تقي زاده

تقي زاده

lundi, 13 juillet 2015 13:57

Nucléaire: L'Iran va-t-il fléchir?

Lors des conférences que j’ai données, en Iran,  début juin, sur les origines de l’Etat islamique, des questions m’ont été posées, pour savoir si je pensais que les négociations sur le programme nucléaire iranien aboutiraient à un accord, s’il serait, vraiment, respecté par les Etats-Unis, et pourquoi la France – par la voix de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères – se montrait si arrogant. J’ai répondu qu’accord ou pas accord, l’objectif final des administrations américaines était de renverser le régime au pouvoir, en Iran, et de partitionner le pays. Dans cette perspective, un accord n’était qu’une pause tactique – toujours bonne à prendre – permettant à Barack Obama d’achever son mandat en beauté. Certes, la levée des sanctions serait une victoire pour l’Iran, mais qu’il ne fallait pas en attendre beaucoup, économiquement parlant, sinon on courrait à la désillusion. En Israël : plus de 200 têtes nucléaires non déclarées. Prudent, Ali Khameneï – Guide suprême de la Révolution islamique – a fixé une «ligne rouge, notamment, en refusant que l’Agence internationale de l’Energie atomique, (AIEA), – couverture utilisée par la CIA, le Mossad et le MI6, pour leurs noirs desseins, comme on l’a vu, en Irak, du temps de Saddam Hussein – inspectent les sites militaires iraniens. Le général Massoud Jazayeri - Porte-parole de l’état-major des forces armées – a précisé qu’aucune visite ne serait autorisée : «qu’elle soit limitée et contrôlée (…) et quelle que soit sa forme», une précaution nécessaire, car plusieurs scientifiques iraniens, ciblés par le Mossad, ont été assassinés par le Kidon, son service action. Bien que l’Imam Ali Khameneï ait déclaré que l’arme nucléaire est «illicite», au regard de l’Islam (cf. la vidéo ci-dessous – sous-titrée en français), les Occidentaux et Israël accusent l’Iran de chercher à fabriquer une bombe atomique en secret. Est-il besoin de rappeler, ici, qu’Israël possède plus de 300 bombes atomiques, non déclarées à l’AIEA – selon l’ancien Président Jimmy Carter – et n’accepte pas d’inspection de sa centrale nucléaire de Dimona. Mordechaï Vanunu, ingénieur israélien, d’origine marocaine, qui a révélé l’étendue du programme israélien … dès 1986. Il a passé, pour cette raison, 18 ans en prison, est interdit de sortie de l’Etat, dit hébreu, et n’a, toujours, pas le droit de s’entretenir avec des journalistes étrangers. Aucun des pays membres du groupe P5+1 (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) n’accepterait, non plus, que des Iraniens visitent leurs infrastructures de défense. Iran, un avenir plein de menaces. Les pourparlers actuels achoppent, dit-on, sur la levée de l’embargo sur les armes. En vérité, ce serait plutôt sur la volonté des Occidentaux de maintenir disponible la structure bureaucratique onusienne leur permettant d’imposer, plus tard, de nouvelles sanctions. Début juin, la date-butoir était fixée, à la fin du mois. Depuis, elle a été repoussée au 7 juillet dernier, puis… aux calandres grecques. Résultat : le Sénat américain aura 60 jours – au lieu de 30 –, pour étudier le futur l’accord. Que se passera-t-il, si les Républicains et des Démocrates, majoritaires, refusent de l’avaliser ? Obama ne veut pas être humilié. C’est, sans doute, la raison pour laquelle John Kerry fait traîner les discussions et donne, à mon avis, l’impression qu’il veut les enterrer.Que se passera-t-il, aussi, dans deux ans, si la politique proche-orientale du prochain président Etats-Unis – ou présidente – est, de nouveau, dictée par les pétroliers, le complexe militaro-industriel et l’AIPAC, le puissant lobby pro-israélien ? Le multimilliardaire juif, Sheldon Adelsona, proposé aux candidats en lice, pour les primaires du Parti Républicain - à qui il fait passer un examen de passage – de soutenir, à bourse déliée, celui qui, clairement, s’engagera à bombarder l’Iran. Quant à Hillary Clinton, la «Démocrate», soutenue par le milliardaire George Soros, elle a déclaré, début juillet, dans le New Hampshire, qu’ «elle, présidente» mettrait les Gardiens de la Révolution iranienne sur la liste des organisations terroristes, qu’elle était prête à bombarder l’Iran, «sponsors en chef du terrorisme mondial», voire, «d’oblitérer, totalement» le pays, s’il lançait une attaque contre Israël. En d’autres termes: de l’effacer de la carte… Cela promet ! Fabius, dans le rôle du «méchant flic». Les Iraniens m’ont, également, demandé comment j’expliquai la position de la France et l’agressivité de Laurent Fabius, tant, lors des pourparlers de Vienne, sur le nucléaire, qu’à l’égard de la guerre civile, en Syrie. J’ai rappelé que la France – surnommée par l’Imam Khomeyni le «petit Satan» – était à l’origine de l’introduction du nucléaire, au Proche-Orient. Elle avait aidé Israël à construire Dimona, proposé au Shâh d’Iran cinq centrales nucléaires et la fourniture d’uranium enrich,i et vendu à Saddam Hussein le réacteur Osirak, détruit par les Israéliens, en 1981. J’ai dit que le lobby pro-israélien n’est pas, seulement, puissant, aux Etats-Unis ; que François Hollande et Benyamin Netanyahu entretiennent d’excellentes relations : qu’en Syrie et à Vienne, la France et les Etats-Unis s’étaient, sans doute, partagés les rôles de «gentils» et de «méchants», comme dans les films hollywoodiens du genre «Good Cop-Bad Cop». Le scénario était, selon moi, bien réglé, l’objectif étant – à moyen ou long terme – de renverser le régime au pouvoir en Iran. C’est ce qui s’était passé, en Irak – où j’ai évoqué cette possibilité à Tarek Aziz, durant l’embargo -, mais, dans des rôles inverses. La France était le «gentil» : elle a condamné l’embargo et l’agression américaine contre l’Irak, mais cela ne l’a pas empêché, ensuite, de cautionner l’occupation du pays, par les Etats-Unis.

