تقي زاده

تقي زاده

lundi, 11 novembre 2019 09:24

Israël: la triple cible d'Ansarallah ?

Il y a une dizaine de jours le PM israélien a dit avoir peur des missiles de haute précision et à longue portée que posséderait Ansarallah laissant entendre qu'Israël irait frapper la Résistance yéménite. Au fait, cela fait 5 ans qu'Israël, participe activement aux côtés de Riyad dans sa guerre désormais perdue contre le Yémen. Et si Israël décidait de la jouer carte sur table ? Depuis la frappe au drone d'Ansarallah le 14 septembre contre Aramco, Israël s'attend à subir le choc de l'un des missiles de croisière d'Ansarallah, ce qui, dit-il, lui permet d'envisager des attaques préventives. 

Le leader d'Ansarallah a d'ailleurs mis en garde samedi contre tout faux pas commis par Tel-Aviv. "Si Israël commet une bêtise Ansarallah n'hésitera pas à riposter.

Abdel Bari Atwan, l'éditorialiste de Rai al-Youm, a affirmé ce dimanche sur Al-Mayadeen que la riposte d'Ansarallah ne fait pas de doute. "Israël a déjà mis à l'épreuve le Hezbollah ou le Hamas mais pas Ansarallah. Or si Tel-Aviv venait à commettre cette erreur, Ansarallah n'hésiterait pas à ouvrir un front en mer Rouge à prendre pour cible les navires israéliens, le port d'Eliat et le réacteur de Dimona."

Et que fera Israël ? Alon Ben David, le chroniqueur militaire israélien, reconnaît que la tâche est loin d'être facile: "Israël n'a pas la possibilité de mener des opérations de renseignement au nord du Yémen et ne connaît pas vraiment l'étendu de l'arsenal balistique des Houthis. Ce qui rend la riposte encore plus difficile à engager. Et sur le terrain du combat ? Rien de nouveau si ce n'est le cumul des revers militaires saoudiens." 

Selon une autre dépêche, l’armée et les Comités populaires ont fait capoter une nouvelle offensive des mercenaires pro-Riyad contre les positions yéménites à Taëz.

Les médias arabes ont annoncé que les mercenaires avaient l’intention de s’emparer des bases appartenant aux forces yéménites. Mais leur tentative a échoué et un nombre d’entre eux ont été tués. À ceci s'ajoute la poursuite de l'avancée des forces yéménites à Najran au sud saoudien. Décidément, les dès sont jetés.

Les analystes des questions libanaises s'y attendaient depuis longtemps: le début des travaux d'exploitation des champs gaziers offshore libanais ne serait pas de tout de repos. Alors que les spéculations vont bon train sur la composition du futur gouvernement que les États-Unis veulent totalement « amputé » de sa composante Résistance, le gouvernement libanais vient de lancer les travaux d'exploration en présence de Total et d'Eni et surtout du russe Novatek. Certains disent que sans le poids de la Résistance, ce projet stratégique tombera dans l'escarcelle des Américains qui l'aurait détourné dans le sens des intérêts d'Israël. Le fait que les Russes y soient présents, gêne largement les USA et Israël qui a rudement l'intention de concurrencer la Russie sur le marché gazier européen. Alors un Liban sans gouvernement et surtout sans la présence de la Résistance au gouvernement, arrange qui ?

Les équipements d’exploration de pétrole et de gaz offshore, appartenant à la société française Total, sont arrivés à Beyrouth.

Samedi 9 novembre, la ministre libanaise par intérim de l'Énergie, Nada al-Boustani, s’est rendue sur place pour inspecter les équipements au port de Beyrouth et elle a annoncé que la deuxième partie des équipements arriveraient dimanche dans le même port.

Le géant pétrolier français Total entamera ses travaux d’exploration dans la zone économique exclusive du Liban une fois ses opérations terminées en Égypte.

Sur son compte Twitter, Nada al-Boustani a écrit que l’investissement dans le secteur pétrolier du Liban serait assumé par Total et que ce serait une preuve de confiance de cette compagnie française dans le Liban et son secteur pétrolier.

En février 2018, le Liban a signé ses premiers accords d’exploration et de production de pétrole et de gaz en mer avec le consortium Total-Eni-Novatek pour les blocs 4 et 9 en mer.

