
تقي زاده
Le Guide Suprême remercie les négociateurs iraniens
Le Guide Suprême de la révolution islamique a reçu le président et les membres du gouvernement, remerciant les efforts sincères des négociateurs iraniens.
Lors de cette rencontre, l’ayatollah Khamenei a évoqué les résultats des négociations nucléaires et remercié les efforts sincères de l’équipe nucléaire iranienne.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a salué dans un message posté sur son compte Twitter officiel "les honnêtes et durs efforts" de ses négociateurs.
Après douze ans de négociations, les grandes puissances et la république islamique d'Iran ont finalement atteint mardi 14 juillet un compromis sur le programme nucléaire iranien.
Daech aurait utilisé un gaz toxique en Syrie
Les combattants de Daech ont eu recours à un gaz toxique les 28 et 29 juin au cours d'offensives lancées dans la province d'Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, ont annoncé samedi les miliciens kurdes. Des experts étrangers mènent une enquête sur place.
La nature de ce gaz n'a pu être déterminée précisément, selon le porte-parole des unités de protection du peuple (YPG). Aucun combattant kurde n'y a succombé parce que tous ceux qui ont été exposés ont été rapidement hospitalisés, a-t-il poursuivi.
Ces attaques au gaz étaient sans précédent pour les YPG, qui ont repris de vastes secteurs du nord-est de la Syrie à Daech.
rebelles avec des masques à gaz
La milice kurde enquête avec l'aide d'une équipe d'experts étrangers, dit-elle dans un communiqué. Elle ajoute avoir découvert des masques à gaz sur des combattants de Daech au cours du mois écoulé, ce qui, selon elle, "confirme qu'ils sont prêts et équipés pour utiliser des armes chimiques sur la ligne de front".
Nucléaire: ce que veut Israël, en échange de son silence?
La grosse frustration que ressentent, en ce moment, les dirigeants sionistes, groggy qu'ils sont par l'annonce d'un pré-accord Iran/5+1, les pousse à faire chanter la communauté internationale. Le Golan est, cette fois, au coeur de ce mécanisme du chantage : selon un nouveau scénario israélien, concocté par l'ex ministre délégué sioniste, Zvi Hauser, Israël s'apprête à réclamer l'annexion pure et simple des hauteurs syriennes du Golan à Israël. "La crise syrienne, d'une part, et l'accord Iran/5+1, de l'autre, ont créé une occasion historique, sans précedent, pour Israël, qui devra en profiter et réclamer sa souveraineté sur le Golan". Yuaf Shaham, l'analyste israélien, ne va pas par quatre chemins et exige que l'annexion du Golan à Israël soit considéré comme une rançon payée à Israël, après l'accord nucléaire signé avec l'Iran : "Les critiques très acerbes que formulent les dirigeants israéliens contre l'accord nucléaire et les explications qu'Obama se doit de fournir à Netanyahu, pour justifier sa décision, ont favorisé la situation, pour qu'une telle exigence soit formulée. En effet, les concessions que les Américains devront nous faire, à nous, les Israéliens, vont au delà de simples paquets d'aide militaire. Israël devra préserver, à tout prix, sa supériorité stratégique et militaire, dans la région. Le contexte actuel de la région, tiraillée entre l'accord nucléaire et la poursuite de la guerre, en Syrie, ont créé une occasion unique, pour l'annexion définitive des hauteurs du Golan à Israël". Israël occupe, depuis 1967, ces hauteurs stratégiques, qui surplombent le Sud du Liban. Se référant au scénario de Hauser, Shamam ajoute : "La crise syrienne marque la mort définitive du plan du retrait israélien des hauteurs du Golan. Israël se devra de mettre à profit le contexte très favorable qui s'offre à lui, pour modifier les démarcations frontalières et pousser la communauté internationale à reconnaître sa souveraineté sur le Golan syrien. Mais la Syrie et ses alliés permettront-ils qu'une telle annexion ait lieu?
Notre politique ne changera pas face au gouvernement arrogant américain
L'accord nucléaire avec les grandes puissances ne changera pas la politique de l'Iran face au gouvernement arrogant américain ni son soutien à ses amis dans la région, a déclaré samedi le guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei.
La République islamique d'Iran ne renoncera pas soutenir ses amis dans la région, les peuples opprimés de Palestine, du Yémen, les peuples et gouvernements syriens et irakiens, le peuple opprimé de Bahreïn et les combattants sincères de la résistance au Liban et en Palestine. (...), a dit le guide suprême dans un discours à l'occasion de la prière pour l'Aïd el-Fitr, marquant la fin du jeûne musulman du ramadan.
