
تقي زاده
La Chine et la Russie rivaliseront avec Boeing et Airbus
Moscou et Pékin vont développer un nouvel avion de ligne pour rivaliser avec les transporteurs aériens occidentaux Boeing et Airbus.
La maquette de cet avion de ligne a été présentée au Salon de l’industrie aéronautique de la Chine.
La Compagnie aéronautique unifiée (OAK) russe et la compagnie chinoise Comac prévoient de créer un avion équipé de deux moteurs à réaction avec une autonomie de 12 000 kilomètres et pouvant transporter jusqu'à 280 passagers. Les premiers modèles seront vendus vers 2025-2027 et le coût préliminaire de l'avion est estimé entre 200 et 260 millions de dollars (177 à 230 millions d'euros).
Des représentants de la compagnie américaine Honeywell, important fournisseur dans l’industrie automobile et aérospatiale, présents au Salon, ont discuté avec les responsables de la compagnie chinoise Comac.
La coopération russo-chinoise débutera dans le courant de l’année prochaine et le premier vol d’essai de l’avion est programmé pour 2022.
Cet avion de ligne est conçu avec des technologies très avancées et la Chine et la Russie contribueront chacune à l’élaboration du projet en fonction de leur potentiel de production.
Le document de coopération pour la construction de ce nouvel avion a été signé en 2014, lors du voyage de Vladimir Poutine en Chine. Ce projet constitue une partie de l’accord de coopération aéronautique entre la Chine et la Russie, estimé à 13 milliards de dollars.
Les pièces de cet avion seront produites en Russie et montées en Chine.
Iran: l'exportation record du pétrole fin octobre
L'Iran, qui dispose des quatrièmes réserves mondiales prouvées de pétrole et des deuxièmes pour le gaz, s'était fixé en mai un objectif d'exportation de 2,2 mbj pour l'été dernier, afin d'attendre son niveau d'exportation d'avant les sanctions.
L'Opep a décidé fin septembre de réduire sa production pour soutenir les cours. Mais trois pays membres, l'Iran, la Libye et le Nigeria ont été autorisés à produire aux niveaux maximum qui fassent sens.
A la mi-octobre, Téhéran a annoncé son intention d'augmenter sa production à 4 mbj, soit le niveau d'avant les sanctions en 2011.
Les migrants mineurs évacués en bus à partir de mercredi
"Plus aucune demande de transfert vers le Royaume-Uni sera traitée à Calais. Le suivi des dossiers et les départs vers le Royaume-Uni se feront à partir des centres pour mineurs", ajoute ce document qui précise que "les autorités britanniques" accompagneront les migrants lors du trajet.
Les bus partiront depuis le Centre d'accueil provisoire et les départs, qui commenceront à 08H00, auront lieu toute la journée, détaille encore ce texte qui certifie que "tout le monde aura une place réservée".
"Dans les prochains jours, il ne devrait plus y avoir de mineurs étrangers à Calais", avait affirmé François Hollande dans un entretien publié mardi par le quotidien régional La Voix du Nord.
Les mineurs isolés "vont être accompagnés dans des centres dédiés, où des officiels britanniques pourront examiner leur cas" et "ceux qui ne partiraient pas (vers la Grande-Bretagne, NDLR) seront pris en charge par les services de l’aide sociale à l’enfance à travers tout le territoire", avait-il précisé.
Les responsables militaires russe et turc ont évoqué les questions régionales
Les deux militaires ont également insisté sur une coopération permanente entre l'état-major et les experts militaires des deux pays.
Après cette visite, le ministère russe de la Défense a déclaré dans un communiqué qu'au cours de cette rencontre, Guerassimov et son homologue turc ont parlé du règlement du conflit syrien et de la normalisation de la situation à Alep.
Selon l’agence d’information russe de Sputnik, les deux militaires ont également abordé la situation aux frontières irakiennes et syriennes dans le cadre de l’opération militaire pour reprendre Mossoul.
Les deux chefs d'état-major s'étaient déjà rencontrés le mois dernier en Turquie.
Les responsables militaires américains multiplient les critiques envers les forces afghanes
La mission de combat des forces de l'Otan en Afghanistan s'est arrêtée fin décembre 2014, laissant aux seules forces afghanes la responsabilité de faire face aux talibans.
