تقي زاده

تقي زاده

NOUS CONDAMNONS LES ATTAQUES CONTRE LES CHIITES DANS LA COMMUNAUTÉ DU NIGERIA

NOUS EXIGEONS LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE CHEIKH IBRAHIM ZAKZAKY

Communiqué de presse

Les organisations de la Fédération islamique de la République Argentine (FEIRA) Il exprime sa condamnation la plus énergique à laquelle communauté chiite Nigeria souffre pendant plusieurs mois et attaques qui sont intensifiées ces dernières semaines; a causé la mort de centaines d'innocents jusqu'ici dans l'année.

En outre, nous exigeons la libération immédiate du leader religieux Sheikh Ibrahim Zakzaky, qui a été enlevé avec sa famille dans les dernières heures. Nous demandons à Dieu tout-puissant que vous sanctifier les âmes des parents de martyrs et tous les martyrs qui ont perdu leur vie pour défendre l'Islam et les causes justes; et pour le protéger contre tous les maux que ces criminels inhumains peuvent lui procurer.

Ces terribles événements que la communauté des musulmans chiites au Nigéria souffre d'une manière systématique sont un maillon de la chaîne d'actions qui viennent les puissances impérialistes résultant dans différentes parties du monde et qui ont de bonne foi les musulmans comme les principales victimes.

De notre exemple de pays, l'Argentine, de la coexistence interconfessionnelle comme beaucoup d'autres dans le monde, Nous élevons nos prières à Dieu tout-puissant pour la paix au Nigeria et dans le monde et ce que les responsables de ces terribles événements reçoivent le châtiment qu'ils méritent.

Daniel Hossein
Secrétaire général de la Fédération des entités islamiques
de l'Argentine

Les forces irakiennes sont entrées mardi dans le centre de Ramadi, une ville dont la reconquête était une priorité pour Bagdad dans la lutte contre le groupe Daech qui y avait infligé un revers cinglant à l'armée irakienne.
Les forces irakiennes prennent pied au centre de Ramadi
Située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad et chef-lieu de la vaste province Ramadi avait été conquise en mai par Daech. Depuis, les forces gouvernementales tentent de la reprendre.

"Nous sommes entrés dans le centre de Ramadi depuis plusieurs fronts et nous avons commencé à purger les quartiers résidentiels", a déclaré le porte-parole des services de lutte antiterroriste irakiens.

"La ville sera totalement nettoyée dans les prochaines 72 heures", a ajouté Sabah al-Nomane, une affirmation en ligne avec l'annonce faite samedi par le ministre de la Défense Khaled al-Obaidi d'une reprise totale de Ramadi avant la fin de l'année.

La semaine dernière, des responsables militaires estimaient qu'il ne restait pas plus de 300 combattants de Daech dans la ville.

L'ayatollah Sadeq Amoli Larijani, lors d'une réunion mardi avec le Président autrichien, Heinz Fischer, a salué les pures règles de l'Islam et souligné ce vrai que l'Islam est basé sur la dignité humaine.

Les actions des terroristes maintenant en journée sont attribuées à l'Islam idéologie, ils n'ont aucun rapport avec la vraie religion divine et que la version de l'Islam est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter, ont mis en évidence le responsable iranien lors de la réunion de Téhéran, la capitale Perse.

Également fait remarquer que le système de la République islamique d'Iran est fondé sur deux principes : l'un, le droit de tous les peuples de choisir leur destin par le biais de leur participation aux différentes élections et, l'autre, la rationalité islamique qui, dit-on, est nécessaire au dialogue alors qu'il est entendu par le monde occidental.

Le titulaire du brevet iranien a également critiqué la conduite de l'Ouest qui imposées aux autres croyances de peuples sur les droits de l'homme et la dignité humaine et a critiqué ses deux poids deux mesures sur cette question, à cet effet, a mis à titre d'exemple, les actions de l'humanité, à la prison de Guantanamo (Cuba) et d'Abu Ghraib (Irak).

