تقي زاده

تقي زاده

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a reconnu jeudi qu'une partie des fonds que l'Iran va récupérer grâce à la levée des sanctions américaines allait financer certaines de ses organisations militaires considérées comme terroristes par Washington.
  
Le Trésor américain évalue à 55 milliards de dollars la somme que Téhéran doit empocher du fait de l'allègement des mesures de rétorsion contre son économie, grâce à la mise en oeuvre, le 16 janvier, de l'accord international de Vienne scellé en juillet.

Interrogé par la chaîne américaine CNBC en marge du Forum économique de Davos pour savoir si une portion de ces 55 milliards de dollars allait tomber dans les mains de terroristes, M. Kerry a répondu: Je pense qu'une partie finira dans les mains du CGR (les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite de l'Iran, Ndlr) ou d'autres entités, dont certaines sont classées terroristes.

Une partie du CGR, le Hezbollah et le gouvernement syrient sont des groupes, aux yeux des Etats-Unis, terroristes soutenus par l'Iran.

L'Iran qui soutient la Palestine et le Liban contre l'invasion du régime israélien, allié du premier ligne des Etats-Unis, est toujours accué par les américains de soutenir les groupes terroristes.

En Syrie et en Irak, l'Iran soutient et aide les deux gouvernements contre les groupes extrémistes armés dont Daech (EI).
Le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel ont discuté jeudi lors d'une conversation téléphonique de la réponse européenne à la crise des réfugiés, a annoncé la Maison blanche.
 
Les deux dirigeants ont convenu que la prochaine Conférence des donateurs pour la Syrie qui se tiendra à Londres présente une opportunité importante pour galvaniser les efforts internationaux afin de gérer la crise humanitaire syrienne, a indiqué la Maison blanche dans un communiqué.

Les Occidentaux, surtout les Européennes, se trouvent face à une crise de réfugiés sans-précédente depuis la deuxième guerre mondiale.

Les Occidentaux et certains pays de la région soutiennent des groupes armés qui, au prix de la destruction du pays, cherchent à renverser l'Etat syrien.
 

 

L’institut « Beit es Sharq » a de nouveau mis en garde contre le complot du régime sioniste de réaliser son plan diabolique de Grand Israël.

Selon Khalil Tafkaji, responsable du département des cartes à l’institut Beit es Sharq, il s’agit d’un projet qui remonte à il y a 49 ans, un plan suivi par le régime sioniste depuis l'occupation en 1967 de Qods oriental. Dans la foulée de la première guerre arabo-israélienne, en 1948, au lendemain de l’annonce de la création de l’entité usurpatrice du régime sioniste en Palestine, Qods occidentale a été occupée par l’armée israélienne. En seulement quelques mois, toute la structure de la ville, les noms des rues voire la structure des maisons, ont changé et pris une couleur israélienne ; or, le parlement du régime sioniste a considéré Qods orientale comme étant partie intégrante d’Israël et l’a annexée aux territoires déjà occupés. A travers l’occupation de la noble Qods, Israël a cherché à manipuler l’histoire de cette ville sainte et en détruire les monuments anciens.

En 1967, le parlement israélien de l’époque du Premier ministre Levy Eshcool, a planifié et mis en œuvre le projet d’installation de la première colonie à peuplement juif à l’Est de Qods, simultanément au projet de judaïsation de Qods orientale qui se concrétisait pas l’expulsion des Palestiniens. Ainsi, les responsables israéliens visaient-ils à lier les deux secteurs Ouest et Est de Qods. Pour ce faire, dans un premier pas, avec la mise à exécution du projet global de colonisation à Qods occupée, le régime sioniste a tenté de métamorphoser le tissu démographique et la structure géographique de Qods-Est. Les premières barrières et les premiers quartiers au peuplement sioniste, le parc national d’Israël et le centre commercial en pleine ville de Qods ont été ainsi installés pendant les toutes premières décennies d’occupation. A cela, s’ajoutait la politique de confiscation des terrains appartenant aux citoyens palestiniens. Le résultat des premières décennies d’occupation était l’installation de plus de 40 colonies et l’hébergement de plus de 200.000 colons israéliens dans les logements préfabriqués.

