
تقي زاده
Nucléaire: le président iranien Rohani dénonce les exigences supplémentaires des Occidentaux
Les tentatives de "marchandage" des grandes puissances pourraient mettre en danger la conclusion d'un accord nucléaire historique avec l'Iran le 30 juin alors que de nombreux détails restent encore à régler, a mis en garde samedi le président iranien Hassan Rohani.
Lors d'une conférence de presse marquant le deuxième anniversaire de son élection, M. Rohani a accusé les grandes puissances du groupe 5+1 d'avoir à chaque réunion des exigences supplémentaires.
"Ils commencent à marchander, ce qui retarde les négociations, a-t-il expliqué. Si l'autre partie respecte le cadre convenu et ne présente pas d'autres exigences, les différences peuvent être réglées, mais s'ils choisissent la route du marchandage, cela peut prolonger les négociations".
M. Rohani a confirmé samedi qu'il restait "beaucoup de divergences dans les détails" de cet accord qui doit garantir le caractère strictement pacifique du programme nucléaire de Téhéran, en échange d'une levée des sanctions.
M. Rohani a affirmé que les négociations étaient "jusqu'ici une grande victoire pour la nation iranienne". Les grandes puissances ont reconnu le droit de l'Iran à posséder un programme d'enrichissement d'uranium et les sites actuels d'enrichissement de Natanz et Fordo resteront ouverts, a-t-il expliqué. Le texte de l'accord prévoit toutefois la conversion de Fordo en un site de recherche et développement.
Conférence en Ouganda sur les effets de la modération religieuse
Le Centre de la culture et des relations islamiques a annoncé que les services culturels iraniens en Ouganda organisaient le 16 juin une conférence sur le rôle de la modération conseillée dans les religions, pour éviter au monde, la violence.
Cette conférence organisée avec le concours de l’université de Kampala et le Conseil interreligieux, se déroulera le 16 juin 2015, en présence de trente personnalités et universitaires de différentes religions.
Ali Bakhtiari, attaché culturel iranien, le vice-président de l’université ougandaise, des professeurs de cette université et Julaya Carol, représentant de ce conseil, ont participé à des réunions de préparation dans les locaux des services culturels iraniens.
Cette conférence commencera avec un discours du directeur de l’université suivi de la présentation par Ali Bakhtiari, des différents thèmes de réflexion des comités.
Nikbin, ambassadeur iranien, fera un discours lors de la cérémonie de clôture.
Négociations nucléaires: encore beaucoup de divergences dans les détails
Il y a encore beaucoup de divergences dans les détails d'un accord nucléaire que l'Iran et les grandes puissances souhaitent conclure d'ici au 30 juin, a déclaré samedi le président iranien Hassan Rohani.
Le cadre voulu par la République islamique d'Iran est accepté par le groupe 5+1, mais il existe encore beaucoup de divergences dans les détails qui doivent être réglés, a déclaré M. Rohani lors d'une conférence de presse qui marquait le deuxième anniversaire de son élection.
Nous sommes très sérieux dans les négociations. Nous ne cherchons pas à gagner du temps, mais dans le même temps nous ne sommes pas prisonniers du temps. Nous ne sommes pas pressés et nous cherchons à utiliser toutes les occasions pour avoir un bon accord, a-t-il ajouté.
La délégation iranienne et celles des pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et l'Allemagne) sont actuellement réunies à Vienne pour tenter de faire progresser les négociations afin d'aboutir à un accord final.
Syrie : nouvelles révélations de la CIA!!
Selon un tout dernier document de renseignement américain, qui vient d’être révélé, et qui date d’août 2012, si les Etats-Unis ont permis l’émergence et l’extension de Daesh, c’était pour conduire l’Ordre syrien vers la chute.
Soucieux de faire croire aux opinions publiques du monde que les Etats-Unis s’occupent, véritablement, de lutter contre Daesh, le gouvernement américain a, sciemment, permis l’apparition et les avancées de ce groupe terroriste, selon un nouveau document, révélé par le Pentagone. En principe, ce document fait allusion aux événements de 2012, en Libye, mais inclut, aussi, des pronostics, sur les évolutions, en Irak et en Syrie. Le point important, dans toutes ces évaluations, concerne leur insistance sur la probabilité de voir un groupe salafiste s’émerger, dans l’Est syrien, ce qui aurait fait référence à l’apparition de Daesh, dans les années suivantes, (par rapport à la date de la rédaction du document). Une comparaison entre ces questions et ce qui s’est produit, au cours de ces trois dernières années, dans le monde arabe, laisse conclure que les suggestions élaborées par le document se sont toutes réalisées. «L’appareil de renseignement américain était au courant des plans de Daesh, mais n’en a pas informé le Président Obama ; en outre, certains alliés de Washington ne veulent pas un anéantissement de Daesh», affirme, par ailleurs, un expert américain des questions sécuritaires.
Turquie: Demirtach, un pro-Hezbollah?
