
تقي زاده
Le ministre azerbaïdjanais de la défense en Iran
Extraordinaire ! Fin 2021, Bakou cherchait à l’incitation de l’axe Israël/Turquie a déclencher la guerre contre son voisin du sud. En 2022, il est question d’une assistance militaire iranienne dans le Haut-Karabakh, d’un pont qui transiterait les marchandises ukrainiennes vers la Russie...
Le général Bagheri, lors de la rencontre avec le ministre de la Défense de l’Azerbaïdjan, a décrit le régime sioniste comme une menace pour la sécurité de la région.
Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général Bagheri a déclaré : « La présence du régime sioniste dans la région est un facteur de désolation et de menace pour la sécurité et la stabilité des pays de la région ».
Le général de division Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées, a déclaré, mardi 25 janvier, lors d’une rencontre tenue en Iran avec le ministre azerbaïdjanais de la Défense, le général Zakir Hasanov : « J’espère que votre visite en Iran sera une bonne occasion de développer et de renforcer les relations entre les deux pays, notamment sur les questions de défense, techniques et militaires. »
Se référant à la politique de la République islamique d’Iran de s’opposer à toute occupation, le chef d’état-major des forces armées a déclaré : « La libération des territoires occupés de l’Azerbaïdjan, qui a eu lieu après trois décennies, a plu au Leader de la Révolution islamique et au peuple iranien. »
L’OTAN atteinte de la folie des grandeurs (Zakharova)
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré jeudi que l'OTAN est atteinte de la folie d'expansion.
« La seule force qui unit les pays de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) est la demande d'expansion territoriale, et cette unité est dans une frénésie de développement », a-t-elle souligné.
"Agression" contre le Kazakhstan, le pétrole flambe…
Les cours du pétrole sur les marchés mondiaux ont augmenté, vendredi 7 janvier, en raison des préoccupations d'approvisionnement qui s’imposent dans un contexte de troubles croissants au Kazakhstan et en Libye et, ils se dirigent vers leur plus forte hausse hebdomadaire depuis la mi-décembre.
Le Brent est au-dessus des 80 $ pour la première fois depuis l’apparition d’Omicron ; le prix du baril de Brent de la mer du Nord a augmenté de 1,09% pour passer à 82,88 dollars et le prix du baril américain de West Texas Intermediate a avancé de 1,08% à 80,32 dollars.
Brent et West Texas Intermediate sont sur la bonne voie pour une croissance de plus de 6% au cours de la première semaine du Nouvel An et les inquiétudes concernant les perturbations en approvisionnement dépassent celles sur l'impact de l'épidémie de la nouvelle variante d'Omicron sur la demande.
L'envoi de troupes centrasiatiques à Almaty est bien ce que les USA recherchaient?
Les manifestants ont l'intention de s'emparer de Baïkonour et des combats font rage dans la région Kzyl-Orda.
Après la saisie d'un grand nombre d'installations gouvernementales et la perte de contrôle qui en a résulté, on a appris que des hommes armés tentaient de s'emparer de Baïkonour, prenant ainsi le contrôle non seulement de la rampe de lancement, mais aussi des moyens de contrôle des engins spatiaux et d'un nombre d'objets au sol analysant la situation dans l'espace, a-t-on appris du site web militaire russe, Avia-Pro.
Comment Ansarallah a saisi un navire israélo-émirati
La saisie du navire émirati constitue un tournant dans la confrontation entre la Résistance yéménite et la coalition saoudienne, d’autant plus que le régime israélien regarde d’un œil inquiet une mer Rouge qui n’est plus si sûre pour les agresseurs.
Quelques jours après l’opération navale réussie des combattants yéménites
qui sont arrivés à saisir un navire battant pavillon émiratin et transportant du matériel militaire, le site web officiel d’Ansarallah a fait paraître un article dont un extrait est repris, pour examiner les dimensions et les conséquences de cette victoire inouïe.
