تقي زاده

تقي زاده

mardi, 19 janvier 2016 22:16

Les défis anti-israéliens de Vienne?

Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Gadi Eisenkot, a affirmé, lundi, qu’«Israël» doit affronter plusieurs défis sécuritaires, après la conclusion de l’accord nucléaire avec l’Iran.

«La levée des sanctions contre l’Iran représente un changement stratégique, dans ce que l’armée israélienne va affronter, dans la prochaine décennie», explique Eisenkot, lors d’une conférence de l’Institut des études sécuritaires nationales, à Tel Aviv, cité par le site i24. «Nous allons revoir la structure de l’armée et la formation de nos soldats. Je pense que, dans les cinq prochaines années, l’Iran fera tous les efforts nécessaires, pour remplir sa part du contrat», a-t-il dit. D'après Eisenkot, l'accord nucléaire retardera le développement de l'arme nucléaire et améliorera la capacité d'observation des actions iraniennes. «Toutefois, la vision de l'Iran d’obtenir l’arme nucléaire persistera, car Téhéran se considère comme une puissance régionale». «L’Iran mène la guerre contre Israël, via ses mandataires, comme le Hezbollah, et représente la plus grande menace, pour Israël», a ajouté le chef d’état-major de l’armée d’occupation. «Nous observons, également, des tentatives iraniennes d’influencer les Arabes israéliens, (Palestiniens vivant dans les territoires occupés, en 1948, NDLR), les habitants de Cisjordanie et de la bande de Gaza», poursuit Eisenkot. «Selon nos estimations, lorsque la situation économique s’améliorera, en Iran, Téhéran investira davantage de fonds contre Israël, via son industrie militaire». «Le Hezbollah a reçu un milliard de dollars, par an, jusqu’à présent, de la part des Iraniens. Cela va augmenter. Ils essaient, également, de transférer des dizaines de millions de dollars, par an, au Hamas», a-t-il, encore, prétendu.

La Russie enverra des forces et de nouvelles armes, dans le Sud-Est de la mer Noire, en réaction à la présence de l’OTAN, dans cette mer.

Les autorités militaires de Moscou ont annoncé que l’armée et la force aérienne russe enverront de nouvelles forces et armes, dans le Sud-Est de la mer Noire, a rapporté le site d’information Russia Today.

«Cette décision intervient, en réaction au renforcement de la présence militaire de l’OTAN, dans cette région», ont affirmé les autorités militaires russes.

Ces sources militaires ont ajouté que l’armée russe envisage d’évaluer, lors des manœuvres, baptisées «Caucase 2016», en septembre, la capacité de ses nouvelles forces et des armes modernes qui seront déployées, en mer Noire.

Ces manœuvres comprennent l’utilisation des forces conjointes, déployées dans les montagnes du Caucase et en mer Noire.

Ces sources prétendent, également, que le renforcement des frontières occidentales de la Russie est une réaction au plan de l’OTAN de renforcer sa présence et sa capacité militaire, dans la région, et aux tentatives incessantes des pays occidentaux d'augmenter la capacité militaire de l’armée ukrainienne.

L’un des plus beaux et des plus significatifs des Principes de l’Islam qui caractérisent ses adeptes, est la Fraternité islamique entre les Musulmans, sans distinction de situation sociale, de couleur de la peau, de race ou d’origine géographique. L’Islam enjoint à ses adeptes de cultiver l’esprit de Fraternité parmi eux. La raison pour laquelle les Musulmans d’hier et d’aujourd’hui ont perdu leur dignité réside dans leur négligence de cet aspect suprême des Enseignements islamiques.

Selon l’Imam Ja`far al-Çâdeq, la Fraternité islamique veut qu’un Musulman aime pour son Frère ce qu’il aime pour lui-même, et qu’il ne souhaite pas pour son Frère ce qu’il ne souhaite pas pour lui-même. Les Musulmans doivent donc prêter une oreille attentive à cette injonction simple et claire que les Saints Imams ont souvent mise en évidence. Ils doivent s’alarmer de ce qu’il est aujourd’hui difficile de souscrire à ce Principe important de l’Islam. A quel point les Musulmans sont donc écartés de nos jours de l’esprit de la Fraternité! S’ils avaient été justes les uns envers les autres et s’ils avaient connu la signification du principe de la Fraternité, ils ne se seraient jamais permis de torturer leurs Frères de Religion et il n’y aurait pas eu d’oppression ni de vol, de falsification, de médisance, de calomnie, d’insolence, d’irrespect et d’égoïsme entre eux.