Les combattants du Hezbollah libanais ont lancé un ultimatum aux groupes terroristes takfiris, dont les terroristes du Front Al-Nosra, les sommant de se rendre aux forces de la Résistance, faute de quoi ils devront se préparer à mourir, sous les nouvelles vagues d’attaques des combattants du Hezbollah.
«Rendez-vous ou bien mourez», tel a été le message du Hezbollah libanais aux terroristes du Front Al-Nosra, qui sont encerclés, dans la ville syrienne de Zabadani, à 50 kilomètres de Damas, la capitale de la Syrie. Les forces de l’armée syrienne et les combattants de la Résistance resserrent de plus en plus l’étau autour des terroristes, qui sont encerclés, dans cette ville.
Les combattants du Hezbollah libanais et les unités de l’armée syrienne ont commencé leur opération de nettoyage, dans cette région.
L’opération contre les terroristes, à Zabadani, a commencé, la semaine dernière, quand les forces terrestres de l’armée syrienne, appuyées par l’armée de l’air, ont commencé leur progression vers Zabadani. Dans le même temps, les combattants du Hezbollah libanais et l’armée syrienne ont lancé des attaques contre les terroristes takfiris, sur d’autres axes, notamment, au Qalamoun, en Syrie, et à Erssal, au Liban. Les terroristes takfiris du Front Al-Nosra sont soutenus par les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et régionaux.

Les Etats-Unis ont dépensé quelque quatre millions de dollars pour la formation de chacun des 60 terroristes armés syriens qui devraient combattre Daech.
Selon le site web « POLITICO », le gouvernement américain avait demandé, en 2014, au Congrès un budget de 500 millions de dollars, pour son programme de « formation-équipement » des soi-disant « opposants modérés ». Il a dépensé à peu près la moitié de cette somme pour l’entraînement de 60 terroristes syriens. Ces nouvelles statistiques servent de prétexte aux détracteurs de la stratégie du président américain Barack Obama, de lutter contre le groupe terroriste Daech, d’autant plus que le sénateur républicain John McCain a déclaré que le programme qui va former les terroristes syriens ne donnera pas les résultats attendus. Le programme serait "faible et en train de souffrir" selon McCain.

Un haut responsable de l’administration américaine a souligné que son pays était en passe de négocier avec les pays de l’Afrique du Nord en vue d’y installer des drones.
Ce responsable américain ayant requis l’anonymat a ajouté que ces tractations sur le déploiement des drones dans une base en Afrique du Nord visaient à renforcer la soi-disant surveillance sur le groupe takfiri-sioniste Daech. Il a prétendu que la création de telles bases, à proximité du centre de stationnement des terroristes de Daech en Libye, aiderait les Etats-Unis à remplir les fissures entravant la collecte d'informations sur les activités de ce groupe takfiri-sioniste en Afrique du Nord. Jusqu’à présent, aucun pays de l’Afrique du Nord n’avait proposé aux Etats-Unis l'accès à ses bases.