Il n’est plus caché à personne que le régime d’Israël est impliqué dans la guerre au Yémen et qu’il tente de renforcer sa présence sur les côtes de la mer Rouge, le détroit de Bab el-Mandeb et les îles yéménites.
Kazakhstan : où est l'erreur russe?
Un air de Maïdan à Almaty? Au troisième jour d'un mouvement qui n'a rien moins qu'une action militaire étrangère contre le Kazakhstan, la Russie et ses alliés en Asie centrale ont été forcés d'envoyer des troupes dans le pays pour éviter qu'il ne tombe pas entre les mains de l'OTAN.
Remarquons que ces soi-disant manifestants parfaitement ordonnés et entraînés que d'aucuns disent avoir été fabriqués par les soins du Sultan à Idlib n'ont pas hésité ces dernières 72 heures à capturer, à molester à liquider voire à emprisonner les effectifs de l'armée et de la police rappelant des scènes de guerre en Syrie. Après avoir attaqué les bases militaires, ils se sont emparés très rapidement d'armes, de lance-roquettes, de blindés et ont pris le contrôle de l'aéroport. Dès le début, les scénaristes de ce coup magistrale ont mis à exécution l'expérience de la Syrie : il faut prendre le ciel pour pouvoir remporter la bataille.
Et quel ciel: Celui du Kazakhstan abrite non seulement les fusées russes mais encore le fameux missile hypersonique Avangard. Imaginons le pays contrôlé par l'OTAN à l'heure même que la Russie n'a toujours pas la tête tranquille avec l'Ukraine. 7000 km de frontières communes au sud de la Fédération aux mains des Otaniens , c'est largement mieux que l'Ukraine et sa zone tampon Donbass. La Russie vient-elle de payer encore le prix fort de son mansuétude avec la Turquie à Idlib? Que se passe-t-il à Almaty?
À Almaty, au Kazakhstan, des opérations antiterroristes sont menées dans le but de rétablir l'ordre et la stabilité dans la ville. Dans la plus grande ville du Kazakhstan, Almaty, des opérations antiterroristes sont lancées pour rétablir l'ordre et la stabilité. Les habitants ont été invités à garder leur calme et à aider les forces de l'ordre.
A cet égard, le commandement militaire de la ville a déclaré dans un communiqué : « Malheureusement, des partisans radicaux du chaos ont causé de lourds dommages à la ville et ont tenu tête aux forces de l’ordre. Les extrémistes procèdent à des pillages et des sabotages. De plus, ils mettent en danger la vie et la santé des civils, entravent les actions du personnel médical et endommagent les cliniques et les hôpitaux. Une opération antiterroriste spéciale est lancée à Almaty dans le but de rétablir l'ordre et la sécurité [dans l’ancienne capitale kazakh]. »
Depuis le début des troubles, huit policiers et un soldat de la Garde nationale ont été tués et 317 autres blessés.Des dizaines d'assaillants ont été tués mercredi soir à la suite d'une tentative d'attaque du bâtiment de la police de la ville d'Almaty, selon le ministère de l'Intérieur.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a déclaré ce jeudi que Téhéran suivait de près les développements en République du Kazakhstan.
Le dimanche 12 décembre, les habitants des villes de Janauzen et d'Aktau sont descendus dans les rues pour exprimer leur protestation contre les prix élevés du carburant. Deux jours plus tard, des manifestations ont éclaté à Almaty. Elles se sont poursuivies encore mercredi dans d'autres villes malgré la déclaration de l'état d'urgence dans tout le pays. « Nous pensons, déclare Khatibzadeh, que le gouvernement et le peuple intelligent du pays ami, frère et voisin peuvent résoudre la crise de manière pacifique sans ingérence étrangère et via le dialogue. » Soulignant que l’Iran accorde une importance particulière à l’établissement de la sécurité au Kazakhstan, il a précisé qu’il ne fallait pas du tout permettre aux parties étrangères d’abuser du chaos.