En réalité, si les Musulmans avaient pris vraiment conscience du moindre avantage de l’esprit de Fraternité, et s’ils avaient agi sérieusement selon cet esprit, il n’y aurait eu aucune inimitié, ni aucun esprit d’animosité entre eux et, au contraire, ils auraient mené une vie individuelle et sociale prospère et pleine de succès au sein d’une communauté plus fraternelle. L’injustice et l’oppression auraient été rayées de la surface de la Terre, les hommes seraient des Frères, tous égaux, l’humanité aurait atteint le plus haut degré de bonheur social, et le rêve de cité idéale des anciens philosophes aurait été réalisé. L’amour et l’amabilité étant le trait essentiel des rapports entre les hommes dans une telle humanité fraternelle, celle-ci n’aurait plus besoin de gouvernants, de tribunaux, de police, de prisons ni de Code pénal. Si la Fraternité islamique avait prévalu, les Musulmans n’auraient jamais accepté de se soumettre à aucun colonisateur ni ne se seraient jamais résignés devant aucun tyran. La Terre aurait été tout autre et se serait transformée en un Paradis terrestre et en une demeure de bonheur.

Si la loi de l’amour avait prévalu entre les hommes, conformément aux Enseignements islamiques, le mot « justice » ne serait plus en usage dans notre langue, en ce sens que nous n’aurions plus besoin de la Justice ni de ses lois, ni par conséquent de l’utilisation du mot qui la désigne, du fait que la loi de l’amour suffirait à répandre le bien et la paix, le bonheur et la tranquillité de l’esprit. Car l’homme n’a besoin de recourir à la justice et à la loi que s’il perd l’amour de celui envers lequel il doit appliquer la justice. Mais lorsqu’il s’agit d’une personne qu’il aime, comme son fils ou son frère, il est porté à lui faire du bien et des concessions, par amour et avec bienveillance, et non pas par souci d’appliquer la justice, ni par intérêt.

Le secret de cette vérité humaine réside dans le fait que l’homme n’aime normalement que lui-même et ce qui convient à lui-même. Il est difficile d’aimer quelqu’un ou quelque chose qui ne fasse pas prtie de son soi, sauf si ce quelqu’un ou quelque chose a un lien avec son soi, ou qu’il en conçoit une image désirable pour son soi. De même, il est difficile de sacrifier volontairement ses désirs et ce qu’il aime pour quelqu’un d’autre qu’il n’aime pas ou qu’il n’affectionne pas, sauf, bien entendu, si prend naissance en lui une doctrine plus forte que les désirs, comme la doctrine de l’amour de la Justice et de la bienfaisance; auquel cas, s’il consent à sacrifier l’un de ses désirs, il le faerait pour en satisfaire un autre, plus fort, en l’occurrence sa doctrine de la Justice, si cette doctrine venait à faire partie de ses désirs ou même de sson soi.

Cette doctrine idéaliste requiert, pour se former chez un individu, que celui-ci transcende les conditions matérielles pour atteindre à l’idéal suprême de la Justice et de l’altruisme, et ce, après s’être heurté à l’impossibilité de susciter en lui-même le sentiment de Fraternité sincère et de sympathie entre lui et ses semblables.

La première chose que le Musulman doit donc s’efforcer d’acquérir, c’est le sentiment de Fraternité envers les autres, S’il n’y parvient pas, et il est fort probable qu’il n’y parvienne pas, en raison de la prédominance de ses nombreux désirs et de son égoïsme, il doit alors former en lui-même la doctrine de la Justice et de l’altruisme, conformément aux préceptes islamiques. S’il n’y parvenait pas, là non plus, il ne mériterait plus d’être Musulman, sauf par le nom, car la Justice est la dernière frontière de l’Islam, au-delà de laquelle il n’y a qu’infidélité et ténèbres complètes, et dans ce cas il sortirait de l’Islam et Allah, selon l’expression de l’Imam Ja`far al-Çâdeq, ne lui accorderait ni Sa Clémence, ni Sa Miséricorde.

Très souvent, les désirs temporels et égoïstes de l’homme le dominent et il en résulte pour lui une grande difficulté à se préparer à la simple acceptation de la doctrine de la Justice, sans parler de l’acquisition de cette doctrine sous sa forme complète, plus forte que les désirs. C’est pourquoi les droits de Fraternité constituent l’enseignement islamique le plus difficile à appliquer, étant donné que l’homme n’a pas ce sentiment sincère de Fraternité.

