
تقي زاده
Moscou rejette tout accord avec les Américains
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a démenti des nouvelles sur un accord, signé entre Moscou et Washington, prévoyant le retrait des terroristes d’Alep.
Sergueï Riabkov a rejeté tout accord avec les Américains sur le retrait des terroristes d’Alep, disant que Washington restait campé sur ses conditions inacceptables.
L’agence de presse Reuters a annoncé, il y a une heure, une nouvelle selon laquelle les chefs de la diplomatie russe et américain se seraient accordés sur l’évacuation des terroristes de la partie est d’Alep.
Un peu plus tard, le chef du groupe terroriste Jaysh al-Islam a déclaré que les groupes armés n’avaient pas encore répondu à la proposition russo-américaine.
Droits et devoirs de la femme en islam
A la lumière du Coran et de la Sunna
Introduction
Puisse Dieu accorder Sa Miséricorde et Sa Bénédiction à Mohammed Prophète de l’humanité, qui a proclamé la dignité de la femme dans une parole concise : « Certes, les femmes sont les sœurs des hommes » Il a restitué à la femme sa valeur et sa considération, et a élevé son rang dans la société tout en combattant le fanatisme et tribalisme d’une époque révolue, celle de l’ignorance préislamique « Jâhiliya ». Le choix de ce sujet, « Droits et devoirs de la femme à la lumière du Coran et de la Sunna », vise les objectifs suivants :
1. Traiter un sujet qui se rapporte au Livre Sacré du Coran et à la Sunna afin de comprendre les préceptes que l’Envoyé de Dieu nous a recommandés de suivre.
2. Traiter de la femme est un sujet délicat et important car celle-ci compose la moitié de la société et, par conséquent, elle partage avec l’homme la même charge de travail et de responsabilités, imposée par une société en progrès.
3. L’auteur a voulu démontrer, preuves à l’appui, que l’Islam est une religion qui témoigne à la femme beaucoup d’intérêt et de respect. Aucune autre religion divine, aucune loi positive ne lui ont assurée autant de considération, d’équité et de considération.
4. Il n’existe, à la connaissance de l’auteur, aucun livre qui traite exhaustivement de tous les aspects relatifs aux droits et devoirs de la femme musulmane. La plupart des livres sur ce sujet ne font que répondre à certaines ambiguïtés et dénoncer les amalgames sciemment entretenus. Certains parlent bien des obligations, mais le plus souvent les droits sont exposés laconiquement sans beaucoup de détails, ni de clarté.
Chapitre : Les droits de la femme en Islam
I - Les droits civils et sociaux
a) Le droit de la femme en tant qu’être humain
Rappelons ce hadîth du Prophète : « Les femmes sont les sœurs de l’homme ». Le Coran et la Sunna soulignent l’humanité et l’honorabilité de sa nature, à égalité avec celle de l’homme. Il suffit de reprendre le premier verset de la Sourate « Les femmes » : « ô gens ! Craignez votre Seigneur qui vous a créé d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a faire répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes [...] » Coran 4/1. Notons que Dieu (swt) interpelle tous les humains de la terre : « ô gens ! », dans ce début de verset. Dieu (swt), dans son immense Sagesse, a tenu à souligner en faisant ressortir dans ce verset « [...] qui vous a créé d’un seul être et a créé de celui-ci son épouse, [...] » que l’homme et la femme ont une origine commune et unique, la femme étant de la même essence que l’homme. Ainsi, il n’existe pas, ou plutôt, il ne devrait pas exister de préférence d’un homme à une femme ou d’une femme à un homme, si ce n’est pour leur piété. A cet égare, le prophète a dit ; « Vous êtes tous descendants d’Adam et Adam a été créé d’argile.
b) Le droit de la femme à la vie
Le droit de vivre est un droit sacro-saint que l’Islam a décrété en faveur des humains, y compris, évidemment, pour la femme.
c) Le droit à la prise en charge matérielle, à l’allaitement, à la garde des enfants et à l’éducation
Un des principes de l’Islam consiste à accorder toute l’importance voulue au nouveau-né, garçon ou fille. Le père est tenu de garantir à ses enfants leur subsistance dés leur naissance, voire avant celle-ci, dés lors que l’Islam fait obligations au père d’assurer à la femme à sa charge matérielle. Dieu (swt) a recommandé dans ses verset : « [...] et si elles sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu’à ce qu’elles aient accouché [...] » Coran 65/6. « [...] puis si elles allaitent [l’enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concentrez-vous [à ce sujet] de façon convenable [...] » Coran 65/6 « Et les mères qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l’enfant de les nourrir et les vêtir de manière convenable [...] » Coran 2/233. Le droit de garde accordé à la mère est largement justifié : « Dieu, dans son immense sagesse, a donné la garde des enfants à la mère parce que son amour pour ses enfants et sans limite [...] »
d) Le droit à l’instruction
Le savoir occupe une place de choix parmi les principes de l’Islam. C’est une obligation pour chaque musulmans et musulmanes d’apprendre et de savoir « [...] Dieu élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir [...] » Coran 58/11. Ainsi, l’éducation et l’instruction de la femme sont d’une importance capitale, dès lors qu’elle met au monde, protège et éduque les hommes et les femmes qui constitueront la société de demain, elle est la première école où l’enfant reçoit les premiers éléments de la vie et acquiert les premières leçons de morale.
