تقي زاده

تقي زاده

L’armée syrienne a réussi à mettre la main sur des camions transportant des armes de fabrication israélienne avant qu’elles ne tombent aux mains des terroristes dans la banlieue nord de Homs.

Selon la chaîne d’information libanaise Al-Manar, des forces spéciales syriennes ont découvert et saisi, ce mercredi 2 mai à Homs, une importante quantité d’armes et de médicaments dont certains étaient de fabrication israélienne.

 

Des obus de mortier, des roquettes, différents types d’armes légères et moyennes ainsi que des médicaments de fabrication israélienne, figuraient parmi les saisies de l’armée syrienne.

C’est la énième fois que l’armée syrienne découvre et saisit des armes et des équipements militaires de fabrication israélienne dans les zones étant sous l’emprise des terroristes.

 

Le Coran et la descendance du Prophète (P) sont inséparables. Le Prophète (P) affirme le caractère éternellement inséparable  du Coran et de la descendance prophétique : "Je vous laisse deux choses grandioses. L’une d’elle est plus grande que l’autre : Le Livre d’Allah et ma descendance. Prenez garde dans votre conduite envers eux après ma mort. Ils ne se sépareront pas l’un de l’autre jusqu’à ce qu’ils reviennent auprès de Moi au bord de la Fontaine".

Tant que le Livre d‘Allah sera bien lu, il y aura une personne appartenant à la descendance du Prophète (P) qui agira afin d’introduire le message divin aux gens, en suivant l’exemple du Prophète (p) et en agissant comme lui.

Nous vivons donc dans un état d'attente. La question qui se pose est : quelle est alors notre mission  en attendant l’Imam Al-Mahdi (p) ? Et que  sera  notre responsabilité   afin de préparer le terrain à son gouvernement   ? En observant le mouvement de l’Imamat, nous constatons que la mission des Imams (p), des pères d’Al-Mahdi (p), était de répandre l’Islam dans le monde, et ce dans leurs Hadîths, dans leurs recommandations, dans leurs leçons, et dans leurs conduites afin que toutes les qualifications et les concepts de l'Islam soient à la disposition des Musulmans. Lorsque ce fut son époque, l'Imam Al-Mahdi (p) a rempli sa mission et, avant  son occultation, il a, en réponse à une question, donné cette recommandation : "Quant aux affaires à venir, référez-vous aux transmetteurs de nos Hadîths". En effet, il n’y a rien concernant l'Islam, l'interprétation du Coran et de la Sunna, qui ne leur aurait pas été transmis à un point où les gens avaient à leur disposition tous les jugements légaux concernant les affaires islamiques.

Notre responsabilité à l'ère de l'Occultation majeure    

C'est ainsi que, selon la Volonté d’Allah, commença l'occultation majeure. Mais, malgré l'absence de l'Imam (p), les affaires islamiques que les imams (p) avaient traitées étaient toujours à la disposition des gens. En fait, il est du devoir de tout musulman et de toute musulmane, mais aussi de tout savant et de tout ouléma, qui sont les héritiers des prophètes et des imams (p) et les porteurs des dépôts qu’ont laissés les messagers (p), de transmettre leur savoir aux gens. Ils doivent tous se référer au Coran, à la Sunna, et au patrimoine des Imams de la Maison Prophétique (p). A cet égard, un  Hadîth du Prophète (P) prévient et menace les oulémas qui restent assis chez eux sans remplir leurs mission: "Lorsque les innovations commencent à apparaître, le savant doit présenter son savoir au public, sinon il aura la malédiction d’Allah".

En effet, nous devons agir pour répandre les valeurs de l’Islam en tant que culture, mode de vie et d’action  partout dans le monde, chacun selon son niveau de culture, ses moyens et ses conditions. Allah, à Lui La Gloire et La Puissance, a chargé chaque personne qui connaît une qualification légale ou un concept islamique de la responsabilité de les expliquer et de les enseigner aux gens. Ce qui importe, en plus de l’invocation et de la demande à Allah de hâter l’avènement de l’Imam Al-Mahdi (p), c’est aussi de s’incliner à la volonté divine en appliquant et répandant les vraies valeurs de l’Islam, afin de construire de vraies sociétés islamiques partout dans le monde.

Nous ne devons pas limiter notre action à attendre la sortie de l’Imam (p) et qu’il se mette à répandre les valeurs de l’Islam dans le monde. En fait, nous devons porter ces valeurs au fond de soi, les appliquer et les répandre nous-mêmes pendant son occultation, réalisant ainsi un mouvement islamique ouvert à toutes les dimensions de la vie. Une autre responsabilité s’impose à nous: l’injustice domine ce monde, des peuples subissent l’oppression des tyrans, et il est de notre devoir de rétablir la justice et la charité parmi les hommes, puisqu’Allah nous ordonne de le faire. Il nous demande d’être justes avec tous afin de réaliser le grand but de l’Imam Al-Mahdi (p). Nous devons soutenir toute cause juste dans le monde, appuyer tout peuple qui revendique ses droits en particulier et la justice en général, qu’il soit musulman ou non, puisqu’Allah, à Lui La Puissance et La Gloire, n’accepte pas l’injustice vis-à-vis des gens même s’ils sont mécréants. Un Hadîth raconte, à ce propos, qu’  « Allah, le Très-Haut a révélé à un Prophète qui vivait sous le règne d’un tyran : «  Va retrouver ce tyran et dis-lui que je l’ai rendu roi pour qu’il empêche les plaintes des opprimés de Me parvenir. Je ne M’abstiendrai pas de les assister même s’ils étaient des mécréants ». Il nous est illicite d’assister toute personne qui traite injustement les gens et usurpent leurs droits dans tous les domaines de la vie.

Dans ce monde, Allah a nommé une catégorie de gens «  Al-Mustad’afînes » (les opprimés ou les déshérités). Ce sont les personnes dominées par les Etats arrogants. Nous devons nous soucier des causes et des problèmes de ces opprimés, les soutenir et les aider. En effet, le 15 Shaaban est leur jour, puisqu’Allah les désigne dans le Coran quand Il dit : ((Mais Nous avons voulu favoriser ceux qui avaient été opprimés sur la terre, Nous avons voulu en faire des chefs, en faire des héritiers)) [28:5]

Nous devons donc les soutenir, les unir, appuyer leurs causes pour qu’ils deviennent une force face aux arrogants, qui puisse faire face à leur tyrannie.

A cela s’ajoutent d’autres actions qu’Allah nous ordonne de faire durant l’occultation majeure de l’Imam Al-Mahdi (p). Nous devons agir pour répandre l’Islam et la justice partout dans le monde et œuvrer pour renverser les arrogants. Une fois l’Imam sorti, nous devons accourir vers lui et lui dire : «  O notre Imam, O Argument d’Allah face à Ses Créatures, nous avons assumé toutes les responsabilités dont Allah nous a chargés ». Nous devons lui prêter serment d’allégeance, puisqu’en le faisant, nous le prêtons à la justice, au Message et à la cause d’Allah.

Gare aux prétentieux

Nous devons nous méfier de tous ceux qui essaient de tromper les gens sous prétexte  qu’ils sont les ambassadeurs de l’Imam Al-Mahdi (p) et qu’ils le rencontrent. Ce sont des imposteurs et des tricheurs. Ils exploitent les sentiments des gens et il nous  faut les décourager, les combattre, les écarter de la scène et œuvrer pour condamner leur mensonge. En fait, l’Imam Al-Mahdi (p) ne s’est jamais réuni avec personne depuis la fin de la période des ambassadeurs, par la suite,  les prétentions de ces imposteurs sont sans fondements.

De nos jours, nous attendons l’Imam (p) par l’action, par le message, par la justice et l’action sérieuse qui vise à rétablir la justice dans tous les domaines de la vie. Ainsi, nous soutenons tous ceux qui défendent une cause juste, même s’ils ont une opinion différente ou s’ils sont de religion différente puisqu’Allah veut que la justice règne sur tous les hommes.

«  O Allah, fais que nous voyions le visage noble et le front sublime (de l’Imam) ! Fais que nous soyions de ses partisans et de ses soldats ! O Allah ! Que Tes Bénédictions soient sur le chargé de Ton Ordre, le Juste, l’Attendu. Entoure-le  à sa sortie de Tes Anges les plus proches et assiste-le de l’Esprit-Saint, O Allah ! » 

L'apparition du Réformateur universel, l'Imam al-Mahdî (p) constitue l'un des événements majeurs de l'Histoire de l'Humanité.

Il était donc normal que le Prophète (P), ainsi que ses successeurs légitimes, les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p) informent la Umma de la venue de ce "Grand Réformateur et Sauveur de l'Humanité" ainsi que des circonstances et des signes annonciateurs de l'approche de son apparition, afin que les gens soient avertis et que les esprits soient préparés à l'accueil de cet événement.
Beaucoup de Hadîths et de Récits, rapportés du Prophète et des Imams d'Ahl-ul-Bayt nous décrivent ces signes et ces circonstances, lesquels sont de deux natures: cosmique et sociale.

L'un des signes sociaux les plus évidents qui annonce l'approche de l'avènement d'al-Mahdî est la dégradation de la civilisation et du mode de vie humain, et sa rétrogradation vers les stades obscurantistes de l'humanité, stades qui précèdent normalement la venue d'un Prophète réformateur.

En effet, c'est lorsque l'Humanité sombre dans l'obscurantisme et que les croyances, les coutumes, les normes, les moeurs et les relations sociales obscurantistes prévalent dans la vie de cette Humanité, que la situation économique et la sécurité se dégradent, que la peur, l'inquiétude, les guerres, l'injustice et l'iniquité se généralisent que l'Humanité éprouvent un besoin impérieux d'un grand Réformateur qui change le cours de l'Histoire et opère une révolution radicale pour la ramener vers la Voie prophétique et la Marche monothéiste.

De même, les récits hagiographiques soulignent comme signe précurseur de cet événement le haut degré de progrès scientifique et technologique que l'Humanité atteint, ainsi que la maturité de l'esprit humain.

Un autre signe avant-coureur de la venue d'Al-Mahdî signalé par les hadîths est la naissance d'un noyau de partisans et de mouvement social, politique et militaire qui prépare son arrivée.

Ainsi, on peut résumer les signes sociaux, annonciateurs du Sauveur Attendu comme suit:

1- La prédominance de l'injustice et de l'iniquité;
2- La renaissance de la vie, des moeurs et des croyances de l'obscurantisme anté-islamique;
3- Le progrès scientifique remarquable;
4- Les guerres et les troubles destructeurs, qui vont de pair avec l'absence de sécurité et de paix;
5- L'apparition d'imposteurs et de faux réforma-teurs;
6- La cherté de la vie et la détérioration de la situation économique;
7- L'apparition de mouvements de réforme, de dirigeants et de courants réformateurs qui aplanissent le terrain pour l'accueil du Sauveur.