En 2015, pour la première année aux commandes face aux rebelles, les forces afghanes ont perdu environ 5.000 hommes, tandis que 15.000 étaient blessés.
En 2016, alors que la saison de combat n'est pas encore terminée, les pertes sont supérieures: 5.523 tués entre le 1er janvier et le 19 août, selon les services de l'inspecteur général pour la reconstruction de l'Afghanistan (Sigar), un organisme américain.
Selon le général John Nicholson, qui commande les forces de l'Otan sur place, les pertes afghanes contribuent à expliquer le sous-effectif persistant des forces de sécurité locales.
L'armée afghane compte par exemple 170.000 hommes, alors que l'objectif est de 190.000 hommes.
"A cause de ces pertes élevées, nous n'arrivons pas à résorber" l'écart, a-t-il expliqué.
Pour le général américain, la fréquente médiocrité des cadres de l'armée afghane et une corruption endémique contribuent aussi au manque d'attractivité des forces de sécurité.
"Ces jeunes policiers qui meurent sur les checkpoints n'ont parfois pas suffisamment d'eau, de nourriture ou de munitions, et leur chefs ne sont pas toujours avec eux", a-t-il indiqué.
L'inspecteur général pour l'Afghanistan, pourtant généralement peu suspect de complaisance pour l'administration afghane, note cependant que le moral des troupes paraît rester correct, avec 75% d'entre elles estimant être bien traitées, et 90% satisfaites de leur salaire.
Quinze ans après le début de l'intervention militaire américaine dans la foulée des attentats du 11-Septembre, la stabilité du pays ne semble toujours tenir qu'à un fil, malgré les centaines de milliards de dollars dépensés par Washington.
La Grèce a donné le coup d’envoi à la décadence des sanctions contre l'Iran
La Grèce refuse de respecter les sanctions imposées par les États-Unis à l’encontre de la banque iranienne Saderat, ce qui pourrait être un premier signe de l'effondrement du régime des sanctions anti-iraniennes que Washington veut maintenir à tout prix.
Lawrence Norman a écrit à ce sujet dans le Wall Street Journal :
"Athènes a fait volte-face à ses alliés en refusant de respecter les sanctions américaines contre la banque iranienne Saderat".
De leur côté, les experts interprètent cette décision du gouvernement grec comme un geste de désobéissance envers les États-Unis. Selon eux, c'est tourner le dos à Washington et ses alliés que de vouloir ignorer ces sanctions contre une banque iranienne que les États-Unis accusent notamment de financer le terrorisme.
Ce refus de soumission du gouvernement d'Alexis Tsipras pourrait être interprété comme une tentative de rapprochement avec l’Iran puisque la Grèce essaie de retisser des liens étroits économiques avec Téhéran.
La banque Saderat qui détient le plus vaste réseau bancaire en Iran est contrôlée partiellement par le gouvernement iranien. Des observateurs américains craignent que la décision d'Athènes de ne pas respecter les sanctions américaines contre la banque iranienne ne donne un coup d’envoi à l'effondrement du régime des sanctions anti-iraniennes.
Des membres du Congrès, qui entretiennent des relations amicales avec le gouvernement grec, ont lancé un avertissement sur les conséquences de la décision d'Athènes d'autoriser la banque iranienne à reprendre ses activités en Grèce, et rouvrir son bureau à Athènes, fermée depuis l'intensification des sanctions contre l'Iran.
Le gouvernement de Tsipras cherche à relancer l’économie grecque. C'est pourquoi, après la conclusion des accords nucléaires entre l'Iran et les grandes puissances, il s’est incliné vers le rétablissement de ses relations économiques et politiques avec l’Iran.
Très vite après la conclusion de ces accords, Tsipras était l'un des premiers dirigeants européens à se rendre à Téhéran, en janvier 2016, à la tête d'une grande délégation économique.
Un navire de guerre russe vient d'appareiller en direction du port de Tartous en Syrie
Selon l'agence de presse iranienne Mehr, un navire de guerre de la flotte du Nord russe vient d'appareiller en direction de la Syrie.
Selon les médias turcs, le navire russe a précisément quitté le port russe de Novorossiisk en mer Noire et il se dirige vers le port de Tartous en Syrie.
Hier, samedi 29 octobre, un autre bâtiment de guerre russe, le destroyer Smetlivy, est entré en Méditerranée depuis la Mer noire.