Les réserves gazières du Liban qui ont été découvertes en Méditerranée en 2009, ont une valeur estimée à 25 trillions de pieds cubes, ce qui s’annonce prometteur pour un Liban dépourvu de revenus pétroliers et gaziers.

 

Il y a des drones et drones : il y a des drones très bon marchés qui parviennent à parcourir des distances de 1 000 kilomètres et échapper aux radars les plus "sophistiqués" du monde, et à atteindre presque à 100% les cibles fixées (des 18 cibles définies sur le site d'Aramco, 17 ont été atteintes par les 20 drones d'Ansarallah lancés le 14 septembre, NDLR) et il y a des drones très sophistiqués genre Global Hawk qui se font aisément chassés par des batteries de missiles non occidentales, comme "Khordad 3" ou encore "Mersad".

Le drone abattu le vendredi 8 novembre dans le ciel de Mahshahr vient ainsi allonger déjà très longue des tentatives ratées des États-Unis et de leurs alliés de porter atteinte à la sécurité iranienne. Ce nouveau revers est propre à provoquer encore bien de nuits blanches dans le camp israélie, car ses stratèges militaires en sont toujours à se demander que faire si un scénario à l'Aramco se produisait en Israël.

Cité par Raï al Youm, Alon Ben David, chroniqueur militaire de la chaîne 13 d'Israël affirme déjà que le concept de la "guerre dans la guerre " que menait depuis 2013 Israël face à l'Iran et à ses alliés a fait son temps et que le régime de Tel-Aviv devra s'apprêter à un choc frontal. "Netanyahu a laissé entendre que l’Iran avait également installé au Yémen des missiles balistiques relativement précis, capables de frapper l’entité même à une distance de 1 800 kilomètres.Tel-Aviv aurait du mal à étendre ses activités de renseignement au Yémen. Ce qui est loin de rassurer Israël. Que peut on faire? continuer à entraîner l'Armée de l'air pour des attaques à longue portée ou fournir des armes aux alliés d'Israël. Or dans les deux cas la préparation coûtera des milliards de dollars, déclare Ben-David.

Les chars Abrams se dirigent vers le Nord syrien. Les États-Unis pourront-ils planter des bases permanentes en Syrie ? L'armée syrienne a repris samedi un premier village à l'armée d'occupation turque. Elle en fera autant avec les Américains. 

Un correspondant de Russia Today a observé des militaires américains qui circulaient dans des blindés et des chars Abrams dans le nord de la Syrie. « Les véhicules se dirigeaient vers la ville de Tall Tamer », a-t-il ajouté..

Bien que des unités de militaires américains aient quitté la Syrie, de nouveaux groupes de soldats y sont arrivés sous prétexte de protéger les champs pétroliers et gaziers du pays dans l’est et dans le nord-est de la Syrie, plus précisément dans la province de Deir ez-Zor.

Suite à la décision d’Ankara d’attaquer les positions des miliciens kurdes dans le nord de la Syrie, les Américains ont évacué leurs bases militaires dans le nord-est de la province d’Alep, le centre et le nord de la province de Raqqa et le nord-ouest de la province de Hassaké et ont transféré leurs forces et équipements militaires vers l’Irak. C’est ainsi que Washington a facilement lâché les Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les Kurdes, face à l’agression turque.

Cependant, les États-Unis ont maintenu leurs forces dans les bases militaires qui se trouvaient dans les régions pétrolifères de la Syrie, dont le nord-est et le sud de la province de Hassaké et l’est de la province de Deir ez-Zor, car ils y empochaient des millions de dollars des richesses nationales de la Syrie.

Trois destroyers lance-missiles de la marine américaine ont mis fin à leur déploiement de sept mois dans l’Asie du sud-ouest et sont rentrés à la station navale de Norfolk (Virginie).

Les destroyers lance-missiles Bainbridge, Mason et Nitze ont été déployé le 1er avril 2019 aux côtés du porte-avions Abraham Lincoln. Le groupe s’est dirigé vers le Moyen-Orient au mois de mai pour « envoyer un message clair et sans équivoque » à la République islamique d’Iran, avait prétendu John Bolton, alors conseiller à la sécurité nationale du président Trump.