Citons à présent quelques-uns des hadîths qui nous parlent de ces signes:

Selon al-Çadûq dans son "Man Lâ Yah-dhurhu-l-Faqîh", citant al-Açbagh Ibn Nabâtah, l'Imam 'Alî Ibn Abî Tâleb (p) a dit: 
« À la Fin des Temps et à l'approche de l'Heure - qui constitue la pire des époques - apparaissent des femmes dévoilées, nues, courant vers les plaisirs et légalisant ce qui est illégal.
Leur demeure éternelle sera la Géhenne ".

Selon al-Majlicî dans "Bihâr al-Anwâr", citant une chaîne de transmission remontant à l'Imam al-Sâdiq, le Prophète (P) a dit: 

« Ma Umma connaîtra une époque où les gens font montre d'un fond perfide et des apparences bonnes, par désir avide de ce bas-monde.

Ils ne recherchent pas (en ce temps) ce qu'il y a chez Allah - IL est Très-Haut et Sublime - . Ils sont marqués par une hypocrisie sans scrupules. Allah leur envoie alors un châtiment, à la suite duquel ils se mettent à L'implorer à la façon d'un naufragé, mais leur appel de détresse n'aura pas de réponse ».

Et selon la même source, le Prophète (P) a dit:

« Ma Umma connaîtra une époque où il ne restera du Coran que son dessin, et de l'Islam que son nom. Les gens s'en réclameront tout en en étant les plus éloignés.
Leurs mosquées seront très fréquentées, mais la piété y sera absente. Les Faqîh (ulémas, juriscon-sultes) de cette époque seront les pires des faqîh sous le ciel. C'est d'eux que les troubles sortiront et c'est vers eux qu'ils retourneront ».

Selon l'Imam Mohammad al-Bâqer (p):

« Al-Mahdî ne paraîtra que lorsque les tyrans auront été élévés ».

Selon l'Imam 'Alî (p), le Prophète (P) a dit:

« L'Islam a commencé expatrié et il redeviendra expatrié. Mais bien-heureux seront les expatriés ».

On lui a demandé alors:

- Ô Messager d'Allah, qui sont-ils?

Le Prophète (P) a répondu:

« Ceux qui se réformeront, lorsque les gens se seront pervertis. Un bon croyant n'éprouve jamais ni l'affliction ni le sentiment d'être expatrié.

Il n'y a pas un bon croyant qui meure expatrié sans que les Anges ne pleurent sur lui, par compassion, là où les gens qui le pleurent se font rares, et sans que sa tombe ne s'élargisse par une lumière qui brille depuis le lieu de son enterrement jusqu'au lieu de sa naissance ».

Selon Abî Imâmah al-Bâhilî, rapporté par Ibn Mâjah dans ses "Sunan" (Tome II), le Prophète (P) nous a dit à propos d'Al-Dajjâl:

« Il n'y a pas un trouble sur la terre, depuis qu'Allah a créé la postérité d'Adam, plus terrible que celui d'Al-Dajjâl. Allah n'a jamais moissonné un Prophète sans mettre en garde sa nation contre al-Dajjâl. Or, je suis le dernier des Prophètes, et vous êtes la dernière des nations.

Donc, il sortira inévitablement parmi vous ». 

L'Imam al-Sâdiq (p), décrivant le haut niveau technologique et scientifique auquel sera parvenue l'Humanité lors de l'apparition d'al-Mahdî, dit:

« Lorsque notre Qâ'im (le Résurrecteur, l'Annon-ciateur de la Résurrection) sera suscité, Allah dévelop-pera tellement la vue et l'ouïe de nos partisans qu'ils n'auront pas besoin de courrier entre eux et lui. Il leur parlera et ils l'entendront et le verront alors qu'il reste à sa place ».

L'Imam al-Sâdiq (p) a dit également:

« À l'époque du Qâ'im, le croyant qui se trouverait en Orient pourra voir son frère qui se trouverait en Occident et vice versa ».
(On peut dire que ces deux Hadîths indiquent le progrès technologique et le développement des moyens de communication de nos jours, tels le téléphone, la Radio, la Télévision. Et il est évident que ces deux technologies (la vue et l'ouïe à distance) annoncées comme signes matériels de l'apparition d'al-Mahdî, n'existaient pas à l'époque de l'Imam al-Sâdiq (p), ni même il y a deux siècles. Par conséquent, les deux Hadîths pourraient être considérés comme des documents matériels corroborant la vérité de l'apparition d'al-Mahdî).

Dans son livre "Al-Ghaybah", Cheikh al-Tûcî rapporte le témoignage suivant de Mohammad Ibn Muslim et Abî Baçîr qui affirment avoir entendu l'Imam al-Sâdiq (p), dire: 

« Cette affaire (la venue de l'Imam al-Mahdî) ne se réalisera pas avant que ne disparaissent les deux tiers de l'Humanité ».

Sur ce, ils (les deux témoins) lui ont demandé:

- Mais si les deux tiers de l'humanité disparais-saient, qui restera-il?

L'Imam al-Sâdiq a répondu:

« N'accepteriez-vous pas de faire partie du tiers restant? ». 

Selon Abû Na'îm dans "Al-Burhân fî 'Alâmât Çâhib al-Zamân", L'Imam 'Alî (p) a dit:

« Le Mahdî ne sortira que lorsqu'un tiers des gens auront été tués et un autre tiers morts et que le troisième tiers aura survécu ». 

Selon un hadîth rapporté par al-Çadûq et attribué à l'Imam al-Kâdhim (p):

« Deux signes annonceront la venue d'al-Mahdî, qui démentiront les calculs des astrologues: une éclipse lunaire qui se produira le 5 du mois (lunaire) et une éclipse solaire, le 15, ce qui ne s'était produit depuis la descente d'Adam (p) sur la terre ».

Notons enfin que les hadîths qui évoquent la venue d'al-Mahdî affirment qu'il surgira à la Mecque, qu'il y proclamera son Imamat et la constitution de son État, et que les gens lui prêteront serment d'allégeance à l'endroit situé entre le Rukn et le Maqâm au Masjid al-Harâm.

Al Mahdi, qui est habituellement désigné par ses titres de « Imam al-Asr » (l’Imam « du temps ») et Sahib az-Zaman (Seigneur du temps), est l’Imam Mohamad Al-Mahdi (p) fils de l’Imam Hassan Al Askari (p). Il est le douzième et dernier Imam et successeur du Prophète, que Dieu facilite sa réapparition. Il est la « preuve de Dieu » sur terre. Il est né le 15 du mois de chaâban de l’année 255 de l’Hégire à Samarrah. Avec sa naissance, l’espoir des déshérités et des opprimés de la terre se ravivèrent. Sa mère est une femme pure du nom de Narjess, fille d’un roi byzantin et descendante de Simon le purificateur, l’un des apôtres de Jésus (p).

 

La nuit de sa naissance, Hakima, la tante de l’Imam Hasan al-Askari (p), s’était rendue chez lui. Alors que le crépuscule approchait, elle voulut rentrer chez elle, mais l’Imam Hasan lui dit de rester passer la nuit, car il était attendu que naisse Al Mahdi (p).

La tante fut étonnée puisqu’elle n’avait remarqué aucun signe de grossesse sur Narjess. L’Imam lui dit : ” Lorsque ce sera l’aube, sa grossesse apparaîtra, car elle est comme la mère de Moïse (p) dont la grossesse resta inconnue jusqu’à son accouchement parce que Pharaon d’Egypte éventrait toutes les femmes enceintes pour empêcher la naissance de Moussa…” La naissance de l’Imam Al Mahdi fut dès lors maintenue secrète, et personne n’en fut informé en dehors de quelques très proches fidèles. Si l’ennemi venait à apprendre que la naissance d’Al Mahdi avait eu lieu, il se serait mis en tête de le tuer.

L’Imam Hassan Al-Askari, père du Mahdi fut décédé en l’an 260 de l’Hégire laissant son unique fils de cinq ans avec une lourde responsabilité. Ainsi, après le martyre de son père, il devint Imam et sur Ordre divin entra en occultation.

Lors de l’établissement de la prière des funérailles de son père, Al Mahdi (p) devança l’ensemble des présents pour être leur Imam de la prière. Et c’est ici que fut le grand miracle de l’apparition du garçon béni qui accourut vers la dépouille de son père et établit lui-même la prière mortuaire. Juste après la prière, il disparut miraculeusement laissant tout le monde dans une perplexité totale.

Dès lors, il n’apparut plus qu’à ses représentants et seulement dans des circonstances exceptionnelles. Cette étape, la petite occultation, s’étend sur 70 ans pendant lesquels l’Imam avait gardé le contact avec ses fidèles par l’intermédiaire de quatre ambassadeurs qui se succédèrent. Le dernier ambassadeur avait annoncé que l’Imam ne désignera pas d’ambassadeur après lui, et qu’après sa mort, ce titre sera annulé. Et une nouvelle étape de la vie de l’Imam commencera.

Cette étape commença en l’an 329 de l’Hégire, c’est la grande occultation qui va durer jusqu’à ce que les conditions soient propices et favorables à la réapparition définitive de l’Imam Al Mahdi, que Dieu facilite sa réapparition. Ainsi, le Saint Prophète (p) disait qu’à l’heure de la parousie, Dieu ordonnera au Mahdi de réapparaître pour établir l’Islam originel.

 

Les Iraniens célèbrent vendredi l'anniversaire de la naissance du douzième Imam des musulmans chiites, l'Imam Mahdi (Que Dieu accélère son arrivée).

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Toute la nation perse est remplie de joie et pendant plusieurs jours a célébré divers événements à l'occasion de cette occasion, l'un des festivals les plus importants des musulmans chiites.
 
Selon les croyants, il reviendra un jour restaurer les piliers de l'humanité selon des valeurs morales.

L'Imam Mahdi (Le Guidé), également connu sous le nom de Sahib al-Zaman (Seigneur du Temps) ou le Sauveur Attendu, est né le 15 du mois de Shaban en l'an 255 de l'Hégire lunaire (869 AD) dans la ville de Samara (maintenant Irak) et a vécu jusqu'à 5 ans avec son père, le onzième imam, l'imam Hasan al-Askari (que la paix soit sur lui).

Après que son père soit tombé martyr en l'an 260 de ce calendrier, suite à la répression du gouvernement, il a continué sa vie de façon cachée pendant environ 70 ans (brève dissimulation, entre l'année 260 H / 874 AD et 329 HL / 939 AD) Cependant, pendant ces années il a guidé ses disciples à travers des représentants.

Après la mort du dernier confié, la sagesse divine a déterminé que le douzième Imam se cacherait et resterait absent jusqu'à ce que les gens soient préparés à sa présence, d'où la longue "dissimulation" de l'Imam Mahdi a commencé.