e) Le droit de choisir son époux
La liberté et la dignité ont été l’une des grandes conquêtes de la femme dans le cadre de L'Islam. La conséquence de ces acquis a été de lui faire reconnaître un droit non moins essentiel, celui de choisir librement son époux. En effet, la femme musulmane a toute latitude de refuser ou d’accepter une demande en mariage. Le mariage en Islam vise à réaliser des objectifs importants, représentés par la formation d’un lien qui unit solidement l’homme et la femme et repose sur le consentement sans équivoque et d’amour sincère aboutissant à la bonté, la tendresse et la compassion réciproque, comme l’indique le verset coranique suivant : « Parmi ses signes, il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et il a mis entre vous de l’affection et de la bonté [...] » Coran 30/21.
f) Le droit au travail
L’Islam est la religion du travail et de l’assiduité dans l’effort. Il encourage au travail quel qu’il soit, tant qu’il se situe dans le cadre licite. Plusieurs versets coraniques traitent de l’obligation au travail. « Et dis : Oeuvrez, car Dieu va voir votre œuvre, de même que Son messager et les croyants [...] » Coran 9/105. « Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre [...] Coran 67/2. En outre, l’Islam a permis à la femme d’exercer toutes les fonctions et d’accomplir les travaux licites convenant à sa nature.
g) Le Droit à la décence
« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de préserver leur chasteté. Cela leur est plus pur. Dieu est, certes, parfaitement connaisseur de ce qu’ils font. » Coran 24/30 Après ce commandement adressé aux hommes, Dieu s’adresse aux femmes et les interpelle : « Et dis aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté et de montrer de leurs atours que ce qui en paraît [...] » Coran 24/31
II - Les droits religieux
a) Aptitude à assumer ses responsabilités
Les exégètes sont unanimes pour affirmer que les conditions requises à la responsabilité sont l’Islam, la majorité et la raison, sans distinction de sexe. « Les croyants et croyantes sont des alliés les uns pour des autres. Ils commandent le convenable et interdissent le blâmable, accomplissent la prière, donnent l’aumône légale (Zakat) et obéissent à Dieu et à son Messager. Voilà ceux auxquels Dieu fera miséricorde, car Dieu est Puissant et sage. » Coran 9/71
b) Les actes obligatoires et surérogatoires
Dieu (qu’il soit exalté) a prescrit les actes de dévotion obligatoires qui sont la prière, l’aumône légale, le jeûne et le pèlerinage (éventuellement) à l’homme comme à la femme.
III - Les droits politiques
a) Le droit à la consultation
Le principe de la consultation (Shûra) est l’un des fondements originels de la société Islamique. C’est le moyen idéal institué par l’Islam pour bâtir une société saine. « Qui répondent à l’appel de leur seigneur, accomplissent leur prière, se consultent entre eux, à propos de leurs affaires, dépensent de ce que nous leur attribuons. » Coran 42/38 Il s’agit de la liberté d’exprimer son opinion que l’Islam a accordée à la femme et qu’il lui a reconnue comme un droit absolu. En tout état de cause, nombreux sont les cas où la femme a été amenée à donner son avis sur des sujets divers.
b) Le droit de faire serment d’allégeance
En application du principe de justice et d’égalité entre la femme et l’homme en Islam, le Prophète faisait le serment d’allégeance avec les femmes comme il faisait avec les hommes, sur la foi, l’attention et l’obéissance. Le Prophète leur fît prêter serment d’être fidèle à l’Islam, de reconnaître et de croire en l’unicité de Dieu (swt), de respecter les limites fixées et de ne pas commettre d’actes répréhensibles, tels que la fornication, le vol, le meurtre, ainsi que d’autres péchés. Le serment d’allégeance comprenait ainsi l’obéissance au Prophète dans ce qu’il a ordonné et interdit ainsi que la conformité à ses actes et paroles. Cette allégeance des femmes prouve, par ailleurs, leur responsabilité morale indépendante, dans la mesure où le Prophète leur faisait prêter le serment.
c) Le droit à la participation à l’effort de guerre
En cas de guerre, il est permis à la femme de participer au combat sans même l’autorisation de son époux, et à l’enfant sans celle de son père. Ainsi donc dans cette importante affaire qu’est la guerre, l’Islam fait participer la femme aux côtés de l’homme.
IV Les droits économiques
a) Ses aptitudes économiques
Dieu, le Très Haut dit : « Ne convoitez pas ce que Dieu a attribué aux uns d’entre vous plus qu’aux autres ; aux hommes la part qu’ils ont acquise, et aux femmes la part qu’elles ont acquise. Demandez à Dieu de sa Grâce. Car Dieu, certes, est Omniscient. » Coran 4/32 La femme, comme l’homme, peu maîtriser les valeurs économiques et en disposer selon l’intérêt. En effet, le droit à la propriété est garanti en Islam par les textes du Coran et de la Sunna, quelle que soit la nature de cette propriété (argent, bien immobiliers, terres agricoles, etc.).
b) Le droit à sa prise en charge matérielle
L’Islam a garanti à la femme le droit à être prise en charge matériellement. Il a imposé cette obligation à l’homme - qu’il soit père, époux ou fils - en exemptant la femme de toutes charges économiques du foyer, tout en protégeant l’ensemble de ses droits civils et financiers. Ainsi, la femme mariée possède ses propres biens. C’est à l’époux qu’à été attribuée la charge des dépenses du foyer et de sa femme. C’est là une des marques de la grande sollicitude de l’Islam envers la femme.
c) Le droit à la dot
« Et donnez aux épouses leur matin (dot) de bonne grâce [...] » Coran 4/4. C’est l’époux qui est obligé de verser la dot. Celle-ci est un droit absolu pour la femme. Sans elle le mariage n’est pas valable.
d) Le droit à l’héritage
L’Islam a prouvé son respect à la femme et son souci de lui donner tous ses droits. Parmi ceux-ci, il y a le droit à l’héritage. Le Très Haut dit : « Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé père et mère ainsi que les proches ; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les pères et mères ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup ; une part fixée. » Coran 4/7.
