تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 24 novembre 2019 07:07

Les Etats-Unis ne veulent pas un autre échec

Le Pentagone envisage de supprimer de sa flotte aérienne le fameux drone Global Hawk dont un modèle a été abattu en juin par la DCA iranienne et qui s’avère inefficace en cette ère de « concurrence entre grandes puissances ».
Quelques mois après que l’Iran eut abattu un drone de reconnaissance américain sur le détroit d’Hormuz, le département de la Défense des États-Unis envisage de supprimer environ deux tiers des dizaines de drones Global Hawk de la Force aérienne, dans le cadre des efforts censés contrecarrer la Chine et la Russie, écrit la revue américaine Foreign Policy dans un article paru le lundi 18 novembre.

Des responsables militaires américains ont déclaré à Foreign Policy que le plan prévoit d’immobiliser jusqu’à 21 des 35 drones haute altitude RQ-4 Global Hawk, en charge, actuellement, des missions de collecte d’informations à travers le Moyen-Orient et ailleurs.

La proposition a été soumise au bureau du secrétaire à la Défense pour être étudiée dans le cadre des négociations budgétaires annuelles, précise l’article qui ajoute :

    « Suivant la nouvelle stratégie de défense nationale des États-Unis qui appelle l’époque actuelle “l’ère de concurrence des grandes puissances”, le Pentagone prend ses distances progressivement avec les missions de “lutte contre le terrorisme”, afin de s’orienter vers l’acquisition de capacités nécessaires à une concurrence avec la Chine et la Russie. Sur ce fond, les États-Unis auront besoin de drones capables de pénétrer le ciel de ces deux pays. »

La revue Foreign Policy ajoute que l’armée de l’air américaine a proposé de supprimer toutes les 21 variantes du Global Hawk, une plate-forme multi-intelligence qui comporte des capteurs électro-optiques et de renseignement et d’un système de radar infrarouge.

La suppression du Global Hawk, qui a été utilisé pour la première fois en 2001 et est construit par Northrop Grumman, serait une décision logique dans le cadre des coupes budgétaires, estiment les experts consultés par Foreign Policy.

« En tant que petit aéronef, le Global Hawk est difficile à entretenir et ses pièces détachées ne se trouvent pas facilement ; en plus, il est surtout vulnérable aux tirs ennemis dans un espace aérien hostile », ajoute l’article.

Citant Loren Thompson de l’Institut Lexington, la revue Foreign Policy ajoute que le Global Hawk pourrait s’avérer efficace contre les terroristes, « mais contre une menace comme la Chine, il ne survivra tout simplement pas ». « Il serait suicidaire de survoler la Chine avec un Global Hawk », ajoute l’expert.

Le 30 juin 2019, un Global Hawk de l’US Air Force qui avait violé l’espace aérien de la RII a été frappé par le système de DCA iranien Khordad 3.

Le Global Hawk est le plus cher et le plus gros avion sans pilote au monde. Sa destruction par la DCA iranienne a suscité des réactions dans le monde entier.
dimanche, 24 novembre 2019 07:04

Les drones iraniens qui attaquent les chasseurs

les exercices, qui se déroulent sur une zone de 416 000 km², ont pour objectif de renforcer la préparation au combat face aux menaces potentielles dans le golfe Persique et le détroit d'Hormuz.

Les unités de défense aérienne du pays ont entamé, jeudi 21 novembre, le deuxième jour de leurs exercices militaires à grande échelle avec différents types de missiles et de systèmes radars ultramodernes, conçus et fabriqués en Iran, ce qui renforce leur puissance contre-offensive face à différentes menaces aériennes, a-t-on appris de Fars News.

En Iran, au cours des dernières années, une attention toute particulière a été accordée à la défense antiaérienne et au développement des véhicules aériens sans pilote, ce qui a permis de concevoir et de fabriquer une vaste gamme de systèmes de défense antiaérienne et de drones de différents types.

Le système de défense aérienne iranienne utilise désormais des aéronefs sans-pilotes équipés de missiles pour frapper les positions de l’ennemi.

Le drone H-110 Sarir

Le H-110 Sarir qui signifie "Trône" est le premier drone iranien dévoilé lors d'un défilé de l’armée iranienne en 2013. Le drone est optimisé pour les fonctions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance grâce à des capteurs électro-optiques et infrarouges. Le H-110 Sarir est doté de deux moteurs à piston et à hélice, l’un à l’avant du corps et l’autre au bas du corps, ce qui en fait le premier et le seul drone de combat du pays à posséder deux moteurs à piston.