Aujourd’hui, au seuil de la 50ème année de l’occupation de la noble Qods, le cabinet Netanyahu cherche toujours l’unification de Qods pour en faire une grande Qods occupée. Malgré toutes les mesures du régime usurpateur sioniste, la profanation de la Mosquée d’Al-Aqsa et le mauvais comportement des colons que le régime israélien incite justement contre les citoyens palestiniens, le déclenchement du nouveau tour de l’Intifada a pourtant été une riposte ferme aux complots israéliens et pour défendre Qods et ses lieux saints.

mardi, 19 janvier 2016 22:41

L'Imam Hassan Al-Askari

L’Imam Hassan al Askari est né le lundi 10 Rabi’II 232 et a vécu avec son père jusqu’à l’âge de 22ans. La mère de l’Imam s’appelle Haditha Khatoune, elle était une femme intelligente et sa pureté d’âme lui avait valu de mériter d’être la mère de la preuve de Dieu sur Terre.

La naissance de l’Imam fut à Médine, et il y passa ses premières années d’enfance et lorsque le calife Abbasides Mutawakkil convoqua son père à Samarra, il l'accompagna. L'Imam Hassan Al-Askari (a.s) passa la majeure partie de sa vie à Samarra, dans la maison où son père Imam Ali Al-Hadi (a.s) fût maintenu en résidence surveillée. Malgré cette surveillance rapprochée, il assuma depuis cette « prison » toutes ses responsabilités et ses devoirs. Il enseigna à ses adeptes le Qur’an et les véritables préceptes de l’Islam tels que le Prophète (saw) et ses Ahl-ul-Bayt (a.s) l’instruisaient. En fait, l'Imam Hassan Al-Askari (a.s) rédigea une exégèse (Tafseer) complète du Qur’an. Ce livre d’interprétation fût cité par de très nombreux savants, érudits, historiens et exégètes tels que Kulaini ou encore Saduq.
Il mourut empoisonné le vendredi 7 Rabi’I, 260, ses funérailles furent conduites par son fils l’Imam Al-Mahdi. Il fut inhumé près de son père à Sâmarrâ (Iraq).

Il était bien bâti physiquement et avait de beaux traits. Il ressemblait au Prophète (P) par son caractère. Il était l’homme le plus savant de son temps. On dit que le nombre de personnes qui bénéficièrent de ses lumières scientifiques atteignit dix huit milles. Parmi eux on peut noter le célèbre philosophe Al Kindi (le professeur d’Al Farabi) qui brûla un de ses manuscrits après avoir reçu les remarques de l’imam (P).

Sa générosité

« Un jour j’attendais Abou Muhammad (p) (l’Imam Al-Askari). Lorsqu’il arriva à ma hauteur, je le conjurai de soulager ma détresse. Je jurai que je n’avais plus un dirham, et que je n’avais pas eu de petit-déjeuner ni de dîner. L’Imam me dit que je faisais un serment de parjure au nom d’Allah et me reprocha à bon droit d’avoir caché cent dinars dans le sol. Il ajouta qu’il ne me dit pas cela pour trouver une raison de ne rien me donner. Puis il donna l’ordre à son serviteur de me verser cent dinars. »

Cette histoire nous prouve sa grande générosité car même en sachant que l'homme ment, l'imam lui donna l'argent

Une autre histoire raconte qu'un homme ayant entendu parler de la générosité de l’Imam, alla le voir. Il avait besoin de cinq cent dirhams. L’Imam lui donna les cinq cent dirhams dont il avait besoin, ainsi que trois cents autres dirhams en plus

L’Imam sous l’oppression

Même assigné à résidence, l’Imam ne connut pas la paix. Il fût très souvent emmené à Bagdad afin d’y être interrogé et emprisonné. Lors de l’une de ces rafles, l'Imam (a.s) y fût conduit par les gardes turques et maintenu en prison durant la courte période de califat de Al-Muktadi et celle de Mu’tamid après lui. La surprise des agents du calife fut totale lorsqu’ils remarquèrent un bouleversement total du comportement et de la morale de ces deux gardes qui furent influencés par le comportement de leur prisonnier, qui se repentirent et devinrent des plus pieux.


