تقي زاده

تقي زاده

mardi, 02 septembre 2014 02:00

Gaza: 73e soldat sioniste, mort!!

près de deux semaines après la fin de la troisième offensive contre Gaza,  le bilan des pertes de l'armée sioniste continue à s'alourdir. les médias israéliens en informent évidemment l'opinion à compte goutte, manière d'éviter davantage de ressentiments anti Netanyahu. Lundi, le 73ème soldat sioniste a succombé à ses blessures , faisant passer le bilan "officiel" des pertes à 73 personnes. Shahal Shilo avait été blessé au cours d'une opération éclaire menée par les forces de la Résistance à Khanyouness au sud de la bande de Gaza. trois soldats israéliens ont été tués, tombés dans l'embuscade tendue par les Résistants. sur l'ordre direct de Netanyahu, les médias israéliens annoncent très partiellement et de façon progressive le bilan des tués et ils n'ont pas nullement l'intention de reconnaitre le nombre réel des pertes. plus de 500 soldats et civils israéliens ont été blessés , selon l'aveu des sources médiatiques et le bilan des pertes devrait être un tier du nombre des blessés

D’après « Global Research », les crises en Syrie et en Irak ont une portée planétaire. Depuis plusieurs années, l’Otan, les Etats-Unis et leurs alliés régionaux n’ont pas réussi à réaliser leurs objectifs contre l’Iran et la Syrie, ni par la politique du bâton et de la carotte ni par aucun autre levier. Par contre, ce sont Téhéran et Damas qui sont arrivés à leurs buts régionaux. D’après « Global Research », la crise actuelle en Irak fait partie des politiques de l’Occident contre ces deux pays du Moyen-Orient. Les groupes qui se battent actuellement contre les gouvernements syrien et irakien sont composés d’anciens bandits, de gangs et de voyous. Ces individus ont réussi à devenir ce qu’ils sont aujourd’hui depuis l’application du plan de l’occupation de la Syrie par les dirigeants américains en 2011. En effet, aucun de ces groupes terroristes ne compte pas une nouvelle organisation. Ce sont des anciens gangs qui ont changé simplement de noms.

Les médias ont révélé au fur et à mesure les centres d’entrainement, les sièges secrets et les centres de rassemblement de ces soi-disant rebelles. Les Etats-Unis et leurs alliés ont créé plusieurs camps d’entrainement en Jordanie pour former les membres de ces groupes terroristes. Mais pour cacher la réalité, le roi d’Arabie prétend qu’il est mécontent de la politique étrangère du royaume jordanien en raison de ses liens très étroits avec les Etats-Unis et le régime israélien. Les pilleurs et les assassins qui commettent aujourd’hui les crimes les plus hideux en Irak, ont reçu leur formation dans les camps d’entrainement jordaniens qui ne sont plus inconnus des médias. Mais à présent, il paraît que les plans ont changé par rapport à il y a trois ans et demi. En effet, pendant plusieurs années, les Etats-Unis s’étaient servis d’un tel plan contre la Syrie et son allié régional, c’est-à-dire l’Iran, mais Washington n’a réussi à réaliser aucun de ses objectifs. C’est la raison pour laquelle, la Maison Blanche a décidé maintenant de mettre sur la table son option de « carotte empoisonnée ».

- Le démembrement de l’Irak :

L’effort de la part du gouvernement locale de la région autonome du Kurdistan irakien pour annexer la ville de Kirkuk au territoire sous son contrôle, n’est pas chose nouvelle. Après l’offensive des terroristes de l’Etat islamique (Daesh), les autorités du Kurdistan irakien ont sauté sur l’occasion pour envoyer leurs Peshmergas à Kirkuk, ville pétrolière la plus importante du nord de l’Irak, sous prétexte d’empêcher l’avancée des terroristes de Daesh contre cette ville. La présence des forces kurdes à Kirkuk n’a eu peut-être d’autre effet que de compliquer davantage la situation du nord de l’Irak, car en même temps l’armée régulière irakienne avait commencé ses opérations, dans cette même région, pour combattre les terroristes de Daesh.