Chapitre : Les devoirs de la femme en islam
I - Ses devoirs en tant que fille
a) Ses devoirs envers Dieu (swt)
Le premier devoir de la fille est d’adorer son seigneur, Créateur et Pourvoyeur, sans lui associer quiconque. « Adorez Dieu et ne lui donnez aucun associé [...] » Coran 4/36.
b) Ses devoirs envers ses parents
Il est du devoir de la fille d’être bienfaisante envers ses parents car son devoir vis-à-vis de Dieu (swt), auquel elle doit rendre un culte exclusif, est conditionné par son devoir d’être bienfaisante envers ses parents : « Adorez Dieu et ne lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le compagnon et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Dieu n’aime pas , en vérité, le présomptueux, l’arrogant. » Coran 4/36.
« Et ton Seigneur a décrété : » « N’adorez que lui ; et (marquez) de la bonté envers père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dit point : « Fi ! » et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de la tendresse, et dit : « O mon Seigneur, fais-leur à tous eux miséricorde, comme ils m’ont élevé tout petit » Votre Seigneur connaît mieux ce qu’il y a dans vos âmes. Si vous êtes bons, il est certes Pardonneur pour ceux qui lui reviennent se repentant. » Coran 17/23-26.
c) Son devoir d’instruction
Elle est tenue de s’instruire et d’apprendre le dogme et les principes de sa religion, de même que le licite et l’illicite, c’est-à-dire qu’elle doit assimiler tout ce qui concerne les nécessité de la religion car son ignorance ne peut l’excuser en ce sens que sa responsabilité individuelle devant Dieu (swt) est engagée. Dans un hadîth, le Prophète dit : » La recherche de la science est une obligation pour tout musulman. »
II - Ses devoirs en tant qu’épouse
La vie conjugale que prône l’Islam est empreinte de sérénité, de tendresse et d’attachement mutuel, car plus la famille est solide, plus la communauté est unie et fonte. En effet, c’est sous cet angle qu’on peut considérer l’intérêt accordé par l’Islam à la famille et la place de choix que celle-ci occupe dans la société Islamique.
a) Le devoir d’obéir à l’époux dans ce qui est convenable
Dieu, Le Très-Haut dit : « [...] Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leur mari) et protègent ce qui doit être protégé, en l’absence de leur époux, avec la protection de Dieu [...] » Coran 4/34.
L’obéissance à laquelle il fait allusion ici est celle qui provient de la volonté, du bon vouloir et de l’amour et non celle qui est dictée par a force et la contrainte. En outre, il est dans la nature de la croyante vertueuse d’être fidèle au lien sacré qui la lie à son époux, en l’absence de celui-ci ou en sa présence.
b) Le devoir de préserver le foyer
Il est du devoir de son épouse de tenir compte de ses sentiments en n’ouvrant pas la porte de son foyer à ceux qu’il n’aime pas voir chez lui. L’Apôtre de Dieu a dit ce qui suit, selon un hadîth : « Vous avez un droit sur vos femmes de même qu’elles ont un droit sur vous. »
c) Le devoir d’avoir une tenue soignée
Ce devoir est l’un des plus importants dans la vie conjugale.
d) Le devoir de bien entretenir son foyer
La morale instituée par la législation islamique exige des deux époux qu’ils s’entraident dans tout ce qui concerne les affaires de leur ménage.
e) Autres devoirs
Ce sont là des devoirs en tant qu’épouse, qu’elle partage avec son époux. Citons principalement :
1. Le bon conseil mutuel Dieu, qu’il soit exalté, dit : « O vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles d’un feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Dieu en ce qu’il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne. » Coran 66/6. « Les croyants et les croyantes sont des alliées les uns pour les autres. Ils commandent le convenable, et interdis le blâmable [...] » Coran 9/71. Il est donc normal qu’ils se conseillent mutuellement et s’entraident à faire le bien.
2. Préserver les secrets de la vie conjugale L’époux est tenu de ne point révéler les secrets de son épouse et vice versa. Dans un hadîth, le prophète a dit : « Les plus viles créatures auprès de Dieu, le jour de la résurrection, sont des hommes qui ont fait des confidences à leur épouse et vice versa, et qui révèlent ensuite leurs secrets. »
3. Le deuil et la période d’attente L’Islam a imposé à la femme qui perd son époux de porter le deuil pendant quatre mois et dix jours. Coran 2/234. Dans un hadîth, l’envoyé de Dieu (saw) a dit : « Il n’est pas permis à une femme croyant en Dieu et au jour dernier de porter le deuil d’un mord plus de trois jours, sauf s’il s’agit de son époux. « [...] et quant à celles qui sont enceintes, leur période d’attente se terminera à leur accouchement [...] » Coran 65/4.