Contre le Charlatanisme

Durant sa captivité à Bagdad, une sècheresse importante va s’abattre sur la région. La pluie n’était pas tombée depuis plusieurs jours et toutes les cultures étaient en train de s’assécher. La population faisait face à une famine et elle ne savait que faire. Un prêtre chrétien arriva afin de sauver la situation. Il étendit en priant ses mains et la pluie commença à tomber. Le calife fût très intéressé par cette histoire car il redoutait que cet épisode encourage les gens à se détourner de l’Islam pour devenir des chrétiens. Lorsque l’Imam (a.s) fût consulté : il annonça qu’il enlèverait le doute de l’esprit des gens le jour où ils se réuniraient pour assister à ce soi-disant miracle réalisé par ce prêtre chrétien. L’Imam (a.s) fût donc autorisé à quitter la prison pour se rendre à cette assemblée. Imam (a.s) était là, debout parmi la foule et lorsque le prêtre tendit ses mains pour prier, la pluie commença à tomber. Imam (a.s) indiqua à l’un de ses compagnons de se saisir des mains du prêtre et de lui rapporter le morceau d’ossement qu’il y tenait caché. Sans cet ossement, le prêtre ne parvint pas à faire tomber la pluie. Lorsque l’ossement lui fût rapporté, Imam (as) déclara que c’était un morceau d’ossement d’un Prophète de Dieu. La pluie était donc liée à cette sainte relique : lever ainsi en prière à Dieu une relique de la sorte, apportait la miséricorde divine et amenait donc la pluie sur ces terres desséchées. L’Imam (a.s) dissipa ainsi le doute dans l’esprit des gens. L’Imam (a.s) effectua ensuite une prière de deux raka’at. Il joignit ensuite ses mains afin d’implorer Allah afin que la pluie retombe à nouveau pour chasser la sécheresse. Ses prières furent entendues par Allah : la pluie tomba à nouveau en abondance sur ces plaines, la rendant à nouveau fertile (source : Kulaini, Akhbarus Alam.) En guise de reconnaissance pour ce service rendu, l’Imam (a.s) fût autorisé par le calife à quitter la prison et à retourner vivre dans sa maison à Samarra, mais toujours sous surveillance. Il n’était toujours pas autorisé à retourner à Médine.

Activitées Scientifiques de l’Imam et l'histoire avec le philosophe Al-Kindi

Imam (a.s) vécut, tout juste, 28 ans. Et durant cette courte vie, il eut à endurer beaucoup de souffrances des mains des califes abbassides. Malgré cela et le confinement en résidence à Samarra, beaucoup d’étudiants bénéficièrent de son savoir divin et beaucoup devinrent des savants. Il a de très nombreuses fois débattues avec les gnostiques de son époque sur l’existence de Dieu et les raisons de la nécessité des Prophètes et des Imams. Beaucoup d’athées changèrent d’avis et décidèrent de se convertir à l’Islam. L’un d’entre eux était Isha al-Kindi, un grand philosophe, qui était entrain d’écrire un ouvrage sur les contradictions du Qur’an. L'Imam (a.s) invita quelques uns des étudiants de Al-Kindi et leur donna des leçons tirées du Qur’an. Ces étudiants confrontèrent leurs opinions avec ceux de leur professeur, rejetant ses arguments concernant les contradictions de ce Livre Saint. Al-Kindi savait que les arguments défendus par ses jeunes étudiants ne pouvaient être le fruit de leurs propres réflexions. Il les interrogea donc sur le secret de leur connaissance du Qur’an. Ils finirent par confesser que c’était le 11ème Imam (a.s) qui les avait instruits. Al-Kindi lui-même détruisit tous ses travaux, renia l’athéisme et devint un disciple de notre Imam (a.s). Il est l’auteur de nombreux traités islamiques.

