تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 09 mai 2018 07:57

Deux missiles israéliens interceptés

Selon SANA de violentes explosions ont été entendues dans la nuit de mardi à mercredi dans la localité d'al-Kiswah, non loin de la capitale Damas.

Des missiles ont été tirés par les chasseurs israéliens contre une base militaire dans la banlieue de Damas, a rapporté SANA.

 

La DCA syrienne a intercepté deux des missiles tirés visiblement depuis le ciel libanais. Le site est situé à 23 km au sud de Damas.  

SANA confirme la mort de deux civils au cours de ce nouveau tir de missiles alors qu'ils traversaient à bord d'une voiture l'autoroute Damas-Deraa. 

Une source à l'aéroport international de Beyrouth a déclaré qu'au moment présumé de l'attaque contre des positions de l'armée syrienne dans le secteur d’al-Kiswah, des avions israéliens se trouvaient dans l'espace aérien libanais.

Plutôt dans la journée, le service de presse d'Israël a annoncé que les troupes israéliennes avaient été mises en état d’alerte pour se préparer à une éventuelle attaque qui pourrait être lancée à partir du territoire de la Syrie.

Le chef d’état-major israélien, le général Gadi Eizenkot a annulé, mardi 8 mai, son discours par crainte d’une riposte balistique iranienne, alors qu’il avait déjà décrété un état d’alerte auprès de l’armée.

Quelques jours après l’annonce de la décision du chef d’état-major israélien préconisant l’armée de rester en état d’alerte, par crainte d’une attaque balistique iranienne, les responsables israéliens envisagent de le prolonger.

L’institut de sondages Iranpoll fait état de la méfiance du peuple iranien à l’égard de l’accord des 5+1.

L’institut de sondages Iranpoll créé au Canada vient d’effectuer des enquêtes concernant le point de vue des Iraniens envers l’avenir du PGAC, avant même que le président américain Donald Trump annonce le 8 mai sa décision de se retirer de l’accord.

Selon ce sondage attaché à l’université américaine Maryland, une grande majorité d’Iraniens croient que la situation économique en Iran se détériore progressivement et que l’accord nucléaire n’a pas pu l’améliorer.

Donald Trump annonce le retrait américain de l’accord nucléaire iranien, le 8 mai 2018. ©AP
Le président iranien Hassan Rohani a déclaré mardi qu'il avait ordonné au ministère des Affaires étrangères de consulter les pays européens, la Russie et la Chine dans les prochaines semaines et que si les intérêts nationaux iraniens étaient garantis, le pays resterait sans le PAGC. 
 
Lors d'un discours à la télévision iranienne après le retrait américain de l'accord nucléaire iranien, le président Rohani a déclaré que l'accord était désormais un accord entre l'Iran et 4 pays.

«J'ai également ordonné à l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (AEOI) de poursuivre les préparatifs nécessaires pour reprendre l'enrichissement au niveau industriel sans aucune limite», a déclaré le président Rohani dans un discours télévisé mardi soir après le retrait américain de l'accord nucléaire.

Il a dit que l'Iran attendrait quelques semaines pour consulter les parties européennes de l'accord nucléaire ainsi que la Russie et la Chine.

«Tout dépend de nos intérêts nationaux», a déclaré le président, notant que si les intérêts de l'Iran sont garantis sans la présence américaine, l'Iran pourrait rester dans l'accord.

Le président américain Donald Trump a annoncé mardi que Washigton se retirait de l'accord nucléaire iranien et allait rétablir les sanctions nucléaires contre l'Iran.

C'est alors que la plupart des puissances mondiales, y compris la Russie, la Chine et l'Union européenne ont souligné à plusieurs reprises que le maintien de l'accord est dans l'intérêt de la paix et de la sécurité à l'échelle mondiale.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a également confirmé à 11 reprises que l'Iran s'est engagé à respecter ses obligations dans le cadre de l'accord nucléaire.

Le Président Rohani a qualifié la présence américaine dans le PAGC de nuisance et a noté que Washington n'a jamais été engagé à ses obligations.

Le président a déclaré que Washington avait l'intention de faire pression sur l'Iran avec une guerre psychologique et économique, mais que l'echec serait cuisant.

