تقي زاده

تقي زاده

L’Iran estime qu’il est ridicule que les États-Unis l’accusent des incidents de deux pétroliers jeudi dans la mer d’Oman.

Le brigadier général Abdul Rahim Mousavi, commandant en chef de l'armée iranienne, a qualifié samedi les accusations américaines ridicules à l'Iran à propos de son implication dans ces attaques et insiste sur le fait qu'il s'agit d'un complot américain visant à montrer à l'Iran un élément d'instabilité dans la région.

Ce n’est pas la première fois que les ennemis de l’Iran tentent de lier ce pays à des actes de violence, même s’ils n’ont rien à faire ni aucun profit, se souvient-il.
 
Il a également précisé que l'Iran n'avait peur de personne et déclarait donc ses positions publiquement. L'Iran, répète-t-il, n'a pas besoin de telles excuses pour défendre ses intérêts dans la région.

"Nous annonçons ouvertement et explicitement nos positions et n'avons pas besoin de ce genre d'excuses ou de petites mesures pour faire avancer nos objectifs dans la région", a-t-il déclaré, affirmant une fois de plus que les accusations américaines étaient fausses et certains de ses alliés régionaux.

Jeudi, les pétroliers Front Altair et Kokuka Courageuse, de sociétés japonaises, mais le pavillon des îles Marshall et du Panama, respectivement, ont pris feu pour des raisons encore inconnues dans la mer d'Oman.
 
La marine iranienne a immédiatement répondu au signal de détresse des pétroliers blessés près du port iranien de Jask, dans la province d'Hormozgan (sud de l'Iran), et a sauvé 44 membres d'équipage des navires.

Cependant, quelques heures après l’incident, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a accusé Téhéran d’être à l’origine des attaques présumées contre ces navires sans fournir aucune preuve.
 
Téhéran a qualifié de "suspectes" les explosions survenues dans les deux navires, liés à Tokyo, telles qu’elles se sont produites au milieu de la visite historique en République islamique du Premier ministre japonais, Abe Shinzo.

Sara Netanyahou a été reconnue coupable d'avoir fait passer indûment des dépenses de repas aux frais du contribuable, selon un journaliste présent au tribunal à Al-Aods. Elle devra payer une amende de 2500 euros et rembourser plus de 10 000 euros.
Initialement inculpée en juin 2018 pour fraude et abus de confiance, l'épouse du Premier ministre israélien, Sara Netanyahou, a négocié un accord qui a été accepté par le tribunal. Elle a finalement été reconnue coupable d'avoir exploité les erreurs d'une autre personne et est condamnée à payer seulement une amende ainsi que des frais de dédommagement.
vendredi, 14 juin 2019 14:12

Pétroliers : le Japon contredit les USA

Le chef de la société de transport maritime Japonais a déclaré vendredi 14 juin que lors de l’attaque contre les deux pétroliers dans le golfe d'Oman, deux objets volants avaient endommagé le pétrolier japonais.

Yutaka Katada, Président de la compagnie de transport maritime japonaise Kokuka Sangyo a déclaré lors d'une conférence de presse : «  Après que les membres de l'équipage du pétrolier Kokuka Courgeous ont été évacués, le pétrolier en question a pris le large en direction du port Khor Fakkan aux côtés des Émirats arabes unis.

Katada a ajouté que selon les membres de l’équipage un objet volant s’était approché du pétrolier et que ces derniers avaient vu par la suite un trou dans le pétrolier. Plus tard certains membres de l'équipage ont assisté à une deuxième attaque.

Le président de la compagnie maritime japonaise a également déclaré qu'il n'y avait aucune possibilité pour que le pétrolier transportant 25 000 tonnes de méthanol ait été endommagé par une torpille.

Des déclarations qui selon Associated Press sont en contradiction avec les accusations portées par Washington contre Téhéran. En effet, les Américains ont prétendu que les forces iraniennes avaient retiré une mine non explosée qu’elles avaient accrochée au préalable sur le pétrolier.

L'armée américaine a publié une vidéo pas trop "visionnable" au demeurant qui montre un bateau de la marine iranienne en train de retirer une soit-disant mine non explosée fixée à la coque du pétrolier japonais Kokura Courageous.