Le chef du Parti démocratique des peuples, Salahedin Demirtach, qui a fait un score, sans précédent, de 10%, croit que la clé de son succès réside dans sa capacité à outrepasser les clivages trans-confessionnels et transethniques et à aller dans le sens de l'unité de toutes les couches de la société, ce que "Erdoğan n'a pas su faire"!
Demirtach à rendu hommage à la Résistance libanaise, qui a "su tenir tête à l'assaut généralisé de l'impérialisme américain"."La distance qui sépare la Turquie du Liban ne devra pas nous éloigner de la Résistance".
Les victoires hâtives des terroristes dans la trappe de la stratégie de « patience » de la Résistance
Jusqu’à présent, une partie de la population du Moyen-Orient ressentait le danger du terrorisme
et s’engageait à se battre contre cette menace en Syrie et en Irak. Mais aujourd’hui les fatwas des dignitaires religieux pour la mobilisation générale, préparent le terrain à une action historique, révolutionnaire et nationale par l’ensemble de l’Oumma islamique contre la terreur. Le 15 mai, à l’occasion du 15ème anniversaire de la victoire de la Résistance, sur Israël (2000), quand le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a fait état de la possibilité d’une mobilisation générale, il a choqué, non seulement, les ennemis, mais aussi, les amis et les partisans de l’axe de la Résistance.
Mais deux semaines plus tard, Cheikh Mahdi Karbalaï, Porte-parole du grand dignitaire chiite, l’Ayatollah Ali Sistani, a répété les propos du leader de la Résistance libanaise, au sujet de la mobilisation générale. L’opinion publique de la région a connu, ainsi, la prise de position de la Résistance, face aux assauts des ennemis occidentaux, sionistes et wahhabites. La fatwa de l’Ayatollah Ali Sistani a neutralisé les ennemis de la Résistance. Le 15 mai, quand Seyyed Hassan Nasrallah a parlé de l’éventualité d’une mobilisation générale, les ennemis de l’axe de la Résistance, notamment, les Wahhabites saoudiens, s’en sont réjouis, car ils ont cru que, si le secrétaire général du Hezbollah parlait d’une éventuelle mobilisation générale, c’est parce que le Hezbollah libanais était à bout de souffle et ne pouvait plus faire face aux pressions des groupes terroristes takfiristes, d’une part, et des Sionistes, de l’autre. Des questions se soulevaient, au sujet de cette possible mobilisation générale : les complots contre l’axe de la Résistance se sont-ils intensifiés ? La structure actuelle de la Résistance n’est-elle pas capable de se battre, sur plusieurs fronts, à la fois ? L’ennemi avait-il raison, quand il suggérait la faiblesse progressive de l’axe de la Résistance, dans une guerre d’usure ? La confrontation est-elle arrivée à une phase, où il faut mobiliser plus de forces ? S’agit-il d’un changement de stratégie, de la part de l’axe de la Résistance envers les évolutions de la région ? L’annonce d’une mobilisation générale éventuelle est-elle un signe de faiblesse ou l’indice d’une concentration de forces, pour en finir, une fois pour toutes, avec les complots de l’ennemi ? Voilà autant de questions qui ont été posées par les médias amis et ennemis, à propos de l’éventualité de l’annonce d’une mobilisation générale, par l’axe de la Résistance.
- Le complot international contre la Syrie et l’évolution des tactiques de la Résistance :
Depuis deux mois, nous sommes témoins de l’intensification accrue des affrontements, en Syrie. Tous les jours, les médias arabes pro-saoudiens parlent de l’occupation de telles ou telles régions syriennes, par les terroristes. Ils veulent suggérer que le gouvernement de Damas perd, complètement, le contrôle de la situation, en Syrie, et que, dans quelques jours, les médias pourront annoncer la nouvelle de la chute de Damas !
Bien que ces tactiques médiatiques aient été utilisées, depuis quatre ou cinq ans, mais, cette fois-ci, ces médias ont voulu faire croire que la chute de Basri al-Harir, d’al-Nasib, (près de la frontière jordanienne), d’Idlib, de Jisr al-Shoughour, de Qarmid, d’al-Mastoumeh et d’Ariha, signifie que la guerre, en Syrie, est entrée, dans une nouvelle phase, où Daesh et le Front Al-Nosra commencent à remporter des victoires successives, après leurs défaites, face à l’armée syrienne et la Résistance.
Pour expliquer cette situation, il est, certainement, impossible de l’isoler de l’ensemble des évolutions, qui sont en cours, dans la région du Moyen-Orient. Actuellement, l’agression militaire de l’Arabie saoudite contre le Yémen semble compter, parmi les paramètres, qui pèsent lourdement sur les évolutions de la région. L’échec militaire, au Yémen, a mis en colère les dirigeants saoudiens, qui sont, également, furieux de voir que les pays, comme la Jordanie et la Turquie, ont décidé de ne pas adhérer à la coalition que Riyad a créée, pour attaquer le Yémen. Pourtant, Ankara et Amman ont essayé de compenser leur absence, dans la coalition saoudienne, contre le Yémen, en offrant leur aide aux Saoudiens, au sujet d’autres dossiers du Moyen-Orient, notamment, en Syrie.