En outre, fustigeant les gouvernements occidentaux pour avoir omis de condamner les violations des droits de l'homme dans certains pays qui, étrangement, ont de bonnes relations.

L'ayatollah Larijani, en plus d'insister sur le renforcement des liens bilatéraux Téhéran-viena, basée sur le respect mutuel, a proposé au Président autrichien célébrer dialogues scientifiques sur les concepts de droits de l'homme ; une initiative qui a reçu l'acceptation de la rive européenne.

« Je suis entièrement d'accord avec cette proposition », a déclaré Fischer, en plus de demander la programmation des entretiens constructifs avec les autorités iraniennes afin de parvenir à une compréhension mutuelle sur le respect des droits de l'homme.

Dignitaire autrichien a loué la structure indépendante de la branche judiciaire d'Iran et a confirmé qu'il y a cette particularité du système judiciaire dans les lois de votre pays.

Le Président autrichien est arrivé à Téhéran lundi après-midi à la tête d'une délégation de 240 hommes politiques, des diplomates et des économistes, entre autres, pour traiter les questions bilatérales et internationales avec les autorités de persanes.

Le trajet Fischer est le premier chef d'un État européen vers l'Iran en 11 ans et se produit après que la conclusion des négociations nucléaires entre l'Iran et le groupe 5 + 1 et la réalisation du Plan global d'action commune (JCPOA, par son sigle en anglais) dernier 14 juillet.

Les opposants républicains de Barack Obama ont échoué jeudi au Sénat dans leur tentative pour barrer la route à l'accord sur le nucléaire iranien. Cet échec confirme la victoire du président américain et ôte définitivement toute incertitude sur la viabilité du pacte.
Les sénateurs ont voté par 58 voix contre 42 lors d'un vote de procédure dans la chambre haute du Congrès, alors que 60 voix étaient nécessaires pour que survive la "résolution de désapprobation" proposée par les républicains, et qui aurait empêché Barack Obama de suspendre les sanctions américaines contre l'Iran.


Tous les démocrates sauf quatre ont voté pour soutenir l'initiative diplomatique de Barack Obama. Celui-ci a désormais la voie libre pour appliquer sa partie du pacte conclu le 14 juillet à Vienne par les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie), l'Allemagne et l'Iran.

Le Congrès avait jusqu'au 17 septembre pour donner son avis sur l'accord nucléaire. Les républicains n'ont pas réussi à attirer suffisamment de démocrates pour atteindre la majorité de deux tiers qui était requise pour surmonter un veto présidentiel et stopper l'accord nucléaire.

"La fenêtre du Congrès pour jouer ce rôle expirera la semaine prochaine, ce qui veut dire que la communauté internationale peut commencer à appliquer l'accord", a déclaré Josh Earnest, porte-parole de la Maison-Blanche.


Les débats ont déchiré le Congrès, et Barack Obama n'a pas réussi à convaincre le moindre républicain au Sénat de soutenir son approche diplomatique.

La levée du blocus de la bande de Gaza, sa reconstruction et sa réhabilitation après la guerre de l'été 2014 doivent être une priorité de l'aide humanitaire de l'Union européenne (UE) et de la communauté internationale à la population de l'enclave palestinienne, ont indiqué jeudi les eurodéputés réunis à Strasbourg pour leur session plénière.
Dans une résolution sur le conflit israélo-palestinien, adoptée ce jour en plénière, les députés ont appelé l'Union européenne (UE) et d'autres bailleurs de fonds à tenir leurs promesses faites à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA, acronyme en anglais), qui a été soumis à des difficultés financières importantes.

"L'UE doit assumer ses responsabilités en tant qu'acteur influent et arriver à une initiative audacieuse et globale de paix pour la région", ont affirmé les eurodéputés, regrettant l'absence d'une vision globale et cohérente de l'engagement de l'UE dans le processus de paix au Moyen-Orient, malgré ses ambitions dans cette région.

