
تقي زاده
La Résistance ne permettra pas que le chaos s'installe (Nasrallah)
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a fait ce vendredi 25 octobre une allocution dans laquelle il a abordé les derniers développements au Liban.
Il a rendu hommage aux Libanais pour avoir poussé leurs dirigeants, à travers un mouvement supra-confessionnel, à prendre conscience de leurs failles. Il a félicité les Libanais pour leur unité et leur cohésion : le peuple a prouvé qu'il est à même de surmonter les clivages politiques et confessionnels et c'est une première au Liban.
« Ce qui s’est passé aux derniers jours des manifestations au Liban a eu des conséquences positifs. Le Hezbollah a forcé le gouvernement à compléter un budget exempt d’impôts, de taxes et de déficits d’environ 0% pour la première fois depuis des décennies.
Sous la pression du mouvement populaire, un avant-projet de réforme économique a été préparé, un document très important et sans précédent. Ce document ne sera pas une lettre morte sur le papier et il sera mis en œuvre. Le Hezbollah a poussé les responsables à commencer à mettre en œuvre ce qu'ils avaient promis et le gouvernement est déterminé à déployer de grands efforts pour appliquer ses décisions dans les délais. Le mouvement a créé dans le pays une excellente atmosphère qui ouvre la porte à toutes les forces politiques sérieuses dans la lutte contre la corruption et le gaspillage et permet de faire en sorte que la situation devienne plus audacieuse y compris pour ceux qui sont sérieux.
En plus de l'avant-projet de réforme économique, il y a des propositions de lois à la Chambre des représentants que nous allons appuyer pour accélérer leur adoption, telles que la loi sur la récupération des fonds pillés, la lutte contre la corruption, la levée du secret bancaire et des immunités », a souligné le secrétaire général du Hezbollah dans une allocution télévisée en direct.
Les USA et la Turquie cherchent à créer un deuxième Israël au Moyen-Orient
« Les Américains cherchent à créer avec la collusion des Turcs une zone tampon entre les frontières irakienne, syrienne et turque, constituant essentiellement un second Israël dans la région ». C’est ce qu’a déclaré un expert des questions internationales.
L’expert des questions internationales, Hossein Kanani Moghaddam, a déclaré au sujet de la dernière allégation du secrétaire d’État américain autour de l’expédition des soldats de la coalition pro-américaines de la Syrie vers l’Irak: « Il semble y avoir un plan ou une stratégie secrète dans les dernières actions des États-Unis, consistant à créer une zone tampon entre les frontières irakienne, syrienne et turque, en créant essentiellement un second Israël avec l'aide des Turcs. »
« Dans l'accord que les Turcs ont signé avec les États-Unis, ils ont accepté le cessez-le-feu et la formation de la zone tampon aux frontières des trois pays. Si la zone est soumis aux Américains, des actions de longue durée et hostiles seront perpétrées contre l'axe de la Résistance, la Syrie, l'Iran et l'Irak. La deuxième stratégie des Américains est de déployer leurs troupes aux frontières avec l'Irak où ils installeraient des bases, leur permettant d’intervenir dans les affaires intérieures irakiennes », a indiqué M. Kanani Moghaddam.
Irak : « les GI’s ont un mois pour quitter l’Irak »
Le porte-parole du ministère irakien de la Défense a annoncé jeudi dans un communiqué que le gouvernement de Bagdad ne permettrait pas aux États-Unis de rester en Irak plus d'un mois.
Le porte-parole du ministère irakien de la Défense, le général Yahya Rassoul a déclaré que les troupes américaines qui s'étaient retirées de Syrie étaient actuellement déployées dans la région du Kurdistan irakien.
Liban: le complot saoudien que le Hezbollah a tué dans l’œuf
Au Liban, les protestations sont entrées dans leur neuvième jour consécutif alors que les manifestants rendent hommage aux efforts du Hezbollah dans la lutte contre Daech.
Vendredi 25 octobre, des Libanais sont descendus dans la rue afin d’exprimer leur colère contre les conditions économiques du pays. Vigilants, ils ont annoncé que le terrorisme économique des États-Unis tentait de canaliser les manifestations au Liban.