Notre politique ne changera pas face au gouvernement arrogant américain, a ajouté M. Khamenei dont les propos ont été accueillis par les Iraniens présents dans la cérémonie mort à l'Amérique et mort à Israël.
L'Iran et les puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) on conclu le 14 juillet un accord final sur le dossier nucléaire iranien après plus de 22 mois de négociations intenses. Le Congrès américain et le parlement iranien doivent se prononcer encore sur le document.
Le numéro un iranien a également salué le travail accompli par les négociateurs nucléaires qui ont travaillé durement. Que l'accord soit approuvé ou pas dans le processus légal prévu, ils méritent la récompense, a dit M. Khamenei
Mais il a de nouveau répété les lignes rouges du pays, réduisant une éventuelle perspective d'amélioration future des relations entre l'Iran et les Etats-Unis rompues depuis 1980.
Nous avons répété à de nombreuses reprises, nous n'avons aucun dialogue avec les Etats-Unis sur les questions internationales, régionales ou bilatérales. Quelque fois, comme dans le cas nucléaire, nous avons négocié avec les Etats-Unis sur la base de nos intérêts, a-t-il encore déclaré.
M. Khamenei a également insisté sur le fait que les politiques des Etats-Unis dans la région sont opposées à 100% à celles de la République islamique d'Iran.
Le numéro un iranien, qui est aussi le chef des forces armées, a souligné la détermination de son pays à préserver ses capacités militaires.
En ce qui concerne le maintien des capacités militaires et défensives, en particulier dans le climat de menace créé par les ennemis, la République islamique n'acceptera jamais les demandes excessives des ennemis, a-t-il ajouté.
Aïd el-Fitr
L'Aïd al-Fitr (arabe : ʿīd al-fiṭr, عید الفطر, fête de la rupture) est la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de chawwâl. Elle est aussi parfois appelée Aïd es-Seghir (ʿīd aṣ-ṣaḡīr, عید الصغیر), « la petite fête », par opposition à l'Aïd al-Kebir, la grande fête.
La date
Tous les ans, la date de l'Aïd al-Fitr est avancée de 10, 11 ou 12 jours par rapport au calendrier grégorien car lecalendrier musulman est un calendrier lunaire.
La date de l'Aïd al-Fitr est le jour suivant le dernier jour du mois sacré de ramadan : il arrive donc 29 ou 30 jours après le début du mois de ramadan, selon les années.
Cérémonial
Le fidèle s'acquitte de l'aumône de la rupture du jeûne ou Zakat al-Fitr. La prière (salat al aïd) a lieu en début de matinée et est effectuée soit dans une mosquée, soit dans un mossalla permettant de rassembler plus de fidèles.
La tradition musulmane ou sunna veut que le musulman prenne son petit déjeuner, préférablement composé de dattes, avant de se rendre à la prière.
Après la prière et selon les pays, les fidèles, mais aussi les non croyants et les enfants visitent leurs proches et amis afin de leur présenter leurs vœux de l'Aïd.
Les différentes appellations
Aïd al-Fitr est l'appellation musulmane canonique, provenant d'Arabie. C'est celle utilisée dans les hadiths.
Au Maghreb, l'Aïd al-Fitr est également appelée « Aïd as-Saghir » (seghir signifie petit) par opposition à l'« Aïd al-Kebir » (kabir signifie grand) fête du sacrifice ; ces deux fêtes étant les principales manifestations festives chez les musulmans.
En Indonésie, le nom est prononcé « Idul Fitri ». Les Indonésiens appellent plus spontanément la fête « Lebaran », un mot autochtone qui évoque la dispersion (sous-entendu : après avoir communié dans le jeûne). Lors du Lebaran, les Indonésiens musulmans demandent rituellement pardon à toute personne rencontrée, en prononçant la formule : "Minal 'Aidin wal-Faizin, Maaf Lahir Bathin" (من العاءدین و الفاءیزین), ce qui peut se traduire par : « (Nous sommes) de ceux qui reviennent et ont réussi, (je vous demande) pardon (pour mes fautes) de l'extérieur et de l'intérieur ». Bien que les mots en soient arabes, il semble que cette formule soit propre à l'Indonésie. Les premières personnes à qui l'on demande pardon sont les parents, les grands-parents et plus si elles sont encore vivantes. On va également se recueillir et déposer des fleurs sur la tombe des aînés décédés. Le Lebaran est donc l'occasion d'un massif mouvement dans lequel des dizaines de millions de personnes retournent dans leur village d'origine. Pour les Indonésiens musulmans, le Lebaran est traditionnellement la fête la plus importante.