La vidéo a été rendue publique jeudi 13 juin par le commandement central américain.

La réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à l'incident des deux pétroliers ayant explosé dans la mer d'Oman s'est achevée sans résultat.

Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l'ONU s’est tenue à huis clos ce jeudi soir 13 juin à la demande des États-Unis et portant sur les dernières attaques survenues contre deux pétroliers dans le golfe Persique.

Mansour Ayyad al-Otaibi, représentant du Koweït auprès de l’ONU qui exerce aussi la présidence du Conseil de sécurité, a déclaré devant un parterre de journalistes que des débats préliminaires avaient eu lieu sur le sujet.

«Aucune preuve n’a été fournie pour étayer les accusations et il est indispensable de poursuivre les enquêtes », a-t-il ajouté.

Deux pétroliers ont été ciblés ce jeudi 13 juin d'une attaque d'origine indéterminée en mer d'Oman, en plein golfe Persique. Cet incident survenu dans un passage maritime stratégique à l'échelle internationale a immédiatement fait grimper les prix du pétrole.

vendredi, 14 juin 2019 14:10

Le message de Tel-Aviv au Japon

« L’explosion des pétroliers dans la mer d’Oman était une œuvre d’Israël pour envoyer un message au Premier ministre japonais », a-t-on appris d’un professeur d’université et expert des crises internationales.

Ibrahim Fraihat, professeur d’origine palestinienne de l’Université de Georgetown et expert des crises internationales à l’Institut de recherche de Doha, a déclaré que certaines parties tentaient de faire échouer la mission de médiation du Premier ministre japonais en Iran.

Interviewé par la chaîne de télévision al-Jazeera, le docteur Ibrahim Fraihat a qualifié d’« historique » la visite d’Abe Shinzo en Iran, ajoutant qu’elle revêtait une importance toute particulière et cela à plusieurs égards.

« C’est le régime israélien qui a attaqué les pétroliers dans la mer d’Oman. Israël voulait dire, à travers cette attaque, au Premier ministre japonais qu’il ne devait pas assurer une médiation entre l’Iran et les États-Unis », a déclaré Ibrahim Fraihat.

Il a ajouté qu’au contraire de John Bolton, Donald Trump ne voulait pas une guerre avec les Iraniens. « Tout ce qu’il veut, c’est de faire asseoir l’Iran à la table du dialogue sous les conditions qu’il a déjà annoncées ».

Le président iranien a rencontré son homologue chinois en marge du Sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), en cours au Kirghizistan.

Lors de cette rencontre, l’Iranien Hassan Rohani s’est félicité de la mise en œuvre réussie des accords, signés entre l’Iran et la Chine, ajoutant que les relations Pékin-Téhéran avaient aussi un caractère stratégique. 

« L’Iran a toujours respecté ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire alors que les États-Unis s’en sont retirés sans aucune raison acceptable. Les pressions faites par l’administration américaine à l’Iran et à la Chine visent à soumettre l’Asie, voire la planète à la domination des États-Unis », a déclaré le président iranien qui a ensuite souligné que la résistance de Téhéran et de Pékin face à l’unilatéralisme des États-Unis irait dans le sens des intérêts des deux pays.

« La nation iranienne a, à plusieurs reprises, démontré qu’elle ne pilait pas l’échine aux pressions étrangères et qu’elle devenait, au contraire, de plus en plus unie et soudée », a précisé M. Rohani.

Concernant l’essor des coopérations avec la partie chinoise, le président Rohani a déclaré : « Il existe de multiples domaines pour coopérer avec la Chine. Ayant une situation géographique privilégiée, l’Iran est prêt à contribuer dans le « projet de la Ceinture et la Route » [autrement appelé : « le projet de la Nouvelle Route de la Soie »]. On s’intéresse également à donner un coup de pouce à nos coopérations avec la Chine en matière d’énergie, de transport, d’industrie, de politique, de culture, de tourisme et de lutte contre le terrorisme ».

Pour la deuxième fois en une semaine, l’unité de drone de l’armée et des Comités populaires du Yémen a frappé vendredi l'aéroport d'Abha, située dans la localité d’Asir au sud-ouest de l’Arabie saoudite où tous les vols ont été suspendus.

