تقي زاده

تقي زاده

" Le terrorisme Takfiri, comme il l'a averti à plusieurs reprises la République islamique d’Iran, est la principale menace pour les nations de la région et de combat " exige une volonté sérieuse d'états dans la région, et tout le monde doit travailler pour bloquer les ressources financières et idéologiques, a-t-il expliqué vendredi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marzie Afkham.

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, dans une conversation Cheikh Sabah Khaled Al-Hamad Al Sabah, a répudié cette attaque meurtrière et a exprimé sa solidarité avec le gouvernement et la nation koweïtienne.

Zarif a appelé à une coopération conjointe pour éradiquer le terrorisme dans la région.

L'attentat revendiqué par le groupe terroriste takfiri EIIL (Daesh en arabe) a eu lieu après la prière du vendredi à la mosquée chiite Imam Sadiq (P), situé dans le quartier populaire d'Al-Sawaber, dans l'est de Koweït. Suite à l’incident, au moins 25 personnes sont mortes et 200 ont été blessés.

samedi, 27 juin 2015 00:06

USA: que fait l'AIPAC contre l'Iran?

L'analyste américain, de retour récemment de l'Iran, a critiqué, dans une note publiée par le journal "Haffington Post", les tentatives des lobbys pro-Israël de propager l'iranophobie.
William O. Beeman, professeur à l'université de Minnesota, qui est rentré tout récemment aux Etats-Unis au terme d'un voyage en Iran, a écrit, dans un rapport, publié par le quotidien américain, "Huffington Post": " Les Etats-Unis n'ont pas une juste conception de l'Iran et l'idée dominante dans ce pays autour de l'Iran, c'est que l'Iran est un pays agressif et sous-développés où sont présent les terroristes. Les Américains pensent que les femmes dans ce pays font l'objet d'oppression, mais à vrai dire, j'ai n'ai pas vu de telles choses. Tout cela découle de quarante années de distance qui séparent les deux pays. L'auteur accuse par la suite les lobbys pro-israéliens d'être à l'origine d'une telle désinformation aux Etats-Unis. " Les groupes protecteurs d'Israël ont tenté, poursuit l'auteur, de diaboliser l'Iran auprès de l'opinion publique américaine". Les groupes comme "AIPAC" et ses affiliés tels "le think tank de Washington" sont entre autres parmi les facteurs qui exercent une forte influence sur les législateurs et les médias américains. Dans une autre partie de son rapport, le professeur Willima O. Beeman dénonce la tentative de certains médias américain de renom pour propager l'iranophobie. " Le quotidien New York Times fait partie des pires cas dans ce domaine, car mène une campagne de désinformation d'une rare violence contre l'Iran. Ce quotidien exerce une influence flagrante sur l'opinion publique américaine. David Sinjer, Willimam J.Brad, Rick Goldston et Michael Gordon, figurent au nombre des journalistes qui ont toujours écrit, au cours des 12 dernières années, et écrivent incessamment des artistes faux et sans fondement. Le conseil éditorialiste de ce quotidien a toujours essayé d'inscrire des titres plus négatifs d'année en année pour ses articles, articles qui, une fois parvenus chez les Iraniens, ont suscité leur colère à l'égard d'une telle campagne de désinformation.

samedi, 27 juin 2015 00:03

Daech a frappé la France...

"Daech a frappé, une nouvelle fois, en France", a déclaré, vendredi, Manuel Valls, après l'attentat meurtrier, dans une usine de gaz industriel, en Isère, dénonçant, de Bogota, le scénario abject de l'attaque. Le Premier ministre français a annoncé, au cours d'un point de presse improvisé, qu'il participerait, des bureaux de l'ambassade de France, en Colombie, et via une conférence téléphonique, au Conseil restreint, convoqué à 15h30, par François Hollande. En Isère, une personne a été décapitée, et deux personnes ont été blessées, dans une explosion. Un suspect a été interpellé et identifié. "Cette attaque au scénario abject, exposition d'une tête décapitée, puis, percutage d'une bouteille de gaz avec un véhicule, avec la volonté de faire mal, de tuer, démontre que la menace jihadiste demeure, toujours, extrêmement élevée", a déclaré M. Valls, devant la presse.

Le Front populaire pour la libération du Golan syrien a souligné la poursuite de la lutte contre le plan raciste du régime sioniste, dans le Golan, et de la Résistance, face aux groupes terroristes.