Lors d'un vote séparé, mercredi, le Parlement européen a décidé de modifier le nom de sa "Délégation pour les relations avec le Conseil législatif palestinien" en "Délégation pour les relations avec la Palestine".

La Russie a renforcé ces derniers jours ses effectifs en Syrie, ont indiqué mercredi des sources américaines. Washington s'inquiète d'un éventuel engagement militaire russe au côté de Damas, alors que Moscou parle seulement de la présence de conseillers militaires.
Les Etats-Unis accusent la Russie de renforcer ses effectifs en Syrie
Selon ces sources, la Russie a dépêché ces dernières heures deux navires de débarquement de chars et des avions supplémentaires ainsi qu'une petite unité d'infanterie de marine dans le pays.


Des responsables américains ont notamment fait état de l'arrivée de deux avions-cargos géants Antonov 124 Condor et d'un avion de transport de passagers. Selon l'une de ces sources, les appareils ont atterri sur un aéroport de la région de Lattaquié dans le nord-ouest du pays.


Un membre de l'administration américaine a par ailleurs évoqué "des préparatifs inquiétants", comme le transport sur une base aérienne proche de Lattaquié de bâtiments préfabriqués où pourraient loger plusieurs centaines de personnes, ce qui pourrait annoncer un déploiement russe plus important.


Le ministère russe des Affaires étrangères a confirmé la présence d'experts militaires en Syrie, assurant qu'ils ne sont là que pour aider Damas à prendre livraison des armes qui lui sont destinées et que Moscou admet leur vendre. Il pourrait prendre d'autres mesures si elles s'avéraient nécessaires pour combattre le terrorisme.

Israël a ouvert mercredi une nouvelle ambassade au Caire, quatre ans jour pour jour après l'attaque de l'ancienne représentation diplomatique à la suite de la révolution égyption qui a casué la chute du président égyptien Hosni Moubarak, ont indiqué les Affaires étrangères israéliennes.
Israël ouvre une nouvelle représentation en Egypte
L'Egypte est devenue en 1979 le premier pays arabe (et l'un des deux seuls à ce jour avec la Jordanie) à avoir signé un accord de paix avec Israël. Les relations entre les deux pays ont touché le fond après le départ du président Moubarak quand une foule de manifestants a pris d'assaut l'ambassade d'Israël, le 9 septembre 2011.

L'ambassade est basée de manière temporaire au domicile de l'ambassadeur, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères égyptien Ahmed Abou Zeid.

Il y a deux endroits où les USA et leurs satellites de l’OTAN
ont fait à la Russie des guerres, par délégation (proxy wars). Ces deux endroits sont l’Ukraine et la Syrie. Il y a peu, des voix ont annoncé que les quatre ans de guerre, par intérim, contre la Syrie pourraient toucher à leur fin.

Derrière les écrans de fumée et les miroirs

Nos médias n’ont jamais dit la vérité sur ce qui se passe en Syrie. Or, dès le départ, voici quelle a été la réalité : les USA, avec le soutien du Royaume Uni, de la Turquie, de l’Arabie saoudite et d’Israël, ont recruté, financé, armé et entraîné des groupes de combattants, qui se sont déguisés, sous différents masques politiques ou religieux, (l’ISIL en faisant partie), dans le but de renverser le gouvernement syrien du Président Assad. Le gouvernement syrien est soutenu par la Russie, l’Iran et le Hezbollah. Au début, ce sont les seuls agents de l’Occident qui ont combattu, sur le terrain, mais, il y a deux ans, les États-Unis ont décidé d’intervenir, directement, en faisant usage de leurs Forces aérienne et navale, pour bombarder des cibles situées à l’intérieur du territoire syrien. Le plan prévoyait une attaque conjointe des USA et de la France, aux premières heures du samedi matin 31 août 2013. Pourtant, cette attaque fut contremandée, quelques heures, seulement, avant son déclenchement. Le fait qu’une telle attaque aurait dû avoir lieu, et la raison pour laquelle elle fut annulée, n’ont jamais été évoqués par les médias dominants occidentaux. Que s’était-il produit, pour que l’attaque soit stoppée, au dernier moment ?