Cependant, malgré l’annonce faite par Washington, le porte-avion Abraham Lincoln et les navires de guerre qui l’accompagnaient ne se sont pas approchés du détroit d’Hormuz et du golfe Persique. Ils sont restés stationnés plus loin dans la mer d’Oman.

Récemment, les autorités militaires américaines ont annoncé la prolongation de la mission du porte-avions Abraham Lincoln au Moyen-Orient. Depuis le début de sa mission, le porte-avions américain ne s’est pas approché du golfe Persique et est resté dans le nord de la mer d’Oman.

Pour la première fois depuis que la Turquie occupe une bande de 30 kilomètres au nord de la Syrie, un choc frontal a eu lieu samedi, les unités de l'armée syrienne en sont venus aux mains avec l'armée turque et ses mercenaires et ont réussi à reprendre assez rapidement la ville d’Om Chaayafa à la frontière avec la Turquie.

C'était une courte bataille qui s’est produite dans la matinée du samedi 9 novembre. Om Chaayafa se situe près de la région d'Abu Racine dans la banlieue de Ras al-Aïn. La fulgurante attaque a poussé des mercenaires de la Turquie à se retirer en direction de la ville. Plus tard dans la journée, les terroristes à la solde d’Ankara ont tenté une reprise avant de se heurter à une contre offensive bien violente. 

Les forces de l’armée sont à présent à la chasse des derniers éléments terroristes qui ont pris la fuite vers le village d’al-Mahmoudiah à Ras al-Aïn. Ce gain militaire est bien significatif car il intervient dans contexte bien particulier. les 13 et 14 décembre, la Turquie s'apprête à rencontrer les dirigeants de trois pays européens la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne en marge du sommet d'une OTAN apparemment en crise pour parler de la Syrie et de son "partage". 

En 2016 quand Ben Salmane exposait son projet futuriste dit Neom à ses collaborateurs israéliens eux-mêmes largement impliqués dans sa conception, il ne croyait sans doute pas avoir quelques 3 ans plus tard à le défendre, face à ces mêmes Israéliens qui rechignent désormais à y investir. En 2016, MBS croyait avoir le Yémen et ses riches champs pétro-gaziers bien en main. Il a fallu trois ans et une frappe au drone spectaculaire contre Aramco pour que le prince finisse par comprendre que le monde ne tourne pas aussi rond qu'il le croit. La cotisation d'Aramco en bourse annoncée il y a quelque jours tourne effectivement en cauchemar : Le président de la plus grande raffinerie japonaise a déclaré que les sociétés japonaises diraient "non" au premier appel public des actions de l’Aramco.

« Il est peu probable que les sociétés japonaises investissent dans le premier appel public à l'épargne du géant pétrolier de l’Arabie saoudite, Saudi Aramco, puisqu’il est difficile d'évaluer la valeur de la plus grande société pétrolière du monde », a déclaré le président de la plus grande raffinerie japonaise, affirmant à mots à peine couverts que le jeu ne vaut pas la chandelle et qu'investir sur un terrain aussi miné qu'Aramco ne l'intéressait pas vraiment le Japon. C'est ce même Japon grand allié des USA qui a décidé de boycotter la coalition maritime anti-Iran des Américains, refusant de mettre en danger ses liens "privilégiés avec l'Iran". 

 

Les systèmes de défense aérienne de l'armée iranienne ont largué un drone dans le port de Mahshahr (sud-ouest), a rapporté l'agence locale ISNA.

"A l'aube de vendredi, les systèmes de défense antiaérienne déployés dans le port de Mahshahr ont détecté un objet volant inconnu, sont entrés en action et l'ont renversé", selon le rapport.

Les témoins locaux ont rapporté avoir entendu la libération. À l'heure actuelle, le type de drone n'est pas connu, pas plus que les raisons de sa démolition.
 
La ville portuaire de Mahshahr est l’un des pôles de la pétrochimie iranienne et se trouve à côté de la jetée Imam Khomeiny, l’un des plus grands ports du pays persan.

De son côté, l'agence locale Tasnim a indiqué que le système utilisé était du type Mersad, un système de missile sol-air de hauteur moyenne, capable de détecter, intercepter et détruire tout avion à une altitude de 70 à 150 kilomètres
 
Déjà en juin, la division aérospatiale du Corps de la révolution islamique (CGRI) en Iran avait abattu un drone d'espionnage américain. Model Global Hawk dans le sud du pays perse.