III - Ses devoirs en tant que mère
De fait, la mère, en tant que première nourrice et berceau du bébé, est la première responsable de la voie que suivra son enfant dans la religion. L’éducation donnée nécessairement englober les domaines physique, intellectuel et spirituel afin que l’enfant puisse devenir un homme ou une femme mûr et responsable. Cette éducation doit aussi être partagée en l’époux et l’épouse, chacun accomplissant son devoir en harmonie avec l’autre ou se substituant à lui en cas d’absence de l’un des deux.
a) La protection du foetus
La mère est alors tenue de faire attention au développement de son bébé, en prenant soin de ne pas lui nuire d’une façon ou d’une autre.
b) L’allaitement
L’allaitement est l’un des premiers devoirs de la mère envers ses enfants sauf en cas de force majeure ou d’incapacité.
c) La tendresse et l’affection
La femme, naturellement tendre pour son enfant, est tenue de lui apporter toute son affection. Le Prophète a dit « Celui qui n’est pas compatissant , Dieu ne sera pas compatissant à son égard. »
d) Le choix d’un prénom convenable
La mère doit participer avec le père au choix du prénom à donner à l’enfant ; un prénom doit être agréable, beau et convenable. Le Prophète a dit : « Vous serez interpellés, le jour de le résurrection, par vos prénoms et ceux de vos pères. Choisissez donc de bons prénoms pour vos enfants. »
e) L’appel à la prière et l’onction du palais
Le prophète avait l’habitude de faire appel à la prière, à voix basse, dans l’oreille du nouveau né et avait aussi l’habitude de frictionner le palais de la bouche du nouveau avec une datte mâchée, avec un peu de miel.
f) Le sacrifice
Au septième jour de la naissance, il est recommandé de faire sacrifice d’une brebis. Le Prophète a dit « un sacrifice doit accompagner la naissance d’un enfant. Faites couler le sang pour lui et éloignez de lui les nuisances. »
g) La circoncision
La circoncision est l’une des rites qu’il est recommandé de faire.
h) Les devoirs d’éducation
1 - L’éducation corporelle
i) L’hygiène
A la base de la bonne santé, il y a la propreté. L’importance de celle-ci en Islam est telle que le Messager de Dieu a dit : « la propreté est la moitié de la foi » « [...] Purifiez ma maison pour ceux qui tournent autour, y font retraite pieuse, s’y inclinent et s’y prosternent. » Coran 2/125. Dieu, le Très Haut, dit : » Et tes vêtements, purifie-les » Coran 2/125.
ii) L’Alimentation
Dieu, le Très haut , dit : » O gens ! De ce qui existe sur la terre, mangez le Licite et le pur [...] » Coran 2/168. « [...] Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d’excès, car Dieu n’aime pas ceux qui commettent des excès. » Coran 7/31. « Qui, lorsqu’ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu. » Coran 25/67.
iii ) Le sport
Afin que l’enfant puisse grandir et que son corps devienne fort et robuste, il est du devoir de ses parents de lui apprendre à faire du sport.
iv) Soin et prévention médicale
La femme est tenue de veiller sur la santé de ses enfants en les soignants lorsqu’ils tombent malades. Le Prophète a dit « A toute maladie, il y a un remède... »
2 - L’éducation intellectuelle
Dieu (swt) a favorisé l’être humain sur toutes les autres créatures en le dotant de la raison qui est dans son contexte le plus grand des bienfaits. A cet égard, il incombe à la femme de prendre soin de l’instruction de ses enfants.
i) L’apprentissage de la lecture et l’écriture L’ordre divin prescrivant l’obligation de lire est apparu dès la révélation du premier verset coranique : » Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume, a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait. » Coran 96/1-5.
ii) Les orienter vers la réflexion et la méditation La mère ne doit laisser aucune occasion d’attirer leur attention et de susciter en eux la réflexion afin qu’ils développent des facultés de réflexion et de jugement. Ces deux qualités sont louées en Islam car elles permettent à l’homme de connaître son Seigneur et Créateur et de scruter les secrets de la vie pour découvrir la grandeur de Dieu (swt) à travers ses signes et ses bienfaits.
3 - L’éducation spirituelle
i) Apprendre à l’enfant les principes de la foi islamique dès son jeune âge afin qu’ils grandissent dans une foi pure, un comportement exemplaire, qu’il soit sincère envers Dieu (swt) et son prochain et qu’il aime le bien et abhorre le mal.
ii) La mère doit préparer ses enfants à la pratique des actes d’adoration comme la prière, le jeûne, la zakat et le pèlerinage. Dieu , le Très Haut , dit « Et commande la prière à ta famille, et fais-la avec persévérance [...] » Coran 20/132.
iii) Eduquer les enfants dans la morale islamique fait aussi partie des devoirs de la femme. A cet égard, elle doit toujours mettre en avant, devant ses enfants, la valeur des vertus et le méfait des mauvais penchants. Le Prophète a dit : » [...] la femme est une bergère dans la demeure de son mari et elle sera responsable de son troupeau [...] »
Conclusion
L’auteur du livre dit : En étudiant les droits susmentionnés qui attestent l’égalité entre les deux sexe , j’ai montré que les disparités qui subsistent sont dues aux natures respectives de l’homme et de la femme, elles-mêmes liées aux fonctions que Dieu a assignées à chacun d’eux. A la lumière de ce qui précède, j’ajouterai enfin que l’Islam est sans nul doute la seule conception qui pourrait mettre fin aux tendances néfastes des sociétés contemporaines qui visent à réduire la femme à être un simple objet de convoitise pour l’homme. L’Islam montre que la femme a les mêmes aptitudes que l’homme en matière de pratique religieuse et d’accomplissement des obligations légales.