Les nouvelles qui arrivent de la région portent sur les affrontements intenses entre les terroristes extrémistes de Daesh et les forces Peshmergas du Kurdistan irakien. Présentement, il semble que l’Irak s’est divisé de facto en trois parties : une région sous le contrôle du gouvernement autonome du Kurdistan irakien qui attend que la situation devienne favorable à la proclamation d’un Kurdistan indépendant. Une partie du territoire irakien est sous le contrôle du soi-disant « califat » des terroristes de Daesh. Ces régions sont majoritairement habitées par les Sunnites. Et enfin, le reste de l’Irak qui reste sous l’autorité du gouvernement central de Bagdad. La population de ces régions est formée majoritairement par les Chiites. N’y a-t-il pas une ressemblance indéniable entre cette situation et le plan que le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, et le régime israélien proposaient depuis longtemps pour le démembrement de l’Irak ?

Ce n’est donc pas étonnant d’entendre les autorités de Bagdad dire que les forces militaires du régime sioniste aident d’un côté les terroristes de Daesh, et de l’autre les Peshmergas du gouvernement autonome du Kurdistan irakien. Ce n’est pas étonnant non plus d’apprendre que les armes américaines et israéliennes sont livrées régulièrement aux terroristes de l’Etat islamique (Daesh) qui s’en servent pour massacrer les civils pour garder leur autorité sur les régions qu’ils appellent « califat ». A l’époque quant les terroristes de Daesh ont annoncé l’établissement de leur « califat » en Syrie et en Irak, le gouvernement des Etats-Unis a annoncé ouvertement qu’il soutenait les rebelles en Syrie et approuvaient leurs activités contre le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad. Autrement dit, la Maison Blanche soutenait toujours le projet des terroristes extrémistes de Daesh pour créer leur « califat ». Tandis que les Etats-Unis voulaient suggérer que les hommes armées qui étaient actifs en Syrie n’était pas les mêmes qui menaient leurs attentats en Irak, la réalité était tout à fait autre : les terroristes de Daesh en Syrie sont les mêmes qui ont proclamé leur « califat » en Irak. Ils ont occupé la ville de Mossoul, et ils ont commis les crimes les plus hideux contre les civils, notamment contre les Chrétiens et les autres minorités.

- La livraison d’armes pour aider Bagdad ou pour démembrer l’Irak ?

Quand on a appris que les terroristes extrémistes de Daesh qui étaient soutenu tacitement par les Etats-Unis et leurs alliés ont attaqué les Peshmergas kurdes en Irak, l’Otan et les Etats-Unis ont décidé immédiatement d’intervenir pour envoyer plus d’armes en Irak sous prétexte d’aider les Irakiens à se battre contre les terroristes de Daesh. Pourtant Washington qui ne souhaitait pas s’impliquer trop dans cette affaire a chargé la France se s’en charger. Mais il faut faire surtout attention à la manière par laquelle les Etats-Unis et leurs amis ont aidé les Irakiens : au lieu de livrer les armes et les équipements militaires directement au gouvernement central et à l’armée irakienne, les Etats-Unis ont proposé que ces armes et équipements militaires soient livrés au gouvernement de la région autonome du Kurdistan irakien. Le but de la Maison Blanche était clair : créer une nouvelle crise intérieure en Irak en surarmant le Kurdistan irakien, afin que les autorités de cette région autonome aient plus de marge de manœuvre pour proclamer plus tard leur indépendance.

Ensuite, les avions de l’armée américaine ont commencé leur mission en Irak. Mais ces avions n’ont jamais bombardé le siège du leader des terroristes de Daesh, Abou Bakr al-Bagdadi. Ils se sont contentés de larguer leurs bombes dans le désert. En réalité, le plan du Pentagone ne consistait pas à combattre réellement les terroristes de Daesh, mais de se servir de leurs bombardement aériens de sorte d’une frontière claire et nette soit tracée entre les régions sous le contrôle des terroristes extrémistes de Daesh et les territoires qui sont contrôlés par le gouvernement autonome du Kurdistan irakien.

