
تقي زاده
L'islam Est-Il Un Mode De Vie ?
L'islam Est-Il Un Mode De Vie?
Les intellectuels occidentaux et occidentalisés prétendent que l'Islam est une religion et non pas économie, un dogme et non pas un programme de vie, une relation entre l'homme et son Seigneur et ne saurait constituer la base d'une révolution sociale en Iran.
Mais il leur a échappé que l'Islam est une révolution dans laquelle la vie est indissociable de la foi, l'aspect social est inséparable du contenu spirituel. C'est pourquoi cette révolution est unique en son genre tout au long de l'histoire.
L'Unicité est l'essence de la foi islamique. C'est par elle que l'Islam libère l'homme de toute servitude autre que celle de Dieu: «Il n'y a de dieu que Dieu». Elle refuse toute forme de fausse divinité à travers l'histoire. Là, c'est la libération de l'homme de l'intérieur. Puis, l'Islam, conséquemment à cette libération, décide de libérer la richesse et l'univers de tout propriétaire autre que Dieu, et là, c'est la libération de l'homme de l'extérieur. L'Imam 'Alî relie, l'une à l'autre, ces deux vérités, lorsqu'il a dit: «Les Serviteurs sont les serviteurs de Dieu et les Biens sont les biens de Dieu».
De cette manière, l'Islam a détruit toutes les chaînes artificielles et toutes les barrières historiques qui entravaient la progression et la marche hâtive de l'homme dans le chemin de son Seigneur qu'il s'agisse des chaînes et des barrières incarnées par la fausse divinité, les appréhensions et les forces légendaires qui amoindrissent l'humanité, ou de celles, présentées sous formes de royautés, qui consacrent la souveraineté de tyran - individu, oligarchie ou classe - sur la terre au détriment des peuples et qui empêchent le développement naturel de ceux-ci et leur imposent des rapports de dépendance et de servitude.
De là, l'Islam, pour lequel tous les prophètes ont lutté, était une révolution sociale contre l'injustice, la tyrannie et contre toutes formes d'exploitation et de servitude.
De là, également, les prophètes qui portaient ce flambeau, polarisaient toujours les damnés de la terre et les masses misérables qui étaient déchirés spirituellement par la fausse divinité, tiraillés intellectuellement par la «jahilyya» (obscurantisme, ignorance) et tombés en proie aux différentes formes d'exploitation et d'injustice sociale.
Notons cependant que la révolution des prophètes s'est distinguée qualitativement de toutes autres révolutions sociales à travers l'histoire, car elle a libéré l'homme de l'intérieur en même temps qu'elle a libéré l'univers de l'extérieur. Elle a appelé la première libération, le «jihâd majeur», la seconde le «jihâd mineur», celui-ci ne pouvant réaliser son grand objectif que dans le cadre de celui-là.
Il s'en est suivi que:
1- Cette révolution n'a pas remplacé l'ancien exploiteur par un nouvel exploiteur, ni n'a substitué une forme de tyrannie à une autre tyrannie, car en même temps qu'elle a libéré l'homme de l'exploitation, elle l'a libéré de l'intérieur, des sources de l'exploitation qui sont en lui, et cela en modifiant sa vision de l'univers et de la vie. Dieu a dit:
«Nous avons voulu combler de nos faveurs ceux qui sont opprimés sur terre; nous avons voulu les rétablir comme chefs de la communauté et comme héritiers». (Coran, 28:5).
Remarquons bien comment les deux actions révolutionnaires sont menées côte à côte: les opprimés deviennent à la fois les guides et les héritiers de la terre; c'est dire qu'en même temps qu'ils sont rétablis à la place des exploiteurs et des profiteurs dont ils reprennent la charge des affaires, ils sont purifiés de l'intérieur et élevés au niveau de l'«exemple à suivre» et du «modèle de l'homme sublime». C'est pourquoi l'opération du remplacement révolutionnaire faite par les prophètes, ne sera pas identique à celle du remplacement du féodal par le capitaliste, du capitalise par le prolétaire. Autrement dit, il ne s'agit pas de changer les positions de l'exploitation mais d'extirper définitivement l'exploitation et toutes formes de l'injustice humaine.
