تقي زاده

تقي زاده

Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue allemand, Heiko Maas, à Berlin, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a fait part d’un communiqué conjoint franco-germano-britannique sur le Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien).

« Cet accord, pour nous, est respecté, donc nous avons l'intention de nous y maintenir, quelle que soit la décision américaine », a affirmé Jean-Yves Le Drian, cité par Reuters.

Devant les journalistes, à Berlin, ce lundi 7 mai, les deux hommes ont plaidé en faveur de l’accord nucléaire, et ajouté que les trois pays européens resteraient en adhésion même en cas de retrait américain. Le Drian a pourtant prétendu que l’accord nucléaire offrait, le bon moyen pour « éviter que l’Iran n’accède à l’arme nucléaire ».

Les résultats préliminaires des élections législatives libanaises montrent que le mouvement de la Résistance islamique libanaise, Hezbollah et ses alliés ont collecté la majorité des voix sur diverses circonscriptions.

Les Libanais se sont rendus hier dimanche 6 avril aux urnes.

" Le taux de participation aux premières législatives libanaises en près d’une décennie, dimanche, a atteint 49,2% ," a indiqué le ministre de l’Intérieur, Nohad Machnouk. 

Quelques heures séparent les Libanais du bilan final de cette longue journée électorale de dimanche 6 mai 2018. Selon le ministre de l’intérieur Nouhad al-Machnouk , le taux de participation dans tout le Liban s’élève à 49% . C’est le premier scrutin législatif depuis 2009 et le premier aussi selon la loi électorale proportionnelle. 
 
Quelques chiffres ont commencé à être fournis par certaines machines électorales des partis politiques libanais.
Sud-2

Celle du Hezbollah a annoncé la victoire totale de la liste Hezbollah-Amal intitulée Liste Espoir et Fidélité, dans la circonscription Sud-Liban-2 après le dépouillement des bulletins dans 428 bureaux de vote sur 530.
Elle a obtenu 179.155 voix.

La liste suivante, Al-Janoub Yastahik (Le sud mérite)  n’a quant à elle obtenu que 9.967 voix.

Sachant que le chiffre nécessaire requis pour gagner un siège parlementaire dans cette circonscription est de 16.000 au moins.
Sud-3

Il en est de même dans la circonscription Sud-Liban-3 où les bulletins de vote ont été dépouillés dans 485 bureaux de vote sur les 530.

La liste du Hezbollah et du mouvement Amal  a obtenu 126.223 voix alors que la liste suivante, Al-Janoub Yastahik (Le sud mérite) n’en a obtenu que 7.692

Le chiffre requis pour accéder à la tribune parlementaire étant dans cette région de 19.000 au moins.

Békaa-3
Dans la circonscription de la Békaa-3 qui compte la région de Baalbak-Hermel , la liste Hezbollah-Amal semble avoir remporté 8 sur les dix sièges au moins et la concurrence se fait sur le neuvième.  Elle a obtenu 71.655 voix sur les 182.765. Mais l’opération de dépouilement des bulletins n’a été achevée que dans 261 bureaux sur les 584. Le taux de participation y est de 57,90%.

Baabda
Il semble aussi que le Hezbollah ait remporté 4 sièges à Baabda dans la circonscription Mont-Liban-3.

Nord-3
Dans la circonscription Nord-3, la machine électorale du courant des Marada, du camp du 8-mars assure avoir remporté au moins 3  sièges. Cette circonscription compte aussi Kourah, Batroune, Bcharré et où les Forces libanaises constituent un rival de taille.
 
Le Liban compte 15 circonscriptions qui sont les suivantes: les 15 circonscriptions libanaises : Beyrouth-1, Beyrouth-2, Békaa-1 (Zahlé) , Békaa-2 (Rachayya, Békaa de l’ouest), Békaa-3 (Baalbak-Hermel), Sud-1 (Jezzine, Saïda), Sud-2 (Tyr et villages de Saïda/Zahrani), Sud-3 (Bint Jbeil, Marjeyoune, Nabatiyyeh), Nord-1 (Akkar), Nord-2 (Al-Menyieh, Al-Doniyyeh, Tripoli), Nord-3 (Kourah, Batroune, Bcharré, Zgharta), Mont-Liban-1 (Jbeil, Kesrouan) , Mont Liban-2 (Al-Metn), Mont-Liban-3 (Baabda), Mont-Liban-4 (Chouf, Aley).