- Abuser de la crise irakienne pour gagner la coopération de l’Iran et attaquer la Syrie ?

Pendant tout ce temps, les Etats-Unis sont en train d’appliquer étape par étape leur plan secret au Moyen-Orient. Washington veut exploiter la crise en Irak pour justifier son intervention dans la région, et pour suggérer que l’attaque contre la Syrie serait nécessaire pour combattre les terroristes de Daesh. Le but final de cette stratégie est de changer l’équilibre des forces dans la région du Moyen-Orient afin de renverser enfin le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad. Actuellement les autorités de la Maison Blanche parlent ouvertement de la nécessité d’une intervention militaire en Syrie pour bombarder les positions des terroristes extrémistes de Daesh dans ce pays. Elles prétendent que cette intervention serait nécessaire pour pouvoir combattre les terroristes de Daesh en Irak.

Le chef de l’état-major des forces armées des Etats-Unis, le général Martin Dempsey avait déclaré le 21 août 2014 que les terroristes extrémistes ne seraient pas vaincus que si les Etats-Unis et leurs alliés attaquent frontalement les positions de ces terroristes sur le territoire syrien. Quand aux attaques des forces américaines contre l’Irak, le général Dempsey avait dit : « Comment pourrait-on vaincre les terroristes en Irak tandis qu’ils se servent de leurs arrière-bases en Syrie ? Cela serait absolument impossible. » En même temps, Washington, Londres et Paris essaient de développer leur politique du bâton et de la carotte envers la République islamique d’Iran : les dirigeants occidentaux disent que la coopération avec l’Iran et la Syrie serait nécessaire pour vaincre les terroristes extrémistes de Daesh. Le but est de gagner la confiance de l’Iran pour qu’ils puissent envoyer tranquillement leurs forces militaires en Irak et en Syrie. Mais la coopération pour combattre les terroristes en Irak pourrait être bel et bien un piège tendu par les Occidentaux pour tromper l’Iran et la Syrie.

D’après « Global Research », la coopération avec l’Occident en Irak est un cadeau empoisonné que l’Iran et la Syrie doivent rejeter à tout prix. Tout le monde sait aujourd’hui que ce qui s’est passé en Libye était directement lié à la décision de l’ex-dictateur de Tripoli, Mouammar Kadhafi qui avait cru à la possibilité d’une coopération avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, plan grâce auquel les occidentaux ont réussi à s’infiltré dans le pays et acheter les autorités du gouvernement libyen. Finalement ce même projet de « coopération » a préparé le terrain au renversement du gouvernement libyen, l’assassinat de Mouammar Kadhafi et le contrôle du pays par les forces paramilitaires qui reçoivent leurs ordres de l’Otan.

En même temps, il faut savoir que l’un des objectifs de Washington est de ternir la coopération entre Téhéran et Moscou. Les Occidentaux savent très bien que l’Iran et la Russie peuvent coopérer d’une manière très efficace pour contourner presque toutes les sanctions des pays occidentaux. Dans ce cadre, il faut rappeler que le contrat irano-russe pour échanger le pétrole contre les marchandises a mis très en colère les autorités de la Maison Blanche. Dans ce contexte, la Maison Blanche continue à se servir du bâton des sanctions anti-iraniennes et de la carotte de la coopération avec l’Iran et la Syrie.

Finalement, « Global Research » a rapporté que lors des réunions secrètes entre les autorités iraniennes et américaines, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, aurait rejeté la proposition des Américains concernant une coopération irano-américaine en Irak. Amir-Abdollahian aurait dit explicitement aux Américains que l’Iran n’a aucunement besoin de la coopération avec Washington et Londres pour combattre les terroristes qui ont été formés, financés et soutenus par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et leurs alliés.

mardi, 02 septembre 2014 02:00

Iran: Israël ne gagnera aucune guerre

Le ministre iranien de la Défense, général de brigade Hossein Dehghan a déclaré qu'Israël n’aura jamais gagné une guerre, appelant sa rhétorique menaçante «bluff politique». "Le régime sioniste occupante ne pourra jamais gagner une autre guerre. Il n'a pas le pouvoir de commencer une nouvelle guerre et leur rhétorique menaçante est un bluff politique", a déclaré Dehghan, se référant à la victoire des habitants de Gaza lors de la guerre de 51 jours.

