تقي زاده

تقي زاده

Au Nigeria, trois jeunes filles appartenant à Boko Haram ont été tuées avant d’avoir pu actionner leurs ceintures d’explosifs.  

La police nigériane a annoncé aujourd’hui, jeudi 5 janvier 2017 : « Trois jeunes filles appartenant au groupe terroriste Boko Haram, qui projetaient de perpétrer un attentat dans une petite ville, ont été tuées sous les balles tirées par les habitants de la ville. »

Selon l’AFP, ces trois filles ont refusé de s’arrêter au poste de contrôle situé à proximité de la ville de Madagali et des personnes armées leur ont alors tiré dessus.

Les jeunes filles portaient sur elles des ceintures explosives qui ont été actionnées par l’impact des balles qu’elles ont reçues.

Depuis 8 ans, Boko Haram utilise comme bombes humaines des femmes et des jeunes filles. Certaines d’entre elles étaient même des enfants de moins de 7 ans.

Selon une source locale, les adolescentes interceptées dans le village de Bakin Dutse, aux environs de Madagali, se dirigeaient vers l'un des marchés de la ville où, le mois dernier, 45 personnes ont été tuées dans un double attentat.

Madagali est située au nord de l’État d’Adamawa, à la frontière de l’État de Borno.

La ville est tombée aux mains des terroristes en août 2014 avant d’être reprise deux mois plus tard par l’armée. Néanmoins, des attaques terroristes continuent de s’y produire.

« Aujourd’hui, nous sommes en mesure de concevoir et de construire tout type de missiles et d'avions que le pays a besoin », a déclaré jeudi le commandant de la Division Aerospace Corps des Gardiens de la Révolution islamique d'Iran (CGRI) Brigadier General Amir Ali Hajizadeh.

Prenant la parole lors d'un événement dans la province méridionale de Fars, le commandant iranien a évoqué les huit années de la défense sacrée d'Iran (guerre imposée par le régime de l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein à l'Iran entre 1980 et 1988) en notant que, à ce moment-là pays persan était le manque de technologie nécessaire pour produire des armes sanctions contre lui et donc de défendre difficile.

À cet égard, il a dit que pendant la guerre visée aux États-Unis et d'autres pays occidentaux effectué toute tentative pour aider le régime de Saddam et mettre fin à la Révolution islamique d'Iran (1979).

Cependant, poursuit-il, le peuple iranien avec leurs jeunes héros rejoint ses efforts pour contrecarrer l'ennemi et ont réussi. Aujourd'hui, il ajoute : "l'ennemi effectue une guerre hybride et a toutes les options, y compris la guerre molle, dure et militaire sur la table", mais l'Iran a assez de sécurité et la capacité défensive.

Dans le même temps, il a fait référence à la lutte contre le terrorisme en Syrie et la libération d'Alep (nord) en soulignant que cette ville libère des griffes des Takfiri extrémistes était plus difficile que la libération de Khorramchahr, ville -a au sud-ouest Iran où elle a été occupée par les troupes irakiennes depuis près de deux ans que tous les pays occidentaux étaient contre cette victoire.

Comme le général Hajizadeh, la libération d'Alep, en fait, a été la défaite de l'Ouest et aux États-Unis, et le président américain Barack Obama a reconnu cet échec.

Il a également indiqué que M. Obama vise à renverser le président syrien Bachar al-Assad. "Obama laisse dans les prochains jours la Maison Blanche, mais son homologue syrien au pouvoir encore" le pays arabe, que la République islamique continue de soutenir, a-t-il expliqué.

Le général Qamar Javed Bajwa, chef de l'armée pakistanaise, a rejeté jeudi ce qu'il a qualifié "d'affirmations contradictoires" de la part de son homologue indien à propos de "prétendues frappes chirurgicales" qui auraient été menées par l'Inde, et de leur éventuelle répétition dans le futur.La déclaration du général Bajwa est survenue après que le chef de l'armée indienne, le général Bipin Rawat, a affirmé cette semaine dans un communiqué que "l'Inde ne reculerait pas devant une seconde série de frappes chirurgicales" sur le sol pakistanais.