Selon la croyance chiite, il reviendra comme un rédempteur quand Dieu le voudra et établira le gouvernement de justice et de paix dans le monde.

Le leader de la révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a dénoncé lundi que les Etats-Unis "provoquent l'Arabie saoudite et d'autres pays de la région contre Téhéran, afin de" se débarrasser du coût d'une éventuelle confrontation "avec Nation iranienne.

"Les Américains essaient de provoquer l'Arabie Saoudite, entre autres pays de la région (d'Asie occidentale), contre l'Iran. Son objectif est de créer plus de crises dans la région (...) et de ne pas faire face au coût d'une confrontation avec la République islamique ", a déclaré l'ayatollah Khamenei lors de sa visite à une exposition de produits nationaux et d'hommes d'affaires iraniens.

Le dirigeant iranien, de la même manière, a averti que le pays américain essayait de déclencher une guerre parmi les musulmans USA "Il cherche à pousser les musulmans à se battre contre les musulmans", a-t-il dit.
 
À cet égard, il a averti Riyad et d'autres États régionaux de ne pas se laisser berner par Washington, car «affronter l'Iran, sera vaincu», a-t-il déclaré.

"Les Américains sont ceux qui devraient quitter l'Asie occidentale et comme je l'ai dit il y a des années, le temps d'attaquer et de fuir était terminé", a déclaré le commandant en chef des Forces armées iraniennes, dénonçant "l'insécurité et la guerre". Le Moyen-Orient en raison de la présence des États-Unis.

L'ayatollah Khamenei, dans une autre partie de ses déclarations, a évoqué la «guerre économique et culturelle» déclenchée par les États-Unis contre l'Iran, dénonçant que le Département du Trésor des États-Unis est devenu une «salle de guerre» contre le pays perse.

Le chef de l'Iran a fait de telles déclarations un jour après que le nouveau secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, ait exprimé, lors d'une visite officielle à Riyad, la profonde inquiétude des Etats-Unis pour ce qu'il appelle les «activités déstabilisatrices et mauvaises» de l'Iran au Moyen-Orient.

En réaction à la rhétorique anti-iranienne de Pompeo, le ministère iranien des Affaires étrangères a considéré ce lundi l'alliance américano-saoudienne comme une tentative d'incitation à la guerre, de propagation de l'extrémisme et de relance de la course aux armements en Asie occidentale.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères vient de déclarer que les dirigeants israéliens voient leur survie dans le fait de présenter l’Iran comme une menace constante pour eux. 
 
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi a qualifié la ridicule mise en scène d’hier de Netanyahou sur le programme nucléaire iranien, d’acte désespéré d’un régime agonisant qui ne fait que de répandre désespérément des informations mensongères.
 

« Les dirigeants israéliens cherchent la survie de leur régime illégitime qui est basé sur le mensonge en représentant les autres comme une menace et en recourant au charlatanisme, une méthode dont l’inefficacité a été prouvée par le passé », a affirmé Qassemi.

« Netanyahou et son cabinet infanticide doivent arriver à cette conclusion que le monde entier est suffisamment intelligent pour ne pas se laisser duper par eux aussi facilement », a poursuivi Qassemi.

Le premier ministre israélien connu pour ses comportements théâtraux a accusé hier l’Iran de mener des activités nucléaires secrètes.

Netanyahou a  ainsi prétendu disposer de documents prouvant qu’avant la conclusion du Plan Global d’Action Conjoint, l’Iran avait essayé de se doter d’une arme nucléaire et qu’après la conclusion de l’accord, Téhéran avait poursuivi aussi secrètement son programme nucléaire.
Le premier ministre israélien disposerait « d’une armoire pleine de dossiers et de CD-ROM » et Téhéran aurait selon lui caché ses archives dans des zones spécifiques.

Zarif a qualifié Netanyahou de « berger menteur », qui crie une fois de plus au loup pour susciter l’opinion publique.
L’Agence International de l’Énergie Atomique (AIEA) a, à maintes reprises, confirmé la vocation civile du programme nucléaire iranien.

Le 12 mai prochain, le président américain annoncera si l’Amérique se délie ou non de cet accord.
 
Hier, mardi 30 avril, le bureau de la première ministre britannique a publié un communiqué où l’accent est mis sur la nécessité de maintenir l’accord sur nucléaire iranien.
L’ambassadeur iranien à Paris, Abolghassem Delfi, s’est présenté à l’antenne de la chaîne CNews et a répondu à des questions sur l’accord nucléaire et ses perspectives, les relations entre l’Iran et la France et des problèmes au Moyen-Orient. 
 
« Notre accord nucléaire a des fins pacifiques et selon les rapports du directeur général de l’Agence internationale de l’Energie atomique, la République islamique d’Iran a tenu complètement à ses engagements », a déclaré Abolghassem Delfi.

« Au contraire, l’autre partie n’a pas appliqué ses engagements et dès le début les Américains n’ont pas pris de pas sur la voie de l’application de leur engagement et ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour saboter les articles de cet accord », a-t-il ajouté.

Il a ensuite précisé que l’important est le rôle de l’Europe dans la mise en œuvre complète de cet accord et le soutien des intérêts européens et la présence des compagnies européennes dans le marché de l’Iran.

M. Delfi s’est ensuite référé à l’ambiance qui règne sur les interactions Iran-France en soulignant que Téhéran a de bonnes relations avec Paris et les deux pays ont beaucoup de contacts dans de différents niveaux des relations bilatérales, internationales et régionales.

Se référant au rôle de l’Iran dans le Moyen-Orient, l’ambassadeur iranien a déclaré qu’il y a des problèmes dans la région qui sont liés à toute la région, mais nous sommes totalement prêts à entrer en discussion sur les questions et la sécurité de la région.

« Si l’Iran est présent en Irak et en Syrie, il est invité par les Etats de ces pays », a-t-il insisté.
mercredi, 02 mai 2018 14:17

Imam al-Mahdi (a)

Muhammad b. Hasan (né en 255 H.), connu sous le nom de Imam al-Mahdi (a), (en arabe: المهدي) (qui signifie le bien guidé, et celui qui guidera le monde vers Dieu), l'Imam du temps et Hujjat b. al-Hasan, est le douzième Imam des chiites duodécimains.
D'après les sources chiites, la naissance de l'Imam du temps fut cachée, et sauf quelques compagnons proches de l'Imam Hasan al-'Askarî (a), son père, personne ne l'a vu.

Selon cette croyance, l'Imam Mahdi (a) est le Sauveur de la fin des temps, et c'est lui le Mahdi Maw'ûd (a), celui qui a une durée de vie très longue et vie pendant des longues périodes en occultation. C'est celui qui se soulèvera et apparaîtra à la fin des temps pour rétablir la justice dans un monde qui serait alors totalement corrompu.

 Certains chiites ont douté, après la mort de l'Imam Hasan al-Askarî (a), de la présence de son fils Mahdi (a). Les préceptes et paroles de l'Imam Mahdi (a) adressés aux chiites ont été transmis à la communauté par ses Représentants particuliers et c’est cela qui a joué un rôle important dans la stabilisation du chiisme. 

L'Imam Mahdi (a) a eu une première courte occultation (al-ghaybat al-sughrâ) après la mort de son père; ce fut durant cette période de l'occultation mineure qu'il communiquait avec les chiites par l'intermédiaire de ses Quatre Représentants.

Mais il s'est occulté ensuite définitivement, en l'an 329 H., (L'Occultation majeure) ; une occultation suite à laquelle ses communications avec les chiites sont totalement interrompues.


L’exégèse chiite, en se basant sur les paroles attribuées aux Imams des chiites, considèrent que certains versets coraniques ont été révélés au sujet de l’Imam Mahdi (a) et le concernent. Il existe également de nombreux hadiths à propos de la vie, les occultations et le gouvernement de l’Imam Mahdi (a) dans des divers livres de compilation de hadith. Indépendamment des livres de hadiths, beaucoup d’autres livres sont aussi rédigés à propos du douzième Imam.


Il a aussi de nombreux lieux dans des endroits différents du monde, attribués à l’Imam Mahdi (a). Des lieux comme Galerie sacrée à Sâmirrâ, la Mosquée de Sahla à Kûfa, et la Mosquée de Jamkarân près de Qom en Iran.


Nous pouvons également mentionner d’innombrables prières et invocations qui concernent les communications avec l’Imam Mahdi (a) dans le monde chiite. D’après certains hadiths, même la vision de l’Imam Mahdi (a) est possible pour certaines personnes ; ce qui est d’ailleurs mentionné dans les récits de certains événements mystiques dans les livres des sages et savants chiites.

Son nom, ses pseudonymes et ses titres

Son nom, ses pseudonymes et ses titresLes noms comme Muhammad, Ahmad et Abd allah, ont été mentionnés dans les hadiths chiites, pour nommer le douzième Imam. Toutefois, il est connu dans le monde chiite, comme on l'a dit plus haut, par le nom de Mahdi qui fait plutôt partie de ses titres[1].


D'après les divers hadiths, il a le nom et le pseudonyme identique à celui du prophète (s)[2]. Dans d'autres sources chiites bien connues comme Al-Kâfi et Kamâl ad-Dîn, il est nommé avec quatre lettres coupées de M. H. M. D. (م ح م د) (les lettres constituant le nom du Prophète (s)[3]; cette manière d'écrire vient d'une croyance (basée également sur des hadiths) d'après laquelle il interdit de prononcer son nom[4].


Le respect et l'interdiction de la prononciation de son nom

Comme nous avons mentionné, d'après de nombreuses sources, il est interdit de prononcer le nom du douzième Imam[5].


Il existe deux traditions dans ce courant de pensée à ce propos, qui sont d'abord celle de Sayed Murtadâ, Fâdil Miqdâd, Muhaqqiq Hillî et 'Allâma Hillî. Ils considèrent ce respect et cette interdiction dû à la pratique de La Taqîyya[6].


Puis on a une deuxième tradition, avec d'autres penseurs comme Mîr Dâmâd et Muhaddith Nûrî, qui considèrent cette interdiction comme valable durant tous les temps d'Occultation indépendamment de la pratique de la Taqîyya[7].


Ses pseudonymes et ses titres

Le douzième Imam des chiites est décrit de nombreuses manières dans des diverses sources, invocations et prières dont les plus connus sont : Mahdi, Sâhib az-Zamân (le Maître du temps), Abâ Sâlih, Muntazar, Hujjat Allah (Preuve de Dieu), Baqîyat Allah, Muntaqam, Maw'ûd, Khâtam al-Awspiyâ, Ghâ'ib (Occulté) et Ma'mûl. Qâ'im est un autre titre de l'Imam du temps que les chiites utilisent suivant le huitième Imam (Imam ar-Ridâ (a) (a)) et se lèvent en l'entendant et mettent la main sur la tête (signe de respect)[8].