L'échec humiliant d'Israël montre l'échec de la politique américaine dans la région, a-t-il dit, en ajoutant que les Etats-Unis doivent accepter des« réalités régionales », et d'éviter toute interférence dans les affaires intérieures des autres pays.Il a également dit que la guerre de 51 jours dans la bande de Gaza a montré l'indifférence des organisations internationales au génocide d'Israël dans la bande de Gaza, les doubles standards américains et son soutien inconditionnel à Israël qui viole les droits fondamentaux de l'homme cruellement. Le régime israélien a lancé une campagne militaire contre la bande de Gaza au début de juillet et plus tard étendu son fonctionnement avec une invasion terrestre. Plus de 2130 Palestiniens ont été tués dans l'attaque israélienne contre cette région côtière. Quelques 11 000 autres ont été blessés.

La Russie a reproché aux dirigeants européens de fermer les yeux sur les actions militaires de forces ukrainiennes qui visent directement des quartiers habités.

« Au cours des réunions du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’Organisation de la sécurité et de la coopération d’Europe, les pays occidentaux s’abstiennent de parler des raids aériens des forces ukrainiennes et de l’usage par elles des armements lourds dans les attaques contre les villes et les zones d’habitation de l’Est de l’Ukraine », a-t-on appris d’un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. « Des zones d’habitation, des hôpitaux, des écoles et des églises situés dans les différentes villes de Donetsk et de Louhansk ont été détruits. Un grand nombre d’habitants ont été aussi tués et blessés », ajoute le communiqué.

mardi, 02 septembre 2014 02:00

L’esprit des BRICS se propage ......

Si l’Empire britannique (c’est-à-dire la City et Wall Street)  et sa marionnette Barack Obama souhaitent maintenir le plus de tension possible entre la Chine et ses principaux voisins, l’activité diplomatique conduite par la Chine et l’Inde vise au contraire à établir dans la région une harmonie semblable à celle qui s’est installée au sein des BRICS.

L’agence de presse chinoise Xinhua rapporte d’un côté que la Chine et le Vietnam se sont entendus « pour éviter toute action susceptible d’aggraver leurs disputes concernant les questions maritimes », suite à une rencontre le 27 août entre le président Xi Jinping et l’envoyé spécial du Secrétaire général du comité central du Parti communiste vietnamien Le Hong Anh.

Le Vietnam n’a pas envoyé un délégué du plus niveau mais a tout de même démontré par ce biais sa volonté de mettre fin aux tensions qui se sont récemment manifestées entre les deux pays, en particulier suite aux forages chinois dans une zone contestée de la mer de Chine du Sud en mai dernier. Le gouvernement Obama n’avait pas manqué de faire part de son soutien aux Vietnamiens dans cette dispute.

L’accord entre la Chine et le Vietnam appelle à une « étude et une discussion pour voir comment on peut convenir d’une exploration conjointe de la mer de Chine du Sud, éviter toute action susceptible de compliquer et d’accroître les disputes, et assurer une stabilité de l’ensemble des relations bilatérales ainsi que la paix dans la mer de Chine du Sud ». La Chine vise également à obtenir des compensations pour les dommages causés à des entreprises chinoises installées au Vietnam lors des manifestations anti-chinoises de mai dernier.

Trois jours plus tard, le Premier ministre indien Narendra Modi se rendait au Japon pour un séjour de 5 jours (30 août au 3 septembre), et faisait part de ses grandes espérances pour l’émergence d’une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays.

Modi a déclaré qu’il allait « explorer les moyens par lesquels le Japon peut s’associer de manière productive avec ma vision d’un développement inclusif de l’Inde, incluant la transformation des activités manufacturières ainsi que des secteurs de l’infrastructure, de l’énergie et du social ». L’Inde cherche un accord sur le transfert de certaines technologies nucléaires japonaises, ainsi que dans le domaine militaire.