"Le chef de l'état-major, le général Qamar Javed Bajwa, rejette les affirmations contradictoires du chef d'état-major indien quant à de prétendues frappes de précision et à leur éventuelle répétition", a déclaré le porte-parole de l'armée, le major-général Asif Ghafoor, sur son compte Twitter officiel.

"Les Forces armées pakistanaises sont pleinement préparées à répondre à n'importe quelle agression de la part de l'Inde", a déclaré le général Bajwa.

L'Inde a affirmé fin septembre avoir effectué des frappes chirurgicales dans la partie du Cachemire contrôlée par le Pakistan, après que des groupes armés présumés ont attaqué une base militaire et tué 19 soldats dans la partie indienne du Cachemire. Le Pakistan a démenti ces affirmations.

Des dizaines de personnes, principalement des civils, ont été tuées des deux côtés de la Ligne de contrôle et de la Frontière de travail depuis cette attaque contre une base militaire indienne.
 
La Russie, alliée de la Syrie, a commencé à alléger son dispositif militaire en Syrie.Engagée militairement depuis septembre 2015 en Syrie, Moscou a bouleversé la donne dans le conflit en volant au secours de l'armée qui était alors en difficulté face aux rebelles appuyés également par des pays occidentaux et ceux du Golfe persique.

En annonçant le 29 décembre un accord parrainé avec la Turquie sur la trêve et des prochaines négociations de paix, le président russe Vladimir Poutine avait indiqué que la présence militaire russe en Syrie serait "réduite".

"Le ministère de la Défense russe a commencé à réduire les forces militaires déployées pour la Syrie", ont affirmé vendredi des agences russes citant le chef d'état-major, le général Valeri Guérassimov.

Cet allègement débutera par le départ de la région du groupe aéronaval autour du porte-avions Amiral Kouznetsov, dont les objectifs "ont été atteints" selon le commandant des forces russes en Syrie, Andrei Kartopalov.
 
Ils dorment dans l'herbe grise des terre-pleins et le fracas des moteurs: en attendant une chance d'accéder au centre pour migrants ouvert dans le nord de Paris, Soudanais et Afghans campent tant bien que mal aux alentours, régulièrement délogés par la police.
 
"J'ai essayé d'entrer, mais chaque jour on me dit qu'il n'y a pas de place", raconte Ousmane, emmitouflé dans une couverture, sur l'étroite esplanade centrale du boulevard Ney (XVIIIe arrondissement).

Plus que la polaire mitée, ce sont ses camarades allongés autour de lui qui le protègent du froid. "On est une quarantaine à dormir ici", explique le Soudanais, installé depuis une dizaine de jours. Qu'importe l'absence de tente, le bruit et les vapeurs de diesel: " Je veux demander l'asile en France, je vais essayer de rentrer", explique le jeune homme.

En face, à une centaine de mètres, le "centre de premier accueil", avec sa bulle pimpante et ses 400 places en chambres chauffées, affiche complet. Plus de 2.200 hommes seuls ont été hébergés depuis l'ouverture le 10 novembre, pour une durée de cinq à dix jours, et chaque matin une cinquantaine d'heureux élus peuvent rentrer.

Mais 80 à 100 personnes arrivent quotidiennement sur la capitale, rappelle Ivan Leray coordinateur de l'association Utopia56 chargée de la médiation devant le centre: "il n'y a pas assez de places" pour les héberger.
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L'Etat et la Ville de Paris ont promis 200 places supplémentaires et cette extension "est toujours à l'étude", assure-t-on à la préfecture. Mais le problème vient aussi duCampement de fortune près du centre pour migrants ouvert dans le nord de Paris, Porte de la Chapelle, le 5 janveir 2017 rythme de rotation.

Les migrants sont en effet orientés après leur séjour vers des centres plus pérennes en régions, en fonction de leur droit à demander l'asile en France -- ceux qui ont laissé leurs empreintes dans un autre pays européen doivent théoriquement y déposer leur dossier.

Cette orientation est conditionnée à un examen de leur situation administrative (donc du droit au séjour). Or le rythme des entretiens tourne autour de 40 par jour, soit moins que les 50 admissions quotidiennes. "L'objectif est de passer rapidement à 60", assure-t-on à la préfecture de région.