L'usage de deux moteurs dans ce drone lui permet d'augmenter la force nécessaire au transport de missiles air-air. Les deux missiles sous les ailes de ce drone peuvent renforcer la force de résistance aérienne. Les autres parties de l’engin comprennent des ailes trapézoïdales et une queue en forme de H. Il dispose de deux positions pour transporter des missiles air-air afin de combattre des cibles aériennes.

Le missile Misagh-1 doté d'un système de recherche thermique et d'un système auto-directeur passif à infrarouges lui conférant une capacité « tous-aspects », arme le Sarir. La portée de ce missile varie entre 500 mètres à 5 kilomètres et son envol est de 4 000 mètres.

Drone intercepteur Karrar

En octobre 2014, le ministère iranien de la Défense a dévoilé une autre version de drones, dotés de missile air-air.

L'examen de son apparence a montré qu'il appartenait à la famille des missiles Mohajer-4 dont de multiples prototypes ont été fabriqués et livrés aux forces armées. Contrairement au prototype précédent, à savoir le Sarir, ce drone utilise un moteur à piston et un moteur à hélice et est doté d'un système optique permettant de détecter les cibles de vol. Comme son prédécesseur, le Sarir, ce drone est armé de missiles Misagh-1.

Le drone bombardier de fabrication iranienne, appelé Karrar est équipé d'un moteur turbo jet et peut emporter différents types de bombes. Le drone est présenté comme le premier "avion sans pilote porteur de bombes" produit par l'Iran et "capable de parcourir de longues distances à grande vitesse".

Le Karrar peut atteindre une vitesse de 900 km/h, frapper une cible à 1 000 kilomètres et peut voler jusqu'à 40 000 pieds. Il peut porter quatre missiles échappant aux radars et deux bombes de plus de 110 kilos. Il a la capacité de transporter une charge de 250 kg, qui peut être montée au centre du corps s'il s'agit d'une arme.

Le développement du Karrar était en cours à partir de 2002, sous le nom de "Hadaf-1". Un modèle inférieur du Karrar a également été dévoilé en 2004. Considéré comme un "drone bombardier à longue portée", il s'agit du premier drone à longue portée fabriqué en Iran.

Ces dernières années, une autre version de ce drone, appelé le Karrar intercepteur, équipé du missile Shahab Saqeb, a été dévoilée.

Le Shahab Saqeb a une portée de 500 à 8500 mètres contre des cibles aériennes qui volent à 400 mètres par seconde.

Le missile iranien est équipé de nouvelles hélices à réaction, ce qui lui permet d'améliorer sa capacité à mieux influer sur les cibles aériennes ennemies. Ce système de défense antimissile a une portée de 8 à 11 kilomètres et sa vitesse atteint les 740 mètres par seconde.

Kian-2, le drone d'attaque et de reconnaissance

Surnommé Kian-2, le drone est le modèle optimisé du Kian fabriqué par les experts de la DCA de l'armée iranienne dont l'une des missions est de mener des opérations d'interception aérienne.

Comme son prédécesseur, le Kian-2 est capable d'effectuer des missions de surveillance et de reconnaissance ainsi que de vol continu pour des missions de précision et il est en mesure de détecter et de frapper la cible avec plus de précision.

La DCA iranienne n'a pas encore révélé le type d'arme chargé sur le Kian-2, qui semble pourtant être un drone kamikaze. Équipé d'ogives explosives, ce drone qui s’apparente désormais à une bombe ou à un missile, peut être utilisé contre toute cible dans le ciel, sur la terre et en mer.

dimanche, 24 novembre 2019 07:02

L'exercice des forces militaire iraniennes

« Les exercices, qui avaient également une phase nocturne, se sont déroulés avec l’appui d’hélicoptères aéroportés dans une zone au nord-ouest du pays en présence d’unités d’infanterie mobiles notamment les brigades 40, 41, 321, de l’unité spécialisée et du groupe 433 d’ingénierie », a déclaré Amir Nozar Nematien marge de ces manœuvres.
 
 
Faisant référence au changement structural au sein de l’armée de Terre où les unités d’infanterie mécanisées ont été reconverties en unités mobiles d’assaut, il a déclaré : « Face à cette nouvelle structure de l’armée de Terre, les forces mobiles d’assaut se sont équipées de nouveaux équipements. Ce qui a rendu nécessaire l’organisation des séances d’entraînement en deux phases, nocturne et diurne, afin d’améliorer la capacité de défense et les performances des unités en place », a-t-il précisé.