Calais: le président français ne tolérera pas de camps de migrants
De lundi à mercredi, des milliers d'adultes ont été évacués en car vers des centres disséminés sur l'ensemble du pays. Actant la fin de la Jungle, où les migrants convergeaient dans l'espoir de gagner l'Angleterre de l'autre côté de la Manche, des pelleteuses ont entamé le déblaiement du camp.
Il nous reste 1.500 mineurs isolés à Calais, ils seront très rapidement acheminés vers d'autres centres, a-t-il ajouté, indiquant s'être entretenu avec la Première ministre britannique Theresa May (...) pour que les Britanniques accompagnent ces mineurs dans ces centres et puissent prendre leur part pour ensuite les accueillir au Royaume-Uni.
L'Iran insiste sur la lutte contre le terrorisme dans la région
En visite à Téhéran, Mme Mogherini a rencontré le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, et le président Rohani, pour des "discussions à haut niveau" sur la crise syrienne. Elle doit se rendre ensuite en Arabie saoudite.
M. Rohani a demandé à l'Union européenne (UE) de faire "pression sur les soutiens régionaux des terroristes pour stopper les aides" qu'ils reçoivent.
Coopération nécessaire
L'Iran soutient financièrement et militairement le gouvernement syrien pour lutter contre les groupes rebelles et djihadistes. L'Arabie saoudite et la Turquie sont accusées d'aider les groupes rebelles armés en Syrie.
L'Iran soutient aussi l'Irak dans sa lutte contre les combattants extrémistes de Daech.
Le président iranien a également insisté sur "la nécessité de la coopération entre l'UE et l'Iran pour régler les problèmes de la région et y instaurer la sécurité".
"La lutte contre le terrorisme en Syrie et en Irak est la priorité", a-t-il insisté en précisant qu'il fallait "préserver l'intégrité territoriale" de ces deux pays. "L'avenir de la Syrie sera assuré seulement par le vote des Syriens", a-t-il ajouté.
Selon le site de la présidence iranienne, Mme Mogherini a elle "insisté sur la nécessité de lutter contre les groupes terroristes, notamment Daech et Al-Nosra (ex-branche syrienne d'Al-Qaïda), qui sont une menace pour le monde". Elle a également ajouté que "l'UE a besoin de la coopération de l'Iran, puissance clé pour régler les problèmes de la région".
Sayed Nasrallah: nous avons épargné au Liban les affres des guerres voisines
Il a par ailleurs évoqué le pacte d’honneur conclu par l’imam disparu Sayed Moussa Sadr avec les personnalités notables de la Békaa, en vue de faire régner la sécurité dans cette région, connue pour ses sacrifices et sa lutte contre les différents ennemis du pays.
Dans ce qui suit, les idées essentielles de son discours:
« Que la paix de Dieu soit sur vous. Chers frères, je vous salue et je vous remercie pour cette présence massive parce que je voudrais évoquer une affaire cruciale qui nous concerne tous. Vous assistez à ce discours depuis tous les villages de la région de Baalbeck-Hermel. Cette rencontre était prévue auparavant, mais elle coincide avec les préparatifs pour le scrutin présidentiel. Le premier motif direct pour la tenue de cette rencontre est l’ensemble des incidents survenus dans les derniers mois dans cette région: les tueries et les vendettas qui ont été très fréquents ces derniers temps.
Les habitants de la région ont aujourd’hui peur pour leurs proches et des gens commencent à éviter de sortir la nuit. Ca n’a jamais été le cas dans la Békaa. Les développements récents nous poussent à parler de la sécurité dans la Békaa.
Pour ce fait, je me suis mis d’accord avec notre frère, le dirigeant du mouvement Amal, le président Nabih Berri, sur les points que je vais évoquer. Nous devons tous assumer la responsabilité de ce dossier crucial et sensible.
Sur le plan humanitaire, religieux, national… nous sommes appelés à préserver la sécurité dans la Békaa comme ailleurs, alors que la région entière bouille. Grâce aux efforts des différents partis politiques, nous avons épargné au Liban les affres des guerres voisines. Mais ceci n’est pas suffisant. Nous devons protéger et maintenir la sécurité intérieure et la coexistence dans cette région multiconfessionnelle.