La guerre qui n’a pas eu lieu

Tôt, le matin du samedi 31 août, un haut fonctionnaire américain a téléphoné au cabinet du Président Hollande, lui demandant de se tenir prêt à recevoir un appel d’Obama, plus tard, dans la journée. «Présumant que ce coup de fil annoncerait le début des frappes aériennes (contre la Syrie), Hollande a donné l’ordre à son état-major de mettre la dernière main à son propre plan d’attaque. Les avions de combat "Rafale" ont reçu leur chargement de missiles Scalp, les pilotes ayant pour instruction de tirer ces munitions - d’une portée de 250 miles - depuis la Méditerranée». (1) En d’autres termes, les pilotes français et les forces US étaient prêts, le doigt sur la gâchette, n’attendant plus que le feu vert final du Président Obama. Cependant, à 18h15’, Obama a appelé le président français, pour lui annoncer que la frappe, prévue pour le 1er septembre, à 3 heures du matin, n’aurait pas lieu comme prévu. Il lui fallait consulter le Congrès. Un article paru sur le site de "Global Research" a dépeint le «déploiement naval massif des États-Unis et de leurs alliés, en Méditerranée orientale, au large des côtes syriennes, ainsi que dans la mer Rouge et dans le golfe Persique» (2). Un mois plus tard, environ, Israël Shamir décrivait les événements qui s’étaient produits, au large de la Syrie, en ces termes :«Le point de tension culminant, en ce mois de septembre 2013, a été la vision, au large des côtes du Levant, du duel au soleil (“high noon stand-off”) de cinq destroyers US, leurs Tomahawks pointés sur Damas, avec une flotte russe de onze navires, emmenés par le croiseur tueur de missiles Moskva, soutenus par des bateaux de guerre chinois». «Il semble que deux missiles aient bel et bien été tirés vers la côte syrienne, mais tous les deux ont échoué à atteindre leur cible». Et il ajoutait : «Un quotidien libanais, citant des sources diplomatiques, a prétendu que les missiles étaient partis d’une base de l’OTAN, en Espagne, et s’étaient fait abattre par le système russe de défense air-air d’un navire. Une autre explication, proposée par l’"Asia Times", évoque un détournement des deux missiles par les Russes, dont les GPS puissants et bon marché auraient rendu inutilisables les Tomahawks chers et sophistiqués, en les égarant et en les faisant chuter. Il y a, encore, une autre version, qui attribue leur lancement aux Israéliens, soit qu’ils aient tenté de provoquer, coûte que coûte, le déclenchement des hostilités, soit qu’ils se soient contentés d’observer les nuages, comme ils le prétendent». (3) La carte ci-dessous donne quelque idée de l’impressionnant affrontement naval en puissance. Donc, pourquoi les États-Unis et la France n’ont-ils pas attaqué la Syrie ? Il paraît évident que les Russes et les Chinois ont, tout simplement, expliqué qu’une attaque de la Syrie, par les USA et la France, déclencherait une attaque russo-chinoise des navires US et français. Obama a, sagement, décidé de ne pas déclencher la Troisième guerre mondiale, en septembre 2013. Nous ne pouvons que nous en réjouir.