Les médias anglo-saxons croient voir dans la visite de Modi une volonté des deux pays de contrebalancer la montée de la Chine, mais il y a fort à parier que le Premier ministre indien a discrètement soufflé à l’oreille de son homologue les avantages qu’aurait le Japon à se rapprocher des BRICS.

La conférence internationale des oulémas musulmans pour soutenir la résistance palestinienne sera tenue par le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques à Téhéran.
Selon l’agence de presse TAGHRIB (APT), la conférence sera tenu le 9 et 10 septembre à l’hôtel Olympique en présence de grands oulémas du monde musulman.

La conférence a pour l’objectif de soutenir la résistance palestinienne et la convergence des oulémas musulmans concernant cette question.

Plus de 200 oulémas su monde musulman et plus de 200 personnalités scientifiques iranienne échangeront leurs points de vue. Pendant la conférence, l’assemblée des oulémas de la résistance sera constituée.

Le point de presse concernant cette conférence sera tenue dans la salle de conférence du siège du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.

Le gouvernement israélien va se soumettre à une cure d'austérité pour éponger le coût de la guerre dans la bande de Gaza. Seul le ministère de la Défense sera épargné par les coupes budgétaires, a indiqué dimanche un responsable israélien.
Le premier ministre Benyamin Netanyahou, le ministre de la Défense Moshé Yaalon et le ministre des Finances Yaïr Lapid ont demandé en conseil des ministres une réduction de 2% du budget de chaque ministère, à l'exception de la Défense, pour la fin de l'année en cours. "Le gouvernement a approuvé cette demande", a indiqué un responsable gouvernemental sous couvert d'anonymat.


Cette cure d'austérité devrait dégager environ deux milliards de shekels (environ 513 millions de francs). Elle doit permettre de rembourser une partie de l'effort de guerre, "la plus longue depuis 1948", selon le ministre des Finances.


Guerre à quatre milliards de dollars
Le chiffre de trois voire quatre milliards de dollars (2,75 voire 3,6 milliards de francs) a été avancé pour chiffrer le coût de la guerre. La Défense a par ailleurs demandé une rallonge du même montant pour réapprovisionner les stocks de munitions ou le système de défense antimissiles.


Le ministère de l'Éducation, qui devrait réduire son budget de 480 millions de shekels, sera le plus touché par les mesures de rigueur. Le premier ministre a aussi demandé un effort de 62 millions de shekels aux Affaires sociales et de 43 millions à la Santé.


Le budget pour l'année 2014 était pourtant déjà considéré comme un budget d'austérité.

L'armée, qui joue un rôle de premier plan au Pakistan, a appelé dimanche soir le gouvernement et les manifestants à régler pacifiquement leurs différends, tout en avertissant qu'elle jouerait son rôle pour "assurer la sécurité de l'Etat", après des violences ayant fait trois morts à Islamabad.
Les affrontements se sont poursuivis dimanche entre les forces de l'ordre et des milliers d'opposants pakistanais exigeant la démission du Premier ministre Nawaz Sharif .

Assiégés par des milliers de policiers, les manifestants barricadés derrière des conteneurs géants ont continué d'occuper la vaste esplanade devant le Parlement où de nouveaux accrochages ont eu lieu.

"Nous continuerons la lutte, tant que le Premier ministre n'aura pas démissionné", a assuré Muhammad Rashid Shahid, un contestataire convaincu que la "révolution" est à portée de main.

A la tombée de la nuit, les manifestants se préparaient en vue d'éventuels nouveaux heurts, mais la situation était relativement calme.

Les partisans des opposants Imran Khan, ex-joueur de cricket reconverti en homme politique nationaliste, et Tahir ul-Qadri, un chef religieux établi au Canada, campent depuis le 15 août dans la capitale pakistanaise pour exiger la démission du Premier ministre qu'ils accusent de fraudes électorales.

Les chefs de l'armée, qui se sont réunis dimanche dans la ville-garnison de Rawalpindi, près d'Islamabad, ont souligné dans un communiqué que, "tout en réaffirmant leur soutien à la démocratie", ils avaient pendant leur rencontre "analysé avec grande inquiétude la crise politique actuelle et le tour violent qu'elle a pris".