Soutenue par des milices chiites et sunnites, l'armée irakienne a lancé lundi une opération militaire visant à reprendre la province d'Anbar, a indiqué l'armée. Daech s'est emparé il y a deux mois de Ramadi, capitale de cette province, la plus vaste du pays.
"A cinq heures du matin, les opérations pour la libération d'Anbar ont été lancées", a dit l'armée dans un communiqué lu à la télévision.


Il précise que l'offensive a été menée par l'armée, les Comités de mobilisation populaire (Hachid al Chaabi), des forces spéciales, la police et des groupes tribaux sunnites.


Falloudja, première cible
Le communiqué ne donne pas davantage de détails, mais selon des officiers irakiens et des commandants des Hachid al Chaabi, la première cible visée est la ville de Falloudja, située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad.

Un attentat-suicide à la voiture piégée a fait au moins 25 morts et dix blessés dimanche dans le sud-est de l'Afghanistan, aux abords d'une base militaire américaine, a rapporté la police afghane. Les victimes sont toutes des civils.
L'attaque s'est produite à proximité d'un poste de contrôle, dans les faubourgs de la ville de Khost, où plusieurs véhicules étaient arrêtés, a déclaré le chef de la police de Khost, Faizullah Ghairat. Aucun membre du personnel de la base de Camp Chapman, où sont stationnés soldats afghans et étrangers, ne figure parmi les victimes, a fait savoir l'armée américaine.


Les victimes sont toutes des civils. Dans le conflit qui oppose les talibans au gouvernement de Kaboul depuis la chute de leur régime en 2001, ils payent en effet le prix fort. Près de 1000 Afghans sont morts dans des violences au cours des quatre premiers mois de l'année, selon l'ONU.


L'attentat-suicide de dimanche soir s'est produit "alors que les habitants se dépêchaient de rentrer chez eux pour l'iftar", le repas de rupture du jeûne du ramadan, a indiqué à l'AFP Faizullah Ghairat, le chef de la police de Kost.


Les rebelles talibans n'ont pas revendiqué l'attaque dans l'immédiat, mais les forces de sécurité afghanes et étrangères font partie de leurs cibles de prédilection. Camp Chapman avait été visé en décembre 2009 par un spectaculaire attentat-suicide revendiqué par Al-Qaïda, qui avait tué sept agents de la CIA.

Le porte-parole du bureau de Premier ministre irakien a demandé que la région du Kurdistan irakien respecte l’accord pétrolier Erbil-Bagdad.
Saad al-Hadisi, porte-parole du bureau du Premier ministre irakien, a déclaré dimanche à l’agence de presse Al-Maalouma, que la région du Kurdistan irakien devrait éviter de prendre des décisions unilatérales sans consulter ses partenaires politiques.
Saad al-Hadisi a ajouté que la région du Kurdistan irakien n’avait pas livré à la compagnie nationale de pétrole d’Irak le brut qui est destiné à être exporté et qui, selon l’accord et la loi du budget irakien, est estimé à 550.000 barils par jour. Le Kurdistan irakien doit livrer sa part de production de brut déterminée, au gouvernement central pour l’exportation, tout en recevant sa part de 17% du budget. En juin dernier, la région du Kurdistan irakien a livré au gouvernement central, 150.000 barils par jour, alors que selon l’accord pétrolier, elle doit livrer 550.000 barils par jour.
Selon Heysam al-Jobouri, membre de la commission des finances au Parlement, le Kurdistan irakien vend tous les jours des centaines de barils de brut illégalement aux parties étrangères. La crise pétrolière entre Erbil et Bagdad a toujours été un défi pour eux. Ce défi a créé alors une crise politique dans le pays. La démarche arbitraire de la région du Kurdistan irakien qui vend le brut sans en verser les revenus au Trésor du gouvernement central, est à l’origine d’une double souveraineté en Irak où certaines parties exploitent la situation pour assurer leurs intérêts personnels. Cette attitude de la région du Kurdistan irakien a aussi affecté l’économie du pays. Plus de 90% du budget irakien dépend des revenus pétroliers et tout désordre dans les exportations du brut, pourrait engendrer des problèmes pour le développement du pays. Le 2 décembre 2014, Erbil et Bagdad ont signé un accord pour régler la crise pétrolière. Tous les Irakiens espéraient ainsi que le conflit politique s’achèverait et que l’interaction remplacerait la divergence qui portait atteinte à l’unité et l’intégrité territoriale. Les ennemis aussi auraient tenté de profiter de ce conflit. L’Irak devra aujourd’hui relever des défis sur les scènes politique, sécuritaire et même économique. Par conséquent, l’unité et la solidarité nationale sont des éléments principaux pour que les Irakiens l’emportent sur le terrorisme de Daech ainsi que sur la crise économique due à la guerre et à la baisse du prix du brut.