Selon l'agence de presse officielle syrienne, Sana, dans un communiqué, à l'occasion du 41e anniversaire de la libération de la ville de Quneitra, ce Front a souligné que cet anniversaire était célébré, dans des conditions, où la Syrie continuait la guerre contre de nouveaux agresseurs, de nouvelles formes de domination, et tout cela, pour recouvrer son droit légal, entre autres, la récupération de ses territoires. "Notre option, c'est la Résistance, car elle est la seule voie permettant d'accéder à la dignité, la grandeur et la libération de notre patrie. Nous espérons pouvoir, en optant pour la voie de la libération, recouvrer nos droits, sous le leadership du Président Bachar al-Assad, qui a hissé le drapeau de la Syrie, sur le Golan aimable", souligne le communiqué du Front populaire pour la libération du Golan syrien. Le peuple syrien célèbre, depuis 1974, le 26 juin, l'anniversaire de la libération de Quneitra.

L'armée et les forces de la Résistance islamique ont réussi, ce vendredi, au terme d'affrontements avec les terroristes, à stabiliser leur domination, sur les nouvelles régions stratégiques, au Qalamoun.

L'armée syrienne et la Résistance islamique poursuivent leurs avancées, dans la région du Qalamoun, notamment, sur les hauteurs d'Al-Jarajeer. Dans ce contexte, elles ont consolidé leur domination totale, sur la localité stratégique de Qarna Wadi al-Moghara, et abattu les derniers groupes liés aux terroristes de Daech, dans cette région, leur infligeant de lourdes pertes en vie humaine et des dégâts matériels. Les unités de l'armée syrienne, renforcées par de nouvelles aides logistiques, ont repoussé la vaste attaque des terroristes, à Deraa. Les sources, sur le terrain, ont annoncé que le renforcement des forces militaires de l'armée, y compris, l'envoi d’unités spéciales, à Deraa, au Sud du pays, avaient déjoué le plan des groupes terroristes qui, sous la direction de "la chambre d'opération d'Amman", cherchaient à viser certaines positions de l'armée et à s'infiltrer dans cette ville. Les groupes armés avaient préparé un plan, pour lancer six opérations, en utilisant des voitures piégées, contre les postes de contrôle, aux alentours de Deraa, et mener, simultanément, des attaques d'envergure contre cette ville, depuis toutes les directions. La chambre d'opération de la Jordanie avait préparé de grands équipements, comprenant des missiles anti-aériens, artillerie, véhicules blindés, 40 batteries de missiles, 30 chars et 1.500 militaires.

