés d’accord sur le soi-disant « plan de paix » du président américain pour régler le conflit israélo-palestinien.
Citant des sources diplomatiques à Washington et à Tel-Aviv, DEBKAfile a indiqué que la teneur de ce plan serait annoncée à la mi-juin même si les Palestiniens refusaient d’en accepter les principaux articles.
Voici certains articles dudit plan :
1- L’État palestinien sera mis sur pied dans la bande de Gaza et la moitié de la Cisjordanie avec une souveraineté restreinte.
2- La sécurité de la plupart des régions de Cisjordanie et celle de tous les points de passage frontaliers seront assurées par Israël.
3- L’est de la Cisjordanie sera contrôlé, sur les plans politique et militaire, par Israël.
4- Tous les quartiers arabes de Qods-Est seront contrôlés par le gouvernement palestinien sauf la vieille ville qui fera partie de la ville de Qods dont le contrôle reste entre les mains d’Israël.
5- Abu Dis, située à Qods-Est, sera proposée comme capitale de l’État palestinien.
6- La Palestine et la Jordanie assureront la supervision religieuse des mosquées de la vieille ville de Qods.
7- Gaza fera partie du nouvel État palestinien à condition que le Hamas dépose les armes.
8- Le plan de paix ne comprend aucun article sur le droit au rapatriement des réfugiés palestiniens, mais la communauté internationale examinera le sujet dans le cadre d’un nouveau mécanisme.
9- Israël sera reconnu en tant que patrie du peuple juif et la Palestine, avec une souveraineté limitée, en tant que patrie du peuple palestinien.
Selon DEBKAfile, « Donald Trump a discuté, lors d’une série de réunions, de son plan avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, le prince héritier d’Abou Dhabi Mohammed ben Zayed Al Nahyane, l’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al Thani, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu ».
Et d’ajouter : « Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait, lui aussi, été invité à ces réunions, mais il a rejeté le plan en le qualifiant d’“acte mortel” d’Israël à l’encontre du Hamas. »
Une guerre désastreuse attend Israël
Les médias israéliens se sont principalement concentrés la semaine dernière sur les questions relatives à l’Iran, tandis que les crises et les menaces n’ont pu venir à bout des désaccords internes du régime et de ses affaires de corruption.
Voici un tour d’horizon de la presse israélienne durant la semaine passée. Le journal Yediot Aharonot s’est penché sur les sanctions contre l’Iran, le gel de sa coopération avec plusieurs entreprises françaises et sur la réunion du Conseil européen en Bulgarie. L’UE cherche à sauver l’accord sur le nucléaire iranien (PGAC), mais le rétablissement des sanctions américaines contre l’Iran laissera filer davantage de sociétés européennes du pays.
Cependant, le journal reconnaît que certains des dirigeants européens, y compris le président français Emmanuel Macron, encouragent leurs entreprises à maintenir leurs relations commerciales avec l’Iran, malgré les sanctions américaines.
Évoquant les élections en Irak, le journal rapporte que le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi, en prenant ses distances avec les Hachd al-Chaabi et leur liste, a considérablement réduit sa cote de popularité. Par ailleurs, le jeune Moqtada Sadr, homme politique doué d’un certain charisme, a réussi à obtenir une grande victoire avec sa nouvelle coalition composée de politiciens chiites et de communistes.
Yediot Aharonot aborde également la Marche du grand retour des Palestiniens et écrit : « Nous devrions nous attendre à des jours plus durs, et chaque semaine, les forces de sécurité et les militaires israéliens seront confrontés à des scénarios encore plus tragiques. »
Le quotidien Israel Hayom évoque les sanctions décrétées à l’encontre du secrétaire général du Hezbollah libanais et de son dauphin le cheikh Naïm Qassem par les États-Unis et les régimes saoudien et bahreïni.
Il écrit que le Trésor des États-Unis a sanctionné Seyyed Hassan Nasrallah et le cheikh Naïm Qassem, mais qu’en ralliant cette mesure, l’Arabie saoudite et Bahreïn ont ajouté les noms d’autres personnalités du Hezbollah libanais sur la liste noire.
Citant un banquier européen, le journal affirme qu’après le retrait américain du PGAC, la coopération commerciale avec l’Iran ou l’investissement dans ce pays ressemblerait à un « suicide ». Dans un autre passage, il cite le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui a estimé que les États-Unis avaient agi « trop précipitamment ».
