
تقي زاده
L’Iran, 8e pays du monde du point de vue de la disponibilité militaire de ses forces
En se basant sur des chiffres statistiques, une publication américaine a placé les forces iraniennes parmi les militaires les plus disposés à mener des opérations militaires.
Dans ses rapports sur la capacité militaire des forces armées des pays à travers le monde, Business Insider, un site financier américain, a placé l’Iran parmi les 15 premiers pays du monde qui sont les plus préparés à effectuer une opération militaire, a rapporté Fars News.
Business Insider, qui a basé ses rapports sur les chiffres fournis par le rapport de 2017 du site de Global FirePower, a indiqué que vu la diversité des capacités des forces armées à travers le monde, il était difficile de faire une comparaison entre elles. Cependant, il a considéré le nombre de soldats prêts à prendre part à une opération militaire comme le pilier de la capacité militaire de tout pays.
La liste de Business Insider comprend, dans le désordre, la Chine, l’Inde, les États-Unis, la Russie, la Corée du Nord, le Pakistan, la Corée du Sud, l’Iran, l’Algérie, l’Égypte, le Vietnam, l’Indonésie, le Myanmar, la Colombie et finalement la Turquie.
« Avec une population de 82 millions d’habitants, l’Iran compte 47 millions de soldats potentiels », est-il écrit sur cette liste.
Rohani : un retrait du PGAC serait « une regrettable erreur historique »
Le président iranien Hassan Rohani s’est rendu dans la province du Khorassan où il a tenu un grand meeting au stade Shahid Motahari dans la ville de Sabzevar.
« J’affirme solennellement au peuple iranien et à la population du Khorassan que les États-Unis ne pourront rien contre l’Iran », a-t-il déclaré devant une foule enthousiaste.
« Les États-Unis ont toujours voulu nuire à notre nation, mais n’ont jamais rien pu faire contre la grandeur de l’Iran. Ils se trompent de nouveau en décidant de se retirer de l’accord sur le nucléaire. Ce serait une regrettable erreur historique…
Jamais personne à part les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite n’a considéré l’accord sur le nucléaire iranien comme une erreur. Aujourd’hui, nous devons rester unis. Les Américains ont en tête plusieurs options ; soit se retirer de l’accord, soit le torpiller, ou soit se démarquer de l’Europe. Mais nous résisterons à tout complot », a-t-il poursuivi.
Sud de Damas: l’armée syrienne contrôle 65 % de Yarmouk
Bien que les États-Unis entravent l’acheminement des aides au camp de réfugiés de Raqban et à Raqqa, l’armée syrienne contrôle déjà 65 % du territoire à Yarmouk, un camp dans la banlieue sud de Damas, a annoncé vendredi le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.
Ces six dernières années, la région de Yarmouk est devenue un fief des terroristes de Daech, qui y étaient arrivés après la défaite des groupes armés dans plusieurs régions syriennes. « L’armée a chassé Daech de la partie ouest de Yarmouk. Elle est sur le point d’achever ses opérations. Les militaires syriens contrôlent déjà 65 % du territoire de cette localité », a noté dans un communiqué M. Konachenkov, qui ajoute que « la fin des opérations signifie le nettoyage total de Damas et la domination de l’armée sur la capitale ».
« L’aide octroyée par l’Occident aux extrémistes et à l’opposition syrienne est de 34 fois plus importante que celle accordée aux autres régions de la Syrie », a affirmé le ministère russe de la Défense.
Les forces américaines empêchent l’acheminement des aides humanitaires au camp de Raqban où 59 000 Syriens, femmes, enfants et personnes âgées confondus, ont un besoin urgent de soins.
Le commandement de l’armée américaine pour le Moyen-Orient n’a toujours pas donné les garanties du transfert en toute sécurité des convois humanitaires de l’ONU et du Croissant-Rouge à al-Tanf et insiste sur le fait qu’ils seront destinés aux groupes opérant sous les ordres de l’armée US.