Quelque 597 candidats répartis en 77 listes sont en lice dans ces 15 circonscriptions électorales… Le nombre du lectorat libanais s’élève à 3,7 millions d’électeurs qui devront élire les 128 députés du Parlement.

Dans les rangs des Libanais musulmans qui forment 63,85 % des électeurs, les sunnites et les chiites viennent en tête avec respectivement 1.085.146 et 1.068.274. Alors que les druzes compte 206.894 et les alaouites 31.629.

Du côté des chrétiens qui forment 35,62% du lectorat libanais, ils sont distribués comme ci-suit :

Les maronites en tête avec 725.535 voix, s’en suivent les chrétiens orthodoxes avec 257.713, puis les catholiques avec 172.450, les Arméniens orthodoxes 87.679, les Arméniens catholiques avec 18.566, les Angéliques avec 19.016, les syriaques avec 30.681 et d’autres minorités chrétiennes estimées à 21.870.
 
 
À l’approche du premier anniversaire de l’investiture d’Emmanuel Macron à l’Élysée, des milliers de Français sont descendus dans la rue et ont contesté les politiques macronistes. 
 
À présent, cela fait un mois que la France est le théâtre d’une vague de contestation prenant la forme de manifestations de grande ampleur, qui ont atteint leur point d’orgue le 1er mai en se conjuguant aux manifestations traditionnelles de la fête du Travail.

Alors que les autorités françaises avaient déployé tous leurs moyens pour faire obstacle à l’organisation des manifestations du samedi 5 mai, à savoir le déploiement de 2 000 policiers censés réprimer les manifestants dans les rues de Paris, plusieurs milliers de Parisiens se sont rassemblés sur la place de l’Opéra ce samedi 5 mai et ont battu le pavé pour la « fête à Macron ».

Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles étaient inscrits des slogans tels que « Stop Macron », « Non au coup d’État social », « Pour sortir des traités européens », « À bas le président des riches » et « La seule crainte : notre unité », tout en scandant « Résistance ».

Selon un récent sondage, 53 % des Français, notamment les employés, les ouvriers, les personnes à faibles revenus et les 35-49 ans, sont mécontents de la politique menée par le président français et estiment que celui-ci n’est pas en mesure de remédier à leurs problèmes.

Le journal arabophone Rai al-Youm a publié ce samedi un article, signé Qada Jaleed, portant sur la rupture des relations diplomatiques du Maroc avec la République islamique d’Iran.

Selon l’auteur, la décision de Rabat de rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran intervient alors que les États-Unis et leurs alliés mobilisent tous leurs moyens pour préparer le terrain à une confrontation directe avec la République islamique d’Iran et l’axe de la Résistance.

Les dépêches en provenance du Liban font part de la victoire des candidats de la Résistance et ses alliés aux élections législatives du dimanche 6 mai. 

Les premiers résultats des élections législatives confirment l’avancement des candidats du Hezbollah et ses alliés.

La chaîne d’information Al-Mayadeen de même que les activistes des réseaux sociaux affirment que tous les candidats des listes Amal et Wafa ont remporté les législatives dans trois secteurs du sud du Liban.

Les internautes ont diffusé une vidéo montrant la joie des électeurs dans le sud du pays et la victoire des candidats du Hezbollah et ses alliés. Les habitants de Tyr, Baalbek, Hermel et Dahiya du sud de Beyrouth sont descendus dans les rues pour fêter la victoire des listes soutenues par la Résistance, en brandissant des drapeaux du Hezbollah.

Les autorités sécuritaires de Tel-Aviv ont peur de la riposte de l’Iran suite au bombardement de la base T4 en Syrie qui a provoqué la mort de ses conseillers militaires.

Les responsables de sécurité israélienne ont diffusé auprès des médias une information selon laquelle, l’Iran pourrait riposter à la frappe contre T4, et attaquer les positions israéliennes dans le nord de la Palestine occupée, rapporte l’agence de presse iranienne Fars.