Les historiens ont répertorié un très grand nombre de savants qui furent à un moment donné, des étudiants d’Imam (a.s). L’un de ses plus fameux disciples était Abu Ali al-Hasan ibn Khalid, qui prépara un ouvrage sur le commentaire du Qur’an, travail qui peut être considéré comme celui de l’Imam en personne. Imam (a.s) avait pour habitude de dicter le contenu de ces commentaires à Abu Ali. De nombreux savants ont expliqué que cet ouvrage faisait près de 1920 pages.

Mariage de l’Imam (a.s)

 

Un récit détaillé du mariage d’Imam Hassan Al-Askari (a.s) a été relaté par Allama Majlisi dans son œuvre Bihar ul-Anwar. Son père Imam Ali Al-Naqi (a.s) confia cette importante mission à son fidèle ami Bashir Ibn Sulayman. Il prépara une lettre en langue romaine. Il expliqua ensuite à Bashir ce qu’il devait faire : « Prends cette lettre et pars pour Bagdad. Arrivé là-bas, rends-toi sur les quais de la rivière Tigre où tu verras un navire en provenance de Syrie déchargé. Trouve le propriétaire de cette embarcation. Il s’appelle Amr. Il sera en train de vendre des esclaves. Tu attendras qu’il présente une jeune esclave vêtue d’un vêtement portant une double épaisseur de soie et d’un voile pour éviter que les acheteurs ne la touchent ou qu’ils ne voient son visage. Tu l’entendra dire en langue romaine les mots suivants : « même si vous possédiez la richesse et la gloire de Salomon, fils de David, je n’aurai aucune affection pour vous alors réfléchissez avant de dépenser votre argent en m’achetant ». Et si un acheteur s’approche d’elle, elle dira : « Maudit soit l’homme qui osera découvrir mon visage. » Le propriétaire se mettra alors à protester : « Ai-je une autre alternative à part te vendre ? » Tu entendra l’esclave répondre : « pourquoi autant de précipitation, laisse moi choisir celui qui m’achètera, de sorte que mon cœur puisse l’accepter avec assurance et gratitude. » A ce moment là tu t’approcheras à Bashir et tu diras au vendeur que tu possèdes une lettre en écriture romaine d’une noble personne qui y parle de sa gentillesse, de sa grandeur et de sa générosité. Tu lui expliqueras que tu dois remettre cette lettre à la jeune fille afin qu’elle puisse accepter d’être achetée par celui qui t’a confié cette missive.»

Bashir rapporta plus tard : « Lorsque j’ai accompli ma mission et que la jeune fille reçut cette lettre, elle commença à pleurer en la lisant. Elle dit alors à Amr : « vends moi à l’homme qui a écrit cette lettre. Si tu refuses, je serai très certainement mécontente et tu ne réussiras jamais à me vendre à qui que ce soit d’autre. » J’ai discuté ensuite du prix avec Amr jusqu’à ce que nous nous mettions d’accord pour la somme de 220 Dinars, que mon maître m’avait remis. Lorsque la transaction fût accomplie, la jeune femme me suivit sans protester. En réalité, elle souriait et semblait très heureuse. Dans son euphorie, elle sortit la lettre de l’Imam (a.s) de sa poche, l’embrassa, la posa sur ses yeux puis la remit dans sa poche très soigneusement. Je lui exprimais ma surprise devant sa réaction alors même qu’elle ne connaissait pas le rédacteur de cette lettre. Elle me répondit : « Puisse le descendant du Prophète dissiper tes doutes. » Elle me raconta ensuite qu’elle était la petite fille d’un Empereur byzantin, sa mère était une descendante d’un Purificateur. Un jour, l’empereur voulu la marier avec son neveu ; et au cours des cérémonies du mariage, les grandes croix s’effondrèrent subitement, et l’empereur prit tout cela comme un très mauvais augure et annula le mariage. La guerre éclata entre les byzantins et les musulmans, et Dieu voulu que Narjees soit emprisonnée et amenée par les musulmans à Bagdad où elle fut exposée à la vente publique avec toutes les autres prisonnières.