La France et la Turquie contre les kurdes
Les médias occidentaux traitent des événements au Proche-Orient État par État. Leurs lecteurs, qui ignorent pour la plupart l’histoire de cette région, n’en sont pas surpris, mais ne parviennent pas à comprendre cet « Orient compliqué » en guerre perpétuelle.
Or, le Proche-Orient n’est aucunement comparable à l’Europe par exemple, mais plutôt à l’Afrique, car ses frontières ne sont pas basées sur des réalités géographiques, mais sur les arrangements des puissances coloniales. Durant le dernier siècle, les États du Proche-Orient ont œuvré pour faire de leur population de vrais Peuples. En définitive, seuls l’Égypte, la Syrie et l’Irak y sont parvenus.
Au cours des cinq dernières années, la presse occidentale a donc traité d’une prétendue « révolution démocratique » en Tunisie, en Libye, en Égypte et en Syrie, de la soi-disant « ingérence iranienne » au Bahreïn, au Liban et au Yémen, et du « terrorisme » en Irak. Au contraire, sur place, toutes les forces concernées, à la seule exception des pétro-dictatures du Golfe, ont dénoncé cette lecture des événements et présenté une interprétation régionale complètement différente.
À titre d’exemple, observons la situation des kurdes. Je pourrais tout autant expliquer ici la situation de Daesh, mais ce second exemple serait encore plus difficile à admettre pour mes lecteurs occidentaux.
Selon la presse occidentale, les kurdes vivent heureux en Irak où ils disposent d’une autonomie presque totale dans le cadre d’un système fédéral heureusement imposé par les États-Unis. Ils se battent en Syrie à la fois contre la dictature alaouite de la famille Assad et l’oppression sunnite extrémiste de Daesh. Et ils sont excessivement réprimés en Turquie. Ils forment cependant un Peuple qui a droit à un État indépendant en Syrie, mais pas en Turquie.
Pour les kurdes eux-mêmes, la réalité est toute autre.
Les kurdes ont une culture en commun, mais pas la même langue, ni la même histoire. Pour faire simple, ceux d’Irak étaient globalement pro-US durant la Guerre froide, ceux de Turquie et de Syrie étaient pro-Soviétiques. Inquiets du fort soutien populaire en Turquie pour l’URSS, les États-Unis organisèrent d’abord une émigration vers l’Allemagne de sorte que les Turcs ne soient pas tentés de rompre avec l’Otan, puis ils encouragèrent la répression des kurdes du PKK. Durant la guerre civile des années 80, les kurdes turcs se réfugièrent en Syrie avec leur leader, Abdullah Öcallan, par centaines de milliers et y furent protégés. En 2011, ils ont pris la nationalité syrienne.
Venons-en maintenant au vif du sujet. Personne n’a évoqué de question kurde durant la Première Guerre de Syrie, celle qui visait à étendre le « printemps arabe » en utilisant les techniques des guerres de 4ème génération. Tout débuta lentement à partir de la Seconde Guerre de Syrie, qui s’ouvrit avec la Conférence des auto-proclamés « Amis de la Syrie » à Paris, en juillet 2012.
Les déclarations des dirigeants des pays de l’Otan laissaient à penser que la République arabe syrienne serait prochainement renversée et que les Frères musulmans accéderaient au pouvoir, comme ils y étaient parvenus en Tunisie, en Libye et en Égypte. La Turquie invita donc les populations du Nord du pays à venir chez elle se mettre à l’abri des soubresauts de la « révolution ». En septembre, un « wali » c’est-à-dire un préfet turc —mais le terme date de l’époque ottomane et évoque donc l’oppression du sultan—, Veysel Dalmaz, fut nommé. Sous l’autorité directe du Premier ministre Erdoğan, il distribua par milliards de dollars de l’argent des pétro-dictatures aux « réfugiés ».
À l’époque chacun vit la tentative d’affaiblir la Syrie, mais personne ne comprit la motivation sous-jacente de ce transfert de population. Pourtant une proche de l’ambassadrice Samantha Power, Kelly M. Greenhill, avait publié un article universitaire sur L’ingénierie stratégique des migrations comme arme de guerre [1] qui aurait dû éveiller l’attention. La Turquie construisit des villes nouvelles pour héberger les Syriens, mais curieusement ne les leur livra pas. Elles sont toujours vides. Ankara commença à trier les réfugiés selon leurs opinions politiques et les maintint soit dans des camps où ils pouvaient recevoir une formation militaire avant d’être renvoyés combattre chez eux, soit les mêla à sa propre population et dans ce cas les exploita au travail.
Au Nord de la Syrie, les populations restantes étaient principalement des chrétiens, des kurdes et des turkmènes. Ces derniers passèrent massivement au service de la Turquie et furent encadrés par des « loups gris », c’est-à-dire par une milice fasciste créée en 1968 pour le compte de l’Otan. De son côté, Damas créa des milices chrétiennes et kurdes pour assurer la sécurité du territoire. Durant deux ans, tous les kurdes syriens se battirent sous les ordres de la République arabe syrienne.
