تقي زاده

تقي زاده

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que les nations du monde, en particulier les pays musulmans, doivent rompre toutes les relations commerciales et politiques avec le régime israélien pour faire face à ses « crimes catastrophiques » dans la bande de Gaza.

L’Ayatollah Khamenei a fait ces remarques lors d’une réunion qui s’est tenue ce dimanche 7 septembre avec le président Pezeshkian et le Conseil des ministres.

Le Leader a déclaré que l’entité sioniste commet de nombreux crimes et des catastrophes étonnantes sans aucun sentiment de honte.

« Bien que ces crimes soient commis avec le soutien d’une puissance comme les États-Unis, la voie pour faire face à cette situation n’est pas fermée », a ajouté l’Ayatollah Khamenei.

« Les pays protestataires, en particulier les États musulmans, doivent couper complètement leurs relations commerciales et même politiques avec le régime sioniste et l’isoler », a souligné le Leader de la Révolution islamique.

Le Leader a décrit Israël comme le régime « le plus isolé et le plus détesté » au monde et a déclaré que l’une des principales lignes de la diplomatie iranienne devrait être d’exhorter les autres nations à rompre leurs liens politiques et commerciaux avec le régime criminel.

Ailleurs dans son discours, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a qualifié la question de la subsistance des citoyens comme l’un des enjeux les plus importants du pays.

Il a insisté sur la nécessité du renforcement des éléments constitutifs de la « puissance et de la dignité nationale », appelant ainsi le gouvernement à adopter des mesures plus sérieuses pour renforcer la discipline de marché et répondre aux inquiétudes des citoyens face à l’augmentation incontrôlée des prix.

L’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a également formulé des recommandations significatives, mettant l’accent sur l’importance de privilégier une dynamique de travail, d’effort et d’espoir, plutôt que de rester dans un état d’incertitude qu’il a qualifié de situation de « ni guerre ni paix ».

Le Leader de la Révolution islamique a souligné l’importance de renforcer la production, de suivre les décisions jusqu’à leur mise en œuvre effective, et de saisir les opportunités actuelles pour parvenir à un consensus sur des tâches essentielles, notamment la résolution des problèmes de logement.

L’Ayatollah Khamenei a souligné la nécessité d’éviter le gaspillage, en particulier au sein des organes gouvernementaux, et a appelé à une prise de conscience parmi les responsables, les journalistes et les figures publiques sur l’importance de mettre en avant les véritables atouts et sources porteuses d’espoir pour le pays.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Araghchi, affirme que le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, parties européennes à l’accord nucléaire signé en 2015, ont commis une « grave erreur de calcul » en invoquant les sanctions contre l’Iran. Il exhorte les E3 à saisir cette « brève occasion » avant qu’il ne soit trop tard.

« Comme je l’ai déjà souligné à mes homologues des E3, leur manœuvre n’atteindra pas le résultat escompté. Au contraire, elle ne fera que les marginaliser davantage, en les éliminant de la diplomatie future, avec de lourdes conséquences négatives pour l’ensemble de l’Europe, notamment en termes de crédibilité et de prestige internationaux », a écrit M. Araghchi dans un article publié dimanche 7 septembre par le journal britannique The Guardian.

Le snapback fait référence au rétablissement automatique des sanctions de l’ONU contre l’Iran. Cela est un mécanisme prévu par la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a, en effet, entériné l’accord nucléaire signé en 2015 entre l’Iran et six puissances mondiales.

Le 29 août, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont lancé le compte à rebours pour le retour automatique des sanctions de l’ONU contre l’Iran, surtout un embargo complet sur les armes et d’importantes restrictions bancaires et maritimes.

Cette décision a été immédiatement saluée par les États-Unis, un pays dont le président de l’époque, Donald Trump, avait déchiré en 2018 l’accord sur le nucléaire iranien, officiellement appelé le Plan global d’action commun (PGAC), et rétabli toutes les sanctions.

M. Araghchi a exhorté les E3 à saisir l’occasion avant le rétablissement des sanctions contre l’Iran s’ils souhaitent s’occuper diplomatiquement du dossier nucléaire iranien.

« L’Europe a tort de suivre la stratégie de Donald Trump. Nous sommes ouverts à la diplomatie et à un nouvel accord sur notre programme nucléaire, mais les sanctions doivent être levées. »

 

Un groupe de 165 athlètes iraniennes a exhorté le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, à faire pression sur la France pour la libération de Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne détenue arbitrairement dans ce pays pour avoir dénoncé le génocide palestinien dans la bande de Gaza.