Selon un éditorialiste au journal Haaretz, si Israël entre en conflit avec l’Iran, la région entière sera plongée dans le feu de la guerre. « Nombreux sont ceux qui veulent pousser Netanyahu à déclencher une guerre. Ses partisans sont aveugles et rien ne peut apaiser la fureur de Netanyahu », peut-on lire dans le journal.
Il conclut qu’« il n’y aura plus de victoires décisives comme nous en avons vu au cours des 50 dernières années. Si nous entrons en guerre, cette dernière sera longue et désastreuse ».
Dans une autre analyse, Haaretz écrit que l’ouverture de l’ambassade américaine à Qods prouve que Trump est le seul protecteur de Netanyahu et son seul soutien pour étouffer dans l’œuf la vague de protestations contre la tuerie des Palestiniens rassemblés dans la bande de Gaza. Trump a dit que la relocalisation de l’ambassade américaine aiderait à l’instauration de la paix dans le monde : c’est sans doute la boutade la plus drôle qu’on ait jamais entendue.
Après les événements de la bande de Gaza et le transfert de l’ambassade américaine à Qods, qui a mis le feu aux poudres, viendra le temps d’ouvrir une enquête criminelle, ajoute le journal.
Le journal Maariv a porté un regard particulier sur plusieurs questions, notamment sur la Marche du grand retour, en soulignant que Tel-Aviv avait deux options : réduire la pression et le blocus de Gaza ou se préparer à mener une guerre. Des signaux montrent que nous nous dirigeons vers une « intifada armée », lit-on dans le journal, qui appelle les responsables du régime israélien à renverser le Hamas pour que Gaza repasse sous le contrôle de l’armée israélienne.
Un autre analyste de Maariv estime également que les conditions à Gaza devraient changer en faveur du régime d’Israël. Un autre propose de considérer la Turquie comme un ennemi d’Israël.
Faiblesse devant l’arme la plus simple
Selon Tasnim News, le site d’information Hidabroot passe en revue les faiblesses du régime israélien : « Nous prétendons vaincre les puissances régionales, nos chasseurs-bombardiers traversent l’espace aérien de différents pays, nous construisons des murs de séparation et produisons des systèmes de défense très avancés, mais nous sommes démunis face aux quelques cerfs-volants piégés des Palestiniens à Gaza. Nous nous laissons abattre très simplement, alors restons vigilants… Il n’est pas nécessaire d’être un voyant ou un génie pour savoir que la guerre n’est pas terminée. L’Iran n’a pas été atteint par nos attaques. Le Hezbollah se remet aussi des souffrances endurées pendant la guerre de 33 jours. Ne nous croyons donc pas invincibles. »
L’Algérie veut renforcer son front intérieur
Lors de l’ouverture du bureau politique du Parti des travailleurs d’Algérie, sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, a mis l’accent sur le renforcement du front intérieur comme principal garant de la protection du pays face aux dangers et aux menaces que représentent les pays étrangers, rapporte Fars News.
Évoquant la résistance de l’Algérie face aux tentatives étrangères pour entraîner l’armée algérienne dans les crises étrangères, Louisa Hanoune a déclaré : « L’Algérie s’est toujours opposée à l’implication de l’armée algérienne dans les crises, notamment au Mali et en Libye, et à ce qu’elle joue le rôle de gendarme dans la région aux frais du Trésor public. »
C’est une décision stratégique qui aura des répercussions aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, a-t-elle précisé selon l’agence de presse Sputnik.
Les relations entre l’Algérie et le Maroc se sont refroidies depuis que l’État marocain a accusé l’Algérie d’avoir accueilli une réunion entre les dirigeants du Hezbollah et le Front Polisario.
D’autre part, à l’est de l’Algérie, la Libye traverse une situation chaotique depuis le renversement du régime autoritaire de Mouammar Kadhafi en 2011.
Les terroristes du sud de la Syrie se préparent à s’entre-tuer
Un dirigeant de l’Armée syrienne libre (ASL) a déclaré que son groupe était en train de créer une puissante force militaire munie d’armes lourdes et semi-lourdes en vue de se battre contre le groupe terroriste connu sous le nom de l’Armée de Khalid bin al-Walid, affilié à Daech.