Dans un autre texte, le noble Coran définit la qualité de ces opprimés que la révolution des prophètes propose pour le charger de la Khilâfah sur la terre. Dieu a dit, en effet:
«L'assistance est donnée à ceux qui, si nous leur accordons le pouvoir sur la terre, s'acquittent de la prière, font l'aumône, ordonnent ce qui est convenable et interdisent ce qui est blâmable. La fin de toute chose appartient à Dieu». (Coran, 22 : 41).
2- La lutte des prophètes contre l'injustice et l'exploitation n'a pas pris un caractère de lutte des classes, comme c'était le cas dans beaucoup de révolutions sociales, car elle était une révolution humaine qui avait pour but, avant tout, de libérer l'homme de l'intérieur. L'aspect révolutionnaire social de cette lutte n'était qu'une superstructure de cette révolution. C'est pourquoi notre Grand Prophète avait appelé la révolution de libération de l'intérieur: le «jihâd majeur», et celle de l'extérieur: le «jihâd mineur», comme nous l'avons indiqué plus haut.
L'Islam a pu, par le processus de libération de l'intérieur ainsi que par la réalisation des exigences du jihâd mineur, exalter chez les âmes pieuses de différentes couches sociales des communautés jahilites, toutes les potentialités de «Bien» et de la «Générosité», et y faire exploser toutes les énergies créatrices. Il s'en est suivi que le riche s'est mis aux côtés du pauvre sur la ligne d'affrontement avec l'injustice et la tyrannie. L'exploiteur de la veille s'est mélangé le lendemain à l'exploité, dans un même cadre révolutionnaire, après avoir assimilé les hautes valeurs de jihâd majeur.
Le révolutionnaire qui suit la ligne des prophètes n'est pas cet exploité qui croit que l'homme puise sa valeur dans l'appropriation des moyens de production et de sa puissance sur la terre, et qui s'efforce par conséquent d'arracher cette valeur aux mains de ses exploiteurs et de la faire sienne, sachant que c'est son appartenance à une classe - celle de exploiteurs ou celle des exploités - qui détermine sa position dans la lutte sociale.
Le révolutionnaire qui suit la ligne des prophètes, c'est celui qui croit que l'homme puise sa valeur dans ses efforts soutenus en vue de s'approcher de Dieu, et dans son assimilation de toutes les valeurs humaines que revêtent ces efforts, et livre un combat acharné contre l'exploitation qu'il considère comme une dilapidation de ces valeurs et une déviation de l'humanité de son acheminement vers Dieu et de la réalisation de ses grands objectifs en la distrayant par l'enrichissement et la thésaurisation. Ce qui détermine cette position au révolutionnaire qui suit la ligne des prophètes, c'est son degré de succès dans le jihâd majeur et non pas sa situation sociale ni la classe sociale à laquelle il appartient.
Saraya al-Qods cible par une salve de roquettes les colonies israéliennes de Mefalsim et Niran, à proximité de la bande de Gaza
Au 85e jour de la guerre génocidaire israélienne contre la bande de Gaza, Saraya al-Qods, la branche militaire du mouvement Jihad islamique palestinien, a annoncé dans un communiqué avoir pris pour cible par une salve de roquettes les colonies israéliennes de Mefalsim et Niran, à proximité de la bande de Gaza.
Saraya Al-Qods a également indiqué dans un autre communiqué que ses combattants avaient ciblé deux chars et un véhicule blindé de transport de troupes de l’armée israélienne avec des RPG et des obus Tandom sur les axes Al-Tuffah et Al-Daraj dans la ville de Gaza.
