
تقي زاده
Les USA accordent une licence à BP et Serica pour l'exploitation de champs gaziers iraniens
Comme l’Iran l’avait déjà promis, il a pu mettre en échec les tentatives américano-saoudiennes visant le secteur énergétique iranien. Ce mardi 9 octobre, l’administration Trump a reculé pour la première fois face aux sanctions prévues contre l’Iran, permettant à un champ gazier, en partie détenu par l’Iran en mer du Nord, de continuer à fonctionner.
Le champ Rhum au nord-est d’Aberdeen, qui fournit environ 5 % de la demande de gaz britannique, a maintenant reçu une nouvelle licence d’exploitation du Trésor américain, a annoncé mardi le producteur britannique Serica Energy.
La licence permettra à Serica de finaliser l’acquisition de la participation de BP dans les gisements de Rhum, Bruce et Keith, ainsi que celle des participations de Total dans Bruce et Keith, a annoncé Serica dans un communiqué.
En vertu de la licence qui est valide jusqu’au 31 octobre 2019, mais peut être renouvelée, les produits de l’Iran provenant du terrain seront détenus sur un compte séquestre tant que des sanctions seront en place.
En mai dernier, BP avait annoncé l’arrêt des travaux sur Rhum, alors que Serica souhaitait obtenir une annulation des nouvelles sanctions imposées par les États-Unis contre l’Iran.
« Sous réserve du respect des conditions, la licence permettra à certaines entités détenues ou contrôlées par les États-Unis de fournir des biens, des services et un soutien au champ Rhum », a déclaré Serica dans un communiqué mardi.
Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Trésor américain a également assuré que les entités non américaines fournissant des biens, des services et une assistance impliquant Rhum ne seraient pas exposées à des sanctions secondaires des États-Unis.
« Ces actions OFAC permettront à la production du champ Rhum de ne pas être affectée par les sanctions US », a ajouté la société.
Les précédentes sanctions américaines entre 2012 et 2014 avaient forcé la fermeture du champ Rhum.
Iran: le Parlement adopte un projet de loi contre le financement du "terrorisme"
Le Gafi est un organisme intergouvernemental fondé en 1989 par le G7, visant à développer et promouvoir des politiques nationales et internationales de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du "terrorisme".
En juin, il avait donné trois mois à l'Iran pour adopter plusieurs lois nécessaires à son retrait de la liste noire des pays ou territoires non coopératifs.
"Ni le président ni moi ne pouvons garantir que tous les problèmes seront résolus si nous adhérons" à la Convention onusienne, a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, au cours d'un débat précédent le vote.
"Mais je peux assurer que ne pas y adhérer donnera aux Etats-Unis plus d'excuses pour accroître nos problèmes", a-t-il ajouté.
Le projet de loi a pour objectif de permettre à l'Iran de s'aligner avec les normes internationales et d'adhérer à la Convention de l'ONU pour la répression du financement du terrorisme.
Indonésie: 5.000 personnes présumées disparues
Mais les secours craignent que des milliers d'autres dépouilles ne se trouvent dans deux quartiers de Palu particulièrement dévastés.
Attaque armée en Cisjordanie: deux des Israéliens blessés sont décédés
La zone industrielle se trouve à côté des colonies de Barkan et d'Ariel, dans le nord de la Cisjordanie, un territoire palestinien occupé illégalement par Israël depuis plus de 50 ans.
Assad : une victoire à Idlib ferait échouer le Deal du siècle
En réaction aux verbiages des parties occidentales avant le début de la bataille d’Idlib, le président syrien a affirmé que la libération de cette province déjouerait les plans des États-Unis et de l’Occident.
Le Comité central du parti Baath a tenu aujourd’hui une réunion présidée par le secrétaire régional du parti, le président Bachar al-Assad.
« La question du Deal du siècle est aussi ancienne que la cause palestinienne, mais elle s’est accélérée dernièrement en vue de bénéficier de la défection d’un certain nombre d’États du front anti-israélien », a-t-il fait savoir.
L’Inde défend farouchement son indépendance face aux États-Unis
De retour de Moscou où il a rencontré de hauts responsables militaires russes, le commandant des forces armées indiennes, le général Bipin Rawat, a déclaré que l’Inde poursuivrait sa politique indépendante.
L’Inde, qui a toujours été proche de la Russie, a clairement défié les États-Unis, en achetant vendredi à Moscou le système de défense antiaérienne S-400 à l’occasion de la visite en Inde du président russe Vladimir Poutine. Ce contrat va à la fois agacer et embarrasser les États-Unis. La transaction s’élève à 5,2 milliards de dollars, selon des responsables diplomatiques indiens joints par l’AFP.Dans ce droit fil, le général Bipin Rawat a déclaré que New Delhi poursuivrait sa politique indépendante et qu’il comptait acquérir des hélicoptères Kamov et d’autres équipements russes.