Les médias israéliens, citant le cabinet sécuritaire, ont prétendu que l’Iran aux côtés des forces du Hezbollah dans la région pourrait se préparer à une série d’attaques de missile depuis la Syrie sur le nord de la Palestine occupée.
Selon le quotidien israélien Haaretz l’Iran est « décidé » à répondre à l’attaque contre T4 qui a provoqué la mort de 7 conseillers militaires iraniens.

« Israël pense que l’Iran cherche à régler ses comptes avec Israël après la mort de ses ressortissants, mais tout en évitant une guerre ouverte », ajoute le quotidien pour qui l’un des scénarios envisageables serait le lancement d’un nombre limité de missiles sur les positions militaires d’Israël dans la région.

Ce n’est pas la première fois que les responsables de sécurité israélienne ont affiché leur peur face à une éventuelle riposte iranienne.

 

Saadallah Zareï, directeur de l’institut iranien d’études stratégiques Andisheh Sazan Nour et professeur d’université, a déclaré, le vendredi 4 mai, qu’un Israël paniqué pourrait déclencher une nouvelle guerre dans la région. 

Lors d’une conférence à Téhéran, à laquelle avaient participé nombre de journalistes et d’analystes, Saadallah Zareï a brossé un tableau de la perspective des prochains événements qui attendaient le Moyen-Orient.

« Les Israéliens sont particulièrement préoccupés, voire indignés, par la situation actuelle de la région. Le spectacle qu’a présenté, le 30 avril, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu en montrant un certain nombre de disques compacts dans l’objectif de suggérer “une menace sécuritaire en provenance de l’Iran” puisait ses origines dans cette crainte et cette indignation. Ce spectacle mettait en évidence le danger d’Israël plutôt que celui de l’Iran et l’état d’hypersensibilité dans lequel s’enlise Tel-Aviv, état qui pourrait le pousser à déclencher une nouvelle guerre dans la région. Cette guerre, si elle éclate, frappera la Syrie, mais ce ne sera pas Israël qui la gagnera, car le front de la Résistance, ayant engrangé une grande expérience durant le conflit en Syrie, ne se permettra pas de connaître la défaite lors de cette nouvelle guerre », a expliqué l’analyste iranien.

M. Zareï s’est ensuite interrogé sur la volonté des Israéliens de vouloir déclencher une guerre qui dure d’une à deux semaines. Il a exprimé ses doutes quant au fait que les Israéliens puissent terminer cette guerre dans la période prévue bien que l’expérience montre le contraire.

« Les Saoudiens voulaient finir la guerre qu’ils ont déclenchée contre le Yémen en dix jours, mais ils ne peuvent pas en sortir après 38 mois. »

Saadallah Zareï, directeur de l’institut iranien d’études stratégiques Andisheh Sazan Nour et professeur d’université, le 5 mai 2018 à Téhéran. ©Tasnim

Alors qu’on lui demandait si la Russie était déterminée à rester fidèle au front de la Résistance, l’analyste iranien a qualifié cette question de très « importante » et de « délicate », disant qu’il fallait faire une synthèse du comportement et des objectifs stratégiques de Moscou pour avoir une bonne conception des positions de la Russie, un grand pays qui s’est fixé des objectifs majeurs sur les plans régional et international.

« Coopérer avec la Russie et entretenir avec elle une relation quasiment stratégique, cela fait l’objet de discussions depuis la victoire de la Révolution islamique. Nos relations avec ce voisin du Nord ont commencé à cette époque-là et elles se poursuivent jusqu’à aujourd’hui. Ce dont nous sommes témoins à présent concernant les relations entre l’Iran et la Russie est le fruit de l’expérience que nous avons accumulée pendant les 30 dernières années en analysant les actions et les réactions de la Russie face à l’Iran. »

Selon le directeur de l’institut iranien d’études stratégiques Andisheh Sazan Nour, l’Iran et la Russie ont réussi, à maintes reprises, à neutraliser les complots fomentés par les services de renseignement des États-Unis, qui cherchaient à allumer la mèche des révolutions de couleur dans certains pays de la région afin d’en renverser les gouvernements légitimes.   