En attendant, les migrants errent dans le quartier, sous l'oeil des forces de l'ordre. Dans la nuit de mardi, une quarantaine ont été délogés par la police de leur campement de fortune, sous le pont voisin. Jeudi matin, c'est la file d'entrée au centre qui a été dispersée: "Quand ils ont ouvert les portes, tout le monde a voulu entrer. La police a commencé à gazer vers les visages. Pendant une heure j'ai pleuré", témoigne Mattio, un Afghan.

"La police intervient régulièrement", raconte Benoit Alavoine, du collectif Quartiers solidaires qui aide les migrants. "Mais parfois il y a juste un nettoyage des rues qui leur fait perdre leurs affaires. Ça dépend, on ne comprend pas trop la logique", ajoute-t-il.

- "Dispersion" -
Avec ces interventions, il s'agit d'"éviter la reconstitution de campements", explique une source policière.

Délogés, les migrants doivent s'installer ailleurs, d'autant que des barrières empêchent désormais l'accès aux emplacements habituels du nord de Paris (esplanade sous le métro aérien, abords de la place Stalingrad...).

Résultat: "on ne sait plus où sont les gens", témoigne Ivan Leray. Une trentaine dorment sous les porches de la rue Pajol voisine. Un campement s'est brièvement reconstitué à Saint-Denis en décembre.

"Ils dorment à gauche à droite, par petits groupes, mais il y a une dispersion. Il y a quotidiennement 150 à 200 personnes sur Paris, les autres sont sur la petite couronne", assure Pierre Henry, le directeur général de France terre d'asile.

Face à cette situation, beaucoup plaident pour une duplication de l'expérience parisienne en régions. "Il faut des structures en amont", estime Pierre Henry.

"Ce n'est pas une bonne idée que Paris soit la seule porte d'entrée de l'asile", rappelle Ivan Leray, pour qui "il faut anticiper à l'approche du printemps", synonyme de reprise des arrivées par la Méditerranée.

Au moins 3 personnes ont été blessées dans une explosion près d'un tribunal dans la ville côtière d'Izmir, dans l'ouest de la Turquie, a rapporté l'agence Dogan, cinq jours après l'attentat qui a fait 39 morts dans une boîte de nuit d'Istanbul.

L'explosion a eu lieu près de l'entrée des juges et des procureurs, selon CNN Türk qui a parlé d'une voiture piégée.

Les images diffusées à la télévision montraient un nuage de fumée, tandis que des ambulances et des véhicules de police étaient dépêchés sur les lieux.

L'opinion publique turque est plus que jamais sensible quant à l'utilisation de la base aérienne d'Incirlik par Washington.

" L'absence d'un soutien aérien des États-Unis aux opérations militaires d'Ankara en Syrie a suscité le mécontentement de l'opinion publique turque sur l'usage par Washington de la base aérienne d'Incirlik en Turquie ", c'est ce qu'a réaffirmé le ministre turc de la Défense, Fikri Isik.

Ces dernières semaines, la Turquie a exprimé son mécontentement quant au refus de la coalition dirigée par les États-Unis de soutenir les opérations militaires turques en Syrie. Ankara prétend avoir lancé ces opérations afin de reprendre la zone d'al-Bab au groupe terroriste de Daech.  

Isik a affirmé mercredi 4 janvier 2017 que cette absence de Washington dans les opérations militaires turques en Syrie donnerait lieu à l'avènement d'un désespoir sérieux chez l'opinion publique turque.

En allusion au fait que la base aérienne d'Incirlik est située à Adana dans le sud de la Turquie et que la soi-disant coalition anti-Daech parrainée par les États-Unis y a déployé des avions, Isik a déclaré que la non-participation des forces de la coalition américaine remettrait en cause leur présence sur la base aérienne d’Incirlik.

Il a espéré que les États-Unis et leurs alliés apporteront leur soutien aérien aux opérations du Bouclier de l'Euphrate en Syrie.