Du point de vue historique, nous pouvons constater,
à bon droit, que les victoires retentissantes, dont celle de 1945, s’entrelacent, intimement, dans l’histoire de notre pays et de toute la civilisation russe, avec les défaites, qui en ont découlé. Les victoires contiennent, toujours, les germes de défaites. L’inverse est, également, vrai. Les défaites revêtirent, le plus souvent, l’aspect d’effondrements catastrophiques, qui se produisirent, habituellement, à l’issue d’une confrontation «mondiale», plus ou moins longue, entre notre pays et d’autres grands acteurs de la politique mondiale. Le plus souvent, cela survint, par le biais de la déstabilisation du système politique intérieur, imputable à l’inefficacité de la direction politique, à un renoncement à toute démarche politique ou militaire offensive, et, également, à l’intervention de certains ministères régaliens. Au XXe, et, particulièrement, au XXIe siècle, le processus historique subit une modification qualitative, le moteur de la confrontation quittant les sphères ethnique et confessionnelle, pour passer à la sphère idéologique ; avec l’architecture future du monde et de la société mondiale, comme enjeu. Ce retournement se manifeste, avec acuité, à l’époque actuelle, caractérisée par des médias électroniques, qui font voler en éclats toute frontière nationale, culturelle ou autre. En outre, les informations, circulant en une masse gigantesque, deviennent des éléments de pouvoir et de transformation, jusqu’à l’apparition, sur la carte du monde, de «simulacres d’États», tels que l’actuelle Ukraine, où s’accomplit, à la lettre, le destin décrit par Youri Nikolaïevitch Tynianov, dans «Le Lieutenant Kijé, qui n’existe pas». Dans pareil contexte, l’avantage revient, avant tout, aux forces, qui parviennent à s’approprier les ressorts de l’action idéologique sur la société, et qui tirent, le plus habilement profit des tendances politique et idéologique dominantes, au niveau mondial. De plus, aujourd’hui, au milieu de la seconde décennie du XXIe siècle, dans le contexte de la crise systémique de la civilisation de l’humanité entière et de la civilisation «occidentale», en particulier, la question des principes fondateurs de la future architecture de l’humanité se résout, dans le cadre de conflits les plus aigus et les plus vastes. Celui qui en est conscient dispose de «l’arme quasi absolue», lui permettant de remporter la lutte, sur les plans économique, politique et idéologique. (…) La perte, par la civilisation russe, de son propre «modèle d’avenir», dont découlent les sous-systèmes social, religieux et traditionnel, fut la plus grossière erreur des élites soviétiques et «post-soviétiques» de notre pays. En outre, la Victoire de l’URSS, dans la Grande Guerre Patriotique, prouve la signification énorme du facteur subjectif, politique-psychologique, qui requiert de la part de l’État la recherche permanente et la promotion d’objectifs, sans cesse renouvelés, séduisants, aussi bien, pour sa propre société, que pour les sociétés d’autres États et pour la société mondiale, d’autant plus si l’État en cause prétend à l’une ou l’autre fonction future, au niveau international. Le présent rapport ne prétend, évidemment, pas jouer le rôle d’étude définitive et fondamentale du processus, selon lequel la civilisation russe, sous la forme et le drapeau de l’Union Soviétique, parvint à remporter la Victoire, au cours de la plus grande guerre mondiale, et, ensuite, quelques décennies plus tard, non seulement, déprécia ses acquis et réalisations, mais poussa la situation, jusqu’au démembrement du pays-vainqueur, par le biais d’une inefficacité critique du parti dirigeant et de la société, dans son ensemble, déclenchant sur le territoire de tout le pays des réactions incontrôlables de désagrégation, une sorte de «Tchernobyl social et politique». Toutefois, certains éléments doivent être, particulièrement, mis en évidence. Le désaveu des résultats de la Victoire de 1945 fut lié, avant tout, à la dégradation de l’idéologie «marxiste léniniste» de l’URSS. Après le XXe Congrès du Parti Communiste d’Union Soviétique, et avec la «lutte contre le culte de la personnalité de Staline», les officiels «serviteurs du culte» de Marx, Engels et Lénine ne s’employèrent pas tant à étudier la réalité, à partir d’une position idéologique, afin de tracer la voie future, à travers les récifs des crises et des conflits, qu’à adapter des concepts idéologiques aux demandes de la direction politique. Ces concepts, tels que «la satisfaction toujours plus entière des besoins croissants des Soviétiques», «la coexistence pacifique», «le