Selon des sources hospitalières, le bilan des heurts du week-end s'élève en effet à trois morts, 481 blessés, dont au moins 92 policiers, 118 femmes et dix enfants.

"Il a été une fois de plus répété que la situation devait être réglée politiquement sans perdre de temps et sans recourir à la violence", ont poursuivi les responsables militaires dans leur communiqué.

L'"armée continuera à jouer son rôle consistant à assurer la sécurité de l'Etat et ne manquera jamais de répondre aux aspirations nationales", ont-ils souligné.

Le Front al-Nosra a revendiqué l'enlèvement de plus de 40 Casques bleus fidjiens retenus depuis quatre jours sur le plateau du Golan, en Syrie, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche le centre américain de surveillance des sites extrémistes SITE. Le Front al-Nosra, qui combat l'Etat syrien, assure via un communiqué que les soldats sont bien traités.
Le groupe a publié les photos de 45 Casques bleus, membres de la FNUOD, la Force des Nations unies pour le désengagement sur le Golan, retenus en otages depuis jeudi.

L'ONU avait quant à elle parlé de 44 soldats enlevés. Elle avait affirmé qu'ils étaient détenus par des groupes rebelles, mais sans dire lesquels.

Dans son communiqué, le Front al-Nosra affirme retenir les Casques bleus en représailles à "la complicité de l'ONU" avec le régime "criminel" de Bachar al-Assad, engagé dans une guerre sans merci contre les rebelles depuis plus de trois ans.

Le Front al-Nosra est classé "groupe terroriste" par le Conseil de sécurité de l'ONU et Washington, ce qui est notamment reproché par l'organisation dans son communiqué.

Les rebelles ont pris le devant de la scène dans le conflit en Syrie, où l'EI (EIIL) et al-Nosra sont rivaux, même s'ils partagent la même idéologie.

Depuis plusieurs mois, les enlèvements, libérations et opérations d'évacuation des Casques bleus présents sur le plateau du Golan pour surveiller le désengagement et le respect de la ligne d'armistice entre Israël et la Syrie se sont succédés.

Les Casques bleus fidjiens ont été capturés à la suite de violents combats entre l'armée syriens et des groupes rebelles près de Qouneitra, dans la zone de désengagement délimitée en 1974, où patrouille la FNUOD. Soixante-quinze autres Casques bleus, des Philippins, qui étaient bloqués en raison des combats, sont désormais sains et saufs, selon le gouvernement philippin.

Le président syrien Bachar al-Assad a présenté dimanche son nouveau gouvernement, formé mercredi. Il a pressé les ministres de travailler sur la sécurité, la reconstruction, et la lutte contre la corruption.
Ce nouveau cabinet entre en fonctions alors que plus de 191'000 personnes sont mortes en Syrie depuis le début de la rébellion armée soutenue par certains pays étrangers en mars 2011, selon l'ONU. Le conflit a décimé l'économie et chassé de chez eux près de la moitié des Syriens, dont trois millions qui ont trouvé refuge à l'étranger.


M. Assad a demandé au nouvel exécutif d'"offrir une nouvelle vision", selon l'agence officielle Sana. Le succès du gouvernement dépendra de sa capacité à "gagner la confiance des citoyens grâce à la transparence et la crédibilité" a-t-il dit.


Le président a reconnu que la sécurité restait le principal souci du pays, déchiré par la rébellion née en mars 2011.


"Ce problème est géré par le ministère de la Défense et l'armée (...) en même temps, il est important de poursuivre la réconciliation nationale, car elle a été un succès dans de nombreux domaines", a encore dit M. Assad.


Présidentielle de juin

Le nouveau gouvernement inclut onze nouveaux ministres, la plupart des changements ayant eu lieu pour les portefeuilles liés aux Finances et à l'Economie.


M. Assad a nommé le nouveau cabinet après son élection à la présidence en juin, lors du premier scrutin présidentiel à plusieurs candidats organisé en Syrie.