Il existe bien d'autres surnoms et titres pour le douzième Imam (a). Par exemple Muhaddith Nûrî en mentionne 128 dans son célèbre livre Najm al-Thâqib; également, il y a 310 titres mentionnés dans le livre Nâm namih de l'Imam Mahdi (a) pour l’Imam Mahdi (a)[9].


Ces noms et surnoms sont également mentionnés dans les sources sunnites. Toutefois, ces sources utilisent souvent le titre de Mahdi pour parler de lui. Le titre le moins utilisé dans ces dernières sources est le Qâ'im[10].


La famille et les liens de parenté du douzième Imam

Son père

D'après la croyance chiite le père de l'Imam du temps est l'Imam Hasan al-Askarî (a). Certains sunnites pensent, selon les hadiths dont l'authenticité est faible d'après les chiites, que le nom du père de l'Imam du temps est Abd allah[11].


Sa mère

On a attribué de différents noms à la mère du douzième Imam (a) comme : Narjis, Sûsan, Hadîtha, Malîka et Rayhâna[12]. Il existe quatre sortes de récits à propos de la vie et des caractéristiques de la mère du douzième Imam (a)[13].


D'après un récit rapporté par le Shaykh Sadûq dans Kamâl ad-Dîn wa tamâm al-Ni'ma, la mère de l'Imam Mahdi (a) était une princesse romane; et dans d'autres récits, sans mentionner sa vie, on a dit qu'elle a été élevée chez Hakîma, la fille de l'Imam Jawâd (a)[14].


La troisième catégorie de récits concerne ce que Mas'ûdî rapporte dans Ithbât al-Wasîyya selon laquelle la mère de l'Imam Mahdi (a) est née et élevée dans la maison du onzième Imam (a)[15].


La quatrième série de récits a une différence principale par rapport les trois autres. D'après cette dernière la mère du douzième Imam (a) était une esclave noire[16].


Les trois premières catégories sont presque complémentaires, tandis que la quatrième est totalement à part. Pour cette raison, certains pensent que dans ces 4 catégories, il ne s'agit pas de sa mère, mais de "sa mère par intermédiaire" ou de l'éducatrice de sa mère[17].


Hakîma, sa tante paternelle

Hakîma la fille de l'Imam Jawâd (a) et la tante paternelle de l'Imam Hasan al-Askarî (a) a vécu contemporain avec quatre Imams, et selon les sources chiites, elle serait témoin et rapporteuse de la naissance de l'Imam Mahdi (a). D'après ces sources la mère de l'Imam Mahdî (a) aurait été élevée dans sa maison ; de nombreux récits à propos de l’Imam Mahdi (a) auraient été également transmis par elle[18].


Jadda, sa grand-mère

Jadda (le terme qui signifie ancêtre féminin en arabe) est la mère de l'Imam Hasan al-Askarî et la grand-mère du douzième Imam (a). D'après les sources, c'est une personnalité très importante qui a joué un rôle crucial dans la gestion des affaires des chiites et dans la protection du chiisme après la mort de son fils, le onzième Imam (a)[19].


Ja'far al-Kazzâb

Ja'far b. Muhammad est le frère du père du douzième Imam (a) (le frère de l'Imam Hasan al-'Askarî) qui s'est proclamé Imam après la mort de son frère. C'est pour cette raison qu'il est appelé Ja'far al-Kazzâb qui signifie : Ja'far le menteur[20].


Les sources chiites le considèrent comme celui qui a commis des péchés importants ; outre la négation de l’imamat de l’Imam Mahdi (a), il intriguait les autorités en place contre le douzième Imam (a). D’après ces sources, il est resté convaincu de son imamat jusqu’à la fin de sa vie. D’autres ont dit qu’il s’est repenti à la fin de sa vie, et pour cette raison, il est parfois appelé Ja’far Tâ’ib, qui signifie : Ja’far le repentant. Il est mort à l’âge de 45 ans à Samarrâ[21].


La naissance de l’Imam al-Mahdi

La date de sa naissanceIl y a des divergences à propos de l'année de la naissance de l'Imam Mahdi (a)[22]. Certaines des sources anciennes, n'ont pas voulu parler de la date la naissance de douzième Imam (a), et l'on considéré comme secret. Mais certaines narrations (riwâyât) chiites mais, aussi sunnites, ont considéré l'année 255 H[23]. ou 256 H[24]. comme l'année de sa naissance.


Il y existe également des divergences à propos du mois de la naissance de l'Imam; l'avis le plus courant considère le mois de Sha'bân comme le mois de sa naissance, ce que de nombreuses sources anciennes admettent aussi[25]. Toutefois certaines sources chiites[26] mais aussi sunnites[27], considèrent le mois de Ramadan comme le mois de sa naissance, d'autres ont parlé des mois de Rabî' al-Awwal ou [[Rabî' ath-Thânî] comme le mois de sa naissance[28].


Concernant le jour de sa naissance, les sources historiques ont rapporté des informations différentes, parmi toute la plus connue est celle qui considère le 15ème jour du mois de Sha'bân comme le jour de sa naissance[29]. Parmi les savants chiites qui sont de cet avis nous pouvons mentionner Kulaynî, Mas'ûdî, Shaykh Sadûq, Shaykh Mufîd, Shaykh Tûsî,Ibn Tâwûs, Ibn Tiqtaqî, 'Allâma Hillî, Shaykh Bahâ'î, Shahîd Awwal, Kaf'amî, Amîn al-Islam Tabarsî et Fattâl Niyshâbûrî[30].


Parmi les savants sunnites qui sont de cet avis, nous pouvons citer : Ibn Khalkân, Ibn Sabbâgh Mâlikî, Shi'rânî Hanafî, Ibn Tûlûn, etc.
Précision également que le premier jeudi soir (nuit de vendredi) du mois de Ramadan, ou un autre jeudi soir (nuit de vendredi) de ce mois est mentionné dans le livre Kamâl ad-Dîn de Shaykh Sadûq comme l'éventuel jour de la naissance de l'Imam[31].


Le lieu de sa naissance

Les historiens qui se sont exprimés à propos du lieu de naissance de l'Imam, sont unanimes à propos du fait qu'il est né dans la maison de son père, l'Imam Hasan al-'Askarî à Samarra[32]. Cette maison était située dans une rue appelée "Râdha" ou "Wasâfa". Aujourd'hui ce lieu est le sanctuaire de l'Imam Hâdî (a) et de l'Imam Askarî (a)[33].


D'après les historiens, ces deux derniers Imams, ont été appelés à aller vivre à Samarra, le centre du gouvernement abbasside, bien longtemps avant la naissance de l'Imam Mahdi (a)[34][35].


Le récit de sa naissance

Le célèbre récit de la naissance du douzième Imam est rapporté par Hakîma Khâtûn, la tante paternelle de l'Imam al-'Askarî (a). Certains passages des témoignages de Hakîma sont rapportés par Shaykh Sadûq.


Elle raconte :

"l'Imam Hasan al-Askarî m'appela auprès de lui et me dit :

Ô ma tante! Reste chez nous ce soir de mi-Sha'bân, puisque Dieu le Très Haut fera apparaître sa preuve [sur terre].

Je lui ai demandé, c'est qui sa mère ?

Il m'a répondu : Narjis!

Je lui ai dit : Mais il n'y a aucune trace de grossesse en elle;

 il m'a répondu : [oui mais] c'est ce que je te dis!.

Hakîma Khâtûn rapporte le récit de la naissance ainsi :


Je suis rentrée et me suis assise; puis Narjis arriva, rangea mes chaussures et me dit :Ô Ma Dame, et la Dame de ma famille! comment allez-vous?

Je lui ai dit :C'est toi Ma Dame et la Dame de ma famille! Cela ne lui a pas plu et m'a dit : 

ma chère tante! ne dite pas cela! Je lui ai dit: Chère fille, ce soir Dieu le Très Haut te donnera un enfant qui est le seigneur d’ici-bas et de l'au-delà.

Pudique, elle n'a rien répondu. J'ai rompu mon jeûne après la prière et me suis couchée ensuite. Dans la nuit quand je me suis levée pour la prière, Najis dormait. J'ai continué mes prières puis me suis allongée, mais j’étais réveillée par inquiétude. Elle, elle dormait. Plus tard elle se réveilla et effectue sa prière et se recoucha.


Elle continue :[Je me suis levée] et suis sortie pour regarder l'aube dans le ciel. J'ai constaté que la première aube (fajr al-awwal) est levée; elle, elle dormait. J'ai douté dans mon cœur! Soudain Abu-Muhammad cria de sa chambre:Ô ma tante! Dépêche-toit que cela se rapproche ici!

Elle dit: Je me suis assise pour réciter les sourates As-Sajda et Yâsin.

Elle [Narjis] se réveilla d'un coup avec inquiétude; je me suis précipitée vers lui et lui ai dit :Que le nom de Dieu soit sur toi! Sens-tu quelque chose? Elle m'a dit: Oui ma tante! Je lui ai dit : recueille toi et renforce ton cœur que cela est bien ce dont je t'ai parlé!

Elle continue: D'un coup une faiblesse nous prit Narjis et moi ... j'ai repris la conscience par l'appel de mon seigneur; j'ai retiré le drap sur Narjis et j'ai vu soudain mon seigneur (l'enfant de Narjis) qui se prosterne par terre.

Je l'ai pris dans mes bras. Il était propre et pur.

Abu-Muhammad m'a dit: Ô ma chère tante! Emmène mon enfant auprès de moi! Je l'ai emmené. Il a éntendu ses deux paumes et plaça l'enfant sur ses paumes et mit ses pieds contre sa poitrine. Il mit ensuite sa langue dans la bouche de l'enfant, et passa sa main sur ses yeux, ses oreilles et ses articulations.

Il dit ensuite: "اشهد ان لا اله الا الله وحده لاشریک له و اشهد ان محمدا رسول الله".

Il salua ensuite le Prince des croyants et les Imams suivants jusqu'à ce qu'il arrive au nom de son propre père; puis il retira sa langue [de la bouche de l'enfant]"[36].


La discrétion de sa naissance

Les califes abbassides, en se basant sur les hadiths et les récits attribués au Prophèthe et aux Imams, savaient bien que le douzième Imam et le Mahdi (a) allait naître. Ils avaient mis alors en place des surveillances sur l'Imam Hasan al-Askarî (a) et sur sa maison. Les historiens ont apporté que [[Mu'tamid Abbassî] avait demandé aux sages-femmes d'entrer à l'improviste chez les sâdât (les descendants des Imams) et notamment chez l'Imam Hasan al-Askarî (a), et de fouiller les maisons et de rapporter les états de son épouse[37].