socialisme développé», «l’État du peuple tout entier», etc., démoralisèrent la société, de haut en bas, et conduisirent à des problèmes croissants, pour commencer, dans la sphère socio-économique, et, ensuite, en politique intérieure. Tout cela déboucha sur la destruction de l’Union Soviétique et la dislocation du pays, sur base du schéma du plan «Barbarossa». Ce qui, à en juger par les caractéristiques de cette destruction et de ce démembrement, correspondait, parfaitement, non seulement, aux intérêts des principaux acteurs de la civilisation «occidentale», mais aussi aux intérêts des acteurs de la civilisation soviétique. L’inefficacité de l’économique soviétique fut causée, tout d’abord, par une planification stratégique erronée, (l’incapacité d’utiliser les mécanismes du marché, dans les secteurs corrects), et par la création artificielle, au milieu des années ’60 d’une rupture entre les études scientifiques et techniques, d’une part, et le secteur de l’économie réelle, d’autre part, (remplacement du principe de réduction des coûts de production, par les principes de la croissance de la rentabilité, du «nivellement» de la rémunération du travail, de la valorisation immédiate des stocks excédentaires de matières premières, des «ajustements» des tâches prévues par le plan, etc.) Vint s’ajouter à cela une propagande croissante de la «société de consommation», dans le cadre de la «convergence des deux systèmes». Cette double action «couvrait» un gigantesque transfert des actifs soviétiques vers l’économie occidentale. Parallèlement, pendant un quart de siècle, fut organisé un dopage économique des républiques «nationales» de l’Union, à l’exclusion de la RSFS de Russie. Ceci créa des conditions favorables à la naissance de conflits entre républiques, ainsi qu’avec les institutions de l’État central de l’Union. Ces mesures furent complétées, sur le plan «subjectif», par la «lutte contre les dissidents et les nationalistes», parmi lesquels on poussa une partie considérable, et active, de l’intelligentsia, en tant que productrice d’un produit idéal. C’est, pratiquement, la même politique, qui fut déployée au delà des frontières de l’URSS. Le Kremlin adopta, de facto, une tactique défensive, avec le partage en zones d’influence, ce qui, par définition, ne fonctionne pas avec les États-Unis et d’autre pays occidentaux. Cette option défensive a mis à mal le mouvement communiste mondial, en tant que force idéologique et politique d’envergure mondiale, (sauf en Chine). En outre, la «lutte pour la paix, dans le monde entier» conduisit à l’abandon, par étape, des positions de l’URSS, dans le Tiers Monde, qui commença avec la crise, dans les Caraïbes. Parallèlement, le processus de «convergence» avec la civilisation occidentale partit en tous sens, s’élargit et s’approfondit, jusqu’à devenir critique, pour la civilisation russe ayant adopté la forme de l’URSS. Cela permit un regroupement anti-communiste et anti-Russie, aux échelons supérieurs du Parti Communiste de l’Union Soviétique et du KGB. Ce n’est pas un hasard si les membres du groupe de «consultants, auprès du Comité Central du Parti Communiste d’Union Soviétique», dans les rang duquel on compta Bourlatski, Arbatov, Inozemtsev, Bovine, Delioucine et d’autres, se positionnèrent comme «des oiseaux du nid d’Andropov» et frayèrent, efficacement, la voie, au cours de deux décennies, pour la «Perestroïka» de Gorbatchev et les «réformes de marché» de Eltsine. Déjà, à la fin des années ’50, débuta la «simplification». Il s’agissait, tout simplement, de la dégradation du système d’éducation soviétique. Dès 1955, par exemple, on exclut des programmes scolaires les cours de logique. Cette matière connut, quelques temps plus tard, un sort identique, dans les sections non-philosophiques de l’enseignement supérieur. En 1957, le cours d’astronomie fut déplacé de la 8e année à la 10e, et il fut, significativement, simplifié. Ainsi, les paroles prononcées par le futur Président des États-Unis, John Kennedy, le 4 octobre 1957, lors du lancement du premier satellite artificiel, «C’est sur les pupitres des écoles que nous avons perdu le cosmos, face aux Russes», ne correspondaient, déjà, plus, entièrement, à la réalité. Ce ne sont, évidemment, pas la logique et l’astronomie, qui déterminèrent cette tendance : la dégradation de l’enseignement concernait, quasiment, toutes les matières reprises, dans les programmes scolaires. Cela occasionna, non seulement, une brusque et importante chute du niveau réel de l’enseignement, mais, également, la dégradation du système des valeurs de la société soviétique, en