Au moins 21 personnes sont mortes et 62 ont été blessées dimanche à Bagdad dans une série d'attentats à la bombe, dont deux attentats suicide, dans des quartiers à majorité chiite, ont indiqué des sources policières et médicales.
Dans le quartier d'Al-Shaab (nord-est), deux explosions ont eu lieu, dont l'une lorsqu'un kamikaze a actionné sa veste bardée d'explosifs, ont indiqué un colonel de la police et un responsable du ministère de l'Intérieur.

Parmi les onze personnes tuées dans ces deux explosions, au moins trois personnes étaient des membres des forces de sécurité, a déclaré la police.

Les deux attentats, qui ont lieu près d'un marché, ont également fait 23 blessés.

Un attentat suicide à la voiture piégée sur la place Adan, près d'une entrée du quartier chiite de Kazimiya, a fait six morts et vingt blessés juste avant l'heure de la rupture quotidienne du jeûne du ramadan (iftar).

Dans le quartier d'Al-Bunuk, une autre voiture piégée a explosé près d'un restaurant très populaire, faisant au moins deux morts et onze blessés, selon les mêmes sources.

Deux autres personnes ont également été tuées et huit blessées dans l'explosion d'un véhicule chargé d'explosifs dans le quartier d'Iskan.

Les attentats n'ont pas immédiatement été revendiqués mais ce mode opératoire est fréquemment utilisé par le groupe extrémiste Daech, qui occupe de vastes pans de territoire irakien à l'ouest et au nord de Bagdad.

Indiquant la nécessité de la constitution de l'union islamique, le secrataire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques l'ayatollah Araki a dit: si les pays islamiques sont unis, une grande puissance politique, économique et culturelle sera constituée qui jouera des rôles positifs en faveur du peuple de la région.
Si les pays islamiques sont unis, une grande puissance politique, économique et culturelle sera constituée qui jouera des rôles positifs en faveur du peuple de la région et du monde, a déclaré l'ayatollah Araki dans une rencontre avec l'ambassadeur de Tadjikistan en Iran Namatollah Emam-Zadeh.

Si l'union islamique constituée de pays islamique est constitué, les pays membres pourront prendre une position unie dans les domaines économiques et politiques. Cela pourra servir le peuple de la région et du reste du monde, a-t-il souligné.

Insistant sur la constitution de la conférence de la Paix islamique, l'ayatollah Araki a poursuivi: les pays islamiques doivent constituer une conférence permanente de la paix pour restaurer la paix, créer l'unité et diminuer les tensions entre les pays islamiques.

Nous espérons le développement des coopérations entre le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique et le Tadjikistan. L'université des Ecoles islamiques, liée au Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, qui offre les sciences islamiques selon les écoles islamiques et dont les étudiants sont issus des pays de la région est prêt à accueillir des étudiants tadjiks, a-t-il ajouté.

L'Iran est l'axe de la résistance contre le terrorisme dans la région. L'Iran est toujours avant-garde dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré l'ambassadeur tadjik au début de cette rencontre.

Il a également demandé le renforcement de la coopération entre le Tadjikistan et l'Iran, surtout avec le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques dans le domaine du l'enseignement religieux des étudiants tadjiks.

L'ambassadeur du Tadjikistan a également invité l'ayatollah Araki à participer à la conférence de la lutte contre l'extrémisme qui sera tenue dans des semaines au Tadjikistan.

La Ligue Arabe a appelé les ministres de renseignement des Etats membres de consacrer une semaine au soutien à Al Qods.

Selon le site d’informationYoum7, la Ligue Arabe a demandé aux ministres de renseignements des Etats membres de nommer une semaine de soutien à Al Qods face aux agressions du régime sioniste, afin de définir les efforts déployés par ce régime dans le sens de la judaïsation d’Al Qods et du changement de l’identité historique et démographique de la ville.
Le représentant de la Palestine auprès de la Ligue Arabe a indiqué dans un communiqué publié le dimanche 12 juillet : « Le secrétariat de la Ligue Arabe a demandé aux ministères de renseignement et aux instances liées aux médias dans les pays membres de la ligue, de renforcer leurs projets et plans en soutien à Al Qods et de consacrer une semaine au soutien à Al Qods et à ses habitants face aux agressions de l’ennemi sioniste. »
La Ligue Arabe a également appelé tous les organes et toutes les instances dans les pays arabes à mener des efforts afin de garder vivant, la question palestinienne et la cause d’Al Aqsa et d’Al Qods ainsi que ses sacro-saints islamiques et chrétiens chez les nations arabes et musulmanes.
La Ligue Arabe a souligné la nécessité de soutenir Al Qods surtout au niveau des médias.