
تقي زاده
Lieberman : Netanyahu est un chien qui aboie mais ne mord pas
" Si vous voulez tirer, tirer, ne parle pas. Il (Netanyahu) est un chien qui aboie mais ne mord pas '', a déclaré Lieberman a déclaré au journal Yedioth Aharonot sur les déclarations du Premier ministre concernant le Plan intégral de l'action commune (JCPOA, pour son sigle en anglais) est produite par les négociateurs nucléaires de l'Iran et du groupe 5+1.
" Netanyahu est incapable de faire face à la question nucléaire iranienne est un problème trop grand pour lui “, a dit le responsable israélien.
" Il a également veillé à ce que, lorsque nous commençons à parler de l'affaire du nucléaire iranien, la communauté internationale se moque de nous. Il est nécessaire d'établir une commission d’enquête, il est nécessaire de remplacer le Premier ministre ".
Après arrimage écarts que Netanyahu a eus avec le président américain Barack Obama, a déclaré que s’il était en place et aurait ralenti la question nucléaire du pays perse.
" Sur la question iranienne, je suis le plus compétent et avoir un plan détaillé pour l'arrêter. Je n’ai pas l'intention d'en parler en public. Je viens dans les instances appropriées ", a déclaré Lieberman.
Immédiatement après l'annonce de la conclusion des négociations nucléaires entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine et la France, plus l’Allemagne), le 14 Juillet, une colère Netanyahu a comparu devant les caméras de marque et le fait " une erreur historique pour le monde."
Le régime de Tel-Aviv a toujours essayé de se propager iranophobie durant les négociations nucléaires, affirmant que le programme iranien a des dimensions militaires pour faire pression sur l'ordre de l’Ouest, avec l'ordre de l'Ouest CNO de bloquer un éventuel accord final, qu'il considère comme une «erreur stratégique» et une menace pour la survie.
Un accord sur le nucléaire est un échec diplomatique pour toutes les campagnes lancées par Netanyahu contre les dialogues; chef de l'opposition israélienne, Yaïr Lapid, a averti que Netanyahu devrait démissionner si l'Iran et la Sextet parvenir à un accord nucléaire près définitive.
Refus d'Israël consensus Iran-G5+1 a lieu alors que leurs arsenaux cachés dans plus de 200 ogives nucléaires et refuse d'adhérer au Traité de non-prolifération (TNP) ne permet pas d'inspections de ses installations nucléaires, en dépit des appels à partir de l'Organisation des Nations Unies.
Des droits humains
Pour ceux qui ont une petite connaissance de l’Islam et de son Histoire, il est clair que la question des droits de l’homme selon l’Islam, n’est pas une question de comparaison ni ne nécessite une attitude passive.
Nous n’avons pas abordé cette question pour faire un parallèle entre la pensée juridique et politique occidentale et celle de l’islam, ou pour nous innocenter des accusations de conservatisme, par une simple comparaison.
Les principes de dignité humaine, de liberté, d’égalité, de sécurité, de légitime défense, d’assurance sociale, d’enseignement et d’éducation, le rejet de l’oppression, la défense des droits des femmes, des enfants et des déshérités, le respect de la propriété et d’autres concepts et droits naturels ou consensuels, sont des concepts juridiques et politiques qui étaient connus et débattus dans la jurisprudence islamique et l’Histoire de l’Islam.
De quelques contradictions françaises en Syrie !