Pendant ce temps, la Résistance palestinienne est engagée dans de violents affrontements avec les forces d’occupation israéliennes dans la région de Khan Younès et ses environs, au sud et au centre de la bande de Gaza.
Dans la partie centrale de la bande de Gaza, la Résistance palestinienne a livré de violents affrontements avec les forces d’invasion israéliennes ce samedi 30 décembre, notamment près de la mosquée Abou Mideen, située au sud-est du camp de réfugiés d’Al-Bureij.
Un haut responsable égyptien espère un échange d'ambassadeurs avec l'Iran dans un avenir proche
Un haut responsable égyptien a déclaré que le pays d’Afrique du Nord-Est et l’Iran devraient rétablir pleinement leurs relations diplomatiques et échanger leurs ambassadeurs respectifs dans un avenir proche après des décennies de séparation.
Rakha Ahmad Hassan, membre du Conseil égyptien des Affaires étrangères, a déclaré vendredi 29 décembre dans une interview accordée au service arabe de l'agence de presse russe Sputnik qu'un échange d'ambassadeurs aurait probablement lieu dans un proche avenir.
Il a souligné que les félicitations du président iranien Ebrahim Raïssi à son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi après sa victoire aux récentes élections présidentielles signifient que les relations entre Le Caire et Téhéran ont atteint leur paroxysme.
Les deux chefs d'État ont discuté de plusieurs questions, notamment le rétablissement des relations diplomatiques ainsi que l'évolution de la situation dans la bande de Gaza et dans la mer Rouge, lors d'une conversation téléphonique ce mois-ci, a noté Hassan.
Deux millions de personnes en Israël vivent en dessous du seuil de pauvreté
Un rapport officiel a révélé, jeudi, qu'environ deux millions de personnes, dont 870 000 enfants, vivent en dessous du seuil de la pauvreté en Israël.
« Il ressort clairement du rapport sur la pauvreté de l’assurance nationale pour l’année 2023 qu’environ deux millions de personnes pauvres vivent en Israël, dont environ 870 000 enfants, 150 000 personnes âgées à la retraite, et 950 000 sont actives. L'année dernière (2023), le seuil de pauvreté a atteint 3 100 shekels (835 dollars américains) pour chaque membre de la famille, ce qui représente une augmentation de 200 shekels par rapport à l’année précédente, où il atteignait 2 900 shekels (781 dollars américains) », a rapporté la chaîne israélienne KAN.
Par rapport à l'année 2022, le taux de pauvreté a augmenté parmi les familles de travailleurs, qui constituent environ la moitié des familles pauvres, qu'elles soient indépendantes ou salariées, car il a été constaté que le taux de pauvreté des familles qui sont à la charge d'une personne indépendante est passé de 13,1% en 2022 à 13,8% en 2023, ajoute le rapport.
L'Afrique du Sud porte plainte contre Israël devant la CIJ pour « actes génocidaires »
L’Afrique du Sud a soumis vendredi à la Cour internationale de justice une requête accusant Israël de se livrer à des « actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza » qui ont jusqu'à présent fait plus de 21 000 victimes palestiniennes.
Dans sa requête, l’Afrique du Sud affirme que les « actes et omissions d’Israël revêtent un caractère génocidaire, car ils s’accompagnent de l’intention spécifique requise (…) de détruire les Palestiniens de Gaza en tant que partie du groupe national, racial et ethnique plus large des Palestiniens », a rapporté dans un communiqué la CIJ, basée à La Haye.
Selon le pays, « par son comportement – par l’intermédiaire de ses organes et agents et d’autres personnes et entités agissant sur ses instructions ou sous sa direction, son contrôle ou son influence – à l’égard des Palestiniens de Gaza, Israël manque aux obligations qui lui incombent au titre de la convention contre le génocide », a précisé la CIJ.
Israël a assassiné un conseiller du CGRI après un échec sur le champ de bataille à Gaza
Le commandant de la Force Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) dit que le régime d’Israël a tué un haut conseiller du CGRI en Syrie suite à son échec dans la guerre en cours à Gaza.