À tous les Résistants...
Dans la nuit du 2 au 3 janvier 2020, à 01h20 précise, trois drones de type MQ-9 américains appuyés par un vaste réseau de renseignement et opérationnels US/OTAN/Israël ont tiré deux missiles de type Hellfire sur deux véhicules qui venaient à peine de quitter le tarmac de l’aéroport de Bagdad avec à bord le commandant en chef de l’axe de la Résistance,
le général Soleimani, le numéro deux de la Résistance irakienne, Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes et dix de leurs compagnons. Leur objectif étant d’abord de s’attirer au prix du sang des commandants de la Résistance la voix juive dans le camp de Trump puis de couper court sinon de contrer l’émergence de ce bloc nouveau-né sur les ruines de la Syrie et de l’Irak meurtris par Daech et qu’on baptise « axe de la Résistance ». En effet cet axe n’avait et n’a toujours rien du concept de bloc dans le sens occidental du terme où la dynamique centripète tourne autour d’un Suzerain et ses vassaux.
Prenons l’exemple de l’OTAN où les Etats-unis d’Amérique traitent l’Europe non pas à titre d’alliés mais à titre de mandataires, quitte à sacrifier leurs intérêts suprêmes sur l’autel de leurs intérêts conjoncturels : le cas d’AUKUS et le scandale géostratégique qu’il est en soi avec une France cocufiée et un axe anglo-saxonne qui a au mépris du droit internationale nucléarisé du jour au lendemain l’Australie illustre à merveille notre propos. L’axe de la Résistance ressemble-t-il à une sorte de conseille de coopération ? Non plus ; au sein de ce bloc il n’y ni maître ni esclave, ni centre ni contour. Pour les stratèges US/Israël, c’est un énorme énigme que de voir Hezbollah, Gaza, Ansarallah, Hachd al-Chaabi et Hachd de la Syrie opérer non pas suivant un ordre pyramidal mais en réseau, et en totale synchronie. Le 3 janvier 2020, les Etats-Unis d’Amérique ont cherché à liquider cette synchronie ou ce que les manuels militaires occidentaux enseignent depuis des siècles sous l’appellation Network-Centric Warfare ou la capacité de mener une guerre en réseau.
« Il s’agit, dixit Wikipedia, de la capacité de relier entre elles les différentes armées (terre, marine, air) ainsi que les armées de pays alliés, de récupérer des informations grâce à des drones et satellites, et de les diffuser en temps réel aux unités afin de frapper plus vite et plus précisément. »
Or ce concept que les Américains disent l’avoir inventé sans pour autant avoir jamais pu le réaliser, et qui est la quintessence même de l’axe de la Résistance, on le doit au superbe stratège Soleimani. Il y a six jours le chef du CentCom dont le nom restera sans doute dans l’histoire rien que pour cet aveu fait en janvier 2021 où il a reconnu la fin de la suprématie » aérienne de l’empire US au Moyen-Orient face « aux petits drones iraniens qui surgissent de nulle part sans qu’on puisse les arrêter » a fait un second aveux d’impuissance au journaliste de Newyorker, encore plus cuisant que le premier :
« La leçon d'Aïn al-Asad est que les missiles iraniens sont devenus une menace plus immédiate que son programme nucléaire. Pendant des décennies, les roquettes et les missiles iraniens étaient extrêmement inexacts. À Aïn al-Asad, ils ont frappé à peu près là où ils voulaient frapper. Désormais, ils peuvent frapper efficacement dans toute la largeur et la profondeur du Moyen-Orient. Ils pouvaient frapper avec précision et ils pouvaient frapper avec volume. A Aïn al-Asad, les Iraniens ont frappé n’importe quel lieu qu’ils l’entendaient.»