IRIB-Pour les cérémonies du 14 juillet 2008, Bachar Al-Assad, convié à un étrange « sommet » à quatre réunissant à Paris, autour de la France, le Qatar le Liban et la Syrie, est l’un des invités d’honneur de Nicolas Sarkozy. C’est l’émir du Qatar, sorte de « frère » pour Bachar, qui a convaincu le président français de l’importance de restaurer les relations entre Paris et Damas, relations rompues après l’assassinat de Rafic Hariri, le meilleur ami de Chirac. Et la greffe prend. Claude Guéant, Secrétaire général de l’Elysée multiplie les voyages au pays des Omeyades. Cette idylle est brutalement interrompue au fil de l’année 2010. Pourquoi ?La Syrie, d’un côté, se déclare prête à acheter 23 Airbus et de l’autre à signer avec le groupe TOTAL un important contrat. Les experts sont au travail quand une injonction tombe : le marché des Airbus doit se faire par l’entremise du Qatar et c’est Doha qui doit prendre le pas sur TOTAL pour le contrat énergétique. La décision de mettre l’émir au cœur des transactions franco-syriennes émane de Nicolas Sarkozy, et son ordre est transmis à Bachar qui refuse cette étrange solution. Ce sera la guerre et le choix, aussi bien français que qatari de soutenir l’opposition au régime de Damas. En réalité on verra très vite que ces rebelles, aidés par la France, l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie brandissent la bannière d’Al-Qaïda, avant que ne flotte le drapeau noir de Dae’ch. C’est dès 2011 que Paris soutient les mouvements jihadistes impliqués en Syrie. Le choix de la France, les fous de Dieu plutôt que le maintien d’un président rescapé des décombres du Baath, est marqué dès 2012 par la fermeture de notre ambassade à Damas par Alain Juppé, ici fidèle à la doctrine Sarkozy comme il le sera plus tard en Libye.L’arrivée de François Hollande et de Laurent Fabius ne change rien à la « doctrine » du Quai d’Orsay. Un point diffère pourtant, Hollande noue des relations avec Netanyahou qui vont faire de la France l’indéfectible allié de la politique israélienne menée par les conservateurs au pouvoir. Au point de faire apparaitre la diplomatie américaine comme emprunte de faiblesse. Le premier voyage à l’étranger de Hollande est à Riyad où se trouvent les champions du sunnisme acharnés à la perte de Bachar, donc au succès d’Al-Qaïda puis de Da’ech, leurs agents sur le terrain. Après avoir exigé de bombarder Damas, puis s’être empêtré dans une affaire de gaz sarin montée par les services du Premier ministre, en décembre 2012 Laurent Fabius voyagant au Maroc, déclare : « Les p’tits gars de Nosra font du bon boulot »… Nosra, la filiale « syrienne » d’Al-Qaïda.Pour appuyer les choix de la diplomatie française par des actes, le service Action de la DGSE livre des fusils d’assaut Famas et des missiles Milan aux « rebelles » en barbes. L’appui en renseignements, matériels et en conseil techniques de la France va se poursuivre tout au cours d’une guerre en Syrie qui n’a de « civile » que le nom, puisque les combattants viennent de pays étrangers et que la guerre est également financée du dehors. Appui organisé depuis le Liban, la Jordanie et surtout la Turquie. On notera que, pendant tous ces mois, la volonté politique de stopper les candidats français au « jihad » ne se manifeste que dans les déclarations et jamais sur le terrain ce qui va engendrer un conflit entre la mission de la DGSI, chasseuse de jihadistes, et celle de la DGSE chargée de les « soutenir ».En avril 2013, une note issue des services diplomatiques marocains rapporte comment la France manœuvre à l’ONU pour ne pas apparaitre comme condamnant Nosra en tant qu’organisation « terroriste ». Ce document résume l’option politique de Paris, peu importe que les Salafistes prennent le pouvoir à Damas, il nous faut la peau de Bachar. On retrouve là une priorité partagée par l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et Israël. Et, dans un entretien avec Le Monde, le ministre des Affaires étrangères de Doha finira par déclarer « Al-Nosra est notre allié, il faut travailler avec ce groupe ». En France, d’étranges « rebelles » syriens qui ne sont rien d’autre que des membres d’Al-Qaïda font de discrets séjours histoire de faire le point sur leur « guerre de libération ».Mais la montée en puissance de Da’ech vient brouiller les cartes, une redéfinition de la politique par rapport aux groupes « rebelles » s’impose. La France ne peut rien faire d’autre que condamner la « barbarie » de « l’Etat Islamique ». Mieux elle s’engage dans la coalition qui bombarde les « barbares ». Bombardements surprenants qui ne ciblent que des bâtiments, souvent vides ou sans usage militaire. Bombardement qui, par exemple, ne frappe pas les colonnes de Da’ech en marche vers Palmyre alors qu’elles