تقي زاده

تقي زاده

L’islamophobe est le résultat de ce que l’on donne à voir aux Français dans les médias et de ce qu’ils peuvent constater chez eux dans leur propre pays, à savoir l’installation de mosquées de type wahhabite pour la plupart, ou financées par eux, ne voyant de l’islam que le dogme wahhabite.

Nous sommes depuis quelques années témoins de tragiques événements dans la région du Moyen Orient, dont la guerre en Syrie, au Yémen, en Irak, en Libye et de l’émergence des groupes terroristes dont Daesh et des massacres qu’ils commettent au nom de l’islam. Nous avons interviewé M. Jacques Chartier, président de l’Association « Musulmans chiites de France », qui a bien voulu répondre à nos questions sur la situation des chiites en France, le climat islamophobe prévalant dans le pays, l’unité entre sunnites et chiites et les activités des groupes wahhabites en France et dans le monde.


Quelle est en général la situation des musulmans chiites en France ?
Malheureusement, on ne peut pas répondre d’une manière générale. Cela est différent selon la nationalité des chiites installés et qui vivent en France. Ils sont d’une manière, indépendants les uns des autres, de la même manière que les « sunnites » s’étaient installés en France, depuis les années 70, avec chacun sa mosquée ou lieu de prière, Marocaine, Algérienne, Tunisienne etc… Le système a ensuite favorisé le wahhabisme et ses pétrodollars, qui a réussi à rassembler le tout sous le dogme wahhabite. Nous attendons celui ou ceux qui feront le rassemblement des chiites sous la même bannière sans prétexter l’excuse d’attendre Al Mahdi (Qu’Allah hâte sa venue), il est vrai qu’à l’heure actuelle, on peut considérer que cela n’est pas loin, mais ce n’était pas le cas il y a une trentaine d’année.
Le Liban est arrivé à avoir une association qui lui a permis d’avoir des locaux, idem pour les Irakiens, mais nous n’avons encore aucun lieu de culte, d’une manière générale, qui pourrait servir à rassembler et à unifier tous les chiites de France.
Les Français chiites disposant d’une association n’ont pratiquement aucune aide, mais on pourrait croire à voir l’ensemble, que personne n’a envie d’une représentation où les chiites français seraient apparents, ce qui aurait été à mon avis un moyen en France de rassembler non seulement les chiites, mais aussi tous ceux qui cherchent et qui sont intéressés par l’islam, et qui ne trouvent seulement que les mosquées wahhabites pour les accueillir. Mais cela évidemment n’intéresse pas grand monde.
L’Iran est la communauté la plus décriée par le gouvernement sioniste -maçonnique qui domine cette « France ». L’embargo économique les a limités, pour empêcher justement toute possibilité d’extension … les seuls, avec qui on aurait pu œuvrer à cette intention, mais qui n’aurait peut-être pas non plus donné une présentation universelle de l’islam, en sortant des limites traditionnelles iraniennes. Pour le culte, chacun s’arrange dans son coin, on peut dire que tout est fait pour entretenir la division des chiites, qui ne font pas non plus trop d’effort pour se rassembler. Au niveau de l’emploi le fait d’être chiite n’apparaît pas sur les formulaires, reste la nationalité et l’obtention du permis de séjour, qui lui reste certainement sous condition administrative. Les restrictions sont plutôt liées aux apparences islamiques, du voile, de la barbe et des vêtements.


Est-ce qu’il y a des statistiques sur le nombre de chiites vivant en France ?
Il n’existe pas de statistiques. Malheureusement il n'y a pas de corrélation entre les divers groupes chiites qui s'affichent selon leur nationalité et en restant très conservateur de leurs traditions et de leur patrimoine. Il est évident que nous avons besoin en France d'un représentant du guide suprême, comme il y a en Allemagne et que j'ai eu l'occasion de rencontrer au centre culturel Iranien de Paris. Il nous faudrait un ‘Alim de préférence Sayyed, Iranien ou Libanais, parlant couramment le français qui puisse s'intégrer parmi les français de souche, ayant retrouvé l'islam et converti au chiisme, en priorité. Le Marja’ Fadlallah était celui qui avait le mieux compris, comment présenter l'islam chiite aux occidentaux et en particulier aux Français. Nous ne pouvons construire l'islam en France et de France, qu'à partir des français de souche ayant retrouvé l'islam. Cela nous demande évidemment d’être guidé par un représentant de la Wilayat Al Faqih compétent et non par des pseudos Sayyed originaire du Maghreb, trop impliqué dans l’histoire récente de la colonisation française et n’ayant pas su en distinguer les causes ni les origines réelles. Le peuple français a toujours trop de réticence avec tout ce qui vient du Maghreb pour être attentionné à une nouvelle définition de l’Islam. C’est l'erreur que les wahhabites ont faite en n’intégrant pas dans la représentation française des français de souche convertis à l'islam, en se présentant, aux yeux du peuple français comme des colonisateurs masqués, ce qui est en partie la cause de l'islamophobie.