« Les combats nocturnes ont été menés dans la région du nord-ouest où les unités se sont entraînées dans des conditions réelles et des conditions météorologiques allant du plein hiver », a ajouté le commandant en chef adjoint des forces terrestres de l’armée iranienne.

Les unités impliquées dans les exercices ont utilisé de nouveaux équipements et la technologie militaire locale acquise ces dernières années.

« Il s’agit d’une simulation adaptée aux entraînements diurnes pour préparer les soldats à des situations bien réelles pour faire face aux nouvelles menaces qui se profilent dans la région », a-t-il encore expliqué.

Le général Amir Nemati a indiqué qu’en marge des exercices, grâce à un hôpital de campagne militaire installé sur place, les habitants des villages avoisinants ont pu, à cette occasion, bénéficier de divers services médicaux gratuits fournis par l’armée.

« Par ces manœuvres, nos forces armées transmettent un message de paix. Notre défense est dissuasive et notre mot d’ordre est de renforcer la sécurité, la paix et la coopération avec les pays de la région. Nos forces armées donneront une réponse cinglante et foudroyante à toute menace ou à tout acte hostile des ennemis qui cherchent à saper les victoires de l’Iran, », a-t-il insisté.

L'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique a reçu mardi soir en audience des centaines de créateurs d'emploi, producteurs industriels et activistes économiques.

L'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique a reçu mardi soir en audience des centaines de créateurs d'emploi, producteurs industriels et activistes économiques.

Le Guide suprême a déclaré que la République islamique d’Iran a forcé ses ennemis de battre en retraite dans de différents domaines et elle le fera également dans le domaine économique.

«Par la grâce de Dieu, nous allons transformer toutes les sanctions en opportunités en utilisant toutes les capacités uniques dont une partie seulement a été mise à profit jusqu'à présent, ainsi que par des initiatives d'activistes économiques», a déclaré le Guide suprême.

L’Ayatollah Khamenei a souligné que la guerre économique américaine contre la République islamique ne se limite pas à son président actuel, affirmant que ce serait une erreur de penser que les sanctions prendraient fin lorsque Donald Trump quittera ses fonctions. « Le développement économique et la production requièrent des avant-gardes et du leadership. Les avant-gardes, c'est vous, les producteurs. Les pionniers dans ce domaine sont les fabricants.

C'est un domaine crucial. C'est une guerre. Ceux qui sont impliqués dans des activités économiques le voient tous dans le monde. Les pays sont en guerre pour des raisons économiques. Aujourd'hui, avec l’actuel président américain, la guerre était plus manifeste contre la Chine et la Corée du Sud, mais elle existait aussi pendant le mandat d'autres présidents américains. Néanmoins, cette guerre est brutale et vindicative, à l'instar de la guerre économique qui se déroule contre nous. Les sanctions sont de plus en plus sévères et continueront pour le moment. Espérer qu’elles se termineront dans un an ou deux est un vain espoir. Les sanctions seront en vigueur pendant longtemps », a fait remarquer l’Ayatollah Khamenei.

 « Les amis et les ennemis doivent savoir que nous avons repoussé l'ennemi dans la guerre pour des raisons militaires, politiques et de sécurité. Les actions récentes étaient des questions de sécurité, et non du peuple. Nous avons repoussé l'ennemi dans divers domaines et par la grâce de Dieu, nous allons aussi repousser définitivement l'ennemi dans la guerre économique », a conclu le Guide suprême.

Abou Abdillâh Jafar bin Muhammad al Sadiq (as) le sixième Imam est né le Vendredi 17 Rabi' al-Awwal de l'an 83 de l'Hégire à Médine. , Il est le fils de Muhammad al-Baqir et de Umm Farwah bint Qasim ibn Muhammad ibn Abi Bakr. Son célèbre titre était al-Çadiq" (Le Véridique). Il a été élevé par son grand-père, l'Imam Zayn al-'Abidine pendant 12 ans, et ensuite sous le patronage de son père, I'Imam Muhammad al-Bâqir pendant 19 ans.