Les plans des USA, du Royaume-Uni et de la Turquie

Depuis lors, les USA et leurs alliés ont poursuivi leur guerre sous sa forme habituelle, c’est-à-dire par délégation, en y ajoutant un nouvel acteur : l’ISIL [ISIS, Daech, etc. NdT]. Il est clair cependant qu’ils ne sont pas complètement satisfaits du résultat de leurs plans et qu’ils viennent de décider de se lancer dans une nouvelle forme d’engagement direct. Dans un article récent « The Shuttle Diplomacy to Save Syria » (« Les navettes diplomatiques pour sauver la Syrie »), Andrew Korybko explique que les USA et la Turquie ont imaginé un stratagème qu’ils appellent Division 30……« grâce auquel un petit groupe de combattants d’élite [déguisés en djihadistes, NdT] seraient introduits dans le pays à partir de la Turquie, et s’y déploieraient sous la protection de frappes aériennes US. Le jour même où des représentants militaires syriens arrivaient à Moscou, on apprenait qu’Obama avait autorisé le Pentagone à bombarder quiconque combattrait ce groupe, fût-ce l’Armée Arabe Syrienne si le cas se présentait, nouvelle sans doute connue depuis peu des Russes grâce à leur mondialement célèbre service de renseignements » (4)Un article similaire de Stephen Lendman daté du 4 août 2015 disait :« Le 2 août, le journal britannique Sunday Express a titré : “Des SAS déguisés en combattants de l’ISIS dans une guerre secrète contre les djihadistes”, poursuivant “Plus de 120 membres du régiment d’élite sont en ce moment dans ce pays ravagé par la guerre, habillés en noir, masqués et brandissant des drapeaux de l’ISIS”, engagés dans ce qui est appelé Opération Shader [Opération Ombrage] – s’attaquant à des cibles syriennes sous le prétexte de combattre l’ISIS. Il est possible que des Forces Spéciales US et la CIA fassent secrètement partie de l’entreprise, suivant le même mode opérationnel. » (5)On pourrait croire que l’utilisation de ce genre de troupes d’élites soit gagnante à tous les coups pour les États-Unis. Car, s’il n’y a pas de résistance de l’Armée syrienne, Assad est fini, mais si, au contraire, les troupes syriennes tentent de repousser ces forces de l’OTAN, elles se retrouveront dans une guerre à grande échelle avec l’OTAN.Ces articles font plus que suggérer que les USA et le Royaume-Uni ont jeté dans la balance leurs propres troupes d’élite dans le but d’en finir avec la Syrie. Étant donné le diktat selon lequel tout groupe armé qui s’opposerait à elles serait attaqué par la voie des airs, les USA et leurs alliés montrent sans ambiguïté qu’ils suivent un plan précis d’intervention militaire directe en Syrie, avec utilisation des avions et des missiles de l’OTAN. C’est là leur seconde tentative pour obtenir par la violence dans ce pays le changement de régime qu’ils veulent.

Quelques intéressantes initiatives diplomatiques de la Russie

L’article d’Andrew Korybko montre qu’une fois de plus la Russie s’active par des voies diplomatiques pour faire avorter les agressions US contre la Syrie. Une partie de cette stratégie des Russes consiste à saper les positions américaines en obtenant que certains pays se retirent de la coalition. En tête de programme : une série de discussions avec l’Arabie Saoudite. On remarque en effet des contacts accrus entre les deux pays. Par exemple, le président Poutine et le roi Salman ont l’intention de se rencontrer d’ici la fin de l’année et de signer un accord de coopération sur l’énergie nucléaire. On fait état également d’une rencontre, arrangée par la Russie, entre le ministre syrien de la Défense Nationale et le ministre saoudien de la Défense. Selon Korybko :« L’Arabie Saoudite a fini par se rendre compte que son rejeton wahhabite est devenu incontrôlable et qu’il lui faut absolument se sortir du bourbier de la guerre par intérim où elle s’est enfoncée en Syrie, avant que le retour de flamme ne se fasse sentir de façon trop insupportable (d’autant qu’) elle préférerait détourner ses ressources en argent et en temps de cette guerre désormais perdue contre la Syrie en direction de sa dernière aventure militaire en date le long de sa frontière méridionale. Ajoutez-y la peur paranoïaque de Ryiad de voir le Yemen se transformer en base pour les combattants par intérim de l’Iran, et vous pourrez raisonnablement admettre que le Royaume des Saoud accepte une défaite en Syrie pour sauver autant de terrain stratégique que possible au Yemen (et le plus tôt sera le mieux). » (6)Mais les Russes pourraient faire plus qu’aider la Syrie par les voies diplomatiques.

La Russie peut-elle encore une fois soutenir militairement la Syrie ?