Quelle est en général l’origine des chiites en France ? Par exemple est-ce qu’ils sont plutôt d’origine libanaise, irakienne, iranienne, pakistanais…
Les chiites de France sont issus de pratiquement tous les pays musulmans comportant des chiites dans leurs population. Cela fait partie de la stratégie maçonnique dans leur plan du NWO (Nouvel Ordre Mondial). Les chiites sont plus ou moins organisés, en dehors des pays dominants comme l’Irak et le Liban.
Nous avons toutes les nationalités, afghane, somalienne, Syrienne, Libyenne etc. pour ne parler que des musulmans. Cette stratégie entre dans le concept du mélange des peuples, prévu pour la domination du monde, par les ennemis de Dieu.
Cela avec un gouvernement mondial ayant Jérusalem pour capitale, (ce qui implique aussi l’avènement de l’anti-christ comme « Roi du monde « qui selon les textes Juifs, attendent leur « Messie comme « Roi du monde » à l’instar du prophète Salomon.
Malheureusement la France avec l’Europe servent de terrain d’essai et sont principalement les pays d’accueil où l’on distribue des naturalisations à vau-l'eau, dans le cadre de lois sionistes et maçonniques. La destruction de la France et des pays Nations est programmée.


Quelle est la situation des chiites en France au niveau des droits ? Est-ce qu’ils bénéficient des droits comme la liberté de culte ? Quelle est leur situation au niveau de l’emploi dans les entreprises ou les fonctions gouvernementales ?

Ils bénéficient relativement des mêmes droits. Il n’y a pas apparemment de discrimination par rapport aux cultes pratiqués. Administrativement, il est le même pour tous les immigrés, en dehors des pays comme l’Iran où il n’y pas d’éléments qui permettent vraiment de justifier une demande d’asile politique, celle-ci qui est accordé aux Irakiens, aux Afghans, aux Syriens aujourd’hui. En fait les chiites de ces pays sont certainement les moins nombreux à le demander, en tant que minorité, ils sont les moins apparents et forment certainement dans leur même provenance, des liens de solidarité.
Les immigrés ont priorité sur les logements, ils reçoivent les mêmes allocations que les français et ont pratiquement les mêmes droit, excepté celui de voter… ou pas encore …le système devant la défection des français aux élections (50% ne votent plus ) et les 50% de ceux qui votent, ce sont des « français d’adoption » , le système garde sous la main cette possibilité en cas de nécessité.
La communauté juive est beaucoup plus importante que ce que nous donne les statistiques, celles-ci ne correspondant pas à la réalité. Ne sont comptabilisés en général que les juifs pratiquants et fréquentant les synagogues, si l’on considère que plus de 50 % des juifs ne pratiquent plus, sans pour cela les exclure de leur communauté, nous pouvons largement doublés ce nombre.
A savoir la diaspora juive en France date de plusieurs siècles et beaucoup se sont intégrés complètement à la France, mais en gardant toujours une particularité dans leur patronyme qui leur permet de se reconnaître et de bénéficier de ce fait, des priorités qui leur sont données, dans la distribution de postes administratifs et autres…Ce qui fait que tous les postes clés sont tenus par des français d’origine juive.
La mafia sioniste et son service de renseignement, « le Mossad » a toujours les moyens d’intervenir sur les plus récalcitrants qui ne voudraient pas œuvrer au « Grand Israël ».

Est-ce que les mosquées et les hosseyniehs appartenant aux chiites ont la liberté d’action ?
Les mosquées et les hosseyniehs appartenant aux chiites ont la liberté d’action les restrictions venant plutôt du fait que l’on ne donne pas d’autorisation administrative pour leur extension et encore moins pour construire une mosquée chiite .Tout les moyens sont utilisés pour que cela ne se réalise pas.
La politique française concernant le chiisme est de ne pas en parler, les chiites étant une minorité, et en dehors des grands problèmes politiques qui lui sont liés, on ne parle pratiquement pas du chiisme en France, encore moins de « chiite de France », sauf pour en déceler les côtés nuisibles. On peut considérer que le peuple français ne sait même pas que des communautés chiites vivent en France, ce qui est certainement le meilleur moyen de nier son existence.
Le centre Zahra situé aux Grandes Saintes, dans le Nord de la France, une petite communauté « familiale » pratiquant le prosélytisme chiite sur Internet, a bien essayé de se lancer dans l’aventure politique en créant un « parti-anti-sioniste » malheureusement sans connaissance de la vraie réalité ni de l’histoire de France. La vraie connaissance de l’histoire de France en dehors de l’interprétation que le système veut bien lui donner est une méconnaissance totale du peuple français. Croyant rassembler de cette manière les français indignés, n’ont réussi qu’à alimenter la propagande sur l’antisémitisme et leurs détracteurs dans des vociférations aussi inutiles que néfastes pour la compréhension des français à l’islam chiite.
Il faut bien comprendre, ce qui n’est pas évident de l’extérieur, que cette « France d’aujourd’hui » est totalement entre les mains des ennemis de Dieu. Que la « République » est une œuvre judéo-maçonnique qui a permis aux juifs de France d’arriver au pouvoir. Que toute action politique ou autre, à l’intérieur de cette « république » est une allégeance à leur système et ne peut permettre en aucun cas, à qui que ce soit de se battre réellement pour la Justice et la Vérité.