À ce titre, il fait partie des ahlul bayt. Il est en outre le fondateur de la première école de l'islam et le fondateur de l'école jafarite. Il est considéré comme une autorité en matière de droit et de hadiths.
La période de son Imamat a coïncidé avec la période la plus révolutionnaire et la plus fertile en événements de l'histoire musulmane, la période où l'on a assisté à la chute de l'Empire Omayyade et à la montée de la dynastie Abbasside.
Quand il avait Trente quatre ou Trente sept ans il a pris de titre imam par Muhamad Al-Baqir. Il a eu la position d’Imamat pendant vingt huit ans qui fut l'un des imamats les plus long. L’époque de son imamat était un terme important pour l’histoire de l’Islam. Imam Al-Sadiq essayait à donner une autre définition pour le mot D’Imam. Il a dit que le qualité de connaissance est nécessaire pour être imam contrairement à l’explication de Zayd.
C'est une vérité historique indéniable que d'affirmer que tous les grands savants de l'Islam étaient redevables, pour ce qui concerne leur instruction, aux ahlul bayt qui constituaient la fontaine des connaissances et de l'instruction pour tout le monde. Al-'Allamah al-Chiblî écrit dans son livre "Sirat al-Numân'': "Abou Hanifah a fréquenté pendant une très longue période l'Imam al-Çâdiq, acquérant auprès de lui des connaissances étendues et précieuses en matière de Fiqh et de Hadith. "Tous les deux écoles (rites) islamiques c'est-à dire le sunnisme et le chiisme croient que la source des connaissances d'Abou Hanifah provenait principalement de son association avec l'Imam al-Câdiq."  l'Imam al-Câdiq est le premier à ouvrir une école (l'école Jafarite) islamique de jurisprudence et il enseigna également Anas ibn Malek (fondateur de l'une des écoles sunnites)

Finalement l'Imam passa le reste de sa vie dans la retraite, l'étude et les sciences jusqu'à ce qu'il soit empoisonné à la suite des intrigues de Mansûr.

Baptisé “Maison d’Abraham“, un projet inédit a été présenté vendredi 15 novembre au pape François par le grand imam al-Tayeb en visite au Vatican. 
Neuf mois après s’être retrouvé à Abou Dabi pour signer un document appelant à la fraternité entre les religions, le pape François et le grand Imam al-Tayeb se sont rencontrés une nouvelle fois au Vatican. Le pape l’a reçu au Palais apostolique avec sa délégation composée du vice-premier ministre des Emirats arabes unis, Saif Bin Zayeb.
 
Après des échanges chaleureux, l’Egyptien a présenté au pontife un projet inédit dans la péninsule arabique : un gigantesque complexe interreligieux au style architectural ultra-moderne. Le projet avait été annoncé lors de la visite historique du pape aux Emirats, voilà qu’il prend désormais vie. Une fois achevé, il représentera un lieu unique dans la péninsule arabique.
 
Baptisé “Maison d’Abraham“, il réunit une église, une mosquée et une synagogue. Chacun des trois bâtiments adopte un style très épuré et une architecture cubique. Les trois religions monothéistes devraient y constituer un conseil permanent ‘de la fraternité humaine’ visant à promouvoir le document signé par le pape et le grand imam auprès des autres religions.
 
Après avoir présenté les plans numérique de cette structure, Ahmed al-Tayeb a ensuite remis à l’évêque de Rome une sphère en céramique sur laquelle est représentée une femme sur un chameau. Sur le ton de la plaisanterie, l’imam a alors expliqué au pontife que cela représentait l’homme au service de la femme.
 
Le pape a esquissé un sourire et manifesté son approbation, avant de lui offrir à son tour une sculpture d’olivier accompagné d’une colombe. “C’est un symbole de paix (…), il faut travailler [en ce sens]“, a-t-il alors déclaré.
Il prévoit la construction aux Émirats arabes unis sur un même site d’une église, d’une mosquée et d’une synagogue. En réunissant ainsi les trois religions monothéistes, il s’agit de promouvoir la fraternité humaine.
samedi, 16 novembre 2019 08:27