En Malaisie et à Singapour, on dit plutôt « Hari Raya Puasa », qui signifie « fête du jeûne » (puasa, du sanscrit upavasa, jeûne).
En albanais, cette fête s'appelle officiellement Fitër Bajrami mais on l'appelle plus souvent Bajrami i madh—Le grand Bajram, tandis que l'Aïd el-Kébir s'appelleBajrami i vogël ("le petit Bajram")— ou Kurban Bajrami : le sens est donc contraire à l'appellation du Maghreb.
En Bosnie-Herzégovine c'est "Mali Bajram" ("Le petit Bajram") qui marque la fin du Ramadan. On dit aussi Ramazanski Bajram ("Le Bajram du Ramadan").
Le terme « bajram » est issu du mot turc bayram et se prononce en français comme lui.
En Turquie, cette fête est appelée « Ramazan Bayramı1 » ou « Şeker Bayramı2 » (lire « cheker baille rameu ») ou fête du sucre par allusion aux aliments sucrés consommés dans la matinée.
En Afrique de l'Ouest, au Sénégal ou au Mali par exemple, cette fête est nommée la korité, au Niger elle est nommée Karamas'Sallah ou Djingar Keyna (qui veulent dire petite fête).
Dates de l'Aïd al-fitr
Le jour de l'Aïd est arrêté par l'observation du ciel et dépend de la position géographique de ceux qui observent l'arrivée du croissant de lune ce qui explique des différences selon les pays. Les savants –ulémas- sont unanimes sur le fait que deux témoins musulmans dignes de confiance sont suffisants afin d’établir l’observation de la lune 3.
Notes
1. ↑ turc : Ramazan Bayramı, Fête du Ramadan
2. ↑ turc : Şeker Bayramı, Fête du Sucre
3. ↑ Détermination du mois de Ramadan et autres dates islamiques :http://www.islamhouse.com/174534/fr/fr/articles/D%C3%A9termination_du_mois_de_Ramadan_et_autres_dates_islamiques [archive]
Ne faites pas en sorte que le Prophète soit mécontent
D’après certains versets, selon le commentaire qu’en donnent quelques hadiths, les œuvres de l’homme sont présentées au Messager de Dieu et aux Saints Imams, que Dieu leur donne la Paix, et passent devant leurs yeux bénis. Lorsque ce seigneur considère vos œuvres et les voit pleines de fautes et de péchés, combien est-il mécontent et affecté.
Ne faites pas en sorte que le Messager de Dieu soit mécontent et affecté; ne consentez pas à ce que le cœur béni de ce seigneur soit brisé et affligé.
Lorsque ce seigneur voit le registre de vos œuvres rempli de médisance, de dénigrement et de calomnie envers des musulmans, que de plus vous ne vous intéressez qu’à ce bas monde et aux choses matérielles et que vos cœurs débordent de rancœur, jalousie, animosité et mépris les uns envers les autres, il se peut qu’il ait honte devant Dieu le Très-Haut, béni soit-Il, et les anges de Dieu que sa communauté et ses fidèles se montrent ingrats envers les grâces divines et trahissent si insolemment et impudemment les dépôts confiés par Dieu le Très-Haut, béni soit-il. Si une personne liée à une autre, ne fût-ce qu’en tant que son serviteur, commet un manquement, cela fait honte à cet autre. Vous, vous êtes liés au Messager de Dieu, Dieu le bénisse lui et les siens. En entrant au séminaire, vous vous êtes rattachés au droit de l’Islam, au plus noble Messager et au Saint Coran. Si vous commettez un acte hideux, cela touche ce seigneur, ce lui est pénible… Il est possible, à Dieu ne plaise, qu’il vous maudisse… Ne consentez pas à ce que le Messager de Dieu, Dieu le bénisse lui et les siens, et les Saints Imams, que la Paix soit avec eux, soient soucieux et affligés.
Une partie du livre "Lutter contre soi-même" de l'Imam Khomeyni
Sources:
Imam-khomeini.com
Khatteemam.ir
Syrie: coalition américaine vs coalition russe
Une coalition tripartite en réaction à la coalition quadripartite proposée par Moscou. Les Etats-Unis sont entrés en coalition avec les groupes terroristes Ahrar al-Sham, Front al-Nosra et la Turquie, pour renverser le gouvernement syrien.