Quels sont les plus importants centres chiites actifs en France ?
En ce qui concerne les centres chiites actifs en France, le président de l’Association « Musulmans chiites de France » a précisé : « Il n’y en a pratiquement aucun, Les seuls existant sont liés aux missions diplomatiques et à leurs besoins. Pour le « chiisme de France » qui commence à se développer, les moyens financiers étant quasiment nul, ne permettent même pas de faire des projets et à part quelques associations éparpillées sur le territoire, toute l’activité se fait pratiquement sur internet, qui est évidemment sous haute surveillance.
Une seule mosquée dite chiite établie par nos frères de la Réunion (territoire français dans l’océan indien) avant les années 50 … de «300 places environ ».
Possédant des locaux, il n’y aurait pas plus d’une demi-douzaine d’associations réparties sur tout le territoire.
La plupart du temps le peuple français ne connaît ni ne comprend le problème qu’il y'a entre le wahhabisme et le chiisme, celui-ci étant laissé volontairement dans l’ignorance des connaissances islamiques. Les français ne voient et entendent en définitive, que les scènes d’horreurs diffusées par les médias sans comprendre le pourquoi du comment.
Quant à la minorité intellectuelle, qui s’intéresse à l’islam, elle ne trouve le plus souvent et en majorité sur internet et dans les médias, que les calomnies et médisances diffusées par les wahhabites et les ignorants sunnites, qui n’ont souvent aucune connaissance sur le chiisme, des propagandes diffusées d’une manière agressive sur tous les supports médiatiques …


Quelles relations entretiennent chiites et sunnites en France ?
Les relations entre chiites et sunnites, en France son détestables, car alimentées par les salafo-wahhabites, le reste des sunnites étant malheureusement sous domination de cette organisation, économiquement et politiquement. Ils sont, soit endoctrinés, ou restent silencieux pour le plus grand nombre.
Le système de terreur intellectuelle et de conditionnement, que pratiquent les wahhabites, fonctionne ici depuis des décennies. Ce qui se passe aujourd’hui avec Daesh au Moyen Orient, est le résultat d’une préparation psychologique établie en France depuis plusieurs dizaines d’années, dont je suis personnellement le témoin ayant eu à connaître l’endoctrinement à mes débuts en islam avec eux.
Sur le terrain, il n’y a pratiquement aucune relation entre chiites et sunnites. Les chiites sans pour autant se cacher, s’organisent par leur nationalité dans les locaux qu’ils peuvent disposer. Etant en minorité, il n’y a pas d’actions indicatives contre eux.
L’affrontement se passe sur internet quotidiennement et cela depuis qu’internet existe sur des forums à ses débuts aujourd’hui plus particulièrement sur Facebook ou Twitter.


Vue la situation prévalant au Moyen Orient, comment chiites et sunnites peuvent renforcer de plus en plus leur unité et leur solidarité ?
Nous ne pouvons donner qu’un point de vue virtuel, nos connaissances s’établissant à partir des échanges et de constations sur Internet. Nous sommes pour cela accompagnés de quelques frères et sœurs, avec qui nous transmettons aux internautes les connaissances chiites et les informations sur les événements actuels politiques et islamiques.
Doublé de son expérience personnelle après de nombreux voyages en pays musulmans dont six années à La Mecque, entre 1998 et 2004, je vais dire que cela nous limite aussi aux musulmans européens et surtout francophones dans notre espace et je ne peux donner un aperçu d’une manière générale. Je dirais personnellement qu’après avoir vécu en milieu wahhabite et connaissant leur obstination dogmatique contre le chiisme et l’endoctrinement dans cette haine des chiites, il me semble absolument impossible de changer quoi que ce soit dans cet affrontement, tant que l’édifice wahhabite sera debout. D’un point de vue internaute, nous voyons aujourd’hui que l’anti-chiisme fait profil bas, pas dans un sens positif d’une remise en question de leur conviction, mais à cause des nouvelles lois permettant aux renseignements étatiques de surveiller les candidats du djihadisme, que ce soit en France ou en Europe. Personnellement, cela m’as permis d’ouvrir une nouvelle page Facebook sur les convertis européens et français sans distinction ni division, où tout un chacun peut afficher ses connaissances et convictions dans le respect et la tolérance des autres.
Nous avons réussi, à stopper les médisances et les diffamations contre le chiisme et les chiites, en leur démontrant que l’anti-chiisme pouvait aussi servir aux renseignements généraux, pour détecter les partisans de Daesh. Cela nous permet de transmettre nos maigres connaissances chiites, que chacun peut voir s’il le veut en toute quiétude. Evidemment cela ne prouve rien, mais permet d’avoir accès aux différents points de vue et connaissances islamiques partagées par l’ensemble des consultants. Il est trop tôt aujourd’hui pour dire quel en sera le résultat. Mais nous profitons de notre prépondérance d’administrateur pour avancer nos points de vue et connaissances qui les accompagnent, à tout un chacun.
Le côté bénéfique est qu’en général tous les nouveaux venus à l’islam qui avait l’habitude d’entendre qu’une seule version et interprétation de l’islam par les wahhabites, peuvent maintenant connaître les versions divergentes, cela en toute quiétude. Quant aux musulmans d’origine maghrébine et arabe, qui nous suivent aussi sur ce groupe, ils sont en général silencieux sachant aussi que toute velléité les condamne au bannissement du groupe. Nous espérons et pensons que l’unité et solidarité pourra vernir des nouveaux musulmans ayant déjà acquis en Occident un esprit critique positif qui leur permet de faire la part des choses et de mieux discerner le vrais du faux si on leur en donne les moyens.