C’est cette difficulté qui a conduit l’Imam al-Çâdeq à présenter de manière schématique l’explication des droits d’un musulman sur un autre Musulman, lorsqu’il s’adressa à l’un de ses adeptes, Al-Mo`allâ ibn Khonays, craignant que celui-ci ne puisse apprendre ce qu’il ne pourrait pas appliquer. Al-Mo`allâ rapporte ainsi sa conversation avec l’Imam Ja`far al-Çâdeq:

Al-Mo`allâ : «Quels sont les droits d’un Musulman sur un autre Musulman?»

L’Imam : «Il a sept droits et sept devoirs. Chacun de ces droits sur autrui constitue, en même temps, un devoir pour lui. S’il néglige l’un de ces devoirs, il aura désobéi à Allah et ne bénéficiera pas de Sa Grâce».

Al-Mo`allâ : «Quels sont ces devoirs?»

L’Imam : «O Mo`allâ! J’ai de la compassion pour toi. Je crains que, si je te les enseigne, tu ne réussisses pas à les appliquer».

Al-Mo`allâ : «J’espère que, par la Grâce d’allah, je les mettrai en pratique».

Al-Mo`allâ raconte que le Saint Imam finit par lui énumérer les sept devoirs-droits et lui dit que le plus simple d’entre eux était celui-ci: «Désire pour ton Frère ce que tu désires pour toi-même, et ne lui souhaite pas ce que tu ne souhaites pas pour toi-même».

Gloire à Allah! C’est cela le devoir le plus facile à accomplir! Pourquoi donc les Musulmans, ou ceux qui croient l’être, n’appliquent-ils pas le devoir le plus simple que l’Islam leur impose? Et qui plus est, ils accusent l’Islam lui-même d’être à l’origine du retard terrible dans lequel sombrent les Musulmans, alors que ceux-ci s’abstiennent d’accomplir ce que leur Religion enjoint de plus simple!

Nous mentionnons, pour mémoire seulement, et pour prendre conscience de notre impardonnable manquement à notre devoir, les sept devoirs-droits de chaque Musulman, tels que l’Imam al-Çâdeq les a énumérés:

1- Aime pour ton Frère ce que tu aimes pour toi-même, et ne lui souhaite pas ce que tu ne souhaites pas pour toi.

2- Evite de le mettre en colère, fais lui plaisir, et conforme-toi à ce qu’il désire.

3- Aide-le par ton âme, tes biens, ta langue, tes mains, tes pieds.

4- Sois son oeil, son guide, et son miroir.

5- Ne mange pas à satiété tant qu’il a faim, ni ne bois à satiété tant qu’il a soif, ni ne t’habille tant qu’il est dans la nudité.

6- S’il n’a pas de serviteur et que toi tu en as un, tu dois lui envoyer le tien pour laver ses vêtements, faire sa cuisine, préparer son lit.

7- Acquitte ses obligations, accepte son invitation, rends-lui visite lorsqu’il est malade, et assiste à ses funérailles quand il meurt. Si tu sais qu’il a besoin de quelque chose, tu dois prendre l’initiative de satisfaire son besoin, sans attendre qu’il te le demande.

Et l’Imam al-Çâdeq de conclure:

«Quand tu auras accompli ces devoirs, ton amitié fraternelle aura rejoint son amitié fraternelle, et son amitié fraternelle aura rejoint ton amitié fraternelle» « Al-Kâfî, 2/135, H. 2; « Wasâ’el al-Chî`ah », 12/205, H. 6097; « Al-Kheçâl », 2/350, H. 26; « Moçâdaqat al-Ikhwân », 143/4; « Al-Amâlî » d’al-Tousî, p. 98, H. 149/3.

Susceptible et provocateur, comme il est, Israël n’a pu laisser échapper la photographie des 10 Marines américains, capturés par les Gardiens de la Révolution iranienne, qui ont intercepté leurs vedettes, dans les eaux territoriales iraniennes, dans le golfe Persique.

«Les photos de l’humiliation», «Humiliation», «Images d’humiliation des Américains», «Humiliation de l’Iran», «rapprochement, à la manière iranienne», «Les hauts-talons des Iraniens, dans la région»…La majeure partie des Unes des medias israéliens tournent autour d’un seul thème, pour commenter cet événement, qui a eu lieu, dans la nuit de mardi à mercredi : une présumée humiliation, infligée par l’Iran aux Etats-Unis. Pourtant, la République islamique se trouvait dans son plein droit, vu que les navires américains avaient violé sa souveraineté.

Et tous mettent en exergue la photo, dans laquelle les Marines américains paraissent à genoux, les mains posées sur leur tête.

Aucune ne les montre, bien traités, bien décontractés, et bien nourris.