Une servante nommée Thaqîl qui, pour sauver la vie de l'Imam Mahdi (a) avait prétendu sa grossesse, était alors arrêtée et on l'avait même gardée sous surveillance pendant deux ans pour être sûr qu'elle ne porte pas d'enfant[38].


La naissance de l'Imam Mahdi (a) a été cachée du commun des croyants. Ce fait et ses raisons ont été expliqués dans les hadiths et les récits[39]. Par exemple l'Imam al-Sajjad (a) dit : 

" Il y a des traditions venues des prophètes chez notre Qâ'im ... dont une tradition d'Abraham [qui est] la discrétion de la naissance et la retraite à l'égard des gens..."[40].l'Imam al-Sâdiq dit également :

"La naissance du Maître de l'Ordre (Sâhib al-Amr) est dissimulée aux yeux du peuple jusqu'à son apparition; (et cela) pour qu'il ne porte aucune dette due à l'allégeance sur son épaule"[41].

Le Shaykh Mufîd pense également que : 

"La naissance de son Excellence a été cachée au public à cause des problèmes de son époque et la recherche acharnée du roi et ses efforts obstinés pour trouver la dernière Preuve de Dieu"[42].

Le fait qu'une naissance soit faite en cachette, n'est pas nouveau dans l'histoire. Par exemple, on le sait très bien, la naissance du prophète Abraham (a) avait également été fait en cachette par peur du roi de son temps qui le cherchait pour le faire disparaitre[43]. Dans le Coran également nous lisons dans la Sourate al-Qasas, les versets 7 à 13, le récit de la naissance cachée de Musâ b. 'Imrân (a) (Coran, XXVIII./7-13).


Les témoins de sa naissance

Les témoins de la naissance de l'Imam Mahdi (a), en plus de Hakîma Khâtûn, étaient deux servantes de l'Imam Hasan al-'Askarî, nommées Mariya et Nasîm.


Le Shaykh Tûsî et le Shaykh Sadûq ont rapporté :

"Nasîm et Mariya ont dit : lorsque le Maître du Temps est sorti des entrailles de sa mère, il se mit à genou par terre et monta les deux index au ciel et éternua et dit : " Louange à Dieu, et que Dieu bénisse Muhammad et Sa Famille" (الحمدلله رب العالمین و صلی الله علی محمد و آله); les oppresseurs pensent que la Preuve de Dieu est disparu. Si nous aurions l'autorisation de prendre la parole, ce doute aurait été aboli"[44].

Les rapports sunnites

Certains savants sunnites ont également rapporté la naissance du douzième Imam, toutefois, ils sont restés silencieux quant à l'idée de son retour en tant que Mahdi (le fait qu'il est le Maw'ûd). Nous pouvons citer à ce propos Ibn Athîr (630 h.) dans Kâmil fî al-Târîkh; Ibn Khalkân (681 h.) dans Wafîyât al-A'yân ainsi que Dhahabî (748 h.) dans Al-'Ibar.


D'autres ont rapporté sa naissance tout en admettant son retour en tant que Mahdi (le fait que c'est lui le Maw'ûd). Parmi ces derniers, nous pouvons citer : Ibn Talha Shâfi'î (652 h.) dans Matâlib al-Su'ûl et Ibn Sabbâgh Mâlikî (855 h.) dans al-Fusûl al-Muhimma.


La conscience des chiites de sa naissance

Suite à la naissance du douzième Imam (a), certains chiites initiés et fiables auprès de l'Imam Hasan al-Askarî (a) ont rendu visite à l'Imam du Temps (a). Le Shaykh Mufîd en mentionne certains comme : Muhammad b. Ismâ'îl b. Mûsâ b. Ja'far, Hakîma la fille de l'Imam Jawâd (a), Abû Ali b. Muttahar, 'Amr Ahwâzî et Abû Nasr Tarîf - le serviteur (Khâdim) de la maison du onzième Imam (a) [45].


Il est rapporté que Muhammad b. 'Uthmân 'Amrî accompagné de quarante personnes s'était rendu auprès de l'Imam Hasan al-'Askarî (a). L'Imam leur montra son enfant et dit : 

" Il est votre Imam après moi et mon successeur parmi vous. Obeissez-le et ne vous dispersez pas dans votre religion pour ne pas périr. Vous ne le verriez plus jamais désormais."[46].

Shaykh Tûsî rapporte un récit semblable en mentionnant des personnalités comme : Ali b. Bilâl, Ahmad b. Hilâlî, Muhammad b. Mu'âwîya b. Hakîm et Hasan b. Ayyûb b. Nûh[47].


Kulaynî également rapporta de Dû' b. Ali 'Ijlî qu'un homme de la Perse (Fars) avait dit:

" Je suis allé chez l'Imam Hasan al-Askarî (a) à Samarra pour devenir son serviteur; il me confia les courses de la maison. Un jour l'Imam (a) m'a montra son fils âgé d'à-peu-près deux ans et m'a dit :

Il est votre Maître (هذا صاحبکم)." 

Dû' b. Ali 'Ijlî rajoute que cet homme de la Perse lui a dit qu'à partir de là, il n'a plus revu cet enfant jusqu'à la mort de l'Imam Hasan al-'Askarî (a)[48].


Shaykh Mufîd considère des personnes comme Abû 'Umar, 'Uthmân b. Sa'îd al-Samân et son fils Abû Ja'far Muhammad b. 'Uthmân parmi ceux qui ont vu l'Imam du Temps (a) durant la vie de l'Imam Hasan al-'Askarî (a)[49].


Il faut également parler des personnalités issues des célèbres familles comme : Banû al-Rahbâ de Nasîbîn et Banû Sa'îd, Banû Mahzîyâr de la ville de Ahwâz (du sud de l'Iran), Banû al-Rakûlî de la ville de Kûfa, Banû Nawbakhtî de la ville de Baghdâd, et un groupe des gens des villes de Qazvîn et Qom (de l'Iran) ainsi que de Jibâl (du Liban), comme ceux qui ont vu l'Imam (a) durant la vie de son père[50].


La réaction des Abbassides de sa naissance

Quand le calife abbasside, al-Mu'tamid Abbassî a appris la nouvelle de l'état grave de santé de l'Imam Hasan al-'Askarî (a), il a chargé cinq personnes fiables parmi ses agents pour qu'ils surveillent la maison de l'Imam (a). Il a ordonné également au Juge de la ville (Qâdi al-Qudât) de charger dix personnes fiables de son entourage pour veiller l'Imam Hasan al-'Askarî (a)[51].


L'Imam de son côté, mentionna dans son testament qu'il donnerait tous ses biens à sa mère, Hudayth. Toutefois les abbassides n'ont pas permis que sa volonté soit réalisée ; ainsi ce fut Ja'far, le frère de l'Imam Hasan al-'Askarî (a), qui pris la moitié de ses biens[52].


Suite à la mort de l'Imam, le calife abbasside envoya un groupe à la maison de l'Imam. Ce groupe, outre de fermer et de sceller la maison et de confisquer les biens, était chargé de la fouiller afin de trouver son enfant. Ils sont allés même jusqu'à vérifier l'état d'éventuelle grossesse de toutes les femmes et de toutes les servantes[53] dont Thaqîl qu'ils ont soupçonnée enceinte, et ont amenée avec eux, laquelle ils ont gardé pendant deux ans[54]!


La durée de vie de l'Imam du Temps

Le douzième Imam est donc né en 255 H. Cela fait maintenant 12 siècles ! Cette durée de vie n'est logique vu la durée de vie de l'homme ordinaire. Les savants chiites se sont exprimés de manière différéntes pour répondre à cet énigme. Dans ce qui suit nous allons essayer de les catégoriser en plusieurs parties.


Les réponses expérimentales

Il paraît que pour les biologistes, la longue vie humaine n'est pas chose impossible. L'Âyatullâh Sâfî Gulpâygânî se référe à différents biologistes occidentaux qui pretendent qu'un être humain peut vivre, biologiquement jusqu'à 800 - 1000 ans[55].


Les réponses logiques et théologiques

Le miracle (I'jâz): d'après cette explication, la durée de la vie de l'Imam Mahdi (a) est de l'ordre de miracle et fait partie des ordres métaphysiques.

La volonté divine pourrait déterminer la durée ou la pérennité de vie d'un être humain.

C'est l'âme ou le nafs de l'homme qui détermine et gère son corps ; c'est cela qui peut dominer son corps physique. Si l'âme est très puissante et si elle a une supériorité sur le corps, elle pourra, suite à l'autorisation divine, pérenniser son corps pour une durée plus longue qu'habituelle.

La pérennité est essentiellement possible dans l'être humain et c'est son contraire qui est un fait secondaire/accidentel. Le fait accidentel peut aussi atteint le néant. Alors si un fait n'est pas accidentel, le résultat serait la pérennité.

On a dans l'histoire les récits comme le « vin » et « met » de 'Uzayr Nabî, qui après cent ans restèrent frais et sains sans avoir de l'âme ; l'homme ayant une âme supérieure pourrait bien avoir une durée de vie au-delà des durées de vie ordinaires.

D’après les rapports historiques, la raison la plus élevée pour la possibilité d'une chose est en effet son occurrence.

Les exemples historiques

Abû Hâtam Sajistânî a rapporté dans son livre "al-Mu'mmarûn wa al-Wasâyâ", les exemples des individus qui ont eu une durée de vie extraordinaire. Les savants chiites comme le Shaykh Sadûq dans Kamâl ad-Dîn et Karâjakî dans al-Burhân 'Alâ Sihhat 'Umr al-Imam Sâhib az-Zamân, ont également écrit des chapitres entiers à propos du mystère de la durée de vie de l'Imam Mahdi (a).


Les livres sacrés

Dans les Livres sacrés comme la Torah, les Evangiles et le Coran, les hommes d'une durée de vie extraordinaire ont été mentionnés. D'après le Coran le prophète Noé avait une durée de vie d'à-peu-près 950 ans[56]; également les durées de vies semblables parmi les peuples anciens y sont mentionnées[57].


Les récits saints

Dans les récits saints attribués aux Imams des chiites la longue durée de vie a été mentionnée; par exemple, il est rapporté de l'Imam Sajjad (a) : 

"Notre Qâ'im est héritier des traditions prophétiques...sa tradition héritée d'Adam et de Noé est la durée de vie..."[58]

Egalement, l'Imam Sâdiq (a) a comparé la durée de vie de l'Imam du Temps avec la durée de vie d'Abraham (a) qui a vécu 120 ans, mais qui était comme les jeunes de 30 ans[59].


Il est également rapporté de l'Imam Hasan (a) :

" Dieu prolongera la vie du neuvième enfant de mon frère Husayn, puis il le fera réapparaître avec un visage jeune de moins de quarante ans"[60].