« Nous avons confiance en la Russie de Vladimir Poutine, et la Russie de Vladimir Poutine nous fait confiance de son côté ».

Il a écarté l’idée selon laquelle la Russie agissait en fonction des points de vue et des intérêts de l’Iran, ajoutant que l’Iran, lui non plus, n’agissait pas en conformité avec les points de vue et les intérêts de Moscou.

« Mais nos intérêts et les siens sont parfois les mêmes », a-t-il tempéré.

Au Liban, les bureaux de vote ont fermé leur porte et le processus du dépouillement va bientôt commencer.

Le ministère libanais de l’Intérieur vient d’annoncer la fin des élections législatives et le début imminent du dépouillement.

Peu avant la fin du temps dévolu au vote, le ministre libanais de l’Intérieur Nouhad Machnouk a ordonné aux responsables des circonscriptions et des bureaux de vote de laisser se réunir dans les cours des bureaux de vote les personnes n’ayant pas réussi à voter pour qu’elles puissent glisser leur bulletin dans les urnes, ce qui permettra à certains électeurs de voter malgré la fin des élections, selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen.

Le dépouillement va commencer dès que tous les Libanais présents dans les bureaux de vote auront réussi à voter.

Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a fait part de nouveaux partenariats économiques avec l’Iran en vue de faire face aux sanctions américaines.

Le chef du département de contrôle des armes et de la non-prolifération au ministère russe des Affaires étrangères, Vladimir Yermakov, a annoncé que l’Iran et la Russie s’uniraient face Washington si le président américain, Donald Trump, se retire du Pan global d’action conjoint (PGAC), a rapporté Fars News.

Vladimir Yermakov, directeur du département de la non-prolifération et du contrôle des armements du ministère russe des Affaires étrangères. (Capture d’écran)

« Comme il n’existe aucune restriction à nos coopérations économiques avec l’Iran, la formation d’un front économique commun par les deux pays est plus facile », a déclaré Yermakov en réponse aux menaces de Trump.

« Nous continuons de développer nos relations bilatérales dans tous les secteurs, comme ceux de l’énergie, des transports et de la technologie, et en matière de produits pharmaceutiques », a-t-il précisé.

« Si les États-Unis violent l’accord international validé par le Conseil de sécurité des Nations unies, ils devront en assumer les conséquences », a déclaré cette haute autorité du ministère russe des Affaires étrangères, citée par le Jerusalem Post.

Et Vladimir Yermakov d’ajouter : « Les autorités iraniennes et russes ont mené des discussions pour la création d’une force conjointe appelée l’axe de la Résistance, afin de contrer les sanctions américaines. »

Et ce, alors qu’un haut diplomate russe a déclaré pour sa part que l’Iran n’avait jamais eu l’intention de se doter d’une bombe nucléaire et a estimé que les jours du Plan global d’action conjoint étaient comptés.

Vladimir Chizhov, représentant russe auprès de l’Union européenne, a prédit, dans un entretien exclusif accordé à la radio Die Deutsche Welle, que le Plan global d’action conjoint n’avait plus que quelques jours à vivre.

Vladimir Chizhov, représentant russe auprès de l’Union européenne. (Photo d’archives)

En réponse à une question sur les dangers que représente un retrait américain de l’accord nucléaire, il a déclaré :

« C’est quelque chose de dangereux, et je crains que cela ne se propage au-delà de la question de l’accord de l’Iran.

Ce Plan global d’action conjoint était le fruit des efforts déployés par six pays et l’Union européenne, en tant que coordinateur, pour parvenir à un accord sur la suspension des activités du programme nucléaire iranien d’une part et la levée des sanctions imposées à l’Iran de l’autre.

Ce fut un grand succès diplomatique pour tout le monde, y compris les États-Unis, qui ont activement participé aux pourparlers, et maintenant je crains qu’il ne reste à cet accord que quelques jours à vivre. Par conséquent, si les États-Unis y mettent fin, on pourra dire avec certitude que ce pays aura violé l’accord adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies. »

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, les trois pays européens signataires de l’accord nucléaire, peinent depuis quelque temps à convaincre Trump de rester dans le Plan global d’action conjoint.