général. L’important ralentissement de la «mobilité sociale», au sein de la société soviétique, les inégalités sociales croissantes, l’auto-isolement de «l’élite», la diminution du niveau de responsabilité, face à l’État et aux moins nantis, générèrent une aliénation croissante du pouvoir, à l’égard du peuple. A partir de cela, on peut, déjà, comprendre ce qu’il sera nécessaire de faire, pour que notre pays, traversant une ère de défaites, retrouve celle des victoires. Car, après la destruction de l’URSS, toutes les tendances significatives mentionnées ci-avant ne s’annulèrent pas, mais, au contraire, s’intensifièrent, dans des formes et une ampleur grotesques, qui ne peuvent concerner que les États les plus problématiques, à la limite de l’État failli. Il convient, tout d’abord, de réaliser et d’établir, clairement, le simple fait, selon lequel l’Occident, aujourd’hui, dirigé par les États-Unis, fut et demeure la civilisation antagoniste de la civilisation russe, du Monde Russe, de la Grande Russie, niant à celle-ci, quelles que fussent ses formes idéologiques et politiques, le droit à exister, en qualité d’entité unique et autonome. C’est, dès lors, une importance vitale qu’acquiert la formation d’une idéologie anti-occidentale, permettant de faire renaître les principes de liberté, de justice sociale et de progrès, non seulement, pour la Russie, mais pour l’humanité entière. A défaut d’une telle «arme» idéologique et politique, à la fois, défensive et offensive, toute résistance à la civilisation occidentale sera vouée à l’échec. Il ne faut pas vouloir être «plus catholique que le pape» et essayer de rappeler à l’Occident ses propres idéologèmes, oubliés depuis longtemps, comme «les droits de l’Homme», les «normes du droit international» ou encore «le libre marché». Recourant à une expression imagée, nous dirons que l’Occident a déposé les droits relatifs à ces emballages, mais pour ce qui concerne ce que ceux-ci contiennent, c’est lui et lui seul qui décide, aucune suggestion extérieure n’étant prise en compte et encore moins admise. On pourra, tant qu’on le souhaite, qualifier ces pratiques de doubles ou même de triples standards, cela équivaudrait, pour l’Occident, à exiger, de la part de la firme Coca Cola, la recette exacte de la boisson qui remplit ses bouteilles et ses comptes en banques. Cette recette lui appartient, c’est son secret commercial. Bien entendu, en tant qu’État, la Russie doit entamer une démarche de répression totale de la corruption, ce qui est impossible, sans supprimer «l’économie de l’ombre», ce qui, à son tour, est impossible, sans que le pouvoir en place ne modifie la politique financière, (crédit, monnaie, impôts,etc.). Ceci est, toutefois, impossible, sans nettoyer ce pouvoir de tous les représentants de la «cinquième colonne», non seulement, dans toutes les institutions gouvernementales, mais dans toutes les structures des médias, qui exercent le «pouvoir de l’information», ainsi que dans le système de l’enseignement. Par conséquent, il est, également, indispensable qu’à très court terme, (…) notre pays passe à un modèle d’économie mixte, qui a permis à la République Populaire de Chine d’effectuer une percée en tête de l’économie mondiale et de faire, aujourd’hui, du yuan une «monnaie mondiale». Cette nouvelle stratégie économique devra garantir, non seulement, l’introduction des nouvelles technologies, dans toutes les sphères de l’économie, mais aussi, de remettre en fonction l’ascenseur social, au sein de la société de Russie. Finalement, il convient de soutenir la coopération avec les pays, qui n’admettent pas l’ordre de la Pax Americana et l’empire du dollar. Cela concerne les pays en développement, dans le Tiers Monde, (dans des formats, tels que l’OCS, le BRICS, l’UEE, etc.), mais aussi, ceux des satellites des États-Unis, qui, pour des raisons diverses et à des vitesses variées, s’éloignent de leur zone d’influence, (de l’Islande et la Grèce à la Turquie, et, potentiellement, à l’avenir, Israël et l’Allemagne). L’objectif d’une telle coopération sera la formation d’une réelle multipolarité politique et économique, dans le monde contemporain, ce qui rendra ce dernier plus stable, plus sûr, la coopération, dans un tel cadre, devenant constructive et fructueuse. Il convient de mettre ces processus en œuvre, le plus rapidement et le plus complètement possible. Seule, une transformation de ce type, permettra à la Russie de continuer à exister, en tant que civilisation, mais aussi, de vaincre, dans l’affrontement inévitable, qui se déroule, déjà, sous nos yeux, avec l’avenir de l’humanité, pour enjeu.