Au fait et comme le précise NewYorker dans la foulée du général, la frappe de représailles du 8 janvier 2020 contre la base américaine en Irak qui a impliqué pas plus que 13 missiles de type Qiam 13 a été « la plus grande attaque anti-US de toute l’histoire.»
Et McKenzie de faire la partie la plus cuisante de sa confession :
« L’Iran s'est concentré sur le développement de missiles avec une portée plus longue, une précision plus grande et une plus grande puissance destructrice. L'Iran est aujourd'hui l'un des premiers producteurs mondiaux de missiles. Son arsenal est le plus grand et le plus diversifié du Moyen-Orient. L'Iran peut tirer plus de missiles que ses adversaires, y compris les États-Unis et Israël, ne peuvent en abattre ou en détruire. Téhéran a atteint ce qu’on appelle le « surmatch » – un niveau de capacité dans lequel un pays dispose d'armes qui le rendent extrêmement difficile à contrôler ou à vaincre. "La capacité stratégique de l'Iran est désormais énorme et va plus loin. Les Iraniens ont un overmatch sur le champ de bataille, la capacité de submerger, de neutraliser les autres.»
Et Newyorker de poursuivre : Selon le Renseignement américain, l’Iran dispose de milliers de missiles capables d’atteindre des cibles situées à 1300 km de distance et dans toutes les directions ou des missiles de croisière côte mer, furtifs aux meilleurs des satellites car leur moteurs ne produisent pas de la lumière au contraire des missiles balistiques.
Mais les missiles est-ce cela le secret de surmatch/overmatch de la Résistance ? Bien que non ; l’arsenal US/Israël n’est pas né de la dernière pluie. Le secret de cette invulnérabilité assassine que reconnait McKeznie réside dans cette capacité de synchronisation qui régit l’axe de la Résistance et qui fait que chacune de ses composantes opère en complémentarité avec une autre, et ceci on le doit au génie militaire du stratégiste hors pair que fut Soleimani. Mais ce n’est pas tout, la Résistance n’est ni musulmane ni chiite encore moins religieuse C’est une école transfrontalière, transcendantale qui s’active là où il y a de l’hégémonisme, de l’impérialisme , de l’expansionnisme du maximalisme, au Moyen-Orient en Afrique, au Maghreb, même en Europe et aux Etats Unis … Au Moyen-Orient cette alliance non écrite se cristallise autour de la lutte contre le sionisme qui est le sale héritage du colonialisme, en Afrique elle serait anti-colonialisme en Amérique latine anti-impérialiste et en Amérique anti-ségrégationniste.
Au fait l’axe de la Résistance tient son nom d’une antonymie, à l’opposé de ce que l’ex-président Bush et son gourou d’adjoint Bolton ont baptisé l’axe du mal juste avant qu’il ne se lance dans une longue et interminable guerre contre les nations de l’Asie de l’Ouest pour leur injecter une bonne dose du "chaos organisé".
Mais ces trois décennies de guerre ont eu leur revers car à mesure des crimes commis la Résistance s'est renforcée, prompte à rapprocher les nations de la région, sans qu’il y ait un quelconque accord officiel ou une structure institutionnalisée ; c'était une alliance spontanée face aux développements et événements successifs dans la région, une réaction aux tentatives israélo-américaines pour monopoliser tout dans la région, et ce, en faveur du régime sioniste et en défaveur des Arabes et des musulmans en général et des Palestiniens en particulier. Dans une note pour Al-Mayadeen, l’écrivain syrien Mohammad Nader al-Omari évoque les différentes étapes de l’émergence et du développement de l’axe de la Résistance :
« L’émergence de l’axe de la Résistance remonte aux années entre 1979 et 1990 où le premier noyau de la Résistance a pris forme. Cette époque est marquée par la signature des traités de paix de Camp David entre le président égyptien Anwar Sadat et le régime sioniste et le rétablissement des relations diplomatiques égyptiennes avec Tel-Aviv. Ainsi, l’Egypte s’est retirée du conflit arabo-israélien, y laissant seule la Syrie face à un Israël qui bénéficiait d’une suprématie militaire considérable avec le soutien américain.