L'article que Labib al-Nahas, responsable des relations étrangères du groupuscule terroriste d'Ahrar al-Sham a fait publier dans le "Washington Post", mérite, sérieusement, réflexion! Abdel Bari Atwan, analyste de renom des questions du Moyen-Orient et rédacteur en chef de Ray-al-Yaoum s'est attardé dans un article sur ce sujet.
"Le fait qu'un journal américan consacre sa une à M. Al-Nahas s'avère une évolution importante dans le regard que porte les Etats-Unis à ce groupe voire à leur allié et partenaire à savoir le Front al-Nosra; l'homme qui représente un groupe lié à al-Qaïda et dont le nom figure sur la liste américaine des terroristes!" a écrit Attwan, soulignant: "Al-Nahas a critiqué dans son article la stratégie américaine en Syrie, la jugeant "totalement échouée"; car ce pays n'entend pas soutenir les groupes extrémistes tandis que le groupe "Ahrar al-Sham" a été considéré, par mensonge, comme lié à al-Qaïda, et a été ainsi accusé de tout part (!)." Pour ce célèbre journaliste palestinien, Abdel Bari Atwan, ces critiques s'expliquent lorsqu'on se focalise sur les vrais intentions de ce groupe : le chef d'Ahrar al-Cham exige des Etats-Unis de changer sa stratégie, de soutenir financièrement aussi bien qu'en armement, ce groupe et lever toutes les accusations portées à son encontre. De plus, cela peut témoigner d'un changement général de l'idéologie de ce groupe extrémiste voire un changement de stratégie chez le Front al-Nosra. Or, faisant allusion à une éventuelle coalition d'Ahrar al-Sham avec les Etats-Unis, Abdel Bari Atwan indique: "Cet article montre également que le groupe "Ahrah al-Sham"est prêt à entrer en coalition avec les Etats-Unis dans la guerre contre Daech." Dans l'une des paragraphes de l'article d'al-Nahas, on lit: "Le gouvernement américain doit accepter qu'une idélologie extrémiste du groupuscule terroriste de l'Etat islamique (EI) échouera lorsqu'un groupe sunnite modéré intérieur le remplace, lorsque les Syriens en décident et non pas le service de renseignements américain." C'est un autre point évoqué dans cet article important, comme le juge Atwan, qui prépare, en effet, les préparatifs de la formation d'une coalition stratégique entre Ahrar al-Sham et le Front al-Nosra avec les Etats-Unis, si elle n'a pas été encore mise sur pied, d'ailleurs ! N'oublions pas que ces deux groupes se sont, pratiquement, unis, formant ainsi le groupe dit "Jeiysh al-Fatah" (Armée de la Conquête), soutenu par l'Arabie, la Turquie et le Qatar, ayant comme mission de parvenir au centre principal du gouvernement syrien à Lattaquié et sa rive septentrionale. C'est encore le même groupe qui a investi et occupé des régions à Deraa dans le sud de la Syrie. Plus loin dans son article, Atwan s'est occupé de l'adhésion de la Turquie à la coalition anti-Daech américaine: l'arrestation des éléments de Daech, en ces deux derniers jours, par les responsables turcs et la publication des rapports sur l'accord Turquie/Etats-Unis témoignent de ce que la guerre contre Daech a été, sérieusement, lancée, l'accord dont l'entrée de la Turquie en guerre contre Daech est le point le plus marquant. A noter que cet accord a été conclu après les visites à Ankara, de Joe Biden, vice-président américain, et de John Allen, le conseiller militaire du président pour les dossiers de la Syrie et de l'Irak. Ainsi, le rédacteur en chef de Ray al-Yaoum poursuit: "les Etats-Unis acceptent, petit à petit, la nouvelle coalition avec le Front al-Nosra et Ahrar al-Sham, en tant que flèche de la lutte contre aussi bien Daech que Damas. Et qui plus est, il n'est absolument pas impossible qu'on voit et entend les noms de ces deux groupes extrémistes, éliminés, implicitement ou explicitement, de la liste noire des Etats-Unis. Il n'est non plus improbable que Jaish al-Fatah, le noyau militaire d'Ahrar al-Sham et du Front al-Nosra, déclenche une guerre afin de faire ériger un "Etat indépendant d'Alep", en tant que première zone d'exclusion aérienne, soit une récompense à l'adhésion de la Turquie à cette nouvelle coalition soi-disant anti-Daech. Or, la création de cette nouvelle coalition signifie, pratiquement, l'élimination de la coalition quadripartite qu'avait proposée le président russe, Vladimir Poutine, et qui aurait regrouper la Syrie, l'Arabie, la Turquie et la Jordanie. La questions qui reste donc à savoir c'est de se demander comment serait la réponse de Moscou et de Poutine à cet anéantissement de sa coalition proposée ainsi qu'à l'acceptation des groupes liés à al-Qaïda par les Etats-Unis?!