Mme Esfandiari, détenue dans un centre de détention près de Paris depuis fin février 2025, est accusée d’apologie du terrorisme, rien que pour avoir partagé des contenus sur le réseau social Telegram en solidarité avec la population de Gaza.

Dans leur lettre ouverte, les athlètes ont exprimé leurs inquiétudes quant à la détention « illégale et inhumaine » d’Esfandiari par les autorités françaises, dénonçant l’isolement cellulaire, les restrictions de mouvement et le refus de soins médicaux.

Demandant sa « libération immédiate et inconditionnelle », les figures sportives d’Iran ont averti que le maintien en détention de Mme Esfandiari permet de légitimer « la tromperie évidente de ceux dont les mains sont tachées du sang d’enfants innocents ».

Elles ont cité les mots de Mahdieh Esfandiari : « Le génocide est la honte de l’humanité, et le meurtre d’enfants est la honte de l’histoire », avertissant que le silence qui lui est imposé est le symbole d’une blessure profonde au corps de la liberté d’expression.

« Le silence face à cette injustice est se ranger du côté de l’oppression », ont-elles écrit, rappelant qu’une telle complicité sera enregistrée dans l’histoire.

« Aujourd’hui, le monde a plus que jamais besoin d’une voix unie contre l’oppression et la discrimination », ont-elles poursuivi.

Elles ont, par ailleurs, déclaré que la communauté internationale « doit rester consciente que la reconnaissance de la Palestine n’a de sens que si elle s’accompagne d’actions concrètes et d’une fermeté contre la répression et l’injustice, et non de restrictions à la liberté de pensée et d’expression ».

Le ministère iranien des Affaires étrangères a protesté à plusieurs reprises, auprès des autorités françaises, convoquant l’ambassadeur de Paris à Téhéran et exigeant une justification légale pour la détention d’Esfandiari. Pourtant, la France n’a fourni « aucune preuve juridique solide » justifiant cette action.

Le parquet français prétendent qu’Esfandiari fait l’objet d’une enquête pour « l’apologie du terrorisme » et des infractions liées aux réseaux sociaux ; les accusations que Téhéran et les défenseurs des droits humains rejettent fermement et qualifient de couverture politique pour cibler les voix critiques du régime israélien.

 

Les frappes israéliennes contre la bande de Gaza font rage, avec au moins 14 Palestiniens tués depuis l’aube du dimanche 7 septembre.

Au moins 14 Palestiniens ont été tués en martyr, dont huit à la suite du bombardement de l’école Al-Farabi et deux enfants dans une frappe visant une tente de personnes déplacées, selon les derniers rapports fournis par les hôpitaux de Gaza.

Il est à noter qu’au cours des raids aériens israéliens sur l’école Al-Farabi, où les familles déplacées trouvent refuge près du stade Al-Yarmouk dans la ville de Gaza, plusieurs personnes ont été blessées.

Des avions de guerre israéliens ont également frappé une tente de personnes déplacées près du Conseil législatif, dans le quartier d’al-Rimal de la ville de Gaza, tuant deux enfants et blessant plusieurs autres.

En outre, l'armée israélienne a fait exploser un robot piégé à proximité de la piscine de Cheikh Radwan. La zone était en même temps la scène des tirs d'artillerie et de véhicules militaires israéliens.

 

Selon le rapport 2025 sur les exportations d’armes françaises, consulté par le quotidien français Mediapart, les commandes d’Israël ont atteint 27,1 millions d’euros l’année dernière, un montant qui n’avait pas été atteint depuis 2017.

Les exportations d’armes françaises vers Israël ont donc atteint en 2024 un niveau jamais vu depuis huit ans.

Le rapport montre également qu’en 2024, la France a enregistré un chiffre record -deuxième meilleure année du secteur- avec 21,6 milliards d’euros de commandes, et qu’Israël aussi a passé une année record en matière d’achats d’armes françaises.

Ces chiffres mettent, toutefois, en question les allégations de Sébastien Lecornu, ministre français des Armées en juin dernier : « Dans le contexte de la guerre à Gaza, la France ne livre pas d’armes à Israël ; mais exporte des composants ayant vocation en particulier à être intégrés dans des systèmes “défensifs” ou à être réexportés vers des pays tiers ». 