Le jeûne est l’expression de la soumission aux jugements de Dieu, et de l’interruption de l’assujettissement aux impératifs de certains besoins du corps, qui sont ordinairement légitimes et légaux.

Il constitue donc un écran vis-à-vis des coutumes courantes et un engagement provisoire dans une vie austère qui fait sentir à celui qui s’y engage, la faim et la soif, dans l’intention d’éduquer son âme et de la discipliner.

Apprendre à résister à des habitudes aussi tenaces que celle de satisfaire la soif et la faim lorsqu’elles se font sentir, c’est se libérer de l’emprise de l’Habitude qui enchaîne généralement l’homme et limite sa liberté d’initiative.

Les médecins et les diététiciens s’accordent pour souligner la nécessité de respecter un certain ordre dans les horaires des repas et de ne pas les soumettre au caprice de la sensation et de l’appétit. Or, le jeûne consiste à s’abstenir de manger et de boire à partir d’une heure précise et à prendre les repas dans des heures plus ou moins précises. Pendant un mois le jeûneur apprend donc à maîtriser sa sensation de faim et de soif et découvre qu’il est très possible de ne s’y plier.
Cela l’aidera généralement à mettre de l’ordre dans sa façon de s’alimenter et, occasionnellement, à supporter et à respecter sans difficulté un régime alimentaire lorsque son état de santé l’exigerait.

«Sans une Turquie, qui favorise le trafic d’armes et le transfert des terroristes vers la Syrie, les tentatives des dirigeants arabes, visant à renverser le gouvernement syrien, auraient, déjà, échoué», a souligné Abdel Bari Atwan, soulignant que la Turquie est la clé de voute de la paix ou de la guerre, en Syrie.

Selon l’agence de presse Tasnim, Abdel Bari Atwan, analyste et écrivain renommé du monde arabe, s’est attardé, dans l’éditorial du journal en ligne "Ray Al-Youm", sur les déclarations du sous-secrétaire du Conseil de la sécurité russe, Evgueni Loukianov, sur Bachar al-Assad, le Président de la Syrie, la situation du gouvernement turc, après quatre ans de soutien aux terroristes, en Syrie, et l’échec d’Ankara, de Riyad et d’autres capitales arabes du golfe Persique, dans le renversement du gouvernement syrien. A ce propos, Evgueni Loukianov a déclaré : «Il faut que les pays arabes du golfe Persique fassent tout, pour maintenir Assad au pouvoir, car c’est lui seul, qui est en mesure de stopper Daech. Une fois renversé le gouvernement d'Assad, Daech se mettra en route, pour l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes du golfe Persique. Le gouvernement d'Assad et l’armée syrienne sont, donc, la dernière barrière et une soupape de sûreté, face à Daech. Au cas où le gouvernement d'Assad serait renversé, 5.000 soudards saoudiens du groupe Daech regagneraient leur pays, et ils ne savent rien faire d'autre que tuer. L’Arabie saoudite sera, donc, exposée à un grand danger».

En réalité, Loukianov voudrait préciser qu’un groupe qui est capable d’attaquer Kobané, malgré les frappes aériennes de l’aviation américaine et les armes sophistiquées, fournies aux combattants kurdes, pourra, également, s’en prendre à n’importe quel endroit. Cependant, la plupart des dirigeants des pays arabes du golfe Persique, notamment, l’Arabie saoudite et le Qatar, ont focalisé leur stratégie sur le renversement du gouvernement syrien. Bien que paniqués par Daech, les dirigeants des Emirats arabes ont, toujours, comme priorité, la chute de Bachar al-Assad. D’où leur soutien indéfectible aux terroristes actifs en Syrie. Pour les responsables de ces pays, la chute de Bachar al-Assad est une sorte de vengeance, qui assouvit leur haine et leur colère. Mais le feu s’étend peu à peu et touche les parrains de la campagne anti-Assad, l’un après l’autre : En Turquie, Recep Tayyip Erdogan a enterré la plupart de ses attentes et ses ambitions ottomanes, ainsi que toutes ses prérogatives de 13 ans, après avoir échoué à obtenir la majorité absolue des sièges du Parlement. Il est intéressant de constater que les trois partis d’opposition, qui se sont attribués quelque 60% des sièges du Parlement, sont en litige sur toutes les questions, sauf sur une chose : Erdogan doit cesser ses ingérences militaires et politiques, en Syrie. C’est la raison pour laquelle ils ont subordonnéi la formation d’un gouvernement de coalition avec l’AKP à l’occupation du poste de ministre des Affaires étrangères. Au cas où Abdullah Gül, ancien Président de la Turquie, serait le plus important candidat à la présidentielle, selon les prévisions, il soutiendrait cette politique cohérente. L’une des raisons du rejet d’Abdullah Gül, par Recep Tayyip Erdogan, en faveur de son rival, Ahmet Davutoglu, se résume, en effet, dans le type de déclarations que faisait Gül. Il avait critiqué, dès le début, l’ingérence d’Ankara, en Syrie, et la volonté d’Erdogan de renverser Bachar al-Assad. La Turquie est la clé de voute de la paix ou de la guerre, en Syrie. Sans une Turquie, qui favorise le trafic d’armes et le transfert des terroristes vers la Syrie, les tentatives des dirigeants arabes, visant à renverser le gouvernement syrien, auraient, déjà, échoué, et Daech n’aurait jamais vu le jour. Tout revirement d’Ankara pourrait même améliorer le statut du gouvernement syrien et renforcer l’armée régulière de Bachar al-Assad. Le groupe terroriste Daech est en mesure d’atteindre la capitale des Emirats arabes du golfe Persique, s’il se renforce et s’étend au rythme actuel, alors que rien ne prouve l’inverse, actuellement. Les ennemis de l’Ordre syrien se trouvent, actuellement, acculés à une impasse, car ils pensaient pouvoir renverser Bachar al-Assad, en une petite période de temps, sans jamais avoir préparé un gouvernement remplaçant, car la seule chose qui leur importe, c'est la vengeance !!