Pour le "Yediot Aharonot", rien ne pourra jamais plus effacer ces images d’humiliation, infligée à la marine américaine, écorchant, selon lui, l’image des Etats-Unis, dans le monde. «L’absence de portée militaire de ce qui s’est passé, ce mercredi 13 janvier, n’occulte pas les indices politiques, qui en transparaissent, ceux qu’Israël devrait bien voir en face», avertit le journal, visiblement, inquiet.

Vu de l’angle israélien, cet événement renferme plusieurs signes gravissimes, pour l’entité sioniste, d’autant que celle-ci fonde sa stratégie militaire, sur son alliance indéfectible avec la superpuissance américaine.

Plus que la démarche iranienne, c’est la réaction américaine, qui semble le plus préoccuper les Israéliens. Elle est, fortement, moins agressive, à l’égard de l’Iran.

En témoigne le ton diplomatique, avec lequel Washington l’a réceptionné, en présentant, cursivement, ses excuses. L'affaire n’est pas un cas à part. Des medias israéliens la relient au refus américain antérieur de punir l’Iran, pour ses tirs de missiles balistiques, en novembre dernier, considérés comme une entorse à l’accord conclu.

Habitué à son favoritisme, au détriment des droits des autres Etats de la région, le fait de voir que la superpuissance américaine respecte la souveraineté de l’Iran, son ennemi juré,  constitue, à lui seul, un mauvais signe, pour Israël.

On est, certes, loin du temps où l’administration américaine exploitait,  voire, fabriquait des incidents, pour menacer d’aller en guerre contre Téhéran.  
 
Autre constat israélien, certes, bien exagéré : «La main de Téhéran est la plus haute, dans la région. Elle le sera, encore, plus, après l’entrée en vigueur de l’accord», croient des observateurs israéliens. Selon eux,  cet incident ne constitue pas un message aux Américains, seulement, mais à tous leurs acteurs régionaux, en l’occurrence, les monarchies du Golfe, sur lesquelles Israël misent, pour contrecarrer les  Iraniens, à leur place.

De par le traitement de cette information, l’exagération relève moins du constat que de l’incitation, dans toutes les directions américaines et arabes.

Partagée par des médias américains, dans la mouvance pro-israélienne, elle s’inscrit, toujours, dans la volonté de faire voler en éclats l’accord nucléaire, avant son entrée en vigueur, les prochains jours.
Les tentatives israéliennes ne devraient pas s'apaiser, même après.

 

La visite, d'ici quelques jours, en Iran, du président chinois, fait couler en ce moment, beaucoup d'encre. Que cherche le président chinois, en Iran?

La Chine est citée souvent, à titre de l'un des princiaux bénéficiaires de l'accord nucléaire de juillet dernier de l'Iran avec les 5+1. Cet accord permetra à l'Iran d'enrichir, de façon limitée, son uranium, en échange d'une levée des sanctions, qui frappent son économie. Cette ouverture se traduira, dans l'acte, par une réactivation des sociétés étatiques chinoises, dans le secteur de l'énergie iranien, sur fond de davantage d'investissements, dans le pétrole et le gaz. Mais, outre le secteur pétro-gazier, l'Iran pourrait devenir un important marché, pour les exportations chinoises. La Chine pourrait, aussi, aider l'Iran à construire une partie de ses infrastructures, celle qui participerait à ce projet eurasiatique, baptisé "une ceinture, une route". En ce sens, de nombreux accords seront signés entre le président iranien et son homologue iranien. Mais le volet le plus inquiétant du partenariat sino-iranien se manifestera, sans doute, dans le secteur des armements. C'est depuis les années 80 que la Chine est l'un des principaux fournisseurs d'armements à l'Iran : chasseurs, chars, vedettes rapides, missiles anti-navire. Mais Pékin ne cherche pas, uniquement, à tirer un profit stratégique de ses relations avec l'Iran. Elle veut, surtout, créer un rempart, face aux Etats Unis, et à leur influence profonde, au Moyen-Orient. La vente d'armements chinois à l'Iran s'est ralentie, dès les années 90, sous la pression des Etats Unis. Les sanctions anti-iraniennes ont visé, d'abord, l'industrie balistique iranienne, pour s'étendre, par la suite, à d'autres secteurs conventionnels, comme la construction d'avion ou, encore, de navires de guerre. La crainte chinoise des impacts des sanctions anti-iraniennes a, profondément, endommagé les coopértaions en armement sino-iraniennes. L'exportation des armements chinois, à destination de l'Iran, pourra être reprise, une fois, les sanctions anti-iraniennes levées. D'ici huit ans, la Chine pourra vendre une quantité d'armements conventionnels aux iraniens. Et ces huits années passées, si l'Iran reste respectueux de ses engagements, le commerce d'armement Iran/Chine ne connaîtra aucune limite. Et puis, l'accord nucléaire brisera les interdits : la Russie se réfère à cet accord, pour justifier la livraison des S-300 à l'Iran. La Chine pourra en faire autant, pour vendre des missiles de courte et de moyenne portée aux Iraniens. Les chasseurs G-10, des vedettes rapides, dotées de missiles, avec, à la clé, la possibilité de booster les relations maritimes sino-iraniennes, pourront, ainsi, faire partie de la liste. Les missiles de croisière chinois ou la technologie de leur fabrication pourront être transmise aux Iraniens. Les drones chinois, les équipements aérospatiaux, des systèmes de guerre électroniques sont, également, propres à intéresser le client iranien. Et la Chine a de quoi plaire à l'Iran, étant donné qu'elle est le membre permanent du Conseil de sécurité, et, à ce titre, ayant les coudées franches....