En effet, les propos de Lecornu étaient une réaction aux mesures prises par les dockers de Marseille-Fos les 4 et 5 juin 2025. Plus précisément, les dockers de Marseille-Fos avaient refusé de charger à bord d’un navire, en partance pour Haïfa en Palestine occupée, des pièces pour fusils mitrailleurs fabriquées en France. Ils avaient annoncé ne pas vouloir participer au génocide orchestré par le régime israélien. Il s’agissait de 14 tonnes de pièces détachées, fabriquées par la société française Eurolinks, basée à Marseille.

Jouant avec les mêmes mots, lors d’une audition en février 2024, Sébastien Lecornu avait expliqué que la France ne fournissait à Israël que des équipements permettant « d’assurer sa défense ». Mais étant donné que le terme « défense » dans le contexte de l’extrême droite israélienne se traduit par l’extermination et la déportation de tous les Palestiniens, les propos du ministre français paraissaient superficiels et sans fondement.

 

Le deuxième Forum des médias et des centres de réflexion du Sud global 2025 se déroule à Kunming, capitale la province du Yunnan en Chine, du 5 au 9 septembre.

Cet événement a rassemblé environ 500 participants, dont des journalistes, des universitaires, des responsables gouvernementaux et des entrepreneurs, représentant 110 pays ainsi que des institutions internationales et régionales.

L’objectif principal de ce forum était de favoriser le dialogue international et de créer des synergies entre les médias et les groupes de réflexion du Sud global. Les organisateurs entendaient ainsi transformer le poids économique croissant des pays du Sud en une influence médiatique proportionnelle, afin de se faire entendre et d’accroître son impact à l’échelle mondiale.

L’événement, centré sur la coopération Sud-Sud, a vu le lancement officiel du « Réseau conjoint de partenariat de communication des pays du Sud global », regroupant plus de 1 000 médias, centres de réflexion et institutions de 95 pays.

Lors de la séance d’ouverture, plusieurs intervenants ont souligné la nouvelle « réalité politico-économique » incarnée par le Sud global. Les alliances émergentes — telles que l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et le format BRICS+ — ont été présentées comme des leviers essentiels pour consolider le statut international de ces pays.

Les débats ont mis en lumière la montée de la multipolarité et l’« asymétrie géopolitique » persistante entre Nord et Sud, tout en y voyant le fondement d’une position de force renouvelée des pays du Sud. La gestion souveraine des ressources naturelles a été identifiée comme un pilier central pour instaurer des relations plus équitables avec les économies développées.

Les pays d’Asie centrale, quant à eux, ont été décrits comme des « nœuds de communication Nord-Sud », capables de faciliter le dialogue en période de crise ou de bipolarité accrue.

Les centres de réflexion ont insisté sur leur rôle important dans la production d’analyses scientifiques rigoureuses, la conception de systèmes d’alerte précoce et l’amélioration de la communication entre les États et les citoyens. L’intelligence artificielle (IA) a été largement plébiscitée comme un outil indispensable pour renforcer la prévisibilité et optimiser la prise de décision. Il a été proposé de créer des projets collaboratifs basés sur l’IA entre les centres de réflexion des pays du Sud, tout en renforçant les réseaux de coopération existants.                                 

Lors de la table ronde « Médias et IA », les experts ont examiné les potentialités offertes par les technologies émergentes tels que la traduction automatique adaptée aux langues locales, la détection des fakes news, l’archivage des preuves numériques.

Les participants ont également exprimé des préoccupations concernant les dangers d’une dépendance excessive aux technologies numériques et le phénomène de « colonisation des données ».

Ils ont souligné que les outils développés dans les pays du Nord doivent être adaptés aux contextes locaux pour éviter de perpétuer des inégalités.

Les participants ont plaidé pour des investissements accrus dans les modèles linguistiques locaux, la formation de talents spécialisés en IA et la conclusion de partenariats équitables avec les acteurs internationaux.

Les participants ont estimé que le succès des pays du Sud dépendra de leur unité stratégique, de leur courage politique et de leur capacité à élaborer un discours indépendant et influent. Un appel a été lancé pour renforcer systématiquement les liens entre l’expertise des centres de réflexion et la puissance de diffusion des médias, afin que les récits authentiques du Sud soient enfin audibles et visibles sur la scène internationale.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a exprimé la solidarité de l’Iran avec le peuple vénézuélien dans un contexte de tensions accrues avec les États-Unis, dénonçant les actions unilatérales et d’intimidation de Washington contre d’autres États.

Araghchi a fait ces remarques ce dimanche 7 septembre lors d’une conversation téléphonique avec son homologue vénézuélien, Yvan Gil Pinto, alors que le président américain Donald Trump a ordonné un important renforcement des moyens militaires américains dans les Caraïbes et a accru les menaces contre le président vénézuélien Nicolas Maduro.