La fin de la vie de l'Imam

L'Imam du Temps (a) régnera après son soulèvement, à la fin des temps. La durée de son gouvernement est indiquée dans les récits entre 7 ans et 303 ans. Dans les récits sunnites cette durée est égale à 7 ans[61], et dans les récits chiites, plus de dix ans. Dans certains récits chiites le nombre de 7 années est indiqué mais avec cette précision que chaque année serait égale à dix[62] ou vingt années[63] ordinaires.

Dans certains récits, la durée de son règne est liée à la volonté de Dieu et elle est donc ambiguë. Le récit le plus célèbre parmi les chiites parle d'une durée de règne égale à 19 années[64].


Il n'y pas de précision, à propos du martyre ou de la mort de l'Imam (a) dans les récits saints[65]. Certains savants, se basant sur la célèbre phrase indiquant que tous les Imâms (a) meurent en martyre: "ما منّا الا مقتول او مسموم"[66], pensent que lui aussi finira en martyre à la fin de son règne.

Il y a une seule phrase qui parle de la qualité du martyre du douzième Imam (a) d'après laquelle cela serait effectué par une femme barbue appelée Sa'ïda. Bien que le livre appelé Ilzâm al-Nâsib[67] rapporte cette phrase parmi les événements post-apparition de l'Imam en la considérant comme prise parmi les récits saints, mais la source de cette phrase n'a pas été trouvée parmi ces récits[68].


D'après les croyances imamites (chiisme duodécimain), le célèbre événement de Raj'at (Retour) aura lieu après la fin de la vie de l'Imam du Temps (a). D'après cette croyance, l'Imam Husayn (a) serait la première personne qui reviendrait ; ce serait lui qui ferait la prière sur le corps de l'Imam Mahdi (a) et ce serait lui-même qui lui donnerait les ablutions funéraires et le mettrait dans son linceul[69].


Lieux de vie de l'ImamLe lieu de naissance et de vie de l'Imam avant son Occultation

L'Imam Mahdi (a) a vécu à Samarra, depuis sa naissance jusqu'à son Occultation mineure. Durant ce temps, la Galerie sacrée fut son lieu de vie et d'invocation. D'après certains rapports, il y a été vu plusieurs fois durant la vie de son père (a)[70].


Certains chercheurs pensent qu'il aurait accompagné son père, a la fin de la vie de ce dernier, au pèlerinage de Hajj, puis s'est réfugié à Médine[71]. Cette hypothèse n'est pas conforme aux sources historiques chiites[72].


Le Lieu de vie de l'Imam pendant son Occultation

Certains récits saints insistent sur le fait que le lieu de vie de l'Imam, durant son Occultation, est inconnaissable. Toutefois, il y a d'autres récits qui mentionnent des lieux précis comme Dhî Tuwâ[73] (un lieu autour du sanctuaire de la Mecque), La montagne Radavî[74] (une montagne près de Médine), Tayyiba (Médine)[75] comme lieu de sa vie durant l'Occultation.


Considérant qu'il a été en contact avec les Quatre représentants durant son Occultation mineure, on peut penser qu'il a passé une période de son Occultation en Irak.


Certaines sources ont également parlé, d'après un récit, d'une île appelée Khadrâ' (lieu géographiquement inconnu) comme son lieu de vie durant son Occultation majeure[76]. Mais cela a sérieusement été mis en question par certains savants chiites qui ont même écrit des textes pour le critiquer.


Ibn Qayyîm Jawzî et Ibn Khaldûn attribuent aux chiites de croire que l'Imam du Temps (a) vive toujours dans la Galerie sacrée et qu'il se soulèvera de là-même[77]. Mais on n'a pas pu trouver des sources chiites concernant cela. Pour les chiites la sacralité de ce lieu est uniquement due à la vie de l'Imam (a) dans ce lieu durant le vivant de son père (a).


Le lieu de son apparition, de son soulèvement et le lieu de sa résidence (après son apparition)

Il n'y a pas d'information précise à propos du lieu exacte de l'apparition de l'Imam du Temps (a). Ce serait peut-être, d'après un certain récit, dans un lieu appelé Dhi Tuwâ (un lieu autour du sanctuaire de la Mecque). D'après le même récit, il en partirait en compagnie de 313 personnes à la Mecque, s'y appuierait à la Pierre noire (حجرالاسود) et y redresserait son drapeau[78]. Ce récit (et d'autres récits) indique(ent) que le soulèvement de l'Imam aura lieu à Masjid al-Harâm[79] et ses partisans feraient l'allégeance avec lui, dans un lieu entre Rukn et Maqâm (de lieux de cette mosquée)[80].


Dans d'autre récit un autre lieu appelé Tihâma[81] (un lieu au bord de la mer Rouge, en Arabie Saoudite actuelle) a été mentionné comme le lieu de soulèvement de l'Imam. D’après le même récit la Mecque, comme faisant partie de ce territoire, s'appelle aussi Tihâma.


Dans d'autres récits, ce serait un endroit nommé Kur'a[82] comme lieu d'apparition de l'Imam; il paraît que ce soit situé au Yémen[83]. Il y en a encore d'autres qui considèrent la ville de Kûfa comme le lieu de règne de l'Imam du Temps (a)[84], la Mosquée de Kûfa comme son lieu de jugement[85] et la Mosquée de Sahla comme son lieu de vie[86] et son lieu de partage des biens[87], après son apparition.


Les lieux saints attribués à l'Imam

Il existe des lieux qui sont attribués au douzième Imam où les chiites se rendent pendants son Occultation majeure afin de communiquer avec lui. Ces lieux sont les suivants :


La Galerie sacrée ou la Galerie de l'occultation: ce lieu était le lieu d'invocation des trois derniers Imams à savoir Imam Hâdî (a), Imam Hasan al-'Askarî (a) et l'Imam Mahdi (a).

La Mosquée de Jamkarân située dans un village près de la ville de Qom. Ce lieu a été construit, d'après une parole reconnue, sous l'ordre de l'Imam du Temps (a) et par Hasan b. Muthlih Jamkarânî.

La Mosquée de Sahla; il y a un lieu (maqâm) au sein de cette mosquée attribuée à l'Imam du Temps (a). Ce lieu est situé entre le lieu (maqâm) attribué à l'Imam Sajjad (a) et le lieu (maqâm) attribué au Prophète Khidr. Certains récits ont présenté ce lieu comme le lieu de vie de l'Imam (a) après son apparition[88]. 

Dhî Tuwâ: c'est un lieu au sein de la Mecque, à l'intérieur du sanctuaire, où d'après certains hadiths, l'Imam Mahdi (a) vit. Dans certains récits, ce lieu est présenté comme le lieu d’apparition de l'Imam et le lieu où il se réunira avec ses compagnons. Il a été rapporté également que l'Imam Mahdi (a) sera dans ce lieu à côté de la Ka'ba, et attendra ses 313 compagnons avant de se soulever[89].

 La Montagne Razawî. Certains récits ont présenté ce lieu comme le lieu de vie de l'Imam (a) durant l'Occultation[90]. Cette montagne est située dans un endroit au milieu des montagnes Tihâma entre Médine et la Mecque.

Wâdî as-Salâm. Au sein de ce célèbre cimetière, il y a un lieu (maqâm) attribué à l'Imam Mahdi (a). Ce lieu ressemble actuellement à un sanctuaire détenant un dôme, et a été construit en 1310 H. par Sayed Muhammad Khân, le roi du Sind (au Pakistan). Dans le même lieu, existait un autre bâtiment qui avait été rénové par Sayed Bahr al-'Ulûm (m. 1212 H.). Dans le Mihrâb de ce lieu, existe une pierre sur laquelle est gravée une invocation (ziyârat-nâma). La date indiquée sous cette gravure remonte au l'an 1200 H. 

L'Île de Khadrâ'. C'est un lieu attribué à l'Imam Mahdi (a), où vivant, d'après certains récits, les enfants de l'Imam Mahdi (a). Le récit de cette île est rapporté dans certaines narrations, tandis que les positions des chercheurs à ce propos sont assez ambivalentes : certains l'ont accepté, d'autres l'ont considéré comme une pure légende et ont écrit des critiques à son propos.

Tayiba aussi fait partie des lieux attribués à l'Imam (a) pendant son Occultation. Il considéré comme le lieu de vie de l'Imam dans certains récits. Il a été également dit que ce lieu est le même que la ville de Médine[91].

Les caractéristiques physiques et moraux de l'Imam

Il existe de nombreux hadiths chiites et sunnites à propos des caractéristiques particulières de l'Imam Mahdi (a).
Les caractéristiques physiques et apparentesLe Prophète (s), à de nombreuses reprises, a décrit l'Imam Mahdi (a) comme la personne qui lui ressemble le plus[92][93]. L'Imam Hasan al-'Askarî (a) également le considère comme celui qui ressemble le plus au Prophète, aussi bien dans ses aspects physiques que moraux[94].


l'Imam Ali (a) avait dit aussi que quand il se soulèvera, il aura moins de quarante ans[95].


L'Imam Hasan al-Mujtabâ le présente comme un jeune de moins de quarante ans avec un pouvoir infini[96].


L'Imam Sâdiq (a) le décrit en ayant un visage jeune, mature et équilibré[97]. 'Allâma Majlisî écrit à propos de ce hadith :

 "par "équilibré" on entend qu'il est d'âge moyen ou vers fin de jeunesse.

"L'Imam Rida (a), dans un hadith s'adressant à Abâsalt Hiravî qui lui avait demandé à propos des signes de l'Imam (a) au moment de sa réapparition, dit : 

" son signe est qu'il est d’âge mûr, tout en ayant un visage jeune, de sorte qu'on lui donne quarante ans ou moins".

Dans le livre Mikyâl al-Makârim la beauté et l'Imam du Temps (a) est indiquée comme une de ses caractéristiques et il a été dit que son visage brille comme la lune[98].


Dans différentes narrations les détails du visage de l'Imam sont décrits. Par exemple le Prophète dit[99]

: "Mahdi est de moi, il a un front large, et un long nez droit"[100].

Dans un autre hadith, le Prophète (s) insiste sur le fait qu'il a une teinte d'arabe, et un corps d'Israelite. Il rajoute qu'il a un grain de beauté sur sa joux droite qui brille comme une étoile[101].


L'Imam Bâqir (a) a rapporté de son père et de son arrière-grand-père que l'Imam Ali (a) avait dit :

 " Il apparaîtra un enfant de mes enfants à la fin des temps qui aura un visage blanc et rose, avec une large poitrine [...], fortes épaules, et il aura deux grains de beauté sur son doc, l'un de même couleur que sa peau, l'autre comme le grain de beauté du Prophète (s)"[102].

Les caractéristiques morales et pieuses

Nous pouvons étudier les caractéristiques morales de l'Imam Mahdi (a) de deux façons suivantes :

En se basant sur les hadiths et narrations selon lesquels, il est la personne la plus ressemblante au Prophète (s) et interpréter ses caractéristiques morales en le comparant avec ce dernier.