Trahissant Abdullah Öcallan —le fondateur du PKK— et ses frères kurdes, l’un d’entre eux, le Syrien Salih Muslim renoua avec la Turquie qui avait pourtant massacré une partie de sa famille dans les années 80. Il rencontra secrètement les présidents Erdoğan et Hollande, le 31 octobre 2014 à l’Élysée, et conclut un pacte avec eux. La France et la Turquie s’engagèrent à reconnaître un État indépendant au Nord de la Syrie dont il serait le président. En échange, il devrait « nettoyer » le terrain en massacrant sa population chrétienne, comme d’autres kurdes, il y a un siècle, massacrèrent les chrétiens pour le compte des Ottomans. Puis il devait accepter l’expulsion des membres du PKK turc sur son territoire alors que les réfugiés sunnites syriens les remplaceraient dans les zones kurdes de Turquie.
Ce plan a une longue histoire : il avait été rédigé par Ahmet Davutoğlu et son homologue français Alain Juppé, en 2011, avant l’entrée en guerre de la Turquie contre la Libye et avant les événements en Syrie. Il avait été publiquement assumé par le Pentagone, en septembre 2013, lorsque Robin Wright publia la carte de ce futur État et de celui qui allait devenir le Califat de Daesh dans le New York Times. Ce premier État bien sûr serait nommé « Kurdistan », alors qu’il ne se trouverait pas du tout sur le territoire du Kurdistan historique tel que précisé par la Commission King-Crane (1919) et que reconnu par la conférence de Sèvres (1920). Le second État serait nommé « Sunnistan » et se trouverait à cheval sur l’Irak et la Syrie, coupant définitivement la « route de la soie ».
Ce plan poursuivait les objectifs du sultan Abdülhamid II, des Jeunes Turcs et du Traité de Lausanne (1923) : créer une Turquie exclusivement sunnite et expulser ou massacrer toutes les autres populations. C’est précisément pour empêcher ce plan et pour condamner ceux qui en avaient débuté la réalisation en massacrant les Arméniens et les Grecs pontiques que Raphaël Lemkins créa le concept de « génocide » ; un concept qui s’applique donc aujourd’hui aux responsabilités de MM. Juppé & Hollande comme à celles de MM. Davutoğlu & Erdoğan.
Surtout ne vous méprenez pas sur ce que j’écris : autant Paris et Ankara veulent créer une Turquie exclusivement sunnite, autant la majorité des sunnites y est opposée. C’est d’ailleurs pour cela que l’on assiste à une féroce répression à la fois en Turquie et dans le Califat de Daesh.
En juillet 2015, le gouvernement Erdoğan fit commettre par Daesh un attentat à Suruç (Turquie), tuant à la fois des kurdes et des alévis —équivalents local des alaouites syriens— qui exprimaient leur soutien à la République arabe syrienne. Il abrogeait ainsi la trêve de 2009. Simultanément, il coupa les vivres à une partie soigneusement sélectionnée des réfugiés syriens. Ce fut le début de l’exécution de ce plan côté turc. Et le début de la descente de la Turquie aux enfers.
En août, la Turquie poussa ceux des réfugiés syriens qui n’avaient plus de ressources à fuir vers l’Union européenne. En octobre, en Syrie, les hommes de Salih Muslim attaquèrent les communautés chrétiennes assyriennes et tentèrent de kurdiser de force leurs écoles, tandis qu’en Turquie, l’AKP d’Erdoğan mit à sac 128 permanences politiques du HDP pro-kurde et plus de 300 commerces tenus par des kurdes. Les Forces spéciales turques massacrèrent plus de 2 000 kurdes turcs et rasèrent partiellement les villes de Cizre et de Silopi. Si nos lecteurs ont suivi ces faits au fur et à mesure, les médias occidentaux ne les ont pas traités et commencent juste, plus d’un an après, à évoquer le martyre de Cizre et de Silopi.
Avec l’aide de Massoud Barzani —le président « à vie » du Kurdistan irakien— Salih Muslim imposa la conscription obligatoire des jeunes kurdes syriens pour grossir ses troupes et faire régner la terreur. Là encore, les médias occidentaux n’en ont jamais parlé, préférant évoquer romantiquement la création de l’État de Rojava. Cependant, massivement ces jeunes syriens se révoltèrent et rejoignirent les Forces de défense syriennes.
En septembre 2016, le président Erdoğan annonça que la Turquie allait naturaliser une partie des réfugiés syriens qui restent dans son pays —ceux qui soutiennent le plan d’une Turquie exclusivement sunnite—. Elle va leur offrir les appartements qu’elle a construits depuis quatre ans et qui attendent pour eux.
Pris en étau entre ses ambitions personnelles et la solidarité de ses troupes avec leurs frères turcs, le Collaborateur Salih Muslim se retourna contre Ankara qui émit un mandat d’arrêt contre lui en novembre. Après avoir reçu le secrétaire général de l’Otan, le président Erdoğan annonça qu’il allait « renégocier » le Traité de Lausanne. Il entend annexer des îles grecques, le Nord de Chypre, une partie de la Syrie et de l’Irak, et créer en 2023 le 17ème empire turco-mongol.
D’ores et déjà, l’armée turque grignote la Syrie (Jarablous) et l’Irak (Baachiqa). Lorsque le Premier ministre irakien, Haidar al-Abadi, mit en garde la Turquie face à cet acte de guerre, le président Erdoğan lui rétorqua avec arrogance qu’il n’était « pas à son niveau » et le somma de « rester à sa place ». Mis en cause par deux fois devant le Conseil de sécurité, l’ambassadeur turc et ancien ministre des Affaires étrangères Feridun H. Sinirlioğlu répondit que son pays agit pour le bien des populations et que l’Irak n’a donc pas à évoquer le droit international, ni à se plaindre.