Avec la récente montée de l’islamophobie en France et les attaques menées contre les mosquées, quelle attitude ont adopté les musulmans et surtout les chiites contre le climat islamophobe ?

Concernant l’islamophobe, il est le résultat de ce que l’on donne à voir aux Français dans les médias et de ce qu’ils peuvent constater chez eux dans leur propres pays. A savoir l’installation de mosquées de type wahhabite pour la plupart, ou financées par eux, ne voyant de l’islam que le dogme wahhabite, avec des coutumes et traditions arabes, aussi bien dans l’architecture, l’habillement et le commerce, il est évident que l’islamophobie est programmée par le système sioniste-maçonnique. Tout cela se présente comme une tentative de colonisation revancharde de leur part.

Le journal « The Guardian » a annoncé que des parents d’élèves en Florides, avaient demandé l’interdiction de deux livres « L’école secrète de Nasrin » et « La bibliothécaire de Bassora » accusés de propagande religieuse et de violence.

Christine Johnkinds, professeure à l’université d’Illinois qui a fait des recherches sur les livres pour enfants, a déclaré qu’elle avait été étonnée par cette demande et que ces livres concernaient l’époque de la guerre et ses effets.

Ces deux livres sont inspirés d’histoires vécues et sont l’œuvre de Jeanette Winter. Le livre « La libraire de Bassora » est inspiré d’un récit du journal New York Times en 2003, d’une femme irakienne qui avait sauvé les livres de la bibliothèque de Bassora avant l’attaque des Anglais.

Le livre « L’école secrète de Nasrin » est le récit d’une jeune fille afghane que sa grand-mère a envoyé dans une école secrète pour les filles.
Les parents opposés à l’étude de ces deux livres ont demandé pourquoi il était interdit de parler de Jésus dans les livres scolaires, et permis de parler de Mohamad et du Coran. Certains ont critiqué les allusions à l’attaque américaine contre l’Irak et l’Afghanistan à laquelle ils avaient personnellement participé.
En 2016, des parents d’élèves avaient lancé une même campagne à New York, pour interdire ces deux livres, qui n’a pas abouti.

La justice zurichoise n'autorise pas l'association «al Huda» à donner un enseignement conforme aux préceptes islamiques aux jeunes enfants.

La justice zurichoise confirme le rejet des autorités face à l'ouverture d'une école enfantine islamique à Volketswil. Selon elle, les élèves risquent d'être exposés à des influences pédagogiques idéologiques contraires aux buts de l'école publique.

Le concept proposé par l'association «al Huda» ne marque pas suffisamment de distance entre l'enseignement profane et les contenus d'enseignement religieux, invoque mardi le Tribunal administratif zurichois dans sa décision publiée en ligne. Les enfants risqueraient donc de se voir enseigner surtout des contenus religieux comme base de la vie quotidienne.

Enseignement à contre-courant

Il est «délicat» de ne pas informer les enfants du fait que «certaines visions religieuses ne correspondent pas aux règles actuelles de la société suisse, en matière d'homosexualité ou de relations sexuelles avant le mariage, notamment». En outre, les liens existant entre ce projet et l'organisation islamiste Conseil central islamique suisse sont problématiques, estime la Cour.

Ecole de 15 à 25 élèves

«Al Huda» souhaite créer une école maternelle de 15 à 25 élèves dans un appartement du centre islamique de Volketswil (ZH). Le but de cette école est d'enseigner l'arabe et le Coran, ainsi que de renforcer la cohésion de la communauté islamique. La connaissance de la religion constitue la base de tout ce que les enfants apprennent et vivent plus tard, selon «al Huda».

Recours

L'Office cantonal de l'école obligatoire avait rejeté en mai 2014 la première demande d'«al Huda». Il voyait un lien idéologique étroit entre l'organisation et le Conseil central islamique suisse.

L'association avait alors affirmé qu'elle respecterait les prescriptions légales. Déposant un recours auprès du gouvernement zurichois, elle avait aussi déclaré n'entretenir «aucun lien avec des organisations qui prônent une idéologie».

Le gouvernement cantonal a toutefois rejeté ce recours à la fin de l'an passé. L'exécutif doute que ce jardin d'enfants respecte le plan d'étude, la religion et l'arabe étant les points forts de l'enseignement.

mardi, 21 juillet 2015 21:21

La question de l’unicité de l’être

La question de l’unicité de l’être (wahdat al-wujûd) au sens philosophique du terme est relativement nouvelle et a émergé avec Mollâ Sadrâ. Dans son sens mystique, la question de l’unicité de l’être fut posée dès les premiers siècles de l’islam et Ibn ’Arabi fait partie des philosophes les plus connus ayant abordé cette question. Cependant, cette question semble aller au-delà de la signification et des définitions philosophiques que l’on a pu en donner.