C’est à cette époque même que la Révolution islamique, avec le leadership de l’imam Khomeiny a renversé le régime de Shah, l’un des valets des Américains dans la région. L’imam Khomeiny défendait la libération de la Palestine. Khomeiny s'est littéralement opposé à Israël en quoi il a vu à juste titre la plus grande base militaire US dans la région, une machine liée au complexe militaro- industriel occidental qui en mettait la poche via des guerres à imposées aux peuples de la région. Dans les années 80, l'Iran jouait un rôle politique et logistique majeur pour les mouvements de la Résistance dans la région tandis que la Syrie avait la responsabilité de l’entraînement militaire de ses forces de même qu’elle les soutenaient politiquement et militairement.
Et le feu Bassel Assad (Fils de Hafez, NDLR) s'est imposé dans les opérations commandos qu'ont menées ces mouvements et qui ont pris de court le régime occupant Qods et dont des exemples fragrants ont eu lieu en juillet 1993 et puis en avril 1996 lors des opérations « Raisins de la colère »… Ce , jusqu’au tournant du 24 mai 2000 où la Résistance libanaise a réussi à chasser les militaires israéliens du sud du Liban. Mais cette première Résistance ne se confinait pas à la Syrie ni au Liban. Elle s'est rapidement étendue à Gaza que l'armée d'occupation a fuit en toute humiliation en 2007, subissant là l'un des premier schisme en son sein.
Après l’attaque américaine contre l’Irak en 2003 Damas et Téhéran ont décidé de consolider leurs coopérations militaires et politiques et de se focaliser sur la promotion des capacités de la Résistance, ce qui a donné lieu à la cuisante défaite d’Israël au Liban face au Hezbollah et partant à un changement définitif dans l’équilibre des forces dans la région. Israël ne s'en est jamais remise et cette confusion stratégique s'en est allée croissant dès 2011 où Washington et Tel-Aviv, comprenant qu’ils ne pourraient pas atteindre, manu militari, leurs objectifs, ont lancé le projet « Printemps arabe » avec en toile de fond une guerre internationale contre la Syrien puis trois ans plus tard contre le Yémen avec entre temps le plan Daech contre l'Irak.
Ces deux méga guerres plus Daech qui auraient du, suivant les plans US/Israël et Cie déboucher sur la fin de la Résistance, mais c'était sans compter avec Soleimani : Le général Soleimani a identifié et communiqué avec les différents groupes et mouvements de Résistance qui avaient été créés, spontanément, en Irak, en Afghanistan, en Syrie et au Liban, pour combattre les terroristes et leurs sponsors. Puis, il les a rassemblés sous une même bannière, en tissant des liens forts entre différents noyaux et en tirant un front uni qui commence en Iran pour aller jusqu'à la Méditerranée en passant par l'Irak, l'Afghanistan, et le Yémen… Sa mort a-t-elle interrompu ce mouvement? la réponse c'est à McKenzie qu'il faut la demander ... »
Irak: Ping-pong balistique anti-US!
Deux jours avant le deuxième anniversaire de la première frappe balistique de toute histoire contre les États-Unis, les « boys » subissent l’une des pires périodes de leur histoire, eux qui ont sous d’autres cieux l’habitude de se faire entretenir de se faire prier et respecter par les pays qu’ils colonisent : quatre attaques à la bombe contre quatre convois US plus deux attaques aux missiles tactiques, puis plus tard au double drone ciblant Aïn al-Asad et tout ceci quasi simultanément. Et ceci
Mercredi, les médias dominants avaient fait partager triomphalement une vidéo comme quoi une batterie de C-Ram US aurait intercepté dans le ciel d’Aïn al-Asad deux drones piégés de la Résistance.
