تقي زاده

تقي زاده

« Le concurrent iranien n’a pas sacrifié les règles de phonétique à la qualité de sa récitation », a affirmé l’arbitre jordanien. Samih Ahmad Khaled Asamaneh, arbitre jordanien des 57èmes compétitions coraniques de Malaisie, dans un entretien avec notre envoyé spécial a déclaré qu’il avait participé à toutes les compétitions coraniques dans le monde excepté celles de Tunis, et que la lecture du concurrent iranien avait été excellente.
Khaled Asamaneh a expliqué : « Dès le début de sa lecture, j’ai pensé qu’il serait avec l’aide de Dieu, parmi les premiers. Il a vraiment respecté les règles de lecture et de phonétique, et passait très facilement d’un registre à l’autre. Certains candidats sacrifient les règles de lecture à la beauté de la voix et cela n’est pas acceptable. »
« Ces compétitions doivent encourager l’union des musulmans et aussi encourager les jeunes aux activités coraniques », a-t-il dit.

Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement démissionnaire du Yémen s’est opposé au cessez-le-feu humanitaire proposé par la communauté internationale.
Riyad Yassin a déclaré lundi que le camp du président démissionnaire et en fuite du Yémen, Abd Rabbo Mansour Hadi rejette le cessez-le-feu humanitaire et exige que les forces populaires du mouvement Ansarallah se retirent des villes et des régions qu’elles contrôlent. Riyad Yassin qui parlait lors de la réunion des négociations de paix, organisée par l’ONU à Genève, a souligné que la fin des hostilités ne serait possible qu’après le retrait des Houthis. Le cessez-le-feu a été proposé par le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon pour acheminer des aides humanitaires aux civils yéménites. La trêve de cinq jours qui avait eu lieu précédemment au Yémen, avait été violé plusieurs fois par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite, et était insuffisante pour apporter des aides à une grande partie de la population, sinistrée par la guerre, annoncent les organisations de secours.

Le porte-parole du président du parlement irakien a annoncé l'accord avec les Etats-Unis pour armer 10.000 forces des tribus de confession sunnite de la province d'Al-Anbar dans l'ouest de l'Irak.
Le porte-parole du président du parlement irakien, Emad al-Khafaji a indiqué lundi que le président du parlement irakien, se trouvant aux Etats-Unis, a fait part, lors d'un contact téléphonique avec des chefs des tribus sunnites d'Al-Anbar, de l'accord avec Washington pour armer et entraîner 10.000 forces des tribus en vue de combattre Daech. "Les forces des tribus sunnites doivent passer leur formation dans la base de Habaniya à l'est de Ramadi; et ce sera en coordination avec le gouvernement central irakien qu'on procédera à les armer", a indiqué le porte-parole du président du parlement irakien.
Le président du parlement irakien a examiné, lors de sa visite aux Etats-Unis, avec le président américain, Barack Obama et son adjoint, Joe Biden ainsi qu'avec son secrétaire à la Défense, Ashton Carter, les modalités de la contribution des tribus sunnites à la guerre contre Daech.

Manuel Valls a appelé lundi, devant les représentants des musulmans, à un "combat des consciences" pour montrer la "réalité" de l’islam en France, qui est dans le pays "pour y rester".