Hormis leurs protestations, les manifestants ont loué les efforts du Hezbollah dans les combats contre les terroristes de Daech. Ils ont souligné que sans la Résistance et l’armée libanaise, Daech aurait pris le pouvoir au Liban.
Bien que l’armée ait renforcé les dispositifs de sécurité aux alentours du palais de Baabda, un responsable libanais a confié, sous l’anonymat, au quotidien al-Joumhouria que le compte à rebours avait commencé pour mettre fin à la tension : toutes les avenues seront débloquées et toutes les institutions publiques et les banques reprendront leur travail à partir de lundi.
Les slogans pro-Hezbollah, scandés au cours des manifestations d’aujourd’hui à Beyrouth, font capoter les tentatives désespérées des médias arabes, surtout les médias saoudiens, pour assurer une couverture partiale et partielle aux événements en cours au Liban. Lesdits médias, y compris Al-Arabiya et Al-Hadath, ont publié des actualités partiales et hostiles afin de suggérer une situation sécuritaire tendue au Liban.
Ils ont également tout fait pour pointer du doigt le Hezbollah comme étant responsable de ce tollé général. Al-Arabiya et Al-Hadath veulent faire croire que les protestataires libanais en sont venus à bout des comportements du Hezbollah alors que les revendications des protestataires sont en réalité de nature économique.
Les USA à l'assaut du pétrole et du gaz syrien
À peine quelques heures après l'annonce par des Kurdes de Syrie de leur disponibilité à rallier les rangs de l'armée syrienne, le Pentagone et Trump jettent le pavé dans la mare : les États-Unis enverront armes et munitions pour protéger « les sites pétroliers syriens ».
Riad Darar, co-président du Conseil démocratique syrien (branche politique des Forces démocratiques syriennes), réaffirme, lors d’un entretien avec le quotidien libanais Al-Akhbar, que l’accord, conclu entre le gouvernement et les Kurdes, permettant à l’armée syrienne de se déployer dans des régions contrôlées par les Kurdes, s’inscrit dans le cadre de la protection de la souveraineté et des frontières du pays. Riad Darar souligne que les Forces démocratiques syriennes (FDS) feront finalement partie intégrante de l’armée régulière.
Le Pentagone a annoncé, jeudi 24 octobre, qu’il allait renforcer son dispositif militaire dans l’Est syrien pour « protéger les champs pétroliers des terroristes de Daech ».
« Les États-Unis sont déterminés à renforcer leurs positions avec des renforts militaires », a indiqué un responsable militaire ayant requis l’anonymat, sans préciser l’ampleur du dispositif prévu.
Plus tôt dans la journée, le sénateur républicain Lindsey Graham a déclaré qu’« un plan est en cours d'élaboration au Pentagone pour empêcher Daech de se réorganiser dans le nord-est de la Syrie et pour éviter que les gisements pétroliers de la région ne tombent aux mains de l'Iran ou de Daech ».
Après une réunion avec des cadres militaires, dont le chef d’état-major des armées américaines à la Maison-Blanche, Lindsey Graham a déclaré que ledit plan contribuait à la réalisation des objectifs des États-Unis en Syrie.
Mercredi 23 octobre, le président américain Donald Trump a déclaré qu’un « petit nombre de soldats » américains resteraient en Syrie, « dans les zones où il y a du pétrole ».
Lors d’une visite à Kaboul, lundi 21 octobre, le chef du Pentagone Mark Esper avait aussi annoncé que les États-Unis pourraient laisser une force résiduelle en Syrie pour y sécuriser les champs de pétrole.
Syrie : l’armée porte un coup dur aux troupes turques à Hassaké
Des unités de l’armée syrienne ont repoussé une attaque des forces turques et leurs mercenaires contre Kozalya et Tall Laban, deux villages de la localité de Tall Tamer, située dans la banlieue nord-ouest de Hassaké.
Hier, jeudi 24 octobre, les militaires syriens ont infligé de lourds dégâts aux des effectifs de l’armée turque et leurs mercenaires alors qu'ils tentaient d’attaquer les deux villages de Kozalya et Tall Laban dans la banlieue de Tall Tamer.
L’Iran et le Venezuela ont neutralisé les complots des États-Unis (Rohani)
Téhéran est entièrement prêt à approfondir ses relations avec le Venezuela, a déclaré le président iranien.