Il a dit que la décision américaine de se retirer du PAGC unira la nation iranienne.

Le président Rohani a déclaré que son gouvernement a d'ores et déjà, pris les mesures nécessaires et que la décision américaine ne causerait pas de problèmes majeurs à l'économie iranienne.
 

Le président américain Donald Trump a repris, ce mardi 8 mai, ses accusations anti-iraniennes dont l’authenticité n’a jamais été confirmée.

Lors d’un discours attendu, prononcé à Washington environ à 14 h (heure locale), Trump a déclaré que l’accord nucléaire imposait des restrictions « insuffisantes » à l’Iran.

Qualifiant l’accord nucléaire d’accord « catastrophique », le président américain a accusé l’Iran de n’avoir pas tenu ses promesses.

Il s’est ensuite attardé sur le récent spectacle du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, pour conclure que l’accord nucléaire n’aboutirait jamais au "rétablissement de la paix".

Il a souligné que selon lui l’accord nucléaire avait été mal négocié, prétendant que le maintien de l’accord nucléaire se solderait par une course aux armements.

Donald Trump a prétendu que l’accord nucléaire n’avait pas réussi à "freiner les ambitions de l’Iran", en faisant allusion aux mesures de l'Iran pour développer sa défense.

« L’accord nucléaire devra faire l’objet d’une nouvelle négociation ou être annulé. Nous avons négocié avec nos amis européens et nous mettons en garde d’une même voix contre le danger que représente l’Iran. »

Il a jugé l’accord nucléaire « lacunaire », annonçant que les États-Unis allaient se retirer de l’accord nucléaire.

« Je vais signer un décret par lequel les sanctions seront rétablies. »

Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif a réaffirmé ce lundi 7 mai que Téhéran réagira vivement à l’abrogation du Plan global d’action conjoint par les États-Unis.

« Il va de soi que l’abrogation du Plan global d’action conjoint se heurtera à la réaction vive de l’Iran. Une riposte, pas du tout agréable, pour Washington », a réitéré M. Zarif soulignant : « Comme l’a signalé le président Rohani dans son discours d’hier dimanche, les États-Unis seront confrontés à une réaction ferme de la part de la République islamique d'Iran, et cette question a été annoncée à plusieurs reprises au cours des dernières semaines et, selon les mesures adoptées, la réaction iranienne ne sera pas du tout agréable pour les États-Unis ».

Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif. ©AFP

Il existe, a-t-il poursuivi, différents plans en fonction des éventuels agissements du président américain, et ces plans, comme l'a évoqué M. Rohani, ont été notifiés au ministère des Affaires étrangères et l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) et nous menons, en ce moment, des négociations avec d'autres interlocuteurs y compris les cinq autres membres.

Plus loin dans ses propos, le premier diplomate iranien a évoqué d'intenses négociations des semaines précédentes en affirmant que certaines prises de positions de parties impliquées dans le Plan global d’action commun allaient dans le bon sens alors que d’autres ont été qualifiées d’erronées par Téhéran et que dans les semaines à venir les décisions seront concrétisées.

Selon le patron de la diplomatie iranienne, les décisions adoptées par l’Iran raffermiraient l’économie nationale et des mesures nécessaires ont été adoptées à cette fin.

Zarif a estimé que le retrait éventuel des États-Unis de l'accord nucléaire traduirait à quel point ce pays est isolé au sein de la communauté mondiale et qu’il n’était plus digne de confiance pour de nouvelles interactions sur l’échiquier international.

La puissance défensive de l’Iran reste inébranlable, affirme le chef d’État-major des Forces armées iraniennes.

En visite dans la province de Khouzestan dans le sud-ouest iranien, le chef d’État-major des Forces armées iraniennes, le général de brigade Mohammad Baqeri, a fait un déplacement dans la ville de Dezfoul où il a visité les unités blindées, aériennes et terrestres de l’armée.