sont une cibles idéales. En réponse à ce comportement inattendu, les diplomates français et américains répondent que combattre l’avancée de Da’ech exige la mise en œuvre « d’hélicoptères de combat forcément associés à des unités au sol qui devraient compter 10 000 hommes ». Passé au crible de l’expertise militaire, l’affirmation ne tient pas vraiment puisque l’exemple libyen a démontré, pour qui le veut vraiment, l’efficacité des attaques aériennes contre les convois.Faute d’agir efficacement, la France s’est lancée dans des moulinets diplomatiques. Ainsi le 2 juin 2015 s’est tenu à Paris un sommet anti-jihadistes qui n’a fait trembler personne, au grand bonheur des palaces de la capitale. Au terme de ce conseil de guerre, quatre « ateliers » ont été formés. Pour l’humour qui, dans ce drame, doit être aussi la politesse du désespoir, indiquons que l’étude de la migration des jihadistes a été confiée à la Turquie, pays qui alimente et soutien ce flux. Quant à l’analyse des finances du jihad, on a donné les clés du dossier à l’Arabie Saoudite, pays ami et allié de la France qui finance lui-même les jihadistes. Paris a donné son onction à ces choix qui ont l’avantage de ne pas retarder l’avance des « rebelles » vers Damas. Encore bravo !Jacques-Marie Bourget
Les Emirats veulent normaliser avec Assad
Les Emirats envisagent d'envoyer une délégation de haut niveau, à Damas, pour discuter de l'ouverture de l'ambassade émiratie, en Syrie. Aux Emirats, les discussions vont bon train, sur le nécessaire appui au régime d'Assad, face au péril takfiri. La Tunisie veut, aussi, normaliser avec Assad, pour des motifs similaires. Les analystes voient, à travers cette décision, un signe d'éloignement vis-à-vis de Riyad
Le représentant de Sissi à Téhéran?!!
le site d'information Asrar Arabiya dit avoir des informations selon lesquelles le président Al Sissi aurait envoyé un représentant à Téhéran, porteur d'une lettre, manière d'ouvrir la voie aux relation bilatérales. "Le représentant serait arrivé à Téhéran juste après l'accord du 14 juillet à Vienne, dit le site avant d'ajouter : "Le Caire espère pouvoir entretenir des relations privilégiées avec Téhéran et ce via des coopérations commerciales ou dans le domaine de l'énergie ou du tourisme" "ce geste est un avertissement à Riyad contre toute tentative de réduire son soutien à l'Egypte. Sissi ne partage pas la même que Riyad dans des dossiers syrien, , yéménite irakien et conteste contre le rapprochement Riyad les Frères musulmans.
Trois journalistes espagnols portés disparus en Syrie
Trois journalistes espagnols sont portés disparus en Syrie, dans la région d'Alep, depuis une dizaine de jours, a annoncé mardi la présidente de la Fédération des associations de journalistes espagnols (FAPE).
"Pour le moment, nous pouvons seulement parler de disparition", a déclaré à l'AFP Elsa Gonzalez confirmant des déclarations sur la chaîne de télévision publique espagnole TVE 24 heures.
Elsa Gonzalez a indiqué que cette information lui avait été confirmée par des sources officielles.
Le ministère des Affaires étrangères, interrogé par l'AFP, a de son côté indiqué être "au courant de la situation". "Nous y travaillons", a ajouté un porte-parole sans autre précision.
Elsa Gonzalez a ajouté que les trois journalistes indépendants étaient entrés en Syrie le 10 juillet via la Turquie et que l'on était sans nouvelles des trois hommes depuis le 12 juillet.
Les trois journalistes indépendants, Antonio Pampliega, né en 1982, Jose Manuel Lopez, né en 1971 et Angel Sastre, âgé de 35 ans, travaillaient récemment pour des médias espagnols, notamment les quotidiens ABC et La Razon, la chaîne Cuatro, et la radio Onda Cero.
Elsa Gonzalez ignorait s'ils étaient ensemble et pour quels médias ils travaillaient au moment précis de leur disparition. Ils réalisaient une enquête ensemble en Syrie, Selon la télévision publique.
Dans un communiqué diffusé par plusieurs médias, leurs familles ont demandé de la "patience", le "plus de discrétion possible" et surtout, "du respect".
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie parle de la crise avec les autorités iraniennes
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura s'est rendu mardi à Téhéran où il a abordé la crise syrienne avec de hauts responsables iraniens dans le but de rechercher une solution politique élaborée par la Syrie à un conflit qui n'a que trop duré, a dit l'adjoint du porte-parole du secrétaire général Farhan Haq aux journalistes.
Pendant sa visite à Téhéran, la capitale iranienne, M. de Mistura a rencontré le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif ainsi que le vice-ministre des Affaires étrangères Hussein Amir Abdollahian, a indiqué M. Haq lors de son point de presse quotidien.