Sur un champ de bataille, il ne peut y avoir en définitive que deux camps, pas trois. La guerre actuelle oppose d’un côté la Turquie, qui entend diviser les populations par communauté et assurer la suprématie de l’une d’entre elles sur toutes autres. De l’autre, la République arabe syrienne qui défend la paix et l’égalité en mixant les communautés.
Dans quel camp vous situez-vous ?
Visite inopinée d'Ashton Carter à Bagdad
Le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, est arrivé inopinément, à Bagdad, pour rencontrer les commandants militaires des États-Unis, le Premier ministre irakien et le chef du Kurdistan irakien.
Le département américain à la Défense vient d’annoncer l’atterrissage de l’avion d’Ashton Carter sur le tarmac de l’aéroport de Bagdad.
Concernant la visite inopinée de M. Carter, le porte-parole du Pentagone a annoncé qu’il s’était rendu à Bagdad pour saluer les militaires US présents en Irak, recevoir les dernières informations sur la guerre contre Daech et rencontrer le Premier ministre Haïdar al-Abadi ainsi que le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani.
Au premier volet de sa visite à Bagdad, Ashton Carter est allé au quartier général du Commandement central américain (CentCom) où il a rencontré les commandants américains.
Selon des sources bien informées, cette visite ne peut aller sans avoir des liens avec la bataille pour la libération de Mossoul des mains de Daech, bataille bien ralentie en raison des ingérences des Américains.
Les forces de Hachd al-Chaabi se trouvent dans l'Ouest de la ville et attendent l'ordre du commandement en chef pour lancer l'assaut final. Quelque 10.000 militaires irakiens participent aux opérations pour la libération de Mossoul.
Ce que Pentagone veut apprendre à Trump
Le Pentagone exhorte le Président élu américain, Donald Trump, et son équipe à activer leur lutte contre Daech, ce qui revient à dire qu'il l'exhorte à renforcer les ingérences militaires US en Syrie et en Irak.
Trump avait déjà appelé au renforcement des actions militaires contre le groupe terroriste de Daech en Irak et en Syrie. S’agissant de la question syrienne, Trump avait déclaré que son gouvernement se concentrerait davantage sur la lutte anti-Daech et non pas sur le départ du Président Assad.
Est-ce un bon signe? Pas tant que cela.
Selon un rapport du Wall Street Journal (WSJ), l’une des exigences du Pentagone consiste au renforcement du rôle du Pentagone et à la diminution de celui de la Maison Blanche dans la planification et la conduite des missions et des opérations militaires anti-Daech notamment au niveau tactique.
Le Pentagone demanderait également la levée des restrictions sur le nombre des militaires américains présents dans les opérations. C'est dans ce même cadre sans doute que les États-Unis viennent d'annoncer le déploiement de plus de 2300 soldats supplémentaires en Afghanistan, ce qui portera à plus de 12.000 le nombre du contingent US dans ce pays.
Pour les autorités du Pentagone, bien que ces conseils ne puissent pas modifier en gros la stratégie générale des" États-Unis en matière de la lutte anti-Daech", ils pourraient convaincre le gouvernement Trump et son entourage de confier à l’armée la prise des décisions militaires.
Selon l’un des responsables militaires américains, ces propositions seront officiellement transmises au nouveau gouvernement républicain après son entrée en fonction.
Pour les autorités militaires américaines, avoir plus de liberté signifie, au clair, la possibilité d'un déploiement plus large de soldats à travers le monde.
Les congressistes républicains, de concert avec certaines autorités militaires du pays, avaient déjà critiqué un renforcement "prudent" du dispositif américain dans les opérations militaires et sur les champs de bataille.
Près de 5.000 militaires américains sont actuellement présents en Irak sans oublier quelques 300 forces spéciales déployées en Syrie.
La Maison Blanche maintient un grand et strict contrôle sur le nombre des forces engagées dans des opérations militaires. Selon les autorités américaines, la prise de décision sur les renforts en effectifs militaires a pris des semaines voire des mois.
Palmyre pourra-t-elle remplacer Alep?
Alors que la victoire finale de l’armée syrienne et de ses alliés à Alep est très proche, l’offensive désormais repoussée de Daech contre la cité antique de Palmyre est bien significative : incité par ses soutiens et bailleurs, Daech vient d'effectuer là une tentative qui ressemble fort à une fuite en avant. redorer son blason.
Selon le site d’information al-Ahed, l’étau se resserre autour de Daech qui va de revers en revers en Syrie notamment dans le nord. Un regard sur les évolutions sur le terrain montre qu’il ne reste que trois régions encore sous l'occupation de Daech. Ces régions se trouvent toutes dans le nord et le nord-ouest de la Syrie, soit sur la frontière avec la Turquie. Mais la cité de Palmyre est autrement importante. C'est une cité qui se situe aussi près des frontières irakiennes et est liée à l’axe oriental de Homs et à la banlieue-Est de Damas.
Elle constitue donc et en quelque sorte le flanc sud-est de la Syrie, zone qui se trouve entre l’Irak, la Jordanie et le Liban. Voila pourquoi Daech cherche à reprendre le contrôle de Palmyre car s'il venait à perdre Raqqa, ce qui est sûr et certain, Palmyre pourrait lui servir de "nouveau repaire". Mais au-delà de ces agissements terroristes, il faut tenter de comprendre le mobile qui a poussé les vrais acteurs anti-syriens de la sorte : A commencer par les Etats-Unis.