En visite à Bakou, capitale azerbaïdjanaise, pour prendre part au 18ème Sommet du Mouvement des non-alignés, le président iranien Hassan Rohani a rencontré, vendredi 25 octobre, son homologue vénézuélien Nicolas Maduro.
Lors de cette rencontre, Hassan Rohani a apprécié la résistance des nations iranienne et vénézuélienne ayant contribué à la neutralisation des complots des États-Unis. Il a ajouté que les nations iranienne et vénézuélienne avaient donné une bonne leçon aux États-Unis par leur résistance. « Téhéran est prêt à donner de l’essor à ses relations avec Caracas, en tant qu’ami et frère, dans tous les domaines », a-t-il réaffirmé.
Le président iranien a souligné que l’Iran et le Venezuela s'étaient toujours soutenus l’un l’autre auprès des organisations internationales et qu’ils continueraient à le faire. « Non seulement en termes de coopérations financière et bancaire, mais également dans le domaine de technologie, d’infrastructure cybernétique et d’agriculture, nous sommes prêts à transférer nos expériences au Venezuela », a souligné M. Rohani.
Il a ajouté que les Américains n’avaient pu réaliser aucun de leurs objectifs en Irak, en Syrie, en Palestine, en Afghanistan et au Yémen et que tous leurs complots avaient échoué.
« La majeure partie des indices économiques de l’Iran ont été positifs durant les derniers mois, ce qui met en évidence l’inefficacité des plans de l’Arrogance et des États-Unis », a-t-il ajouté.
Le président iranien a ensuite invité officiellement son homologue vénézuélien à se rendre en Iran.
Retrait US de la Syrie : Israël, grand perdant
Tel-Aviv, craint les répercussions du retrait des troupes américaines du nord de la Syrie sur la sécurité israélienne dont et surtout l'influence de la Russie au Moyen-Orient.
Même s'il est vrai que la Russie et Israël restent favorables à la poursuite de leurs relations à tous les niveaux, cela ne signifie pas pour autant que Moscou puisse être une alternative à Washington pour Tel-Aviv. Et ce, dans la mesure où Moscou entretient des relations et partage des intérêts communs avec des pays de la région hostile à Israël.
La Russie rejette les accusations destinées à «diviser Moscou et Téhéran»
L’ambassade de Russie au Royaume-Uni a rejeté les allégations des médias occidentaux selon lesquelles les hackers russes auraient porté la signature d’un groupe iranien pour camoufler les traces de leurs attaques à l’encontre de 35 pays.
Un rapport conjointement réalisé par les services de renseignement américains et anglais accuse le groupe de hackers russes Turla d’avoir été à l'origine de cyberattaques commises à l'encontre de 35 pays.
Les médias occidentaux se réfèrent audit rapport pour prétendre que « les hackers russes portaient pourtant la signature d'un groupe iranien dont les systèmes et les outils avaient apparemment été piratés par Turla ».
La Russie balaie d’un revers de main ces accusations, ajoutant qu’il s’agissait d’une interprétation « erronée » d’un rapport sécuritaire.
Dans la foulée, le porte-parole de l’ambassade russe au Royaume-Uni a déclaré que les services de sécurité n’accusaient ni la Russie ni les citoyens russes. Il a ajouté que le rapport visait en effet à semer la discorde entre l’Iran et la Russie.
« Ce dont parlent les médias est une interprétation erronée d’un rapport élaboré par les agences de sécurité gouvernementales américaine (NSA) et anglaise (NCSC) », a-t-il réaffirmé.
Irak: un couvre-feu mis en vigueur à Diyala
Le Hezbollah irakien a averti les États-Unis, Israël et l'Arabie saoudite de ne pas instrumentaliser les manifestations en Irak.
Six personnes ont été tuées par le groupe terroriste Daech dans la province de Diyala, à l’est de l'Irak. Depuis un couvre-feu y a été décrété par les forces de sécurité.
Une source de la sécurité irakienne a annoncé que six Irakiens avaient été tués jeudi 24 octobre, à Diyala dont trois responsables gouvernementaux, dans différentes fusillades. Les attaques ont été menées par des cellules dormantes de Daech, précise la même source.