Selon M. Haq, "pendant ces réunions, M. de Mistura a souligné qu'une solution politique au conflit élaborée par la Syrie est urgente et a échangé des points de vue sur la façon d'engager le processus politique, avec le soutien du Conseil de sécurité ... Il a également insisté sur l'absence de solution militaire à ce conflit et rappelé qu'il est impératif pour l'ensemble des parties que le principe de protection des civils soit respecté.''
L'envoyé spécial travaille à la finalisation des propositions qu'il soumettra au secrétaire général dans le but d'aider les parties syriennes à trouver une solution au conflit, en prévision de l'exposé que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon présentera au Conseil de sécurité, la semaine prochaine à New York, a dit M. Haq.
Un Palestinien tué par l'armée israélienne en Cisjordanie
Un Palestinien d'une vingtaine d'années a été tué mercredi par des soldats israéliens près de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, ont indiqué à l'AFP des sources médicales et de sécurité palestiniennes.
Mohammed Alawna a été mortellement touché par une balle au torse lors d'une manifestation dans son village de Bourqine, au sud-ouest de la ville de Jénine, ont précisé ces sources. Ces heurts ont éclaté lorsque les habitants se sont opposés à des arrestations et des perquisitions menées par les soldats israéliens dans le village.
Le jeune homme a été transporté vers un hôpital de Jénine où les médecins ont tenté de le réanimer, en vain, ont précisé les sources médicales.
Depuis le début de l'année, une dizaine de Palestiniens ont été abattus par l'armée israélienne en Cisjordanie, selon l'ONU.
40 morts dans des heurts entre tribus rivales dans le Sud de la Libye
Au moins 40 personnes ont péri dans des affrontements qui ont opposent depuis une semaine des tribus libyennes rivales dans le sud-est libyen, selon un responsable local.
"Au moins 40 personnes ont été tuées et des dizaines blessées, la plupart des hommes armés, dans des affrontements entre la tribu des Toubous et celle de Touaregs", a indiqué ce responsable joint par l'AFP à Sebha, 750 km au sud de Tripoli.
Le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale a exhorté, dans un communiqué, les deux tribus à "cesser les combats et à régler leur différend par le dialogue". Il a déploré ces violences récurrentes dans ces régions, selon lui dues aux "luttes pour le pouvoir politique et économique".
Cette dernière flambée de violences a provoqué l'exode de plusieurs centaines de familles, selon le responsable de Sebha.
La Libye a sombré dans l'anarchie après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, et les milices y font la loi.
Turquie: hommage en pleurs et en colère aux victimes de l'attentat contre les manifestants pro-kurdes à Suruç
Ils s'accrochent aux cercueils, crient des slogans ou pleurent, simplement. Mardi, familles et proches ont rendu un dernier hommage poignant aux victimes de l'attentat suicide contre les manifestants qui a fait au moins 32 morts près de la frontière syrienne.
Vingt-cinq cercueils enveloppés dans un drap rouge ont été alignés dans la cour d’une mosquée de Gaziantep, à quelques dizaines de kilomètres de Suruç, dont le centre culturel a été la cible de l'attaque attribuée par les autorités turques au groupe Daech. Sur chacun d'eux, une feuille portant le nom d'une victime.
Tout autour se sont regroupés des centaines de parents et d'amis des jeunes militants de la cause kurde visés par l'attentat. Parmi eux, une femme sanglote bruyamment en saisissant celui du fils qu'elle vient de perdre. D'autres cachent leur douleur aux photographes, dont celui de l'AFP, en enfouissant leur visage dans les linceuls.
La plupart des victimes sont âgées d'une vingtaine d'années à peine. A 17 ans, Pirinc Okan, originaire de la ville méridionale d'Antakya, était probablement le plus jeune d'entre eux, ainsi que l'écrit le quotidien Hürriyet.
Dans un autre cercueil, un étudiant de la prestigieuse école des Beaux-Arts d’Istanbul. Plus loin, celui d'un professeur d'anglais de 28 ans, venu de l'extrême sud de la Turquie.
L'émotion des proches des victimes domine, mais leur colère ne tarde pas à déborder.
Les proches des victimes s'en prennent au gouvernement islamo-conservateur du président Recep Tayyip Erdogan, accusé de ne pas avoir assez sévi contre ce groupe radical.