Les commandants militaires de la République islamique ont déjà prévenu que les forces armées iraniennes démoliraient tout appareil qui violerait l'espace aérien iranien et donneraient une réponse brutale à toute agression étrangère éventuelle.

L’Iran a franchi la quatrième étape pour réduire ses engagements nucléaires après que les autres parties n’aient pas tenu leurs promesses, a déclaré le porte-parole de l’Assemblée.

Lors d'une conférence de presse tenue dans le complexe de rencontre Shahid Masud Alimohamadi, dans la centrale nucléaire de Fordo (centre de l'Iran), pour expliquer la 4ème étape franchie par l'Iran pour réduire ses promesses nucléaires, le porte-parole de l'Organisation de Behruz Kamalvandi, de l’Energie atomique iranienne (OEAI), a déclaré samedi que le réacteur à eau lourde pourrait être inversé si d’autres restaient indifférents aux promesses.

À cet égard, il a été souligné que les machines avancées à hautes capacités peuvent bientôt fonctionner.
 
Le porte-parole persan a souligné que les activités nucléaires de l'Iran étaient supervisées par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Il a également souligné que nous avions rassemblé la moitié des machines nécessaires à la restauration de la centrale nucléaire de Fordo, au centre du pays.

Notant que l’Iran a parcouru un long chemin ces derniers jours, il a affirmé que Téhéran restait attaché à ses promesses depuis le début de l’accord sur le nucléaire, scellé en 2015 et connu officiellement sous le nom de Plan d’action commun global (PIAC ou JCPOA) son acronyme en anglais).

"Notre industrie nucléaire travaille dur, nous avons payé un prix élevé", a-t-il ajouté.
 
Il a souligné que l'Iran produira des carburants pour les centrales électriques dans les années à venir.
 
"Les Etats occidentaux confirment en privé que l'Iran a raison, mais ils ne prennent pas de mesures pratiques", a-t-il souligné.

Ailleurs dans ses déclarations, il a fait référence à un inspecteur de l'AIEA qui avait été contaminé par du matériel suspect.
 
Il a souligné que l'Iran produira des carburants pour les centrales électriques dans les années à venir.

"Les pays occidentaux confirment en privé que l'Iran a raison, mais ils ne prennent pas de mesures pratiques", a-t-il souligné.
 
Le porte-parole iranien a souligné que la quatrième étape ne serait pas la dernière étape prise par l'Iran si ses homologues ne tenaient pas leurs promesses en matière nucléaire.

De même, il a noté que Téhéran prenait de grandes mesures pour atteindre les objectifs fixés par le chef de la révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, dans le domaine nucléaire.
 
Soulignant que le secteur nucléaire iranien a subi de nombreux sabotages, le responsable persan a ajouté que le pays avait des expériences en matière de sûreté nucléaire.

Il a également dénoncé le fait que les ennemis cherchent à mettre l'Iran à genoux.
 
Selon le porte-parole de l'OEAI, les Européens ne sont pas en mesure d'entraver la coopération internationale de l'Iran.

"L'Iran a attendu un an pour réduire ses engagements nucléaires", a-t-il déclaré.
 
Kamalvandi a ajouté que les Etats-Unis, le régime israélien et ses alliés étaient pressés de détruire l'accord nucléaire.

Il a dit que les dialogues sont possibles si les parties sont sérieuses dans la résolution des problèmes.
 
"Aucun pays ne croit davantage aux mensonges israéliens sur le programme nucléaire iranien", a-t-il déclaré.

Nouvelles en développement ...

Ce samedi 9 novembre, dans l’après-midi, des étudiants se sont rassemblés devant l’ambassade de France à Téhéran pour dénoncer la violence policière française contre les Gilets jaunes.portaient des gilets jaunes en solidarité avec les protestataires français et brandissaient des pancartes en condamnation de la violence de la police française.  

Les étudiants en scandant des slogans ont demandé à la France de mettre fin à ses agressions et de faire droit aux revendications populaires.  

Ils ont également demandé dans un communiqué en langues persane et française à l’ambassadeur de France de porter la voix des étudiants iraniens aux dirigeants français.