Dans le même droit fil, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu a critiqué le non-soutien aérien de Washington aux opérations militaires turques dans le nord syrien et mis en cause la présence des effectifs américains sur la base aérienne Incirlik.

Suite à la menace indirecte de la Turquie, le porte-parole de la coalition américaine, le colonel John Dorrian, a déclaré que la coalition anti-Daech était prête à soutenir les forces turques déployées dans le nord syrien et que les négociations portant sur cette question étaient en cours. 

Ces évolutions interviennent alors que la Turquie est considérée comme l'un des principaux protecteurs des groupes terroristes en Syrie. Elle est également accusée de former, d'équiper en armes des terroristes-takfiristes et de favoriser leur pénétration en Syrie.  Ankara est aussi pointé du doigt pour avoir acheté du pétrole volé par les terroristes en Syrie.

Des hommes armés à bord d’une moto ont ouvert le feu sur deux policiers dans le quartier d’al-Fayoum, dans le sud du Caire tuant l’un et blessant l’autre. 

Une attaque armée s’est produite à Abshway, ville située au sud de la capitale. Parmi les assaillants, celui qui était armé, a tiré en direction du véhicule au bord duquel se trouvaient le commandant Mahmoud Abdel Alim, chef des détectives de la police et un de ses hommes, Yahya Abdelsattar qui a été tué sur le coup; deux balles lui ayant percé la poitrine.

L’état de santé d’Abdel Alim, interné à l’hôpital de la police serait critique.

L’identité des assaillants est encore inconnue et aucun groupe n’a revendiqué cet attentat.  

Les attaques menées par des hommes armés à moto sont fréquentes au Caire et dans les villes du delta du Nil. Des dizaines de policiers ont été tués dans de telles attaques.

Depuis la montée au pouvoir d’Abdelfattah al-Sissi les groupes armés en Égypte ont commencé à prendre pour cible les policiers et les forces de sécurité tuant ou blessant jusqu’à présent des centaines de personnes.

Quatre policiers somaliens ont été blessés à Mogadiscio, mercredi 4 janvier, lors de l’explosion d’une voiture piégée en face du bâtiment de l’ONU.

L’officier de la police somalienne, Nur Osman, présent sur les lieux de l’attentat, a confirmé le nombre des blessés. « La voiture piégée était garée dans un parking en face du bâtiment des Nations unies », a-t-il précisé.

Le groupe extrémiste Shebab, affilié à al-Qaïda, a revendiqué l’attaque et annoncé qu’elle avait fait trois blessés.

La majorité des attentats à Mogadiscio sont revendiqués par les Shebab qui visent la chute du gouvernement somalien.

Lundi 2 janvier, un attentat a eu lieu dans la base des Forces de maintien de la paix de l’Union africaine (UA) à Mogadiscio, faisant trois morts parmi les forces de sécurité.

A priori, les forces de sécurité et les ressortissants étrangers sont les cibles favorites des terroristes du groupe Shebab, bien que les civils n’aient jamais été épargnés.

Simultanément à l’inquiétude affichée par le gouvernement tunisien quant à un retour des terroristes à l’intérieur du pays depuis les zones de conflit, des responsables algériens ont également adopté des mesures de sécurité en vue d’enrayer l’infiltration de ces terroristes en Algérie.

Avec l’objectif d’affronter l’infiltration des terroristes de Daech depuis le sol tunisien à l’intérieur de ce pays, des responsables algériens ont adopté des mesures de sécurité draconiennes à El Kouif et à El Ma Labiodh, deux villes situées sur les frontières de l’est.

Selon le journal algérien Echourouk, 20 centres équipés de caméras thermiques et une base aérienne liée aux postes-frontières ont été installés dans ces deux villes.

Le retour des terroristes tunisiens des zones de conflit en Irak, en Syrie et en Libye, dont le nombre s’estime à plus de 2 000, s’est transformé en une source de préoccupation pour le gouvernement tunisien. Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a déclaré à l’occasion du Nouvel An que « conformément à la Constitution, il leur revient de droit de retourner dans le pays, mais si la nation souhaite qu’ils ne reviennent pas, dans ce cas-là, nous réviserons la question et si on devait modifier la Constitution, nous en assumerions la responsabilité ».