Il faut cependant d’abord évoquer les différents sens que peut avoir le mot "existence", c’est-à-dire que lorsque l’on évoque ici la gradation de l’existence, quel sens revêt l’existence dans ce contexte ? De façon générale, l’existence peut prendre quatre significations : tout d’abord, l’existence liante, copulative est celle qui permet de lier un sujet avec le prédicat. Dans "Jean est faible", l’existence permet de rattacher Jean au fait qu’il est faible par l’intermédiaire du verbe "être". L’existence a ici un sens fondamentalement liant. Ensuite, l’existence prédicative est l’existence qui forme elle-même le prédicat. Dans "Jean est", rien n’est attribué à Jean, ou encore, il ne lui est attribué que l’existence. L’existence extérieure, renvoie à tout ce qui existe à l’extérieur. Cette acception renvoie alors au sens réel de l’existence, à la réalité de l’existence. Elle cherche à saisir l’existence en son sens véritable, l’être en tant qu’être. Dans "l’existence est", le sujet qui est l’existence est l’extension essentielle du prédicat. Elle s’oppose ici à la notion d’existence mentale, pour laquelle la notion d’unicité renvoie à celle de communauté de sens alors que pour l’existence extérieure et donc dans le monde réel, on évoquera davantage la notion d’unicité de l’être. Enfin, l’existence véritable renvoie à Dieu. Elle s’oppose au concept d’obscurité, d’ombre, etc. Elle se situe hors de toute limite. Elle est une vérité essentielle qui est l’être nécessaire. Elle n’est donc pas existenciée (hâdith) mais bien prééternelle, antérieure par elle-même (qadîm). C’est selon ce quatrième sens que l’existence est ici envisagée ; les autres sens de l’existence évoqués n’étant que des apparences de cette existence au sens vrai. En outre, lorsque l’on parle d’unicité de l’être au sens mystique, on fait référence à ce quatrième sens de l’existence alors que lorsque l’on parle de l’existence au sens philosophique, on fait référence au troisième sens évoqué qui s’oppose à la notion d’existence mentale.

Le sens de l’existence est donc différent selon qu’on l’envisage dans son sens philosophique ou mystique. Les conceptions de l’unicité de l’être sont également différentes. La signification de l’unicité de l’être au sens mystique est en effet différente de l’unicité de l’être dans son sens philosophique. Dans son sens mystique, cela signifie l’atteinte d’un stade où l’on ne voit plus rien hormis Dieu. Cela représente la plus haute étape de l’ascension spirituelle que seuls les amoureux de Dieu peuvent atteindre, et fait référence à une expérience contemplative davantage qu’au résultat de réflexions théoriques et spéculatives.

Mollâ Sadrâ a repris cette idée et lui a donné une assise rationnelle. Ses écrits à ce sujet constituent l’un des points les plus innovants et parmi les plus importants de sa philosophie. Avant Mollâ Sadrâ, la question de l’unicité de l’existence avait été évoquée mais sans qu’une théorie précise soit élaborée à ce sujet. En outre, de nombreuses écoles appelées "monistes" ont défendu la position de l’unicité de l’être. Il existe un grand nombre d’écrits sur le monisme qu’il ne faut cependant pas confondre avec l’idée de l’unicité de l’être, étant donné que beaucoup d’erreurs et de confusions ont été commises entre les idées de monisme. Les monistes postulent qu’il y a une vérité unique dans le monde, qui n’est pas forcément l’existence. Ils pensent que toute chose est l’apparition de la vérité, ce qui n’est pas le cas des défenseurs de la position de l’unicité de l’être. De plus, certains monistes sont matérialistes et pensent qu’il n’y a qu’un seul corps sur terre dont la composition varie en fonction de la variation des densités. Il y a une jonction des différents corps. Ils refusent donc l’hypothèse d’une disjonction entre la matière et le corps ; pour eux, tout provient d’un corps unique mais comporte des densités différentes.

Il existe également un autre type de monisme divin : ce sont les panthéistes qui défendent l’idée qu’il n’y a qu’une vérité dans le monde qui est Dieu et dont nous faisons partie. Sohrawardi a également exposé sa conception propre du monisme selon laquelle dans le monde, il existe une vérité qui est apparente en soi faisant apparaître ce qui est autre qu’elle et qui est la lumière. L’apparition et la lumière sont dès lors confondues. Il n’y a qu’une vérité dans le monde qui est la lumière, étant donné qu’il pense que l’apparition est une caractéristique de la lumière et que tout ce que l’on voit ne constitue que des degrés différents d’intensité de la lumière. Il ne compare rien à la lumière et ne recourt pas à l’emploi de métaphores. Pour lui, la lumière ne se confond pas avec l’existence ; la lumière n’est pas une métaphore de l’existence. Il soutient ainsi que l’existence est accidentelle et inauthentique. La lumière est quant à elle une quiddité qui englobe toutes les autres quiddités. Cette philosophie a été rejetée par Mollâ Sadrâ et ses disciples qui défendaient l’idée de l’inauthenticité de la quiddité. Sohrawardi n’en a pas moins évoqué un point important qui a servi à la théorie de Sadrâ et qui est la question de la distinction par degrés.

Avant Sohrawardi, les philosophes islamiques posaient trois types de distinctions : tout d’abord, la distinction par l’intégralité de l’essence, qui implique l’idée que deux quiddités soient entièrement distinctes et séparées, comme les dix catégories d’Aristote. Il n’y a pas de point commun, par exemple, entre la qualité et la quantité. Ensuite, la distinction par une partie de l’essence est comme celle entre l’homme et le cheval. Ils partagent l’animalité, une partie de leur essence est commune. Et enfin, la distinction par ce qui relève de l’accidentel ; c’est notamment le cas de deux êtres qui partagent la même essence mais se distinguent par leur caractère accidentel et non pas essentiel comme deux personnes humaines. Ils sont tous deux des êtres humains mais se distinguent quant à leur individualité.