Soulignant la "curiosité et l’intérêt" que suscite l’islam en France, le Premier ministre a aussi évoqué les "inquiétudes" que l’islam peut susciter, M. Valls appelant à ne pas les "exagérer", ni "camoufler", citant le "risque de l’exploitation politique".
"L’islam suscite encore des incompréhensions, des a priori, du rejet chez une partie de nos concitoyens, des amalgames dont vous êtes victimes", a-t-il dit en ouverture de la première réunion de l’"instance de dialogue avec l’islam de France", place Beauvau.
"Or l’islam est en France pour y rester. C’est la deuxième religion de notre pays. Il faut donc mener le combat des consciences, et faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France. Et pour gagner ce combat, c’est à chacun de prendre ses responsabilités", a-t-il dit.
Manuel Valls a notamment appelé son auditoire à "nommer l’ennemi", évoquant les groupes jihadistes et l’extrémisme radical. "Il faut le dire, tout cela n’est pas l’islam", a lancé Manuel Valls, évoquant "les discours de haine, l’antisémitisme qui se cache derrière l’antisionisme et la haine d’Israël, les prédications funestes, les imams autoproclamés qui dans nos quartiers, nos prisons, font l’apologie de la violence, du terrorisme, qui participent de cette entreprise criminelle, qui font partir des centaines de jeunes au jihad".
Il s’agit de "faire la démonstration pour le monde entier que la France et l’islam sont pleinement compatibles, que l’islam s’épanouisse dans notre pays". Défendant une laïcité qui permet de "rassembler, unir, faire vivre ensemble, protéger", Manuel Valls a également pris la défense des musulmans français face aux "amalgames" dans le sillage des attentats jihadistes de janvier en France. "Je ne veux plus qu’on se sente accusé d’être complice d’actes, qu’on n’a jamais voulus, ni soutenus bien sûr !" a dit le Premier ministre.
Plus de 120 personnes - responsables de fédérations, recteurs de mosquées, imams, aumôniers, théologiens, responsables d’associations, personnalités de la société civile -, sans compter les représentants des pouvoirs publics, sont rassemblés au ministère de l’Intérieur lundi pour la première séance de l’"instance de dialogue", forum d’échanges qui doit se réunir une à deux fois par an.
"Aujourd’hui, la situation appelle une attention nouvelle des pouvoirs publics. Cette instance nécessaire est pour nous l’occasion d’exprimer notre malaise face aux amalgames", a souligné dans un discours le président jusqu’au 30 juin du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur. Des soufis tenants d’un islam mystique aux prédicateurs rigoristes du Tabligh en passant par l’élite plus ou moins conservatrice des Frères musulmans, des "blédards" (nés à l’étranger) aux convertis, un grand éventail de sensibilités et de profils est représenté.
"Tous ensemble, inch’Allah, nous sommes très heureux de pouvoir évacuer nos axes de malaise et de frustration et esquisser nos solutions pour nos pratiques religieuses", a ajouté le recteur de la grande mosquée de Paris.

La police hollandaise envoie l’armée pour espionner les musulmans, habitants d’origine turque et marocaine particulièrement. La récente loi sur le renseignement, adoptée il y a peu en France, a mis en émoi de très nombreux citoyens très inquiets de voir des libertés élémentaires restreintes pour d’obscures raisons de sécurité.
Si vous êtes musulman et investis dans le milieu associatif et/ou pratiquant depuis de nombreuses années, tout cela a dû vous faire sourire : les services secrets français surveillent depuis des décennies non seulement les mosquées, mais encore les associations musulmanes et les musulmans engagés.
Ceux qui ont régulièrement de l’écho ou entendent des voix lorsqu’ils sont en pleine conversation téléphonique vous le confirmeront.
A Amsterdam, on est allé plus loin : elles ont mandaté des militaires, anciens de l’Afghanistan, pour profiler des musulmans d’origine turque et marocaine. S’inspirant de méthodes de l’armée américaine, les autorités hollandaises ont ainsi mis en place l’opération d’espionnage PsyCops. Il s’agissait comme en Afghanistan de convertir « les habitants des +territoires ennemis+ en collaborateurs, précise le site TeleSur qui rapporte l’information.
Patrouillant en civil dans les quartiers où vivent des populations musulmanes, ces soldats ont opéré une classification de leurs cibles. La police d’Amsterdam s’est félicité du succès du projet.

Au moins 71 personnes ont été tuées lundi dans les frappes aériennes menées par la coalition Anti-Daech et les affrontements entre les forces de sécurité irakiennes et les rebelles de Daech dans les provinces d'Anbar, de Ninive et de Salaheddine, selon un responsable et des sources sécuritaires.
Dans la province d'Anbar, les forces de sécurité et les milices alliées connues sous le nom de Hachd al-Chaabi, ou Mobilisation populaire, ont attaqué un convoi de véhicules de Daech dans le secteur de Houran, dans le désert de l'ouest de l'Irak, et détruit trois camions-citernes transportant du carburant et deux autres véhicules, tuant au moins dix insurgés, a indiqué le ministère irakien de la Défense dans un communiqué.

Egalement dans cette province, les forces de sécurité et les milices alliées ont repussé une attaque menée pendant plusieurs heures par Daech contre la localité de Jubba, près de la ville d'al-Baghdadi (200 km au nord-ouest de Bagdad), tuant 13 militants, ajoute le communiqué.

L'artillerie de l'armée a également pilonné les positions de Daech au cours des combats à Jubba, faisant au moins huit morts chez le groupe rebelle, selon le communiqué.

Par ailleurs, six soldats ont été tués et sept autres blessés dans les tirs d'obus de mortier par des combattants de Daech sur une base de l'armée irakienne à l'extérieur de la ville de Falloujah (50 km à l'ouest de Bagdad), a indiqué aux médias une source en charge de la sécurité provinciale, sous couvert d'anonymat.

La justice égyptienne a confirmé mardi la condamnation de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi à la peine capitale. Cette peine avait été requise le mois dernier, mais attendait confirmation après consultation du grand mufti Chaouki Allam.
L'avis non contraignant de la plus haute autorité religieuse d'Egypte est sollicité pour chaque condamnation à mort.