Alors que les informations font état de la livraison massive des missiles anti-aériens aux terroristes takfiristes aussi bien à Alep qu'ailleurs, une reprise de Palmyre par Daech pourrait assurer les objectifs suivants:
1-Elle coupera d’importantes lignes d’approvisionnement de l’armée syrienne et ouvrira celles de Daech dans des endroits proches de la frontière de l’Irak. Cette situation sera en faveur de Daech dans la bataille qui est menée contre lui à al-Anbar et à Mossoul.
2-Elle permettra à Daech d’assurer la sécurité de ses trafics ( forces et armements) avec la province d’al-Anbar en Irak.
3-Elle permettra à Daech de reprendre ses assauts contre Homs, Qalamoun et Damas.
4-Elle lui donnera la possibilité de s’emparer de tous les points frontaliers avec la Jordanie au sud de la Syrie.

En d'autres termes, Daech est poussé à ouvrir un nouveau front de combat à Palmyre pour rendre la donne très complexe et la tâche, plus difficile à l’armée syrienne et à ses alliés : car soit, l'armée syrienne et ses alliés devront poursuivre les combats à Alep et abandonner Palmyre, soit ils devront envoyer des renforts dans la ville antique, ce qui revient à affaiblir la présence de l’armée à Alep, et c'est ce que cherchent la Turquie et les États-Unis…
Quelle tactique à adopter?
L’état major de l'armée syrienne et de ses alliés sont pour autant déterminés à en finir cette fois avec les terroristes : en tenant compte des évolutions en cours à Palmyre, l'armée syrienne devra trier ses priorités et diviser les lignes de Daech en Syrie. Il y a là l'impératif de répartir les fronts de combat en « fronts déterminants » et « fronts d’érosion » :
Fronts déterminants : Palmyre constitue un front décisif pour la suite des combats et l'armée devra continuer sa progression vers l’ouest.
Fronts d’érosion :sur les deux autres fronts que sont Raqqa et al-Bab, les combats risquent de durer. Al-Bab vient de tomber entre les mains de la Turquie après le retrait-spectacle de Daech. Le même scénario pourrait se reproduire à Raqqa où le président sortant Obama tente par tous les moyens de remporter une victoire de la dernière minute et d'achever un mandat particulièrement désastreux pour les peuples du Moyen-Orient.
Suisse : manifestation pour la libération du cheikh Zakzaky
Selon un communiqué de la FICA, Fondation Islamique et Culturelle des Ahl el Bait (as), une manifestation pacifique sera organisée le lundi 12 décembre à Genève de 12 à 14 heures, devant le siège de l'ONU, pour exiger la libération du cheikh Zakzaky et la fin des attaques contre les chiites au Nigéria.
Le 12 décembre 2016 marque l'anniversaire de l'offensive menée contre la communauté chiite nigériane, offensive au cours de laquelle plus de 300 disciples des Ahl el Bait (as) ont été massacrés et le cheikh Zakzaky a été arrêté par l'armée nigériane.
Alors que le pouvoir judiciaire nigérian a ordonné sa libération immédiate au début de ce mois, Sheikh Zakzaky reste toujours en détention.
L’interdiction de l’appel à la prière, un autre complot des occupants sionistes
Le cheikh Nimr Zaghmut, intellectuel palestinien et responsable du Conseil des associations musulmanes de Palestine, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré que ce projet de loi était un nouveau complot des occupants sionistes pour affaiblir les musulmans et « désislamiser » la Palestine.
« Les sionistes agissent de même avec les chrétiens. L’Isesco, le Conseil de coopération des pays islamiques et la Ligue arabe sont des organisations incompétentes et des troupeaux de moutons soumis aux États-Unis et au régime sioniste qui avance pas à pas vers ses objectifs. Certaines organisations palestiniennes ont violemment réagi à cette loi et certaines autres veulent collaborer. Les sionistes veulent faire disparaitre l’islam et les musulmans dans le monde, mais les musulmans comme le demande le Coran, doivent résister et faire preuve de patience et de vertu car les regrets ne serviront à rien», a-t-il dit.
Les invités iraniens de la conférence de l'Unité islamique font partie du conseil général
Pendant la semaine de l'Unité islamique, en majorité dans les provinces frontalières et sunnites, les séminaires et les fêtes régionales ont lieu en coopération de la Section de l'Iran du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. Dans ces séminaires régionaux les professeurs et les élites académiques participent, a-t-il indiqué.
Un autre programme planifié par la Section de l'Iran du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques et la direction du mausolée du vénéré l'imam Reza (As) est un séminaire sous le nom de l'''Imam Reza, mot clé de la solidarité et l'unité de l'umma islamique'', a-t-il ajouté.
L'Iran condamne les attaques terroristes au Nigeria
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Bahram Qassemi, a exprimé samedi ses condoléances au Gouvernement de l'Iran et du Nigeria pour l'incident tragique dans un marché Madagali ville dans le nord de l'Etat nord-est du peuple de l'Adamaoua.
"La République islamique d'Iran a toujours condamné le terrorisme partout dans le monde et a souligné la nécessité d'une coopération pour faire face à des groupes terroristes", a déclaré Qassemi.
Jusqu'à présent, aucun groupe armé n'a revendiqué la responsabilité de l'attaque, bien que le groupe Takfiri Boko Haram des attaques systématiques contre les civils et les forces de sécurité de façon nigériane. Depuis l'armée a réussi à contrôler Madagali Nigeria, Boko Haram dernier bastion de l'Adamaoua, les insurgés se concentrent sur des attaques contre des cibles faciles.