Bashir raconta qu’une fois arrivés à Samarra, ils se rendirent auprès de Imam Ali Al-Naqi (a.s) qui accueillit la jeune femme avec réjouissance. Il lui demanda si elle préférait recevoir 10 000 Dinars ou de très bonnes nouvelles. Choisissant la seconde option, Imam (a.s) lui annonce qu’elle porterait le fils de Imam Hassan Al-Askari (as) mais surtout que son fils allait être celui qui ferait régner la justice sur le monde et c’est ainsi que le sort de cette femme vertueuse fut d’être la mère du sauveur que toute l’humanité attend depuis des millénaires et qui avait été présagé par tous les messagers divins. Elle fût ensuite confiée aux soins de la sœur de notre 10ème Imam (a.s), Hakima. Ce récit, consigné avec détail par Allama Majlisi a aussi été rappelé par Shaykh Tusi dans l’un de ses ouvrages.

Le père du sauveur de l'humanité

Hakima, la tante de l’Imam Al’Askari (a.s) lui rendit visite un jour et resta chez lui pendant une certaine période, et alors qu’elle voulait rentrer chez elle, il lui demanda de rester et l’informa que sa femme Narjees allait mettre au monde son bébé bénit cette nuit là. La tante fut étonnée puisqu’elle n’avait remarqué aucun signe de grossesse sur Narjees. L’Imam lui dit : « Lorsque ce sera l’aube, sa grossesse apparaîtra car elle est comme la mère du Prophète Moise dont la grossesse resta inconnue jusqu’à son accouchement parce que le pharaon d’Egypte éventait toutes les femmes enceintes pour empêcher la naissance du Prophète Moise. »

Hakima resta toute la nuit à surveiller Narjees et lorsque ce fut l’aube, la fatigue apparût sur le visage de la femme de l’Imam qui accoucha aussitôt et sans difficultés avec de l’aide de la tante. Imam Al’Askari (a.s) ordonna à l’un des plus fidèles de ses compagnons, Omar ibn Saïd d’égorger quelques moutons, d’acheter une grande quantité de pain et de distribuer parmi les pauvres…

Quelques paroles de l’Imam Al-'Askari (a.s)

-Ne vous perdez pas dans des disputes et des discussions interminables, car cela diminuerait votre mérite ; et ne plaisantez pas trop, car cela en conduirait d'autres à ouvrir leur bouche avant vous.

-Celui qui donne un conseil à son frère sans la foi de façon discrète l'aura orné, mais s'il le conseille en présence d'autrui, il l'aura humilié et abaissé.

-Tout puissant qui abandonne la vérité se verra rabaissé. Et tout rabaissé qui tient à la vérité en deviendra puissant.

-Chaque dose a des limites. Si elle dépasse ces limites, elle devient nuisible. La générosité par exemple a des limites. Si elle les excède, elle devient extravagante. L'attention a des limites. Si ces limites sont dépassées, elle devient peur. L'économie dans les dépenses a des limites, si elle va au-delà de ces limites, elle devient mesquinerie. La bravoure a des limites, si elle les dépasse, elle devient ardeur et courage.

mardi, 19 janvier 2016 22:38

A quoi sert l'ONU? Par Karim MOHSEN

L'euphorie de la levée des sanctions contre l'Iran, (y compris, par les Etats-Unis), n'était pas, encore, retombée, que Washington reconduit de nouvelles rétorsions contre Téhéran, liées à son programme balistique, et, notamment, aux essais, effectués en...