Les habitants de Raqqa, ville syrienne libérée du joug des terroristes en octobre 2017, attendent toujours que des aides leur parviennent.
D’autre part, le ministère russe de la Défense a annoncé que les experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ont terminé leur mission en Syrie. Ils avaient été dépêchés le mois dernier dans la ville de Douma, théâtre d’une attaque chimique présumée, pour y prélever des échantillons.

Pour Moscou et Damas, l’attaque présumée de Douma n’était qu’une mise en scène orchestrée par les groupes terroristes au moment où les forces de l'armée syrienne avaient repris la quasi-totalité de la Ghouta orientale.
« Les officiers de la base de Hmeimim et les bataillons de la police militaire russe étaient à la disposition des experts de l’OIAC. Toutes les conditions nécessaires étaient réunies pour que les experts aient accès aux sites qui faisaient l’objet de leurs recherches », a affirmé Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.
L’équipe de l’OIAC a eu accès à deux chambres et à un laboratoire occupés par les terroristes et a prélevé des échantillons, visité l’hôpital de Douma et interrogé des Syriens.
Washington pourra-t-il diviser la Syrie en trois morceaux?
Plus l’armée syrienne multiplie ses gains, plus les Américains se donnent la peine de fomenter des complots contre la Syrie. Mais pourront-ils avoir gain cause?
L’armée régulière syrienne vient de barrer la route aux terroristes takfiristes qui s’étaient installés à al-Hajar al-Aswad et dans le camp de réfugiés de Yarmouk.
À l’ouest de Damas, l’armée syrienne a réussi à reprendre le contrôle de la grande mosquée de Bilal ibn Rabah. Dans le même temps, un accord préliminaire a été conclu entre l’armée et les groupes terroristes à la périphérie nord de Homs et la périphérie sud de Hama. L’accord prévoit le retrait des terroristes de leurs positions au profit de l’armée syrienne.
L’aval d’Astana au transfert d’armes US en Afghanistan
Le Kazakhstan a officiellement autorisé le transfert d’armes américaines en Afghanistan à partir des ports de la mer Caspienne. La Russie assurait pendant plusieurs années le transit d'armements US à destination de l'Afghanistan.
Le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev a promulgué, ce samedi 5 mai, une loi sur la possibilité de transférer le matériel militaire américain vers l’Afghanistan en provenance des ports de la mer Caspienne.
L'US Navy dit avoir visé des positions de Daech en Syrie
Alors que les États-Unis affûtent leurs armes sur presque tous les fronts en Syrie et qu'un premier face-à-face USA/axe de Résistance a eu lieu, le 29 avril à Deir ez-Zor, l'USS Harry Truman passe à l'acte. Selon le service de presse de la marine américaine, des avions de combat auraient mené des frappes contre "des positions de Daech" en Syrie depuis le porte-avions USS Harry Truman. Daech? Mais tout le monde le sait, Daech n'existe presque plus et ce que les Américains sont en train de faire, c'est un exercice de préparation pour abattre les positions de l'armée syrienne, de la Résistance, voire de la Russie.
C’est sur twitter que cette annonce a été faite. Selon la marine américaine, le porte-avion USS Harry Truman et quatre destroyers équipés de missiles guidés de classe Arleigh Burke sont positionnés en Méditerranée pour lancer des frappes en Syrie et en Irak.
Et ces frappes sont menées à un moment où le groupe Daech accumule les pertes en Syrie et ses membres se rendent massivement aux FDS (Forces démocratiques syriennes, soutenues par les USA, NDLR) dans la même région que l'USS Harry Truman a prise pour cible. Selon l'armée syrienne, des dizaines de terroristes de Daech ont jeudi et vendredi déposé leurs armes en se rendant aux FDS dans la localité de Hajin, située dans le sud-est de Deir ez-Zor.
ONU : Israël se retire de la course pour un siège au Conseil de sécurité
Israël s’est retiré, vendredi, d’une course pour un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies en 2019 et 2020.