Certains problèmes majeurs persistent malgré de bons progrès dans les négociations sur le dossier nucléaire iranien, a déclaré vendredi Abbas Araghchi, l'un des principaux négociateurs de l'Iran à la télévision d'Etat, à cinq jours de la date butoir du 30 juin.
Certains problèmes majeurs existent qui empêchent toujours le travail (...) mais dans d'autres domaines nous avons fait de bons progrès, a déclaré M. Araghchi qui se trouve à Vienne où les experts de l'Iran et des pays du groupe 5+1 tentent de parvenir à un texte sur un accord final concernant le dossier nucléaire iranien.

L'Iran et les grandes puissances réunies au sein du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) ont entamé cette fin de semaine à Vienne la dernière phase du marathon diplomatique pour solder le dossier nucléaire iranien.

Dans l'ensemble, le travail se fait difficilement et lentement, a dit M. Araghchi sans fournir plus de précisions.

La question d'une extension des négociations n'est pas à l'ordre du jour (...) Si nécessaire nous travaillerons quelques jours supplémentaires pour arriver à une conclusion, a-t-il ajouté.

Un peu plus tôt, une source proche des négociateurs iraniens, citée par l'agence officielle Irna, avait également évoqué des progrès dans les négociations tout en ajoutant que des points de divergences importants et essentiels existaient toujours.

Selon les médias iraniens les divergences portent sur le calendrier pour la levée des sanctions, l'inspection des sites militaires, la perspective du programme nucléaire iranien et la taille du programme de recherche du pays.

Sur son compte Twitter, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a souligné que l'Iran voulait un accord digne et rejette les demandes excessives.

Samedi, un responsable américain a déclaré pour la première fois que les négociations pourraient se prolonger de quelques jours au-delà de l'échéance fixée au 30 juin. L'Iran et la France avaient déjà exprimé leur scepticisme sur le strict respect des échéances.

Après de longues années de tensions et 20 mois de discussions acharnées, l'Iran et les 5+1 vont s'efforcer de mettre le point final à un accord souvent qualifié d'historique. Le date butoir a été fixée au mardi 30 juin, mais le succès n'est en rien garanti.

L'objectif est de garantir que le programme nucléaire de la République islamique sera uniquement civil, en échange d'une levée des nombreuses sanctions internationales contre le pays.

Shell est devenu mercredi le 1er groupe pétrolier à annoncer qu'il menait des discussions avec l'Iran sur d'éventuels investissements dans le pays. Le géant anglo-néerlandais prépare sa venue en cas d'accord sur le nucléaire et de levée des sanctions internationales.
Des émissaires de Shell ont rencontré des responsables iraniens "récemment" à Téhéran, indique un communiqué du groupe. Ils ont évoqué une énorme somme due par Shell à la compagnie publique National Iranian Oil Company, pour du pétrole livré mais jamais payé, et "plusieurs matières de coopération commerciale au cas où les sanctions seraient levées".
 Une esquisse d'accord a déjà été établie en avril avec un calendrier précis pour la levée des sanctions et des mesures attendues en échange de la part de l'Iran.
Capacités optimales
La perspective d'une levée de ces sanctions représente un potentiel rare pour les compagnies pétrolières: l'Iran est encore aujourd'hui le 5e plus gros producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), en dépit des sanctions, avec une production de 2,81 millions de barils par jour en moyenne en 2014 (contre 4 mbj en 2008), et des exportations d'environ 1,1 mbj. Côté gaz, le pays dispose des deuxièmes réserves mondiales après la Russie.