 octobre et novembre derniers. Comme quoi, «chassez le naturel, il revient au galop». Ce que nous retenons, en fait, est que, après la mise sous tutelle du programme nucléaire iranien, les Etats-Unis veulent, dans la foulée, interdire toute recherche, liée à la défense et à la sécurité de la République islamique. L'Iran menacerait-il la sécurité mondiale plus que ne le font les Etats-Unis et Israël, qui échappent à tout contrôle indépendant? On comprendrait, à la limite, que les Nations unies, [nous entendons l'Assemblée générale de l'ONU, représentative de l'ensemble des pays du monde, non pas le Conseil de sécurité, sous tutelle des cinq permanents], s'émeuvent d'un possible écart, de la part de l'Iran, des règles édictées, en la matière, par l'ONU, dans le cadre de la Charte, qui régit son fonctionnement. On ne comprend pas qu'un Etat, aussi puissant soit-il, se substitue à l'institution mondiale, et puisse interdire à un autre Etat, ce qu'il se permet à profusion. Or, s'il y a bien un pays incontrôlable, du point de vue de l'armement - toutes catégories confondues de l'arme conventionnelle aux armes atomiques et spatiales - c'est bien les Etats-Unis auquel vient s'associer... Israël. De fait, les Etats-Unis, qui n'adhèrent pas aux principales conventions internationales sur les armes - telles que les armes à sous-munition, les bombes à fragmentation... - et disposent, toujours, d'un impressionnant arsenal d'armes chimiques et biologiques, incitent, en revanche, les autres Etats à les parapher et/ou à s'en débarrasser. Aussi, se pose la question devenue nodale: à quoi sert l'ONU? En effet, à quoi sert l'ONU, dont le rôle, pour ne citer que cet exemple, a été marginal, dans les négociations avec l'Iran, sur son programme nucléaire. Or, l'une des raisons d'être de l'ONU est d'assurer la paix et la sécurité du monde, des pays et de leurs peuples. Lors de la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix, en 200, l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, assurait: «Une instance a été créée - l'Organisation des Nations unies - au sein de laquelle les nations pouvaient oeuvrer, ensemble, pour affirmer la dignité et la valeur de chaque être humain et assurer la paix et le développement à tous les peuples de la terre. À l'ONU, les États pouvaient s'unir, pour renforcer l'Etat de droit, mettre en lumière les besoins des pauvres et tenter d'y répondre, mettre un frein à la brutalité et à l'avidité de l'homme, protéger les ressources naturelles et la beauté de la nature, garantir des droits égaux aux hommes et aux femmes et assurer la sécurité des générations à venir», fin de citation. Certes! Mais qu'en est-il, dans la réalité? On est loin, très loin, de cette vision idyllique d'un monde, gouverné sous le sceau de la dignité et de la valeur humaines. Ce qui se passe, en Syrie, contredit ces propos, marqués par un utopisme béat, si l'on excipe du fait que l'ONU, outre d'avoir été incapable de mettre un terme à la spirale meurtrière, au pays de Cham, [tant en mettant Damas face à ses responsabilités, mais aussi - sans doute, surtout - en condamnant ceux qui ont armé, financé et incité à la rébellion, (les Etats-Unis, l'Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie...], n'a, en fait, aucun pouvoir, sur ses pays membres, et encore moins, sur les cinq permanents du Conseil de sécurité, (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie), pour que son existence ait un sens. La réalité est, donc, tout autre, si l'on infère du fait que l'ONU n'a aucune emprise, sur Israël, qui échappe à tout contrôle de ses agences spécialisées. L'ONU a, ainsi, suivi, sans précaution, ni réserve, les maîtres d'oeuvres de la mise au ban des nations de l'Iran, soupçonné d'avoir un programme nucléaire militaire, quand est ignoré l'arsenal nucléaire israélien, autrement plus dangereux, pour la sécurité et la paix, dans le monde. La même ONU a été bafouée, en 2003 - deux ans après la réception, par l'ONU, du prix Nobel de la paix - par les Etats-Unis, qui ont envahi l'Irak, détruit ce pays et fait assassiner son chef d'Etat, ne tenant aucun compte du «niet» du Conseil de sécurité, dont ils sont les membres les plus illustres. Aussi, malgré sa légitimité - ne serait-ce que du fait qu'elle représente l'ensemble des Etats du monde - nonobstant sa dimension intrinsèque d'organisation unique, dans son genre, l'ONU n'est qu'un géant aux pieds d'argile. Tout le monde voyait dans l'ONU un gouvernement mondial. Il n'en est rien, bien entendu, et la réalité est tout autre. Phagocyté par les grandes puissances - le terrorisme, qui menace la sécurité du monde, est, avant tout, une des armes de domination et d'hégémonie des Etats-Unis sur le monde - l'ONU n'est, actuellement, au mieux, qu'un exécutant des desiderata des puissants, au pire, un paravent, pour tout ce qui, depuis 1945, avait déstabilisé notre planète.