La Palestine retrouvera son indépendance

Le président du Parlement, le chef du pouvoir judiciaire, plusieurs hommes d’État, les ambassadeurs des pays islamiques en Iran et les participants à la 33ème Conférence internationale de l’Unité islamique, ont été reçus ce vendredi 15 novembre par le Leader de la Révolution islamique d’Iran, l’ayatollah Khamenei, à l’occasion de la bienheureuse naissance du grand prophète de l’islam et de l’Imam Jaafar Sadeq.
Lors de cette rencontre, le Leader de la Révolution islamique a déclaré: « La semaine intitulée "Semaine de l’Unité" dans le calendrier de la République islamique d’Iran n’est pas une simple appellation. Il ne s'agit pas non plus d'une tactique politique. Cette designation est une conviction et une foi venant du cœur. La République islamique d’Iran croit, au vrai sens du terme, en l’unité de l’Umma islamique. L’unité la plus élémentaire est celle qui lie les différentes ethnies et confessions et qui les empêche de s'entre-attaquer; celle qui les appelle à s'unir devant l'ennemi commun. Une autre sorte d'unité est celle requière la coopération entre les pays islamiques. Vient ensuite la plus importante d'unité qui demande l'union entre les pays du monde musulman afin de concrétiser une nouvelle civilisation islamique. Si les pays islamiques avaient respecté la plus élémentaire des unités, de telles catastrophes ne se seraient jamais produites au sein du monde musulman. La question de la Palestine est actuellement le plus grand désastre pour le monde musulman ».     
 
Le Leader de la Révolution islamique a souligné que la position de Téhéran concernant la cause palestinienne était « définitive » et « de principe ». « Avant la victoire de la Révolution islamique, l’Imam Khomeini évoquait le risque de l’infiltration et de la tyrannie des sionistes. Peu après la victoire de la Révolution islamique, la République islamique a confié aux Palestiniens, un centre, à Téhéran, qui appartenait aux sionistes. Il s’agissait d’un vrai acte et en même temps d’un geste symbolique. Nous avons aidé les Palestiniens et nous les aiderons encore. On ne connaît aucune considération à ce propos et c’est ce que tout le monde musulman devra faire ».
 
L’Ayatollah Khamenei a ensuite ajouté que « l’élimination du régime israélien », évoquée par le défunt Imam Khomeini et des responsables de la République islamique d’Iran, ne signifiait pas l’élimination du peuple juif. « Ce n'est pas au peuple juif que nous en voulons. Nous parlons de l’élimination du régime imposé. L’élimination du régime sioniste signifie que le peuple palestinien, véritable propriétaire de ces territoires, choisisse, lui-même, son gouvernement et qu’il élimine les racailles comme Netanyahu. C’est ce qui se passera ; tout comme ce qui s'est passé aux Balkans et où la nation a retrouvé son indépendance après 60 ans. Nous soutenons le peuple et l’indépendance de la Palestine. Nous ne sommes point des antisémites. Dans notre pays, les juifs vivent en toute sécurité », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.        
 
Dans une autre partie de ses propos, l’Ayatollah Khamenei a réaffirmé que les ennemis de l’islam, dont et surtout les États-Unis, s’opposaient à l’islam et à tous les pays musulmans et que la principale arme qu’ils utilisaient dans la région était « l’infiltration dans les centres délicats et les centres de prises de décision ». Ils veulent « semer la discorde parmi les nations » et « suggérer la soumission aux États-Unis en tant que solution aux problèmes ». « Le seul remède qui pourra neutraliser ces plans est de faire la lumière et de résister sur la voie du juste », a-t-il ajouté. Pour l’Ayatollah Khamenei, « les catastrophes qui pèsent sur le monde musulman y compris la question de la Palestine et les guerres sanglantes en cours au Yémen, en Asie de l’Ouest et dans le nord d’Afrique puisent dans le fait que l’on ne respecte pas le principe du rejet de conflit ni celui de l’unité vis-à-vis de l’ennemi commun ». Et d’ajouter : « L’animosité des États-Unis, du régime sioniste et des ennemis de l’unité islamique prend pour cible tous les pays musulmans car l’islam rejette par nature la tyrannie, l’arrogance et la domination. Ils s’opposent donc à l’islam et à tous les pays islamiques. Ceci dit, il est clair que leur animosité ne prend certes pas pour cible uniquement la Révolution islamique ». Évoquant les commentaires insultants des Américains sur les Saoudiens, l’Ayatollah Khamenei a déclaré : « Ils disent explicitement que la seule chose que possèdent les Saoudiens c'est l’argent et qu'il faut aller les piller. C’est une animosité manifeste envers un pays et une nation et leurs interlocuteurs devront savoir ce qu’il faut faire par leur dignité arabe et islamique face à de telles insultes ». Le Leader de la Révolution islamique a souligné que la présence des États-Unis dans la région était à l’origine du mal, de la corruption, de l’insécurité et de la formation des groupes tels que Daech. Il a appelé les nations musulmanes à connaître le vrai visage divisionniste des États-Unis. Ailleurs dans ses propos, le Leader de la Révolution islamique a déclaré que toute déclaration, tout mouvement et tout acte du monde musulman visant à renforcer « l’indépendance politique, culturelle et économique des nations musulmanes », « l’unité et l’autorité de l’Umma islamique », « aider les peuples et les déshérités », « propager les réalités et combattre les hallucinations » et à « propager la science et les recherches dont l’énergie nucléaire » constituaient de bonnes actions. « L’énergie nucléaire pacifique est un besoin des nations alors que les monopolistes occidentaux cherchent à la monopoliser afin de pouvoir en donner progressivement aux autres nations en échange de leur dignité et indépendance ».
 
