تقي زاده

تقي زاده

Le président sud-coréen s’est rendu à Pyongyang avec une grande délégation de personnalités politiques et économiques ; les États-Unis s’inquiètent alors des transactions commerciales qui pourront, certainement, nuire au mécanisme de sanctions qu’ils ont imposées contre la Corée du Nord.

Le président sud-coréen est arrivé, ce mardi matin 18 septembre à Pyongyang, à la tête d’une délégation de 110 responsables et personnalités politiques et économiques.

Moon Jae-in et son épouse ont été accueillis à l’aéroport Sunan de Pyongyang par le leader nord-coréen Kim Jong-un, son épouse et sa sœur ainsi que des centaines de personnalités politiques nord-coréennes.

Le président sud-coréen à l'aéroport de Sunan à Pyongyang. ©Yonhap 

Le président sud-coréen a souhaité, avant son départ pour la Corée du Nord, que les entretiens des deux parties aboutissent à une avancée dans le processus de la dénucléarisation de la Péninsule coréenne et la revivification des discussions Washington/Pyongyang.

 

Avant ce déplacement du président sud-coréen en Corée du Nord, un entretien téléphonique a eu lieu entre les ministres des Affaires étrangères des deux Corées. Washington craint, pourtant, que les transactions commerciales des deux Corées ne diminuent le poids des sanctions imposées contre la Corée du Nord, vu le nombre considérable de PDG de grandes compagnies sud-coréennes qui accompagnent le président à Pyongyang, parmi d’autres, l’héritier de Samsung Lee Jae-yong et le vice-président de Hyundai Motor. La délégation sud-coréenne doit visiter plusieurs lieux importants de Pyongyang. Le président sud-coréen entend renforcer la coopération économique entre les deux pays. 

Les deux hommes doivent aussi débattre, lors de leur troisième sommet, de l’apaisement des tensions militaires sur la péninsule. Le président sud-coréen se dit déterminé à faire tout pour rétablir une paix durable entre les deux Corées et affirme que même « les évolutions internationales ne pourront contrer ses efforts ».

Certes,  ce rapprochement des deux Corées ne plaît guère aux États-Unis  qui continuent de sanctionner Pyongyang avec qui ils sont, d’ailleurs, en négociations après le démantèlement par ce dernier de ses sites nucléaires conformément à ses engagements.

Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du département du Trésor américain a annoncé ce vendredi qu’il appliquerait de nouvelles sanctions contre un individu et trois sociétés en relation avec les sanctions anti-Pyongyang.

Le département du Trésor américain a annoncé, il y a moins de deux mois,  l’application de nouvelles sanctions contre une banque russe, accusée d’avoir « facilité une transaction importante » d’un banquier nord-coréen lui-même déjà visé par des sanctions américaines.

Les Américains ont même avancé une initiative bizarre exhortant Pyongyang à transférer 50 % de ses ogives nucléaires sur le sol britannique.

Le journal Rodong Sinmun, organe officiel du Parti du travail de Corée, a annoncé que tant que les discussions ne sonnaient pas la fin de la guerre entre les deux Corées, et qu’un régime de paix pour mettre fin au conflit n’était pas annoncé, les risques d’escalade ne sembleraient pas très loin et le moindre incident pourrait nous faire repartir à zéro sapant les quasi-normalisations avec Séoul et Washington.

Des cibles russes à Lattaquié ont été attaquées, lundi soir, par Israël secondé par la France. 

Des dernières informations, en provenance de la Syrie, font état d'une attaque balistique conjuguée France/Israël contre des cibles russes à Lattaquié. Selon le ministère russe de la Défense, peu après des frappes aux missiles, depuis quatre F-16 israéliens, contre la banlieue de Lattaquié, une frégate française a visé un avion russe au dessus de la Méditerranée avec 14 militaires à bord.

L'appareil, un II-20 a perdu tout contact avec la base aérienne russe Hmeimim vers 00h23 (Heure locale) après que la frégate française Auvergne a tiré des missiles. Il survolait la Méditerranée à 35 km de la côte syrienne. Pour la première fois depuis le début de la guerre contre la Syrie, Israël se fait accompagner de l'un des membres de l'Otan, la France pour frapper non seulement des sites militaires syriens mais aussi des cibles russes. 