« Suite à l’achat de S-400 à la Russie, l’Inde encourt des sanctions américaines. Néanmoins, les Russes se réjouissent de la coopération avec l’armée indienne. Ils savent que notre armée est puissante et capable de défendre nos intérêts », a-t-il souligné.
Au sujet du développement de la coopération indo-américaine, il a dit avoir assuré les autorités russes qu’il a rencontrées à Moscou de l’autonomie de New Delhi.
L’Inde cherche aussi à accéder à la technologie aérospatiale russe.
Hmeimim : un radar volant de l’OTAN intercepté par la DCA syrienne
Un radar volant de l’OTAN a été intercepté par la DCA syrienne alors qu’il menait une mission de reconnaissance sur une base militaire russe en Syrie où sont désormais déployés des systèmes de défense antiaérienne S-300.
La DCA syrienne a intercepté l’avion de détection et de commandement de l’OTAN, Boeing E-3A Sentry, connu également sous le nom d’AWACS, qui de provenance d’Allemagne, a survolé pour une durée de 3 heures les eaux internationales de l’est de la Méditerranée à proximité du Liban afin de scanner la base militaire russe Hmeimim près de Lattaquié en Syrie, a rapporté Sputnik.
Depuis la livraison de systèmes russes de défense antiaérienne S-300 à l’armée syrienne, les avion-espions de l’US Air Force font régulièrement des tours à proximité des côtes syriennes où sont situées les bases militaires russes.
Ayant promis de renforcer les systèmes de guerre radio-électroniques en Syrie, Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense avait fait état lors d’une réunion avec le président russe Vladimir Poutine et les membres du Conseil de sécurité de la fédération de Russie, du débarquement du dispositif de guerre électronique « Krassukha-4 » le 25 septembre en Syrie dans le cadre de la livraison des S-300.
Deir ez-Zor : les terroristes de Daech héliportés par la coalition US
Les médias syriens ont fait part, samedi soir, d’une opération héliportée de la coalition américaine lors de laquelle elle a sorti un nombre d’éléments supposément de Daech de la localité d’al-Shaafa, au sud-est de Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie. Au nombre de ces éléments, il se pourrait qu'il y ait des officiers occidentaux.
En effet, ce sont les hélicoptères de la coalition américaine qui ont effectué l’opération de transfert des terroristes de Daech vers l’extérieur de Deir ez-Zor.
Les terroristes dont la plupart étaient blessés ont été transférés vers un endroit inconnu. La localité d’al-Shaafa est occupée par Daech, supplétifs takfiristes des forces US basées à Al-Tanf.
D’après des rapports officiels, les Américains ont, à maintes reprises, aidé les terroristes de Daech à quitter la région dans la mesure où Daech n'est qu'un nom d'emprunt pour dissimuler la vraie identité des parties impliquées dans la guerre contre l'Etat syrien et ses alliés.
Pourquoi les USA proposent-ils à l'Iran "une connexion au réseau commun" de communication militaire américano-russe en Syrie?
La réaction américaine à la frappe balistique iranienne contre Hajin à Abou Kamal a été singulière : d'une hostilité ouverte, les Américains en sont désormais à proposer à l'Iran "une connexion au réseau commun de communication militaire américano-russe". À ceci s'ajoutent des rapports publiés par les Think Tanks américains qui font état, ces derniers jours, de l'incapacité US à faire face à une guerre généralisée ayant plusieurs fronts. Pourquoi?
Dans son index sur la capacité de l’armée américaine, le laboratoire d'idées et lobby américain basé à Washington, Foundation Heritage écrit que malgré le budget alloué à l’armée américaine, celle-ci aurait du mal à se battre si elle était forcée à faire face à deux conflits simultanément .
" Les équipements militaires modernes de l'armée américaine représentent les deux tiers de ce qu'ils devraient être. Les équipements utilisés sont également plus anciens et moins performants, et leur utilisation au niveau d’alerte engendrera des problèmes ", indique l’index de la force militaire américaine publiée par la Fondation Heritage qui propose des analyses des problèmes de politique de défense de l’année écoulée.
Irak : al-Fath met en garde Israël et les USA contre toute attaque visant la Résistance
La coalition al-Fath en Irak met en garde les États-Unis et Israël contre la riposte écrasante à toute attaque qui viserait les positions de l’axe de la Résistance situées en Irak.
Entesar Hassan al-Moussaoui, le représentant de la coalition d’al-Fath auprès du Parlement irakien, a mis en garde ce samedi 6 octobre les États-Unis et Israël contre toute attaque visant les positions des forces de la Résistance en Irak.
« Washington et Tel-Aviv veulent relancer le terrorisme après la victoire des forces de la Résistance islamique et des Hachd al-Chaabi », a déclaré Entesar Hassan al-Moussaoui lors d’une interview accordée à l’agence irakienne de presse Al-Maalouma.
Pour Entesar Hassan al-Moussaoui, le consulat américain à Bassora dans le sud du pays représente « un sérieux danger » pour la sécurité et la souveraineté irakienne.