Ces trois distinctions constituaient la base et étaient acceptées par les philosophes de l’islam avant Sohrawardi. Ce dernier rajoute cependant une quatrième distinction : la distinction dans les degrés. Dans ce dernier cas, deux choses partagent une même essence mais se distinguent de par leur niveau de perfection plus ou moins intense ou faible, telle une lumière dont l’intensité est plus ou moins forte.

Dans ce type de distinction, le point commun et le point distinctif (sont une seule et même chose : la lumière. La différence n’est introduite que par l’idée de gradation (tashkik). Sohrawardi reconnaît donc l’existence de la gradation dans la quiddité. Sadrâ a lui-même repris l’idée de la gradation chez Sohrawardi. Sohrawardi est donc venu ajouter à ces trois types de distinction une quatrième, la gradation. Cela implique que ce qui distingue deux réalités et ce qui les rapproche constitue une seule et même chose. Dans deux lumières d’intensité différente, leur point commun et leur différence résident tous deux dans la lumière. Sohrawardi considérait les lumières comme des quiddités, position rejetée par Sadrâ qui prouvera l’impossibilité de l’idée de gradation dans une quiddité. Bien que Sohrawardi applique le concept de gradation à la quiddité, Sabzevâri le considère tout de même un adepte de l’unicité de l’être. Cela était notamment dû à un penchant personnel pour la conciliation, à la source de tentatives pour justifier et tenter de concilier entre elles les différentes théories.

Concernant l’unicité ou la multiplicité de l’existence, Sabzevâri classe ses différentes écoles de pensée en trois catégories : les mystiques dont le plus connu demeure Ibn ’Arabi, les théoriciens de la multiplicité de l’être, c’est-à-dire l’école péripatéticienne, et enfin l’école de Mollâ Sadrâ qui soutient l’idée d’unité dans la multiplicité et de multiplicité dans l’unité. Les Péripatéticiens acceptent deux types de multiplicité : verticale, impliquant notamment une idée de hiérarchie, et horizontale, relevant du domaine des quiddités et n’impliquant pas les idées de supériorité ou d’infériorité. Les péripatéticiens considèrent ces multiplicités de façon complètement distincte au niveau de leur existence.

Pour Sadrâ, la multiplicité présente dans l’unité est due à la gradation et l’existence de degrés. De par leur existence, les êtres sont uns. Tous les êtres sont également existants, mais les différences existant entre eux résident dans la gradation. Par exemple, les mots écrits sont différents de par leur longueur ou par leur sens, mais leur substance est la même ; ils sont uniques dans leur existence, ils sont écrits de la même encre. Tout l’univers est écrit avec une seule encre, celle de l’existence. D’après Sadrâ, les objets que nous voyons autour de nous font partie d’une seule existence dont seules les limites et les frontières de niveau diffèrent. Les différences se rapportent donc aux degrés existentiels d’objets. La différence entre deux choses se situe dans leur faiblesse ou force d’existence. Celui qui est faible manque d’intensité. La perfection et l’imperfection des êtres sont perçues à la lumière de la théorie de gradation d’existence. L’un des points fondamentaux de la philosophie transcendantale est donc que la multiplicité est seulement verticale et réside dans la gradation. La multiplicité horizontale est subjective et relative. Les différences dans l’existence résident donc dans les différents degrés d’intensité ou de faiblesse. Pour l’école de Sadrâ, même cette multiplicité horizontale est en réalité une multiplicité verticale. Cette sorte de multiplicité fondée sur l’intensité et la gradation ne contredit pas l’idée d’unité, elle contribue même à l’accentuer. Les degrés de faiblesse et de force diffèrent d’un être à l’autre, mais elle est partagée dans tout être. Cette différence de degré dans les catégories de l’existence crée les distinctions dans les définitions, les limites, et les frontières des objets et des quiddités, et provoque la multiplicité.

Le motif de la lumière est également employé par Sadrâ pour expliquer la vérité de l’existence, mais dans un sens contraire de la philosophie illuminative pour qui la lumière est la même que l’existence et manque d’une dimension matérielle. Chez Sadrâ, comme dans les lumières faibles et fortes, la différence et la similitude n’est rien d’autre que la lumière même, la distinction entre deux quiddités, une plus faible et l’autre plus forte, est due à leur force ou faiblesse d’existence. De même, l’existence est une vérité graduée dans sa réalisation. Elle s’explique en termes de force et faiblesse, perfection et défaut. Ce qui les différencie entre elles est identique à ce qui est commun entre les deux. Ainsi, l’essence de toute chose se définit à sa capacité de recevoir l’existence. La pluralité n’endommage pas son unité et simplicité essentielles, comme la lumière, unique mais ayant des rayons. L’existence manifeste ainsi la pluralité tout en gardant l’unité. L’existence est une réalité indivisible, indéfinissable mais ses degrés de rayonnement sur des objets créent plusieurs existences, chacune différente de l’autre, et chacune possédant une définition spécifique et certaines caractéristiques telles que le temps et le lieu. L’existence a besoin de se manifester, et les créatures sont ses manifestations.