En étudiant les hadiths et narrations indépendants attribués aux Imams des chiites à propos des caractéristiques morales de l'Imam Mahdi (a). Ces hadiths, qui sont d'ailleurs dans le corpus de hadiths sunnites également, il est présenté comme la personne la plus amble à l'égard de Dieu[103], et la personne la plus sage et la plus savante[104].

L'Imam Husayn (a) dit à propos de lui :

"vous connaîtrez l'Imam Mahdi (a) par sa dignité et sa sérénité, par sa lucidité et connaissance du bien (licite) et du mal (illicite), par le besoin du peuple de lui et par son manque de besoin des autres"[105].

L'Imam Sâdiq (a) le considère comme la personne la plus vertueuse et la plus ascète, qui s'habille et mange sobrement[106]. Il est très exigeant avec les autorités (les agents de son gouvernement) mais très tolérant et compréhensif avec le peuple[107].

L'Imam Bâqir (a) le présente comme celui qui pratique d'après le Livre de Dieu et ne voit le mal qu'en s'y opposant[108].

L'Imam Ridâ (a) dit à propos de l'Imam Mahdi (a) : 

" Il est considéré les mérites des gens plus qu'eux-mêmes et il est plus soucieux à l'égard des gens leurs propres parents. Il est plus modeste à l'égard de Dieu plus que tout, et il est plus rigoureux que tout, pour appliquer ses règles et pour s'abstenir des interdictions"[109]. L'Imam Ridâ (a) le considère comme la personne la plus sage et la plus savante, la plus patiente, la plus vertueuse, la plus humble et la plus pieuse avec laquelle communiquent les anges"[110].

La période de l'imamat de l'Imam Mahdi

L'ambiguïté dans l'existence du fils de l'Imam 'Askarî (a)

Durant la vie de l'Imam 'Askarî (a) un propos circulait dans la communauté ; d'après ce propos les chiites attendaient le soulèvement du fils de l'Imam Askarî (a)[111]. L'Etat abbasside cherchait à tout prix ce fils afin de l'arrêter[112]. Ce fut pour cette raison que l'Imam 'Askarî (a) cacha son fils et sauf certains rares et proches individus, personne n'a vu ce fils[113]. Lors de la mort en martyre de l'Imam 'Askarî (a), ces rares individus étaient les seuls à savoir que l'Imam 'Askarî (a) avait un fils[114].


Et ce fut pour la même raison que l'Imam 'Askarî (a) mentionna dans son testament uniquement le nom de sa propre mère, Hudayth. Durant les premières années après la mort de l'Imam 'Askarî (a), certains chiites croyaient qu'après lui ce serait sa mère, Hudayth, qui par procuration, aurait la charge de l'imamat[115].


Suite à la mort de l'Imam 'Askarî (a), ses compagnons proches avec 'Uthmân b. Sa'd 'Amrî (m. 260 H. ou 267 H.) en tête, ont annoncé à la société chiite que l'Imam avait laissé un fils qui le remplacerait dans son statut de l'imamat[116]. Abd allah b. Ja'far Himyarî dit à ce propos :

"J'ai demandé à 'Uthmân b. Sa'd 'Amrî à propos du descendant de l'Imam 'Askarî (a). 'Amrî m'a répondu : 

cela vous a été interdit de demander son nom puisque le gouverneur en vigueur croit que l'Imam n'avait aucun fils et que son héritage revient uniquement à sa mère, sa sœur et son frère. Si je prononce son nom, ils (les autorités) commenceront à le rechercher. Ne me demandez alors pas son nom"[117].

Confusion à propos de l'identité de l'Imam

Après la mort de l'Imam 'Askarî (a), et malgré la lucidité de ses compagnons proches à propos de sa descendance, toute la communauté chiite (notamment celle de l'Irak et de Mésopotamie) était tombée alors dans un état de confusion et d’incertitude[118]. Par exemple, une personne a été envoyée à Médine pour y rechercher le descendant de l'Imam, puisqu'on avait dit que le fils de l'Imam y avait été envoyé par son père[119]. Ou bien, il avait été dit qu’Abû Zayd Ahmad b. Sahl Balkhî (un célèbre savant de la période de l'Occultation) est allé de Khurâsân en Irak afin d'y chercher son Imam et y est resté pendant des années à la recherche de ce dernier[120].


Il y eut même une divergence au sein même de la maison de l'Imam 'Askarî (a). Hudayth, la mère de l'Imam 'Askarî (a) et Hakîma, sa tante, prenait la défense de son fils (Mahdi) tandis que l'unique sœur de l'Imam 'Askarî (a) (qui était la seule descendante de [ (a)[l'Imam Hâdî (a)]] après Ja'far son frère), prenait la défense de son frère, Ja'far[121].


Les chiites qui avaient des responsabilités dans le gouvernement était également divisés. Par exemple, la famille Nawbakhtî soutenait l'existence et l'imamat du fils de l'Imam 'Askarî (a) et reconnaissait 'Uthmân b. Sa'îd et son fils, comme les représentants de ce dernier en tant que l'Imam du Temps (a)[122].


Les divisions au sein de la communauté chiite

Les tensions pendant cette période furent tant que de nombreux chiites ont quitté leurs communautés et se sont associés à d'autres communautés musulmanes ou à d'autres branches chiites[123]. Certains n'ont jamais voulu croire la mort de l'Imam 'Askarî (a) et le considérèrent comme Mahdi, lui-même. D'autres ont pris pour Imam, Sayed Muhammad, un autre fils de l'Imam Hâdî (a) et ont nié l'imamat de l'Imam 'Askarî (a)[124].


Au milieu de tout cela un groupe bien important ont cru en imamat de Ja'far[125]. Celui-ci a fait beaucoup d'effort pour récupérer l'imamat ; il a réclamé l'héritage que l'Imam avait laissé pour sa mère, bien que celle-ci fût encore vivante[126]. Il a même encouragé le gouverneur en vigueur dans la recherche du fils de l'Imam 'Askarî (a)[127], a même payé une somme annuelle importante à une des autorités abbasside afin qu'il approuve son imamat[128].


Malgré toutes ces divergences, finalement la plupart des chiites ont admis l'imamat du fils de l'Imam Hasan 'Askarî (a) et ce fut ce courant qui dirigea plus tard la principale guidance du chiisme imamite et demeura depuis le 4ème siècle de l'hégire comme le chiisme duodécimain[129].


Le Shaykh Mufîd écrit à propos des 14 sectes chiites dérivées du chiisme imamite après la mort du onzième Imam (a) :" De toutes ces sectes dont nous avons parlé, il ne reste plus aujourd'hui, c'est-à-dire en l'an 373 H., sauf une : l'imâmisme duodécimain ; autrement dit ceux qui reconnaissent l'imamat du fils de Hasan 'Askarî, celui qui est appelé au même nom de l'Envoyé de Dieu (a), ceux qui croient à sa vie et sa pérennité jusqu'au jour où il se soulèvera avec son épée". (il le rapporte de Hasan b. Mûsâ Nawbakhtî, l'auteur du livre Firaq Shî'a)[130].

Le rôle des correspondances de l'Imam (tawqî'ât) dans la stabilisation du chiisme

Comme nous avons mentionné plus haut, certains messages de la part de l'Imam ont été communiqués aux croyants par l'intermédiaire de ses représentants durant la période de son Occultation Mineure. Certains de ces messages concernaient la confirmation de son propre imamat.

Les arguments qu'il a apportés dans ses messages appuient sur la continuité de la guidance divine depuis Adam jusqu'à l'Imamat de son père (l'Imam Hasan 'Askarî (a)), et le fait que la terre ne serait jamais sans la Preuve Divine. Il a également présenté trois critères pour distinguer le "vrai" Imam de ceux qui s'autoproclament Imam, qui sont : le 'Ismat (impeccabilité), le 'Ilm '(Science et Connaissance) et l'admission divine.


Voici deux exemples des correspondances de l'Imam:


Les signes d'apparition de l'Imam

De nombreux hadiths ont parlé des signes de l'apparition de l'Imam Mahdi (a); au de-là de ce fait, les savants chiites pensent selon ces hadiths, que le Coran a également parlé à propos des signes de l'apparition de l'Imam.


Trois signes principaux peuvent être comptés à propos de l'état du monde lors de l'apparition de l'Imam qui sont les suivants :


L'oppression et l'injustice auront rempli le monde jusqu'à la moindre maison[131].

La montée des ennemis comme les Sufyânî, les Nawâsib et autres, qui en alentour de l'Irak et d'autres territoires musulmans, feront des efforts contre les chiites, occuperont la Syrie et réoccuperont le gouvernement de ce pays[132].

Le courant "Mahdisme" et les compagnons de l'Imam Mahdi (a) s'étendront dans les pays musulmans et essayeront de propager le nom de l'Imam à travers le monde[133].

Les paroles et les écrits de l'Imam

Pour parler des écrits (maktûbât) de l'Imam, le terme tawqî'ât (n. pluriel) a été utilisé. Cependant ce terme se réfère aussi expressions orales mais également les paroles de ses Représentants Particuliers (Nâ'ib) référées à lui. Il existe des sources dans lesquelles les tawqi'ât de l'Imam sont réunis, comme le livre : Mu'jam Ahâdîth al-Imam al-Mahdi de Kamâl ad-Dîn Sadûq[134].


Les tawqi'ât de l'Imam, constitués de 80 chapitres, ont été pour la plupart exprimés durant la période de l'Occultation mineure et comprennent des thématiques très différentes comme des thématiques doctrinales, juridiques, financières, etc.