L'Iran a fermement réagi aux allégations du secrétaire d'État américain qui a à son habitude, accusé gratuitement Téhéran pour les incidents survenus dans la mer d’Oman.

Soucieux du projet de New Delhi d’acheter des systèmes russes S-400, les États-Unis n’écartent pas la possibilité de sanctions et précisent que l’Inde doit faire un « choix stratégique en matière de partenariat ».

La première sous-secrétaire d'État adjointe pour l'Asie centrale et du Sud, Alice Wells, a fait état de ce qui pourrait attendre l’Inde si cette dernière se procurait des systèmes de missiles sol-air russes S-400, précisant que l’utilisation de ces armes pourrait s’avérer incompatible avec celle des armes américains.

« À un moment donné, il faut faire un choix stratégique en matière de partenariat, un choix en matière de systèmes d’armements et des plateformes que le pays introduira », a-t-elle déclaré devant le comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants.

Selon elle, cette question de sanctions visant l’Inde sera examinée et les États-Unis continuent à discuter des moyens d’«aider l’Inde» à ne pas s’en procurer.

Le 5 octobre dernier, le président russe, Vladimir Poutine et le Premier ministre, Narendra Modi ont signé un contrat de 5,4 milliards de dollars prévoyant la livraison de cinq batteries de S-400 Triumph à l’Inde. Les négociations pour l’achat de ces systèmes antiaériens russes étaient en cours depuis de nombreux mois, en dépit des menaces de sanctions américaines planant dans l’air.

Donald Trump a déclaré le 10 octobre que l'Inde allait « bientôt connaître » sa réponse à cette signature de contrat avec la Russie.

Suite au lancement d’une roquette palestinienne contre Sdérot, l’armée israélienne a ordonné l’ouverture de tous les refuges situés aux alentours de la bande de Gaza.

Les sources israéliennes ont affirmé jeudi 13 juin qu’une roquette avait été tirée à partir de la bande de Gaza contre Sdérot.

Selon les médias israéliens, la roquette a touché un bâtiment sans pour autant faire de victime.

L’armée israélienne a déclaré jeudi que des sirènes d’alerte avaient retenti dans le sud de la Palestine occupé en prétendant que le Dôme de fer avait détruit cette roquette.

Depuis 2007, Gaza est sous le siège du régime israélien ; ce qui a provoqué la pauvreté et le chômage en baissant considérablement le niveau de vie des Gazaouïs.

Quelque 1 800 000 Palestiniens habitent dans la bande de Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert du monde, privés de leurs droits fondamentaux tels celui de se déplacer, de bénéficier d’un métier, d’une éducation adéquate, etc…

Selon les médias palestiniens, suite au lancement de cette roquette contre Sdérot l’armée israélienne a ordonné l’ouverture de tous les refuges situés aux alentours de la bande de Gaza.

La chaîne 13 israélienne a déclaré que l'armée du régime réagira de manière plus forte que la nuit dernière aux attaques palestiniennes en affirmant être désormais au seuil d'une nouvelle escalade des tensions.

Avigdor Liebermann, l’ex-ministre des affaires militaires du régime israélien et président du parti « Israel Beytenou », a déclaré à ce sujet qu'il faut « enterrer ceux qui recherchent un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ».

Alon Dvidi, chef de la colonie de Sdérot, a déclaré que « cette mauvaise situation » ne pourrait pas durer et qu'une opération militaire était nécessaire pour éteindre la colère d’Israël.

Il est à noter que cette frappe au missile a eu lieu à la suite de l’attaque des chasseurs israéliens contre une zone agricole dans une région située à l'est de la ville de Rafah au sud de Gaza.

Plus tôt, les sources médiatiques avaient rapporté qu'un certain nombre de colons vivant aux alentours de la frontière avec gaza avaient quitté la région pour des raisons sécuritaires.

La nouvelle vague de conflits entre les groupes de résistance palestiniens et le régime israélien a débuté le 6 mai 2019 avec une attaque de chasseurs israéliens sur la bande de Gaza qui a tout de même donné lieu à une importante riposte de la part de la Résistance palestinienne.

Les missiles de la Résistance, tirés en représailles aux attaques incessantes de Tel-Aviv contre Gaza, ont fait quatre victimes et 41 blessés, côté israélien.