En réponse à la lettre d’Hassan Rohani, le Président iranien, portant sur la levée des sanctions et la mise en application du plan global d’action commune, le Guide suprême de la Révolution islamique a donné quelques éclaircissements.

Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei, a, également, salué, dans cette lettre, les efforts du président de la République islamique, du ministre des A.E. et de tous les responsables des négociations nucléaires.

"Le règlement des problèmes économiques du pays est subordonné à la contribution inlassable et intelligente de tous les départements, dans le sens de l’Economie de Résistance. La levée des sanctions, à elle seule, n’est pas suffisante, pour donner de l’essor à l’économie du pays et à améliorer le quotidien du peuple", a rappelé le Guide suprême, dans sa lettre.

L’honorable Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a appelé les responsables de la RII à rester vigilants, face aux ruses des Etats-Unis, qui n’ont pas tenu, dans le passé, leurs promesses.

Le Guide suprême de Révolution islamique a appelé, dans sa lettre, à se méfier des propagandes, en rappelant que des dépenses colossales ont été faites, pour accéder à cette transaction.

«Veillez à ce que l’autre partie accomplisse, complètement, ses engagements. Les déclarations de certains politiciens américains, faites ces derniers jours, sont source d’inquiétudes. Durant les 37 ans qui se sont écoulés, depuis la victoire de la Révolution islamique, les Etats-Unis n’ont jamais abandonné leur hostilité viscérale, à l'encontre de la RII. Durant ces temps difficiles, la RII a mené des actions, dans la lutte contre l’extrémisme et la violence. Les Etats-Unis, qui se considèrent comme le porte-étendard de la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, ont pu, quant à eux, bénéficier des actions de l’Iran. On peut, notamment, faire allusion à l’action de l’Iran, en Afghanistan, dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, lors de l’attaque des Etats-Unis contre ce pays, en 2001. L’administration américaine, au lieu de saluer l’Iran, pour sa lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, en Afghanistan, sous Bush, est allé jusqu'à considérer l’Iran comme l’axe du mal. Actuellement, à l’occasion des campagnes présidentielles, les candidats font des déclarations contre l’Iran, qui remettent en question la volonté des Etats-Unis de tenir leurs engagements envers le plan global d’action commune», a souligné le Guide suprême.

Une autre remarque, dans la lettre de l’Ayatollah Khamenei, à l’adresse de Rohani, porte sur les modalités, qui ont permis de parvenir à ce grand succès, que sont la mise en application du plan global d’action commune et la levée des sanctions :

«Il faudrait considérer, comme une grande leçon, ce même acquis, face au front de l’Arrogance et de l'hégémonie, obtenu à la suite de la résistance et de l’endurance» , a-t-il fait remarquer.