Le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué, émis le 17 septembre, que l’attaque de missiles sur la ville syrienne de Lattaquié a été réalisée depuis la mer parallèlement au tir de missiles israéliens contre des cibles russes à Lattaquié.

Le commandement central de l’armée syrienne a annoncé, dans un communiqué, que les chasseurs du régime israélien ont attaqué lundi soir un établissement des industries techniques à Lattaquié. L’attaque a causé des dégâts matériels et tué deux personnes qui étaient sur place.   

« L’ennemi veut ainsi rehausser le moral chez les groupes terroristes échoués à Idlib face aux victoires fulgurantes de l’armée. Cela affirme encore une fois de plus qu’Israël soutenait directement les terroristes en Syrie », indique le communiqué.

L’agence d’informations syrienne SANA a annoncé plutôt que les systèmes de défense antiaérienne de l'armée syrienne avaient repoussé lundi une attaque de missiles menée depuis" air et mer "contre la banlieue de la ville de Lattaquié.

 

Il est peut-être temps que les israéliens pensent à priver leur PM du pouvoir : le régime de Tel-Aviv embrase tous les fronts. En Syrie, il vise la base militaire russe à Hmeimim, les sites militaires syriens à Homs et envoie ses chasseurs bombarder Gaza. Les positions de la Résistance dans le sud de la bande de Gaza ont été prises pour cible, ce mardi 18 septembre à l'aube, par des chasseurs israéliens.

Selon le site d’information palestinien Maa, les avions de combat de Tel-Aviv ont frappé le siège des forces de la Résistance dans la localité d’al-Qarareh à Khan Younès.

Hier, dans l’après-midi les chasseurs israéliens ont bombardé la bande de Gaza lorsque deux Palestiniens s’approchaient de la clôture frontalière. Ces deux Palestiniens ont été tués.

Dans le même temps, des sources locales ont fait part du retentissement de quelques explosions à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza dont le bilan est encore inconnu.

D’autre part le site d’information israélien Wala a rapporté lundi dans la soirée :

« Les autorités israéliennes ont prié les habitants de la colonie d’Efrat en Cisjordanie de rester chez eux pour des raisons de sécurité. »

Depuis le début de la Grande marche du retour, il y a quelques mois, le régime a multiplié ses raids aériens sur la bande de Gaza.

Depuis le 30 mars dernier, les Palestiniens organisent chaque vendredi des manifestations dans le cadre de la Marche du grand retour pour réclamer la fin de l’occupation israélienne et du blocus de Gaza. Jusqu’à présent, 177 Palestiniens ont été tués et plus 19.000 ont été blessés.

La dernière attaque israélienne par missiles aurait-elle atteint les objectifs escomptés ? Nombreux sont des analystes politiques à croire que de telles attaques ont un effet bien limité sur l’Iran et la Syrie qui sont actuellement plus qu’en tout autre temps focalisés sur Idlib.

Le fameux journaliste arabe et éditorialiste du journal arabophone Raï al-Youm, Abdel Bari Atwan, s’attarde dans une analyse sur le dernier cas de l’agression israélienne contre la Syrie.

Alors que toutes les parties avaient retenu leur souffle en attendant le déclenchement de l’opération ultime à Idlib, l’agence de presse SANA, citant une source militaire, fait part d’une nouvelle attaque israélienne, dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 septembre, contre l’aéroport international de Damas, et d’ajouter que plusieurs missiles ennemis ont été interceptés et détruits.

Deux versions seraient envisageables sur les cibles des missiles israéliens :

- La première version vient de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, proche des groupes opposés à Assad et dont le siège se trouve au Royaume-Uni. D’après cette version, les missiles israéliens ont visé un stock d’armements près de l’aéroport de Damas.

- La deuxième version est celle diffusée par la chaîne 2 de la télévision israélienne. Cette chaîne de télévision prétend que les missiles israéliens ont visé un avion de transport iranien, un Boeing, à peine quelques heures après son atterrissage à l’aéroport de Damas et qui était porteur d’armes dernier cri, soit à destination de l’armée syrienne, soit à destination du Hezbollah libanais.