Bibliographie :

- Mollâ Sadrâ, Shavahid al-roboubya, Téhéran, éd. Soroush, 1996.

- Mollâ Sadrâ, Les Quatre Voyages de l’esprit, Beyrouth, Maison de revivification de l’héritage arabe, 2002.

- Sabzevâri, Commentaire de Manzoumeh, Téhéran, éd. Nab, 1992.

Une trentaine de personnes ont été tuées, et une centaine d’autres, blessées, dans une explosion, qui a secoué un centre culturel, à Suruç, une ville turque, non loin de Kobané.
La ville de Suruç, à la frontière turco-syrienne, a été frappée, hier, par un attentat. Près de 300 membres de la Fédération des associations des jeunes socialistes se trouvaient, dans les jardins du centre culturel d'Amara. Ils étaient venus de plusieurs régions de Turquie, avec un seul objectif : passer la frontière, pour aider à la reconstruction de Kobané, la ville martyre, si durement touchée, lors du siège, mené par l’organisation terroriste Daech. Cette explosion de puissante intensité a provoqué une vague de panique et d’inquiétude, dans la société turque. Un représentant du Parti de la Justice et du Développement, au Parlement turc, a déclaré que, si cette explosion a été perpétrée par Daech, Suruç ne sera pas la seule victime, et la Turquie s’enfoncera, dans une crise, semblable à celle de la Syrie. Le Premier ministre, par intérim, de la Turquie, Ahmet Davutoglu, a montré du doigt le groupe takfiri de Daech, le considérant comme responsable de cet attentat terroriste. Aucun groupe n’a, encore, revendiqué cet attentat, mais Davutoglu a profité de cette occasion, pour dire que le gouvernement qu’il dirigeait, considérait, toujours, le groupe Daech, comme un groupe terroriste, et qu’il ne cesserait de le combattre. Apparemment, cette allégation n’a pas, encore, été acceptée par une large partie de la population turque, car peu après l’explosion survenue à Suruç, les Turcs se sont rassemblés, dans les rues d’Istanbul, en scandant des slogans contre le gouvernement, le considérant comme responsable de la récente explosion, à Suruç. Les protestataires ont fait allusion aux preuves et aux documents montrant les soutiens directs et indirects d’Ankara au groupe terroriste de Daech, et ont déclaré que le soutien à un groupe terroriste peut toucher le sponsor, lui-même. Cette explosion de puissante intensité, condamnée par le secrétaire général des Nations unies et certains pays étrangers, a soulevé l'inquiétude d'Ankara, quant aux menaces de Daech. A cette occasion, Davutoglu a appelé les Turcs à se mobiliser et les a mis en garde contre l’instabilité et l’insécurité, qui envahiront le pays, en cas de la formation d’un gouvernement de coalition faible. En outre, l’explosion de Suruç permet au gouvernement turc de briser, en quelque sorte, les blocages psychologiques contre une intervention militaire, en Syrie. Ankara s’attendait à ce que l’armée turque fasse preuve de dynamisme, pour soutenir la soi-disant Armée Syrienne Libre, (ASL), qui combat le gouvernement syrien et les forces kurdes, présentes en Turquie, tandis que l’armée a montré son peu d'engouement pour une quelconque intervention, en Syrie. On dit même que le gouvernement turc avait demandé à l’armée d’avoir recours à son artillerie, à longue portée, pour attaquer les cibles se trouvant en profondeur du sol syrien, et cela, sous prétexte de la lutte contre les groupes extrémistes. Plus loin, même, le journal "Hürryyet", qui paraît, en Turquie, a révélé que le Président Erdogan réclamait l’intervention militaire de l’armée, en Syrie, une demande, rejetée jusqu’ici, par l’armée turque. A présent, l’attentat terroriste de Suruç, perpétré, d’après les autorités turques, par le groupe terroriste Daech, fournira à Ankara un bon prétexte, pour pouvoir s’ingérer, militairement, en Syrie. Cependant, nombreux sont les Turcs, qui considèrent l’origine des problèmes de la Turquie, dans la négligence d’un seul mot d’ordre : «Paix à la maison, paix dans le monde». Cela dit, les Turcs pensent que leur pays sera à l’abri de la crise, si les autorités d’Ankara s’abstiennent de s’ingérer, dans les affaires intérieures des autres pays, et cessent de soutenir les groupes terroristes, en Syrie.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a défendu mardi devant le Parlement dominé par les conservateurs l'accord nucléaire conclu avec les grandes puissances, le qualifiant d'"équilibré".
Une approbation de l'accord par le Parlement risque de se faire attendre, les députés ayant voté en faveur de la mise en place d'un comité de 15 membres --qui doivent encore être désignés-- pour évaluer le texte.

"Nous ne devrions pas oublier que tout accord est un marchandage et que chacune des parties renonce à une part de ses demandes pour obtenir les plus importantes d'entre elles, jusqu'à ce que ce soit équilibré", a dit M. Zarif devant les députés.

Son intervention est intervenue au lendemain du feu vert donné à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU à l'accord nucléaire conclu le 14 juillet à Vienne entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni), plus l'Allemagne.

Il prévoit une levée progressive et conditionnelle des sanctions imposées depuis 2006 à l'Iran.