Netanyahu qualifie d'"erreur historique" l'accord nucléaire entre l'Iran et 5+1
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié mardi d'"erreur historique" l'accord nucléaire finalisé entre l'Iran et les grandes puissances à Vienne.
"D'après les premiers éléments qui nous parviennent, il est déjà possible de dire que cet accord est une erreur historique pour le monde", a déclaré M. Netanyahu avant une rencontre à Jérusalem avec le ministre des Affaires étrangères néerlandais Bert Koenders.
Rohani salue l'accord, affirme que son pays ne se dotera jamais de la Bombe
Le président iranien Hassan Rohani s'est félicité mardi de l'accord nucléaire conclu par son pays à Vienne avec les grandes puissances, affirmant que l'Iran ne chercherait jamais à se doter de l'arme atomique, dans une intervention télévisée en direct.
M. Rohani a fait son discours quelques minutes après une intervention du président américain Barack Obama, qui a été retransmise en direct sur la télévision publique iranienne.
C'est la seconde fois en 36 ans que le discours d'un président des Etats-Unis -qui ont rompu leurs relations diplomatiques avec Téhéran en 1980 après la révolution islamique- est retransmis en direct à la télévision d'Etat iranienne.
L'Iran ne cherchera jamais à avoir l'arme nucléaire, a déclaré M. Rohani, dont le pays a été soupçonné par les pays occidentaux de vouloir se doter, sous couvert d'un programme nucléaire civil, de l'armée atomique. Une accusation maintes fois démentie par Téhéran.
Tous nos objectifs ont été atteints, a-t-il ajouté à propos de l'accord qui prévoit notamment une levée des sanctions internationales qui étouffent l'économie iranienne depuis des années. Dieu a exaucé les prières de notre nation.
L'accord est un point de départ pour rétablir la confiance avec les Occidentaux, a poursuivi le président iranien.
Si cet accord est appliqué correctement (...) nous pouvons peu à peu éliminer la méfiance, a-t-il affirmé, en faisant allusion aux relations jusqu'alors extrêmement tendues avec les pays occidentaux.
L'Iran et les grandes puissances sont parvenus à finaliser mardi à Vienne un accord sur le nucléaire iranien, un dossier qui empoisonne les relations internationales depuis douze ans.
L'objectif de l'accord est de garantir que le programme nucléaire iranien ne peut avoir de débouchés militaires, en échange d'une levée des sanctions internationales.
Ce dénouement ouvre la voie à une normalisation des relations économiques et diplomatiques de l'Iran avec la communauté internationale, à un moment où le Proche-Orient est déchiré par de nombreux conflits.
Ghardaia: Nasrallah met en garde l’Algérie
Hassan Nasrallah, le célèbre secrétaire général du Parti libanais Hezbollah, a mis en garde, vendredi, l’Algérie contre le danger du “confessionnalisme”, qui risque d’enclencher une véritable “Moussiba”, (calamité). Dans son discours, prononcé à l’occasion de la traditionnelle “Journée de Qods”, Hassan Nasrallah a abordé les tragiques événements, qui ont secoué la vallée du M’zab. “Je n’ai pas d’informations très détaillées, je ne vais pas prétendre que je maîtrise ce dossier, mais l’Algérie risque de sombrer dans une lutte confessionnelle”, indique le leader du Hezbollah, selon lequel la propagande médiatique, menée tambour battant par les chaînes de télévision arabes, autour des événements de Ghardaïa, démontre que l’Occident tente de donner une dimension confessionnelle aux affrontements intercommunautaires, à Ghardaïa. Des affrontements, qui exposent l’Algérie au danger des “violences confessionnelles”. Un fléau, alimenté, d’après lui, en partie, par les puissances occidentales et Israël, pour semer le chaos, dans le monde arabe.