Destitué il y a deux ans, Mohamed Morsi a été reconnu coupable d'implication dans le meurtre et l'enlèvement de policiers, dans l'attaque de postes de police et dans une évasion collective d'une prison du Caire durant le soulèvement de 2011 contre Hosni Moubarak.

Le guide des Frères musulmans, Mohamed Badie, a été condamné à la peine capitale dans le même dossier. Ces verdicts peuvent être contestés en appel.

Les forces populaires yéménites ont pris pour cible de leurs missiles "Grad" et "Najm al-Sagheb" les bases militaires du Sud saoudien. 16 missiles "Grad" ont, ainsi, été tirés contre Al-Hamama, dans le Sud saoudien. Il s' agit dune base, extrêmement, stratégique.

Déniant aux parents musulmans la capacité à déterminer ce qui est bon ou non pour leurs enfants en bas âge à l’approche du Ramadan, au risque de les faire passer pour de mauvais parents, quatre écoles primaires de Londres se sont arrogées le droit de s’immiscer dans des décisions familiales à caractère religieux en interdisant à leurs écoliers de confession musulmane d’observer le jeûne en classe.

A en croire la circulaire diffusée simultanément et sans la moindre concertation préalable par ces établissements scolaires, seuls ses auteurs seraient soucieux de la santé des petits musulmans, insistant sur le « bien-être de leurs élèves » pour justifier une interdiction tombée comme un couperet pour les familles concernées, et dont on peut être sûr qu’elle ne va pas contribuer à améliorer l’image de l’islam et des fidèles auprès de l’opinion publique…
"Nous avons demandé des conseils, et nous savons que, dans la loi islamique, les enfants ne sont pas tenus de jeûner pendant le Ramadan", stipule cette même et unique directive mentionnée par le quotidien The Independent, avant d’affirmer : "Auparavant, nous avons eu un certain nombre d'enfants qui sont tombés malades, ont perdu connaissance ou ont été incapables d'accéder pleinement au programme scolaire dans leurs tentatives de jeûner."
Elaborée dans un huis clos exclusif et ressenti comme une profonde humiliation par les foyers musulmans, cette note de service a suscité un vif émoi au sein de l’Association des musulmans de Grande-Bretagne (MAB). "Nous pensons qu’il y a suffisamment de règles claires et strictes dans l’islam qui recommandent de ne pas jeûner à celles et ceux qui en sont incapables, tels que les malades, et les plus jeunes ou les plus âgés d’entre nous, sans que l’école s’en mêle », a martelé son porte-parole, avant de renchérir : "Nous estimons que la décision d’observer le jeûne revient exclusivement aux familles et relève d’une discussion entre les parents et leurs enfants, sans aucune contrainte comme nous l’enseigne le Coran."
Déplorant grandement une prise de décision autoritaire à l’impact désastreux dans l’inconscient collectif, siège de tous les fantasmes islamophobes, le président de la MAB, le Dr Omer El-Hamdoon, a déclaré : "Les écoles devraient jouer un rôle de soutien aux parents, et non décider pour eux et à leur place. Ce genre de questions devraient être discutées, et non tranchées de manière unilatérale en bafouant les droits des familles."
Ces quatre écoles britanniques ont jugé bon de statuer dans une confidentialité dommageable que l’inévitable médiatisation aura très vite fait voler en éclats, méprisant non seulement les parents musulmans mais aussi leur supplément d’âme, tout en ignorant souverainement la quintessence du Texte dans un contexte où la méconnaissance de l’islam est banalisée : "Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité"Sourate 2- Al Baqara, verset 286 et "Allah veut vous faciliter l’accomplissement de vos devoirs religieux et vous éviter la gêne". Sourate 2- Al Baqara, verset 185.

sp- En réaction aux informations, selon lesquelles le régime israélien aurait espionné les pourparlers nucléaires, à Vienne, Israël a accusé l'Iran d'avoir lancé une vaste cyberattaque contre plusieurs cibles sionistes. La firme Caliber Sky prétend avoir détecté de vastes cyber-attaques iraniennes contre les intérêts sionistes. "L'Iran a attaqué 40 cibles, à l'intérieur d'Israël, et quelques 500, à travers le monde"!!! Parmi ces cibles figurent "le département de la sécurité de l'armée israélienne et plusieurs centres de recherche. "La firme, qui n'étaie ses allégations d'aucune preuve, affirme que les soi disant cyber-attaques iraniennes ont visé le ministère sioniste des Finances, l'ambassade qatarie, en Grande Bretagne, ainsi que des ONGs de défense des droits de l'Homme".