Selon M. Zarif, "les objectifs clés de l'Iran" ont été atteints. "Les demandes clés" des grandes puissances "étaient d'empêcher l'Iran d'obtenir des armes nucléaires par le biais de limitations et de contrôles. Ce qu'elles ont obtenu était déjà acquis", a-t-il dit. L'Iran a toujours nié vouloir fabriquer la bombe atomique.

Il a en outre estimé que "le plus grand succès" iranien était l'accord du Conseil de sécurité à l'enrichissement de l'uranium en Iran à des fins civiles.

L'ayatollah Khamenei, tout en saluant le travail accompli par les négociateurs nucléaires, a souligné à plusieurs reprises que le texte devrait encore être entériné légalement.

Quelques 20000 centres coraniques sont actifs pendant l’été dans différentes provinces iraniennes.

Hamid Reza Kafash, responsable pédagogique et culturel à l’éducation nationale, a annoncé que 20000 centres coraniques avaient commencé leurs activités des vacances d’été dans les Dar-ol-Qor’an, les centres d’éducation et de développement des enfants et des jeunes, et les centres de loisirs de chaque région.

« Les noms de ces centres ont été affichés dans les préfectures de chaque région et en plus des activités de loisirs et sportives, proposent des activités coraniques. Les personnes en voyage peuvent sans problèmes, inscrire leurs enfants dans ces centres, dans leur lieu de vacances », a-t-il dit.

Le plan du régime sioniste qui visait à rendre policière l'affaire iranienne a été déjoué et détruit, avec les récentes négociations Iran/5+1, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.
Lors de la séance plénière du mardi de l'Assemblée islamique d'Iran, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif a souligné: "La semaine dernière, en un tel jour, un accord historique a été signé entre l'Iran et les six pays apparemment puissants du monde, l'accord qui a retenu l'attention du monde entier, le qualifiant de victoire de la rationnalité et de la logique face au bellicisme, et le considérant une plaque tournante dans l'histoire des relations internationales, de ces dernières décennies." Le ministre iranien a ajouté: "De l'aveu même des amis mais aussi des ennemis, ce qui a été prouvé, c'est la dignité, la confiance en soi, l'autorité et la grandeur de l'Iran, grâce à la sagesse du peuple et du Guide suprême de la Révolution islamique." " Ce qui a été prouvé, via ces longues négociations difficiles qu'avait l'Iran avec les 5+1, c'est le fait que la RII négocie seulement avec ces six prétendue grandes puissances du monde sans céder à leur chantage." a poursuivi Zarif rappelant : "Il a été aussi prouvé que la RII accepte tolérer les sanctions les plus serrées et les situations des plus difficiles, alors qu'elle continue les négociations, pendant deux années entières, sans se plier devant les pressions et sans dépasser ses lignes rouges." Le ministre iranien des Affaires étrangères a remis ce mardi à l'Assemblée islamique d'Iran, le texte du plan global d'action commun et ses annexes pour y passer les procédures légales.

L’armée régulière syrienne et les combattants de la Résistance libanaise poursuivent leurs opérations contre les groupes terroristes à Zabadani et progressent sur divers axes, tandis que les terroristes y ont perdu des dizaines des leurs surtout leurs chefs, ont fait état des sources syriennes.
Les forces de l’armée syrienne en coopération avec la Résistance libanaise continuent de progresser à Zabadani sur divers axes, renforçant leur contrôle sur Darb al-Kalassa, Darb al-Hassaba et Marj al-Kessara, après avoir tué des dizaines de terroristes et détruit leurs armes et munitions.
Une source militaire syrienne a affirmé que plusieurs chefs des groupes terroristes ont été tués au cours des raids aériens de l’armée régulière syrienne contre leurs cachettes à Zabadani. Les forces de l’armée syrienne et de la Résistance libanaise ont étendu leur contrôle sur la plaine de Zabadani et ont infligé de lourds dégâts aux groupes terroristes.

Le nombre d’actes islamophobes répertoriés en France au premier semestre de l’année a explosé de plus de 280 %.

Il ne fait pas bon d’être ou de « paraître » musulman en France. D’après l’Observatoire national contre l’islamophobie cité par l’agence de presse AFP, le nombre d’actes et de menaces anti musulmans au premier semestre 2015 a augmenté de 281 % par rapport à l’an dernier : 274 contre 72. « Nous n’avons jamais vu un phénomène aussi élevé », s’inquiète l’observatoire, mis en place il y a quatre ans. Ce chiffre comporte 78 actes (actes, dégradations de mosquées…) et 196 menaces.

Pour l’organisme, dépendant du Conseil national du culte musulman, cette montée de haine n’est pas s’en rapport avec les attentats de janvier. D’ailleurs, le nombre de ces actes a surtout explosé au premier trimestre de l’année (222 enregistrements rien que pour les trois premiers mois).

Comme le rappelle LeMonde.fr, les actes antisémites sont eux aussi plus nombreux. Plus de 500 ont été enregistrés au premier semestre 2015.

Et ces chiffres sont sans doute sous-estimés puisqu’ils ne prennent en compte que les actes ou menaces ayant fait l’objet d’une plainte ou d’une main courante. Comment savoir s’il s’agit d’un acte islamophobe ? Selon la loi française, le caractère raciste est lié à l’appartenance réelle ou supposée à une ethnie ou une religion. Donc, un acte à l’encontre d’un non musulman peut quand même être comptabilisé comme un acte anti musulman.