« La puissance défensive et l’autorité des forces armées iraniennes ont conduit les ennemis à cette conclusion qu’ils paieraient cher toute agression contre le territoire iranien même la moindre convoitise pour les intérêts de ce pays indépendant et à l’esprit révolutionnaire qu’est l’Iran. Si la RII n’a pas encore riposté à certains événements survenus ces derniers jours, cela ne signifie nullement un silence ou une acceptation de ces agressions et la RII ripostera certes aux ennemis en temps et lieu opportuns. »

Le ministère israélien des Affaires étrangères a créé une page en langue arabe sur Facebook pour les interlocuteurs irakiens.

Cette page Facebook en langue arabe aurait été créée pour attirer l’attention des interlocuteurs irakiens, rapportent des sources d’informations citées par l'agence Fars News.

D'après The Times of Israël, cette page conçue en langue arabe est une sorte d'ambassade virtuelle pour les Irakiens, malgré l'absence de toute relation diplomatique entre Bagdad et Tel-Aviv.

« Israël considère officiellement l’Irak comme un ennemi, mais il a récemment intensifié ses efforts pour engager un dialogue avec ce pays », peut-on également lire dans les colonnes du magazine en ligne.

Sur cette page spéciale, le ministère israélien des Affaires étrangères a tenté de lancer une campagne diplomatique par le biais des affinités historiques communes avec les Juifs irakiens.

Yuval Rotem, le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères. (Photo d'archives)

 « L'ambassade virtuelle a été mise au point en vue de présenter Israël au monde arabe. Les réseaux sociaux nous permettent d'être en contact avec nos interlocuteurs notamment dans les pays voisins, ce qui n'était pas possible dans le passé », a déclaré Yuval Rotem, le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, cité parThe Times of Israel.

L'ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert. (Photo d'archives)

« La situation en Asie occidentale est fragile, et cela est dû aux efforts de l'Iran et du Hezbollah et à la poursuite des activités du Hamas dans la région », a prétendu au site internet, Kurdistan 24, l'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert. 

Selon The Times of Israel, cette nouvelle stratégie de Tel-Aviv vise à  contrer l'influence grandissante de l'Irak en Irak. 

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a mis en garde les États-Unis contre leurs ingérences dans les affaires internes du pays.

Les provocations américaines ne feront qu'aggraver la situation, a martelé Geng Shuang, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères qui n'a pas manqué de préciser que les ingérences américaines en Chine sont inadmissibles, a rapporté l'agence de presse iranienne, IRNA.

Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. ©Brecorder

Le porte-parole chinois a fait cette déclaration après que les États-Unis ont considéré dans un récent communiqué Taïwan, Hong Kong et Macao comme des pays à part entière.

Les États-Unis ont également affiché leur protestation contre le fait que la Chine empêche les pays et les entreprises étrangères de considérer ces trois régions comme étant des pays.

Et ce, alors que de l’avis de la Chine et conformément aux principes immuables de ce pays, Macao, Taiwan et Hong Kong, situés dans le sud, font partie intégrante de son territoire

Le porte-parole de la diplomatie chinoise a déclaré que toutes les entreprises étrangères devraient respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine en réaction à l’ingérence de Washington qui demande de laisser les pays et les entreprises étrangères considérer ces régions comme des pays.

La Chine a demandé aux entreprises étrangères de ne pas considérer, sur leur site, ces régions comme des pays à part entière.

lundi, 07 mai 2018 20:19

Syrie : Paris déclare forfait ?

Lors d’une interview accordée au journal russe, Kommersant,l’ambassadrice française en poste à Moscou a déclaré que son pays ne s’intéressait plus à la mise à l’écart du président syrien, Bachar Assad du pouvoir et que la France ne le considérait plus en tant qu’un prélude à la fin des affrontements en Syrie.

Paris n’envisage pas de décider à la place du peuple syrien, a affirmé Sylvie Bermann qui a ajouté qu'il n'était plus question d'exiger le départ inconditionnel de Bachar al-Assad de ses fonctions. Elle a cependant fait part de l’inquiétude de Paris de la reprise du contrôle des zones par les forces gouvernementales syriennes.

Elle a énuméré les priorités de la France pour dire que la garantie de l’acheminement des aides humanitaires, la recherche d'une issue politique engageant toutes les parties en conflit en Syrie et la lutte contre le terrorisme en font partie.