Le Leader de la Révolution islamique a déclaré que les Occidentaux savaient bel et bien que nous ne cherchions pas à acquérir l’arme nucléaire dans le cadre de nos convictions et principes. « Ils s’opposent donc à nos progrès nucléaires afin d’empêcher l’Iran d’atteindre le savoir-faire, l’industrie et les capacités nucléaires ». L’Ayatollah Khamenei a ajouté que les élites et les savants du monde musulman devraient défendre leur droit avec puissance et qu’ils ne devraient pas craindre l’ennemi. « Grâce à Dieu, le monde musulman verra, dans un avenir non lointain, ses vœux brillants se concrétiser », a-t-il conclu.
Une réunion des associations pour la proximité des écoles islamiques s'est tenue vendredi dans la capitale iranienne.
Selon le correspondant d'IQNA, la réunion faisait partie de la 33e Conférence internationale sur l'unité islamique, qui se déroule actuellement à Téhéran.

Les participants ont notamment discuté de l'unité islamique, de l'importance de la résistance pour renforcer l'unité, de la promotion du discours de l'unité dans le but de libérer la mosquée Al-Aqsa et de la création d'un front mondial contre le prétendu « Deal de siècle ».

Le Cheikh Ahmed al-Qattan, président de la Société libanaise pour la parole et l'action, était l'un des intervenants à la réunion. Il a souligné la nécessité pour les associations de proximité de prendre des mesures concrètes afin de renforcer l'unité islamique.
 

Dans une analyse publiée ce jeudi, 15 novembre, le journal israélien, Haaretz a souligné l'échec de la politique du Premier ministre Benjamin Netanyahu face à l’Iran.

Il y a dix-huit mois, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a connu les 48 heures de sa carrière politique les plus réussies. Le 8 mai 2018, le président américain, Donald Trump a annoncé que son pays se retirait de l'accord nucléaire avec l'Iran.

Le lendemain de cette décision de Trump, Netanyahu s'est rendu en Russie pour assister en tant qu'invité à la fête annuelle de la victoire de l'URSS sur l'Allemagne nazie pour faire croire au monde entier qu'Israël était un allié clé non seulement pour les États-Unis, mais également pour la Russie.

L'auteur évoqué ensute le début de l’échec des politiques de Netanyahu et du gouvernement américain face à l’Iran.

Nous ne nous arrêterons jamais ni ne reculerons dans le domaine en ce qui concerne le renforcement de notre capacité de défense. Notre capacité de défense est notre ligne rouge, elle n’est donc pas négociable », a déclaré le général Hossein Salami, le commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

 

« Pour ce qui est de notre capacité de défense nous avons réalisé des progrès considérables et le nombre de nos acquis est si grand que nous n’arrivons pas à les médiatiser tous », a affirmé le général Salami, ce jeudi 14 novembre dans la matinée en marge de la cérémonie de commémoration des martyrs de la force aérospatiale dont le célèbre général, Téhérani-Moghaddam.

« Nous assurons le peuple iranien sur le fait que nos forces armées sont si talentueuses qu’elles sont capables de faire face à tout ennemi », a affirmé le général Salami.

« Cela ne se produira jamais; nous ne nous arrêterons jamais ni ne reculerons parce que c'est l'une de nos lignes rouges. Notre capacité de défense n’est ni négociable, ni modifiable, ni susceptible d’être arrêtée ou restreinte », a ajouté le général Salami, en réponse à une question sur l'éventualité de négociations concernant la capacité balistique, à la suite des sanctions imposées à l’Iran.