Il faut bien se représenter les graves conséquences qu’implique le plan US d’attaquer des unités de l’Armée Arabe Syrienne ou qui que ce soit d’autre s’opposant à la Division 30. Le danger provient de ce qu’Obama a « autorisé le Pentagone à bombarder toute entité qui combattrait ce groupe, y compris l’Armée Arabe Syrienne si un tel accrochage se produit ». Évoquant la rencontre récente de trois officiers supérieurs de l’AAS arrivés à Moscou le 3 août et des représentants de l’Armée Russe, Korybko écrit :« Bien sûr, cette provocation pourrait, en quelques secondes, conduire à une escalade de la guerre contre la Syrie et au bombardement de toutes les installations militaires et gouvernementales, aboutissant à un changement de régime aussi rapide que celui infligé à la Libye. Cette éventualité est donc prise en très sérieuse considération par Moscou, et des moyens stratégiques d’éviter un scénario aussi catastrophique ont sans aucun doute été envisagés au cours de la rencontre. » (7)Qu’est-ce donc qui pourrait avoir été discuté d’autre par les officiers syriens et russes ?« L’ordre du jour de la visite comprenait un échange d’expériences dans la lutte contre le terrorisme, ont indiqué certaines sources. » (8).Korybko explique alors que les Russes pourraient adopter la nouvelle stratégie suivante :« La Russie peut toujours recourir à la mesure préventive d’enkyster ses conseillers militaires basés en Syrie dans les positions frontales de l’AAS. »L’idée d’enkyster des conseillers russes dans les troupes syriennes met au pied du mur le bluff US. Voici comment cette stratégie est supposée fonctionner :« Au cas où la Russie aurait sérieusement l’intention de bloquer la possibilité, par les USA, d’utiliser une éventuelle attaque de l’AAS contre la Division 30 comme motif d’escalade pour exécuter leur opération “changement de régime”, elle pourrait très bien prendre bravement et résolument la décision de positionner ses conseillers militaires anti-terroristes en première ligne ; au coude à coude avec les soldats de l’AAS. On peut raisonnablement penser que cette décision serait au préalable communiquée aux USA via les agents secrets des deux parties ainsi que par la voie diplomatique, de façon qu’à Washington, on soit bien au courant des indicibles conséquences qu’entraînerait toute frappe contre une AAS obligée de répondre aux provocations de la Division 30. Quoique cette stratégie paraisse comporter de grands risques, c’est un fait avéré que jamais l’armée US ne s’est risquée à prendre pour cibles des soldats russes, choisissant toujours de s’en remettre à ses intérimaires pour exécuter ces sinistres tâches (fût-ce les Moudjahidines en Afghanistan ou les terroristes en Tchétchénie). Et ceci pour une raison claire : une attaque directe de l’Armée Russe par les USA est un flagrant casus belli, et même dans les conditions actuelles, si tendues soient-elles, le recours à une action aussi impensable est, de la part des États-Unis, simplement hors de question. » (9)Autrement dit, il se pourrait que la Russie ait les moyens de subvertir le dernier en date des plans US pour renverser violemment le gouvernement Assad. En fait, les USA disent aux Syriens : « Si vous vous attaquez à nos troupes (Division 30), c’est la guerre avec les États-Unis. » Les Russes disent – une fois de plus – aux USA : « Si vous vous attaquez à nos troupes en Syrie, c’est la guerre avec la Russie. »Si les suppositions de Korybko à propos des plans russo-syriens s’avéraient correctes, nous verrions pour la deuxième fois la Russie déterminée à tirer un trait à ne pas dépasser sur le sable. On ne peut qu’espérer, cette fois encore, que la sagesse prévaudra à Washington et que les projets de guerre jusqu’au-boutistes en Syrie seront abandonnés. Notes1. https://medium.com/war-is-boring/french-bombers-were-loaded-up-syrian-rebels-were-deployed-all-awaiting-obamas-okay-to-attack-69247c24253f2. http://www.globalresearch.ca/massive-naval-deployment-us-and-allied-warships-deployed-to-syrian-coastline-before-the-august-21-chemical-weapons-attack/53477663. http://www.globalresearch.ca/the-war-on-syria-the-september-2013-military-stand-off-between-five-us-destroyers-and-the-russian-flotilla-in-the-eastern-mediterranean/5355644et http://www.israelshamir.net/French/NotreCap.htm4. http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/5. http://www.globalresearch.ca/british-sas-special-forces-dressed-up-as-isis-rebels-fighting-assad-in-syria/54669446. http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/7. http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/8. http://sputniknews.com/politics/20150805/1025431105.html9. http://thesaker.is/the-shuttle-diplomacy-to-save-syria/Source :Australianvoice– 9 août 2015Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades

Les enfants sont évidemment les victimes les plus vulnérables de cette crise des migrants. Un appel émouvant d'un garçon syrien de 13 ans a été diffusé. Bloqué à Budapest avec sa sœur, il supplie publiquement la communauté internationale d'arrêter la guerre en Syrie.
 
La police n'aime pas les Syriens, en Serbie,Il s’appelle Kinan Masmaleh et il a 13 ans. Ce jeune Syrien, actuellement bloqué à Budapest en Hongrie, a été interrogé par la chaine d’information Al Jazeera. Et la vidéo a été vue des millions de fois.

Sur sa situation, le jeune homme répond le plus simplement possible au journaliste: "S’il vous plait, aidez les Syriens. Les Syriens ont besoin d’aide maintenant. Arrêtez juste la guerre. Nous ne voulons pas rester en Europe. Arrêtez juste la guerre. Juste ça."

Un message qu’il a tenu absolument à faire passer. Plus tôt dans l’interview, il explique que "la police n'aime pas les Syriens, en Serbie, en Hongrie, en Macédoine, en Grèce." Pays par lesquels il est passé.

Le jeune garçon de 13 ans avait déjà été interviewé quelques jours plus tôt à Szeged, une autre ville en Hongrie. Kinan Masmaleh a quitté Daraa en Syrie avec sa sœur. Il est toujours bloqué à Budapest où il est toujours difficile de quitter la capitale hongroise.

Des milliers de Libanais ont manifesté vendredi à Beyrouth à l'appel de l'un des principaux leader chrétien du pays pour réclamer l'élection du président de la République au suffrage universel direct.
Liban: Les manifestants réclament une élection présidentielle au suffrage universel
Ce rassemblement a coïncidé avec l'appel du principal collectif citoyen à la tête des manifestations contre la classe politique ces dernières semaines, sur fond de crise des ordures, à une nouvelle mobilisation vendredi et samedi dans plusieurs localités du pays.

Les partisans de Michel Aoun, chef du Courant patriotique libre (CPL) et candidat à la présidence, se sont rassemblés sur la place des Martyrs, dans le centre-ville, brandissant les drapeaux oranges de son mouvement ou les drapeaux du Hezbollah, son allié.

M. Aoun a invité ses partisans à descendre dans la rue pour réclamer la tenue de législatives et un amendement constitutionnel permettant au président de la République d'être élu au suffrage universel direct.

Au Liban, le chef de l'Etat est élu par le Parlement. Or ce dernier, vicié par les divisions, ne s'est plus réuni depuis un an.

"Le peuple veut l'élection du président", ont scandé les manifestants.

Artistes, personnalités politiques et militants ont défilé sur une scène improvisée pour exprimer leur soutien au chef du CPL et à Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah.

M. Aoun est soutenu par le Hezbollah et son mouvement participe au "gouvernement d’entente" aux côtés du bloc rival appuyé par Ryad et Washington.

"Nous voulons de l'électricité, de l'eau, du pétrole et du gaz. Nous voulons un système électoral qui nous représente et élire un président", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, un cadre du CPL.

M. Aoun n'était pas présent physiquement mais est apparu dans un message vidéo où il a dit être "fier" des manifestants.