 

Reférence
1. Muhammadî, Rayshahrî, Muhammad, Danishnâmih Imam Mahdi, vol 2, p 283
2. Muhammadî, Rayshahrî, Muhammad, Danishnâmih Imam Mahdi, vol 2, p 283
3. Muhammadî, Rayshahrî, Muhammad, Danishnâmih Imam Mahdi, vol 2, p 283
4. Muhammadî, Rayshahrî, Muhammad, Danishnâmih Imam Mahdi, vol 2, p 283
5. Tabarsî, Najm ad-Dîn, Tâ zuhûr, vol 1, p 44
6. Muhammadî, Rayshahrî, Muhammad, Danishnâmih Imam Mahdi, vol 2, p 311
7. Muhammadî, Rayshahrî, Muhammad, Danishnâmih Imam Mahdi, vol 2, p 311
8. Amînî, Abd al-Husayn, al-Ghadîr, vol 2, p 511
9. Muhaddith Nûrî, an-Najm ath-Thâbiq, vol 1, p 165-265
10. Tabarsî, Najm ad-Dîn, Tâ zuhûr, vol 2, p 492
11. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Farhangnâmi Mahdavîyyat, p131
12. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Farhangnâmi Mahdavîyyat, p371
13. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2 , chapitre 4, h 1
14. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2 , chapitre 4, h 2
15. Mas'ûdî, Alî b. Hasan, Ithbât al-Vasîyya, p 272
16. Nu'mânî, Ibn Abî Zaynab, al-ghîba, p163
17. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 51 , p 219
18. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Farhangnâmi Mahdavîyyat, p 191-192
19. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Farhangnâmi Mahdavîyyat, p 150
20. Sadr, Sayed Muhammad, Pazhûhishi Dar Zindigî Imam Mahdi (Recherche sur la vie de l'imam Mahdi), p 247
21. Husaynî, Dashtî,Sayed Mustafâ, Ma'ârif va Ma'ârîf, vol 4, p 165
22. Muqaddasî, Bâz Pazhuhî Târîkh Vilâdat va Shahâdat Imaman Ma'sûm, p555
23. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Farhangnâmi Mahdavîyyat, p 192
24. Muqaddasî, Bâz Pazhuhî Târîkh Vilâdat va Shahâdat Imaman Ma'sûm, p 555-569
25. Muqaddasî, Bâz Pazhuhî Târîkh Vilâdat va Shahâdat Imaman Ma'sûm, p 594 et Shaykh Kulaynî, al-Kâfî, vol 1, p 514
26. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2, p 474
27. Ibn Talha Shâfi'î, Matâlib as-Su'ûl, chapitre 12 rapporté par Arbilî
Ibn Khalkân, Vafayât al-A'yân, vol 4, p 176
28. Muqaddasî, Bâz Pazhuhî Târîkh Vilâdat va Shahâdat Imaman Ma'sûm, p 597
29. Muqaddasî, Bâz Pazhuhî Târîkh Vilâdat va Shahâdat Imaman Ma'sûm, p 601
30. Muqaddasî, Bâz Pazhuhî Târîkh Vilâdat va Shahâdat Imaman Ma'sûm, p 601
31. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2 , chapitre 42, h 1
32. Muqaddasî, Bâz Pazhuhî Târîkh Vilâdat va Shahâdat Imaman Ma'sûm, p 605
33. Mahallâtî, Dhabîh allah,Ma'âthir al-Kubrâ fî Târîkh Samarra, vol 1, p 31
34. Ja'farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî va Sîyâsî Imaman Shî'a,p 537-538
35. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 537-538
36. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 186 et Sâfî Gulpâyigânî, Lutf allah, Muntakhab al-Athar, p 353
37. Ja'farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî va Sîyâsî Imaman Shî'a, p 569 et Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, p 4723-474
38. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 184
39. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 184 et Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, h 2, p 567
40. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2 , h 1, p 479
41. Ja'farîyân, Rasûl, Hayât Fikrî va Sîyâsî Imaman Shî'a,p 567 et Shaykh Mufîd, al-Irshâd, p 345
42. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 185
43. Shaykh at-Tûsî, al-Ghiyba, H 211, p244 et Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2 , chapitre 42, h 5
44. Shaykh Mufîd, al-Irshâd, p 35-351, Qundûzî,Sulaymân b. Ibrâhîm, Yanâbî' al-Mawadda, p 461
45. Sâfî Gulpâyigânî, Lutf allah, Muntakhab al-Athar, p 353 rapporté de Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma,et Qundûzî,Sulaymân b. Ibrâhîm, Yanâbî' al-Mawadda, p 460
46. Sâfî Gulpâyigânî, Lutf allah, Muntakhab al-Athar, p 355
47. Shaykh Kulaynî, al-Kâfî, vom 1, p514
48. Shaykh Mufîd, al-Fusûl al-'Ashara, p 80
49. Shaykh Mufîd, al-Fusûl al-'Ashara, p 80
50. Shaykh Mufîd, al-Fusûl al-'Ashara, p 71 et Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, p 474
51. Shaykh Mufîd, al-Fusûl al-'Ashara, p 69-72
52. Shaykh Kulaynî, al-Kâfî, vom 1, p505 et Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, p 43
53. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, p 473-476
54. Sâfî Gulpâyigânî, Lutf allah, Navîd Amn va Amân, p 167-205
55. Sourate 'Ankabût (29), verset 14
56. Sourate al-Anbîya (21), verset 44
57. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 1, p 322
58. Shaykh at-Tûsî, al-Ghiyba, p420
59. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 1, p 316
60. Tabarî, Imamî, Muhammad b. Jarîr, Dalâ'il al-Imama, p469-480
61. Shaykh Mufîd, al-Irshâd, vol 2, p 385
62. Fattâl Niyshâbûrî, Rawdat al-Vâ'izîn, p264
63. Nu'mânî, Ibn Abî Zaynab, al-ghîba, p 353-354
64. Qazvînî, Sayed Muhammad Kâzim, Imam al-Mahdi Min al-Mahd Ila al-Lahad, p 638
65. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 27 , p 217
66. Yazdî Hâ'irî, Alî, Ilzâm an-Nâsib Fî Ithbât al-Ghâ'ib, vol 2, p 139
67. Qazvînî, Sayed Muhammad Kâzim, Imam al-Mahdi Min al-Mahd Ila al-Lahad, p 638
68. Shaykh Kulaynî, al-Kâfî, vol 8, p 250
69. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2, p407
70. Jâsim, Husayn, Târîkh Sîâsî Imam Dawâzdahum, p 124
71. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 145-146
72. Nu'mânî, Ibn Abî Zaynab, al-ghîba, p 182
73. Shaykh at-Tûsî, al-Ghiyba, p 163
74. Shaykh at-Tûsî, al-Ghiyba, p 162
75. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 52, p 159-160
76. Ibn Qayyim, al-Minâr al-Munîf, p 152-153 et Ibn Khaldûn, Muhammad b. Muhammad, Târîkh Ibn Khaldûn, p 207-208
77. Nu'mânî, Ibn Abî Zaynab, al-ghîba, p 315
78. Nu'mânî, Ibn Abî Zaynab, al-ghîba, p 313
79. Sadr, Sayed Muhammad, Târîkh Maba'd az-zuhûr, vol 3, p 212-224
80. Shaykh Sadûq, 'Uyûn Akhbâr ar-Ridâ, vol 1, p 63
81. Sayed b. Tâwûs, al-Malâhim va al-Fitan, p278
82. Muhammadî, Rayshahrî, Muhammad, Dânishnâmi Imam Mahdi, vol 8, p 199
83. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 53 , p 11
84. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 53 , p 11
85. Shaykh Kulaynî, al-Kâfî, vom 3, p 495 et Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 52 , p 318
86. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 53 , p 11
87. Shaykh Kulaynî, al-Kâfî, vom 3, p 495 et Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 52 , p 318
88. Nu'mânî, Ibn Abî Zaynab, al-ghîba, p 182
89. Shaykh at-Tûsî, al-Ghiyba, p 163
90. Shaykh at-Tûsî, al-Ghiyba, p 162
91. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 1, chapitre 25, p 534-535
92. Ibn Talha Shâfi'î, Matâlib as-Su'ûl, p 45-55
93. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2, chapitre 38 p 118
94. Shûshtarî, Nûr allah, Ihqâq al-Haq, vol 19, p 654
95. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 1, p 315
96. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 52 , p 287
97. Mûsavî, Isfahânî, Mikyâl al-Makârim, vol 1, p 132
98. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 26 , p 90
99. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 36 , p 9
100. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 52 , p 95
101. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2, chapitre 57 p 560
102. Sayed b. Tâwûs, al-Malâhim va al-Fitan, p 73
103. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 46, chapitre 372 , p 14
104. Kâmil Salâm, Yawm al-Ikhlâs, p 52
105. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 41, p 159
106. Jam'î az Nivisandigân (Un groupe d'auteurs), Mu'jam Ahâdîth Imam Mahdi, vol 1, p 242
107. Shaykh Kulaynî, al-Kâfî, vol 8, p 396
108. Yazdî Hâ'irî, Alî, Ilzâm an-Nâsib Fî Ithbât al-Ghâ'ib, p 34
109. Shaykh Sadûq, Man Lâ Yahduruh al-Faqîh, vol 4, p 418
110. Shaykh Mufîd, al-Irshâd, vol 2, p 336
111. Salîmîyan, Khudâ Murâd, Darsnâmi Mahdavîyyat, p 186
112. Jâsim, Husayn, Târîkh Sîâsî Imam Dawâzdahum, p 102
113. Nawbakhtî, Hasan b. Mûsâ, Firaq ash-Shî'a, p 105 et Shaykh Mufîd, al-Irshâd, vol 2, p 336
114. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2, p 507
115. Nawbakhtî, Abû Sahl, at-Tanbîh, p 92-93
116. Shaykh at-Tûsî, al-Ghiyba, p 359-361
117. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2, p 426-429
118. Shaykh Kulaynî, al-Kâfî, vol 1, p 228
119. Shaykh Hamwî, Yâqût b. Abd allah, Mu'jam al-Udabâ, vol 2, p 73-74
120. Mudarrisî Tabâtabâyî, Maktab Dar Farâyand Takâmûl, p 161-162
121. Mudarrisî Tabâtabâyî, Maktab Dar Farâyand Takâmûl, p 162
122. Shaykh Kulaynî, al-Kâfî, vol 1, p 520 et Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2, p 408
123. Sâbirî, Husayn, Târîkh Firaq Islâmî, vol 2, p 197
124. Nawbakhtî, Hasan b. Mûsâ, Firaq ash-Shî'a, p 107-109
125. Shaykh Mufîd, al-Irshâd, p 345
126. Shaykh Mufîd, al-Irshâd, p 345
127. Shaykh Mufîd, al-Irshâd, p 345
128. Shaykh at-Tûsî, al-Ghiyba,
129. Sayed Murtadâ, al-Fusûl al-Mukhtâra, vol 2, p 321
130. Sayed ibn Tâwûs, at-Tarâ'f Fî Ma'rifat Madhâhib at-Tawâ'if, vol 1, p 177
131. Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 52, p 186
132. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 1,chapitre 31, H 2
133. Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn va Tamâm an-Ni'ma, vol 2, p 2-5

La 26ème exposition internationale du Saint Coran de Téhéran sera inaugurée le 19 mai, le troisième jour du mois sacré de Ramadan.Selon les organisateurs, la cérémonie d'ouverture débutera à 18 heures au Mosalla Imam Khomeini (salle de prière) de Téhéran.


La 26ème édition de l'événement international Coranique se déroulera pendant deux semaines.L'exposition est organisée annuellement par le ministère iranien de la Culture et de l'Orientation islamique durant le mois sacré de Ramadan.


Il vise à promouvoir les concepts coraniques et à développer des activités coraniques.


L'exposition présente les dernières réalisations coraniques dans le pays ainsi qu'une variété de produits dédiés à la promotion du Livre Saint.


Cette année, comme les trois années précédentes, le Mosalla Imam Khomeini (s) accueillera l'exposition.