En Irak, les groupes et les partis sunnites et kurdes proches de Washington ont compris que les États-Unis ne garantiraient plus leurs intérêts, peut-on lire dans un rapport d’Al-Araby Al-Jadeed datant du 17 septembre.

Le site d’information qatari indique qu’au fil des ans, les groupes et les partis irakiens qui suivaient les politiques américaines se sont progressivement rendu compte que leurs intérêts ne seraient plus garantis comme par le passé.

« La crédibilité actuelle de Washington en Irak a été compromise de sorte que même les alliés sunnites et kurdes font davantage confiance à l’Iran qu’à l’Amérique », ajoute Al-Araby Al-Jadeed.

Lire aussi: Irak : les habitants de Bassora dénoncent l’attaque au consulat iranien

Le rapport souligne que la plupart des factions politiques au sein du Parlement irakien sont actuellement en accord sur la rédaction d’une proposition de loi pour faire sortir toutes les forces étrangères surtout les Américains du pays.

En publiant de nouvelles images satellites des régions sensibles et stratégiques en Syrie dont le palais présidentiel, le régime israélien menace implicitement le président syrien d’assassinat.

Pour marquer les 30 ans de son premier lancement orbital, le ministère israélien des Affaires militaires vient de publier ce lundi 17 septembre des images de son nouveau satellite-espion, montrant le palais présidentiel syrien, l’aéroport international de Damas et le lieu de déploiement des chars de l’armée syrienne.

Les images prises par le satellite-espion Ofek 11 ont été diffusées selon le ministère israélien des Affaires militaires comme une démonstration de force du renseignement israélien.

 



Cela intervient alors que les avions de combat de l’armée israélienne ont frappé le 16 septembre au matin, l’aéroport international de Damas. La défense aérienne de l’armée syrienne a cependant détruit tous les missiles tirés par les chasseurs israéliens.

 

Suite à cette attaque, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou a déclaré en mettant l’accent sur ses lignes rouges en ce qui concerne l’Iran et le Hezbollah, que Tel-Aviv, en menant des frappes préemptives ne répéterait pas les erreurs commises pendant la guerre de Kippour.

Il y a quelques mois, alors que l’armée syrienne menait une série d’opérations dans le sud du pays pour éliminer les deniers bastions de Daech dans les provinces de Deraa et Qunietra, les autorités israéliennes ont menacé d’assassiner Bachar Assad si ce dernier permet à l’Iran de consolider sa position militaire en Syrie.

Yuval Steinitz, membre du cabinet de sécurité du régime de Tel-Aviv qui est également le ministre de l’Énergie a menacé le 7 mai d’assassiner le président syrien, Bachar Assad si ce dernier permet à l’Iran de consolider sa position militaire en Syrie. Cependant, il a qualifié peu probable une confrontation avec l’Iran sur le sol syrien.

Interviewé par le quotidien israélien, Yediot Aharonot, Yuval Steinitz a averti que Tel-Aviv pourrait "éliminer" le président syrien s'il continuait à permettre à l'Iran d'utiliser la Syrie comme point de départ des opérations contre Israël.

« Si Assad permet à l'Iran de transformer la Syrie en une base d'opérations militaires contre nous, il devrait savoir que cela équivaudrait à sa fin », a-t-il allégué.

Ce n’est pas pour la première fois que des responsables israéliens recourent à divers prétextes pour menacer de mort le président syrien.

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan se sont rencontrés à Sotchi, où ils ont discuté de la situation dans la province syrienne d'Idlib, l'une des dernières poches des terroristes en Syrie.

Suite aux pourparlers entre Poutine et Erdogan, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé que la Russie ne mènerait pas d'opération militaire à Idlib.

La réunion intervient un peu plus d'une semaine après le sommet tripartite Russie/Turquie/Iran à Téhéran, où les États garants du cessez-le-feu se sont concentrés sur la lutte contre les terroristes et sur les moyens de réduire les risques pour la population civile.