Khalid al-Faraj, commandant de l’ASL, a déclaré que son groupe se préparait à affronter ce groupe terroriste rival, qui contrôle la bande frontalière syrienne avec la Palestine occupée.
Israël cherche à éliminer les membres éminents du Hamas Sun May
Les médias israéliens ont publié une liste des membres de la branche militaire du Hamas dont l’assassinat fait partie des priorités de Tel-Aviv.
Les personnes dont les noms figurent sur ladite liste font partie des Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche militaire du Hamas.
Voici les noms des combattants :
Mohammed Deïf : le commandant en chef des Brigades Izz al-Din al-Qassam qui a survécu à plusieurs attentats contre sa vie. Durant la guerre qu’a déclenchée l’armée israélienne contre la bande de Gaza en 2014, l’épouse et le fils de Mohammed Deïf ont été tués dans un raid aérien israélien, mais il a échappé à la mort.
Marwan Issa : le commandant en chef adjoint des Brigades Izz al-Din al-Qassam, qui a pris l’initiative du forage des tunnels du Hamas et donné naissance à l’unité de commandos d’al-Qassam. Selon les médias israéliens, c’est lui qui a établi des liens entre la branche militaire du Hamas et l’Iran.
Ahmed al-Kundur : le responsable du bataillon du Nord dans la bande de Gaza, qui a survécu à plusieurs attentats contre sa vie.
Ayman Nofel : un éminent membre d’al-Qassam qui dirige le bataillon central de la branche militaire du Hamas.
Raëd Saad : le commandant de l’unité de Gaza qui est, selon le service de sécurité intérieure israélien, chargé de l’optimisation des missiles du Hamas à l’aide d’éléments turcs.
Mohammed Sinwar : le commandant du bataillon Khan Younes, qui fait partie depuis les années 1990 des Brigades d’al-Qassam. Les Israéliens le considèrent comme faisant partie des éléments les plus dangereux à être suivis. Il a survécu six attentats. Mohammed Sinwar est le frère de Yahya Sinwar, le chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza.
Ayman Mansour, Ahmed Hamouda et Iyad al-Shanbari : les responsables du Hamas à Jabaliya, à Beit Lahia et à Beit Hanoun.
Ayman Siam : le chef de l’arsenal balistique des Brigades d’al-Qassam, qui a été déjà la cible d’un attentat manqué.
Tawfiq Abou Naïm : un ex-prisonnier qui dirige actuellement les forces de sécurité de Gaza.
Fathi Hamad : l’ancien ministre des Affaires intérieures à Gaza qui, selon Israël, est responsable d’un groupe lié au Hamas dont la mission est de mener des opérations secrètes contre les Israéliens.
Mohammed Dababash : un membre du renseignement du Hamas.
Abdel Hadi Siam et Nafed Sabih : ils font partie des commandants de haut rang d’al-Qassam.
Chine : Trump va-t-il lâcher du lest pour être en position de force face à la Corée du Nord ?
Il est encore trop tôt pour parler résolument des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine, mais il semble que la société ZTE se verra épargner les sanctions américaines, une décision qui est indirectement liée aux négociations de la Corée du Nord.
Au début de ce mois de mai, Steve Mnuchin, secrétaire au Trésor américain, et la délégation l’accompagnant ont évoqué la ferme intention des États-Unis d’équilibrer leur balance commerciale avec la Chine, de libéraliser le marché et de soutenir le droit de la propriété intellectuelle.
On a demandé à la Chine d’abandonner les droits que lui avait conférés l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et qu’elle veut utiliser pour défier la politique des États-Unis de soutien à leur industrie nationale.
De nouveaux équipements militaires français en Syrie
L’armée française a installé six batteries d’artillerie à la frontière irako-syrienne.
Selon les sources locales, les troupes françaises opérant en Syrie viennent de déployer six batteries d’artillerie à la frontière de ce pays avec l’Irak afin d’épauler les Forces démocratiques syriennes (FDS), qui contrôlent le village frontalier de Baqouz, dans la province de Deir ez-Zor.
Par ailleurs, les troupes françaises ont installé une importante quantité d’équipements militaires à Manbij, Hassaké, Aïn Issa et Raqqa.
Le nombre de militaires français qui se sont infiltrés en Syrie via l’Irak augmente chaque jour dans les régions contrôlées par les forces kurdes.