 

L’honorable Ayatollah Khamenei, dans sa lettre, a, enfin, souhaité plein succès aux responsables du pays, avant de les appeler à ne pas ignorer la perfidie des chancelleries hégémoniques, notamment, les Etats-Unis, qui pourraient transgresser, à tout moment, leurs promesses envers cette question et bien d'autres.

" Le JCPOA (acronyme pour le Plan global d'action commune ou de l'accord nucléaire) a déjà accompli. Je donne grâce à Dieu (pour cette bénédiction), et je m'incline devant la grandeur de notre nation de patients. Félicitations pour cette victoire glorieuse! ", le Président iranien, heure locale de Téhéran dimanche matin, a écrit dans son compte officiel Twitter.

Le message de Rohani a publié des minutes plus tard que le ministre iranien des affaires étrangères, Mohamad Zarif Jean Paul et le chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a annoncé dans la capitale autrichienne, Vienne, la mise en œuvre de l'accord nucléaire « historique » atteint en juillet 2015 entre Téhéran et le G5 + 1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne), et la levée de toutes les sanctions antiranies.

Le Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, est arrivé aujourd'hui (mardi) à Téhéran en tête d'une délégation et a été accueilli par le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Hossein Dehghan. 
Après une courte visite en Arabie saoudite, le premier ministre pakistanais est entré dans la capitale iranienne.

Lors de ce voyage, le premier ministre pakistanais rencontrera le président iranien.
Federica Mogherini envisage de mener une délégation de fonctionnaires de la Commission européenne à Téhéran ce printemps dans le but de renforcer les liens avec la République islamique à la suite de la mise en œuvre de l'accord sur le nucléaire. 
Prenant la parole lundi après une réunion des ministres européens des Affaires étrangères, Mme Mogherini a dit qu'il n'y a pas de date fixe encore pour la visite à Téhéran, mais il était dans un "stade avancé de planification." Elle a dit qu'elle a examiné les plans du week-end à Vienne avec le ministre des Affaires étrangères de l'Iran Javad Zarif.

Samedi, l'Iran et les six puissances mondiales ont convenu de mettre en œuvre l'accord nucléaire de juillet dernier, levant des années de sanctions économiques et financières contre Téhéran en échange de restrictions sur les activités nucléaires de Téhéran au cours de la prochaine décennie.
La Zakat, le troisième pilier de l’Islam, notamment destinée aux nécessiteux, est parfois versée aux victimes de guerre, aux réfugiés, aux personnes laissées pour compte. L’ONU a ainsi évoqué le rôle de la Zakat dans la lutte contre la pauvreté à travers le monde. 
Les Nations Unies estiment qu’il faudrait 40 milliards de dollars chaque année pour répondre aux besoins humanitaires du monde.Ces besoins répondent en effet aux nécessités suite aux ravages des guerres et descatastrophes naturelles. L’ONU a donc annoncé qu’il pensait à taxer les matches de sport, les billets d’avion, les places de concerts etc, afin de permettre de payer l’aide humanitaire, comme le relève Le Point.
 
Parallèlement, à cela,Kristalina Georgieva, vice-présidente de la Commission européenne pour le budget et les ressources humaines a commenté le rôle que pourrait avoir la zakat dans cette aide humanitaire. C’est ainsi qu’elle a affirmé :«lazakat, le don annuel denombreux musulmans qu’ils sont religieusement tenu de faire comme un principe de base de la foi islamique, soulève entre 300 milliards de dollars et 500 milliards de dollars par année. Or, seulement un pour cent de cette aide humanitaire nous serait suffisante».
 
L’ONU reconnaîtrait-elle le rôle important de la Zakat dans l’aide aux nécessiteux ? L’intervention de Madame Georgieva porte à le croire mais l’intérêt d’amasser de l’argent, qu’il provienne des musulmans ou non, est sans doute la première motivation des Nations Unies à tenir ce genre de propos.