Plus tôt dans la journée, Vladimir Poutine a déclaré que Moscou et Ankara établiraient une zone démilitarisée entre les groupes d’opposition armés et les troupes syriennes, qui serait contrôlée par la Turquie et la police militaire russe.

Lequel des présidents russe et turc pourrait persuader son interlocuteur de l'efficacité de ses plans pour Idlib? Au seuil du sommet turco-russe de ce lundi 17 septembre dont on s’attend à ce qu’il se focalise sur Idlib, le régime israélien a de nouveau frappé des zones près de l’aéroport international de Damas.

Plusieurs explosions ont été entendues dans la nuit de samedi à dimanche à l'aéroport international de Damas liées, selon l’agence de presse syrienne SANA, au tir de la DCA syrienne. Des missiles israéliens ont été interceptés et détruits, poursuit l'agence qui confirme une deuxième frappe israélienne contre l'aéroport de Damas en l'espace de 10 jours.

Selon le journal Al-Hayat, les présidents russe et turc, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, discutent à Sotchi des questions d’intérêt commun dont l’économie et l’énergie, mais aussi des dossiers régionaux dont et surtout la Syrie.

Avant même le sommet, le président turc a averti que toute opération contre Idlib serait considérée comme étant une attaque contre la Turquie.

Le conseiller du président turc a également prétendu que la Turquie ne resterait pas les bras croisés à regarder le massacre d’Alep se répéter à Idlib. D’après le journal Al-Hayat, le vice-président turc Fuat Oktay a également accusé la Russie de vouloir, sous prétexte de la lutte contre le terrorisme, éliminer les opposants en Syrie et d’y procéder à un nettoyage ethnique et racial. La Turquie a également déployé des forces dans la province de Kilis, au sud-est du pays près de la frontière syrienne.

Le 14 mai dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan accusait Israël de « terrorisme d'État » et de « génocide », après la mort d'une soixantaine de Palestiniens tués par l'armée israélienne à Gaza. Cela n’a pourtant pas empêché la normalisation des relations entre la Turquie et Israël.

« Ce qu'Israël a fait est un génocide. Je condamne ce drame humanitaire, ce génocide, d'où qu'il vienne, d'Israël ou d'Amérique », a déclaré M. Erdogan à des étudiants turcs à Londres, dans un discours retransmis à la télévision. Ankara avait aussi rappelé pour consultations ses ambassadeurs en Israël et aux États-Unis après le « bain de sang », selon le vice-Premier ministre Bekir Bozdag.

Selon certaines sources, des responsables israéliens et turcs se seraient rendus en jet privé à Abou Dhabi, dimanche matin.

Le conflit en Syrie et la situation à Idlib seraient les motifs d’un nouveau rapprochement entre les deux gouvernements.

Ankara qui a toujours critiqué les actions d’Israël, a préféré cette fois ne pas réagir aux raids aériens de l’aviation israélienne contre les positions du Hezbollah en Syrie. La crise économique que traverse la Turquie est aussi à considérer comme un facteur de sa soumission silencieuse.

Pour en savoir plus : Ankara et ses illusions sur l’« ami » américain

Le leader de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a assisté dimanche soir à une cérémonie de deuil, le 6ème jour du mois de Muharram.
C'était la première nuit de deuil au Husseinieh Imam Khomeini (RA) à Téhéran pour le martyre de l'Imam Hussein (AS) et de ses compagnons.

Un grand nombre de personnes et les responsables de l’ordre islamique étaient également présents à l’événement.

La cérémonie a commencé avec la récitation de l'élégie par Seyed Majid Banifatemeh et Mansour Arzi.

La cérémonie comprenait également un discours du haut dignitaire religieux l'Hojat-ol-Islam Kazem Sediqi, dans lequel il a développé différents aspects du soulèvement de l'Imam Hussein (AS) et les leçons de l'école d'Ashura.

Les musulmans chiites et d'autres personnes dans différentes parties du monde organisent chaque année au mois de Muharram des cérémonies pour célébrer l'anniversaire du martyre de l'Imam Hussein (AS) et de ses compagnons.