« La menace de recourir à la force contre des pays en développement indépendants constitue une violation flagrante de la Charte des Nations unies et un danger évident pour la paix et la sécurité internationales », a-t-il ajouté.

Le diplomate iranien a en outre appelé à une prise de conscience collective de la communauté internationale, soulignant qu’« il est impératif que tous les gouvernements responsables œuvrent à empêcher la propagation de l’anarchie et de l’insécurité en reconnaissant la gravité de la situation actuelle ».

 

Répondant positivement à l’appel du collectif EuroPalestine et d'autres organisations solidaires de la cause palestinienne, des milliers de personnes sont descendus dans la rue, ce samedi 6 septembre, place de la République à Paris pour dénoncer les bombardements israéliens et appeler à des sanctions internationales.

Par voie d’un communiqué, EuroPalestine avait appelé à se mobiliser « contre le génocide en cours à Gaza » et à exiger « des sanctions immédiates contre Israël ».

L’appel avait circulé largement sur les réseaux sociaux avec un visuel montrant un enfant courant devant des immeubles bombardés, sur fond de fumées massives.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a prononcé un discours ce samedi 6 septembre à la conférence nationale sur les « Capacités et opportunités d’investissement dans les zones de libre-échange et commerciales d’Iran ».

Faisant référence à la zone de libre-échange de Shenzhen en Chine, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré : « Shenzhen était un tout petit village dont la principale occupation était la pêche. Suite aux pressions et restrictions internationales, la Chine a transformé ce village en zone de libre-échange, et Shenzhen est aujourd’hui l’un des pôles technologiques et commerciaux mondiaux. »

« Aujourd’hui, nous sommes également confrontés à des pressions et des restrictions internationales, mais nous disposons de capacités uniques qui, si elles sont utilisées à bon escient, peuvent façonner un avenir différent pour nous. L’histoire nous a montré que les nations qui, dans les circonstances les plus difficiles, ont innové et choisi de prendre l’initiative, ont su ouvrir la voie au développement et aller de l’avant », a noté le premier diplomate iranien.

« La première condition pour avancer est d’avoir un regard franc sur les réalités actuelles. Nous nous trouvons dans une situation où notre pays est confronté à des sanctions multiples, très complexes et généralisées, qui ont eu des impacts sur l’économie, le commerce extérieur et la vie de notre peuple, et ce fait est indéniable. Dans le même temps, nous ne devons pas nous faire une image apocalyptique des sanctions, comme si nous étions arrivés à un point où nous n’avons plus le choix et devons simplement capituler. C’est totalement faux. Ceux qui nous ont imposé des sanctions ont affirmé avoir l’intention de paralyser l’Iran. L’appellation qu’ils avaient choisie était “sanctions paralysantes”, dans l’espoir de paralyser le pays. »

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a prononcé un discours ce samedi 6 septembre à la conférence nationale sur les « Capacités et opportunités d’investissement dans les zones de libre-échange et commerciales d’Iran ».

Faisant référence à la zone de libre-échange de Shenzhen en Chine, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré : « Shenzhen était un tout petit village dont la principale occupation était la pêche. Suite aux pressions et restrictions internationales, la Chine a transformé ce village en zone de libre-échange, et Shenzhen est aujourd’hui l’un des pôles technologiques et commerciaux mondiaux. »

« Aujourd’hui, nous sommes également confrontés à des pressions et des restrictions internationales, mais nous disposons de capacités uniques qui, si elles sont utilisées à bon escient, peuvent façonner un avenir différent pour nous. L’histoire nous a montré que les nations qui, dans les circonstances les plus difficiles, ont innové et choisi de prendre l’initiative, ont su ouvrir la voie au développement et aller de l’avant », a noté le premier diplomate iranien.

« La première condition pour avancer est d’avoir un regard franc sur les réalités actuelles. Nous nous trouvons dans une situation où notre pays est confronté à des sanctions multiples, très complexes et généralisées, qui ont eu des impacts sur l’économie, le commerce extérieur et la vie de notre peuple, et ce fait est indéniable. Dans le même temps, nous ne devons pas nous faire une image apocalyptique des sanctions, comme si nous étions arrivés à un point où nous n’avons plus le choix et devons simplement capituler. C’est totalement faux. Ceux qui nous ont imposé des sanctions ont affirmé avoir l’intention de paralyser l’Iran. L’appellation qu’ils avaient choisie était “sanctions paralysantes”, dans l’espoir de paralyser le pays. »