Le commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Esmaïl Qa'ani, s’est adressé le vendredi 29 décembre au régime d’Israël en ces termes : « Vous assassinez le martyr Seyyed Razi Moussavi parce que vous n'avez rien pu faire sur le champ de bataille de Gaza ! »
Le général de brigade Seyyed Razi Moussavi, un haut commandant du CGRI, a été tué en martyr le lundi 25 décembre dans une attaque de missiles israélienne contre le quartier de Sayyeda Zeinab dans la capitale syrienne Damas. Il était conseiller militaire auprès des forces syriennes.
Le Hamas dément les allégations d’Israël sur une « discussion sur l'échange de prisonniers »
Le mouvement de Résistance islamique de la Palestine, le Hamas, a démenti les allégations du régime israélien sur les négociations pour la libération des prisonniers.
« Il n’est pas question d’un accord d’échange de prisonniers comme Israël le prétend avant de mettre fin à l’agression contre Gaza », a entériné vendredi Oussama Hamdan, haut représentant du Hamas au Liban.
Il a souligné que le régime occupant tente de divulguer des idées qui correspondent à son discours et qui ne sont pas vraies pour atténuer la pression interne.
Syrie/Irak : 5 combattants de la Résistance tués dans une frappe US
Au moins cinq personnes ont été tuées dans une frappe aérienne américaine contre un site de la province de Deir ez-Zor, situé à l'est de la Syrie, où opèrent les combattants de la Résistance.
Sabereen News, une chaîne d'information Telegram affiliée aux Unités de mobilisation populaire antiterroristes irakiennes – connues sous le nom arabe de Hachd al-Chaabi – a rapporté que des ressortissants libanais figuraient parmi les victimes de cette attaque qui a visé une installation militaire dans la ville d'Abou Kamal, tôt samedi.
Il est à rappeler que les combattants de la Résistance irakienne ont lancé trois attaques distinctes contre des bases militaires américaines dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien et en Syrie voisine, en raison du soutien de Washington à la guerre israélienne dans la bande de Gaza.
Gaza : l’armée israélienne a tiré sur l’un des convois d'aide de l'ONU
Martin Griffiths, le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d'urgence, a vivement condamné l’attaque du régime israélien contre un convoi d’aide à Gaza.
L’Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a affirmé ce vendredi que l’armée israélienne avait tiré sur l’un de ses convois d’aide dans la bande de Gaza, sans déplorer de victime, et a dénoncé les conditions d’acheminement de l’aide vers Gaza.
Le régime israélien a attaqué, vendredi 29 décembre, un convoi de l’ONU lors de son retour de la bande de Gaza après avoir livré des aides humanitaires.
« Des soldats israéliens ont tiré sur un convoi d’aide alors qu’il revenait du nord de Gaza, empruntant un itinéraire désigné par l’armée israélienne. Notre chef de convoi international et son équipe n’ont pas été blessés, mais un véhicule a été endommagé », a indiqué sur X (ex-Twitter) le directeur de l’Unrwa à Gaza, Thomas White.
« Les travailleurs humanitaires ne devraient jamais être une cible », a-t-il ajouté.
L’E3 et les États-Unis feraient mieux de cesser la pression sur le programme nucléaire (Kanaani)
L’Iran affirme que la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et les États-Unis doivent cesser d’émettre des communiqués, d’exercer des pressions infructueuses sur Téhéran et prendre les mesures politiques nécessaires.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fait cette remarque vendredi 29 décembre en réaction à un communiqué commun publié jeudi par les trois parties européennes à l'accord nucléaire de 2015 – Plan global d'action conjoint (PGAC) et les États-Unis.
Dans leur communiqué, les pays occidentaux ont condamné ce qu'ils appellent une augmentation par l'Iran du taux de production d'uranium hautement enrichi d'une pureté allant jusqu'à 60 %.