S’il est vrai que la véracité des images fait même douter les chroniqueurs militaires de The Drive il est aussi vrai que la Résistance irakienne qui a décidément commencé l’année très fort a tenu ce jeudi a mettre bien les points sur les i en mettant à l’épreuve de la vérité cette vidéo : en l’espace de trois heures une salve de 12 missiles et un essaim de deux drones ont été lancés sur la méga base US Aïn al-Asad sans que le C-Ram ou ce qui est donné comme tel puisse lever le petit doigt.
Cet écart d’interception entre l’attaque d’hier et d’aujourd’hui a été au point tel que The Driv estime que la vidéo d’interception pourrait avoir été celle d’un Stinger ou d’un Hellefire monté sur des camions (l’oncle Sam imite la Résistance !) et non un C-Ram.
Dès lors l’objectif de ce terrifiant festival balistique se décante : la Résistance cherche à infliger des frais aux occupants US. Aussi, pour intercepter un drone de 1000 dollars les USA, sont contraints de dépenser un Hellfire ou un Stringer d’une valeur de plusieurs millions de dollars. Outre cet objectif suprême, la Résistance irakienne semble tester d’abord ses propres capacités de synchronisation à travers des attaques hybrides peu espacées, mais aussi elle teste la « résilience » psychologique et en argent des Yankees.
Est-ce inutile comme le dit PM Kazemi ? Pas vraiment. Ce jeudi au bout de la 218e attaque menée par des groupes de résistance irakienne contre des convois logistiques américains depuis le début de 2022 et de la 24e attaque aux drones pendant cette même période et alors même que depuis le 3 janvier on ne compte plus les frappes anti US tant leur nombre est élevé en Irak et en Syrie le ministre irakien du Pétrole, Ehsan Abdel Jabbar, a déclaré dans un communiqué que le cabinet de Mustafa al-Kazémi, avait approuvé mercredi une proposition visant à lancer le processus d’achat des actions de la société américaine par la Compagnie pétrolière nationale irakienne.
En janvier 2021, ExxonMobil a accepté de vendre 32,7 % de sa part dans le champ pétrolier irakien aux compagnies chinoises PetroChina et CNOOC. L’a-t-il accepté ou a-t-il été forcé de l’accepter ?
La dronophobie est contagieuse surtout quand il s’agit de drones irakiens Samad (KAS-04) qui mesurent 3 mètres de long, 5 mètres de large et 25 centimètres de diamètre. Par ailleurs, ses bras mesurent 40 cm de long et sa portée est de plus de 10 km. Le drone suicide est capable de transporter plus de 40 kilogrammes d’engins explosifs et est utilisé lors des opérations de reconnaissance et d’attaque de haute précision...
Cinq attaques contre les bases US en 3 jours
L'analyste politique Abdel Bari Atwan a affirmé dans un article paru sur le site web Rai al-Youm que les groupes conjoints de la Résistance syrienne et irakienne ont lancé des attaques de missiles contre le champs pétrolier syrien d’al-Omar, manière de commémorer le deuxième anniversaire de la mort en martyr du général de corps de l’armée iranienne, Qassem Soleimani et du numéro deux des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes sans bien sûr oublier leurs compagnons.
Cette attaque a eu lieu deux jours après une frappe contre une autre base américaine située à l'aéroport de Bagdad, où le 3 janvier 2020, sur ordre du président américain de l'époque, un drone armé a pulvérisé le véhicule où se trouvait Qassem Soleimani et Abou Mahdi al-Mouhandes.
Quand la bombe iranienne a atomisé l'entité
Les autorités israéliennes sont divisées en trois fronts quant à l’Iran, selon DEBKAfile.
Citant les sources sécuritaires et militaires israéliennes, le site web DEBKAfile réaffirme que les autorités israéliennes sont divisées en trois fronts quant à une prise de décision concernant l’Iran.