L’Assemblée générale de l’ONU, composée de 193 membres, votera le mois prochain pour nommer les cinq nouveaux membres du Conseil de sécurité pour un mandat de deux ans à compter du 1er janvier 2019. Israël, l’Allemagne et la Belgique se disputent deux sièges attribués au Groupe Europe occidentale.
Aucune explication n’a été fournie sur ce retrait, mais une source anonyme américaine a indiqué qu’il était devenu clair qu’Israël allait perdre au profit de l’Allemagne et de la Belgique lors du vote le 8 juin 2018.
La décision israélienne de se retirer de la course intervient dans un contexte où les médias du régime israélien ont déjà reconnu qu’étant donné l’opposition unanime des membres de l’Assemblée générale, Tel-Aviv ne parviendrait pas à obtenir le vote de plus des deux tiers du vote global de l’Assemblée générale pour une adhésion non permanente au Conseil de sécurité de l’ONU.
Le trio Syrie/Iran/Russie, en route pour nettoyer Idlib?!
À Idlib, les évolutions commencent à inquiéter l'armée turque. Les forces spéciales syriennes ont quitté, il y 5 jours, la ville de Damas pour Homs et le sud de Hama avec pour mission de "nettoyer" ces zones de la présence des terroristes par la force ou par négociation et la Turquie, elle, commence à s'inquiéter sérieusement.
Ankara sait pertinemment qu'une fois que le sud de Damas et de Hama ainsi que le nord de Homs seront débarrassés de la présence des terroristes, l'armée syrienne et ses alliés mettront, eux, le cap sur Idlib avec l'appui de l'aviation russe.
L’Iran résolu à riposter à Israël
Après l’attaque des Américains et de leurs alliés contre des bases en Syrie, ce n’est pas la première fois que son auteur reste inconnu initialement.
Le point qui retient l’attention c’est que certains analystes ont fait porter la responsabilité de ces attaques aux États-Unis alors que d’autres estiment qu’un autre régime se trouve à l’origine de ces attaques.
Initialement les auteurs des attaques au missile du 9 avril contre l’aéroport syrien de T4 n’avaient pas été identifiés et certains ont pointé du doigt les États-Unis, mais ce pays a tout de suite balayé d’un revers de la main son implication dans ces attaques. Événement qui a suscité l’ire d’Israël dont le rôle dans ces agressions a été dévoilé au monde.
Hossein Rouyvaran, analyste iranien des questions de la région et l’auteur de l’article croit que cette fois aussi le régime de Tel-Aviv est pointé du doigt.
Le Royaume-Uni va mettre en place une coalition internationale antirusse
Le Royaume-Uni envisage, par le biais de rassemblements de leaders mondiaux cette année, de mettre en place une coalition internationale contre la Russie.

Selon The Guardian, la Grande-Bretagne utilisera une série de rassemblements de leaders mondiaux cette année - les sommets du G7, du G20, de l’OTAN et de l’UE - pour essayer de créer une coalition mondiale contre la Russie après les attaques chimiques présumées en Syrie et au Royaume-Uni.
Le gouvernement britannique envisage de changer sa stratégie de conciliation à l’encontre de la Russie et d'entrer à nouveau en conflit avec ce pays. Selon The Guardian, les bases d’une telle approche ont déjà été mises sur place.
« Le ministre britannique des Affaires étrangères considère la réponse de la Russie suite à l’attaque chimique dans la ville syrienne de Douma et l'incident à Salisbury (affaire Skripal) comme un tournant décisif et pense qu’il existe un soutien international pour en faire plus », selon les déclarations d’un responsable de Whitehall accordées au journal britannique.
« Les domaines les plus susceptibles d’être ciblés par le Royaume-Uni sont la lutte contre la "désinformation russe" et la "recherche d’un mécanisme pour administrer la responsabilité de l’utilisation des armes chimiques à la Russie" », a ajouté la même source.