Mohammad-Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, a rencontré, à Vienne, son homologue autrichien, Sébastien Cortes.

Avant cette rencontre, Zarif avait rencontré, à l’hôtel Coburg, John Kerry, son homologue américain.

«Après la présentation du rapport de l’Agence, une déclaration conjointe sera émise, avant la mise en application de ce plan», a-t-il ajouté.

Pour s’entretenir des questions importantes du monde avec les hautes autorités, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, se rendra, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient.

"La semaine prochaine, John Kerry commencera sa tournée, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient", a annoncé le département d’Etat américain, vendredi.

Kerry tiendra sa première réunion, en Suisse. Le 20 janvier, il s’entretiendra avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, à Zurich, des évolutions syriennes et ukrainiennes.

Le secrétaire d’Etat américain a choisi Pékin, comme sa dernière halte. Le 27 janvier, il discutera avec les autorités chinoises de certaines questions régionales et internationales.

La cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini a rencontré samedi matin à Vienne le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Tous deux vont "finaliser le travail" en vue d'une mise en oeuvre de l'accord nucléaire.
La haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères a publié sur Twitter deux photos de son entrevue avec M. Zarif. Ce dernier a présidé les négociations ayant abouti en juillet à la signature d'un accord historique entre les grandes puissances et l'Iran sur son programme nucléaire controversé.


Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est également attendu à Vienne samedi pour y finaliser la mise en oeuvre de ce texte. Celui-ci prévoit la levée des lourdes sanctions internationales contre Téhéran depuis une décennie.


A son arrivée dans la capitale autrichienne samedi matin, M. Zarif a estimé que les sanctions seraient levées le jour même. "Aujourd'hui, c'est un bon jour pour le peuple iranien et les sanctions seront levées", a-t-il déclaré à l'agence officielle Isna.


Outre M. Kerry et Mme Mogherini, M. Zarif doit aussi rencontrer le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano. Ce dernier doit formellement attester que Téhéran a bien rempli ses engagements préalables à l'entrée en vigueur de l'accord.
Les cours du pétrole ont poursuivi leur déclin vendredi en fin d'échanges européens, s'installant en dessous des 30 dollars le baril alors que le marché s'attend à ce que les sanctions pesant sur les exportations iraniennes de pétrole soient levées dans les jours qui viennent.
Vers 17H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 29,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,92 dollar par rapport à la clôture de jeudi et son niveau le plus bas depuis le 9 février 2004.


Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février perdait 1,67 dollar à 29,53 dollars. Le pétrole échangé à New-yorkais a atteint vers 13H30 GMT 29,28 dollars, un minimum depuis le 5 novembre 2003.


Le pétrole est le seul produit dans le monde dont le prix est désigné par les acheteurs.
En Iran, la plus grande centrale solaire du monde, avec une capacité de mille mégawatts, sera mise en service, avec la coopération de la partie allemande.
 Ashton J. Floring, représentant d’une société d’investissement allemande, à Ispahan, a déclaré, jeudi, lors de la cérémonie de clôture du Forum international intitulé «Opportunités d’investissements, à Ispahan», que l’Allemagne jouissait d’une riche expérience, dans la production des énergies pures, et qu’elle s’intéressait à les partager avec les autres pays.

«L’Iran soutient la loi des énergies pures, bien qu’il ait accès aux combustibles fossiles. Le soutien de l’Iran aux énergies pures nous aide à exploiter cette sorte d’énergie», a continué le représentant allemand.

Les centrales solaires produisent 2.000 kilowatts d’énergie pure, à partir d’un kilowatt de radiation du soleil, et empêchent l’émission de 1.200 kilogrammes de CO2, dans l’environnement.