Dans le même temps, dans ses discours, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a insisté plus qu’avant sur la situation actuelle de la Syrie, en mettant l’accent sur l’importance des batailles, au Qalamoun, estimant que le sort de ces batailles aurait une influence décisive, sur l’ensemble des événements, qui se produisent, en Syrie.
L’axe de la Résistance est-il moins puissant qu’il y a quatre ans ? Les ennemis de la Résistance sont-ils plus forts qu’avant ? Y a-t-il une autre explication, pour les évolutions actuelles ?
Selon les estimations des centres de recherche du régime sioniste et des pays occidentaux, jusqu’à présent, l’armée syrienne n’a utilisé que 30% de sa puissance, pour se battre contre les organisations terroristes, sur son territoire. Par ailleurs, les ennemis de l’axe de la Résistance confirment que le Hezbollah libanais, allié de Damas, n’a pas utilisé toute sa force, pour combattre les terroristes takfiristes, en Syrie, ou dans certaines régions libanaises. Jusqu’à présent, la stratégie de Damas consistait plutôt à dévoiler le vrai visage des acteurs régionaux, qui soutiennent les terroristes, en neutralisant leurs complots contre le peuple et le gouvernement syriens. Mais on dirait que, peu à peu, le gouvernement de Damas se prépare à changer de tactique, pour se servir de toute sa force, pour la bataille décisive.
Dans un entretien avec le journaliste du quotidien suédois, «Expressen», le Président syrien, Bachar al-Assad, a déclaré : «Il est évident que, dans toute guerre, les forces belligérantes peuvent s’affaiblir. La guerre, quelles que soient sa durée, son intensité et sa nature, laisse ses effets sur une armée. Il est logique de croire, aussi, que nos ennemis ont la possibilité de se servir de bonnes armes et d’instrumentaliser, habilement, le terrorisme».
L’analyste syrien, Samir al-Faza, a écrit : «Les dirigeants syriens ont préféré, avec sagesse, garder intact le reste de la capacité militaire et défensive du pays, pour contrer une éventuelle attaque militaire, de la part d’Israël ou une intervention militaire directe, de la part de l’armée turque. Car c’est là que la Syrie aura besoin des puissances classiques de son armée régulière».
Vers une guerre biologique Russie/USA?!!
«La Russie a exprimé sa profonde préoccupation, suite à la mise en place d'un laboratoire médico-biologique, près de la frontière russe», a annoncé, jeudi, le ministère russe des Affaires étrangères.
«La décision du Pentagone de placer des laboratoires médico-biologiques, extrêmement près de la frontière russe, suscite de graves inquiétudes», a déclaré le ministère, dans un communiqué, publié en ligne.
Selon le communiqué, les Etats-Unis ont mis en place un laboratoire d'isolation biologique de haut niveau, baptisé Centre de recherche de santé publique, Richard G. Lugar, dans la banlieue de Tbilissi, la capitale géorgienne.
«Les autorités américaines et géorgiennes s'efforcent de dissimuler le vrai contenu et les véritables intentions de leurs activités, dans la branche militaire de l'armée américaine, qui étudie, notamment, les maladies dangereuses et infectieuses», peut-on lire, dans le communiqué.
« Le Pentagone s'efforce de camoufler ses installations militaires médico-biologiques, dans d'autres pays de la Communauté des Etats indépendants», poursuit le document.
Le ministère a fait valoir que les activités connexes du Pentagone, qui sont liées, directement, à la Convention, sur les armes biologiques et toxiques, ont démontré le net désintérêt de Washington, à l'égard de la Convention.
La Convention est un traité multilatéral de désarmement interdisant le développement, la production et le stockage des armes biologiques et toxiques.
Syrie : l’armée prête à contrer tout assaut contre Alep
Depuis le déclenchement de l’offensive du groupe terroriste de Daesh contre la banlieue septentrionale d’Alep, l’armée syrienne se prépare à confronter ce groupe terroriste.
Selon le journaliste de l’agence de presse Fars, à Damas, les sources syriennes, sur le terrain, ont annoncé que les unités, déployées à Rif-Nord d’Alep, notamment, dans les régions de Bashkuwi et Sifat, essaient de consolider leurs positions. Après l’occupation du village d’Al-Wahshiya, par Daesh, et l’expulsion du groupe terroriste du Front Al-Nosra, la ligne de contact de Daesh avec l’armée syrienne s’est, notablement, rapprochée, et on s’attend à ce que des affrontements éclatent entre les deux parties, a-t-on appris des mêmes sources. «Il semblerait que le prochain but de Daesh soit de progresser vers l’école d’infanterie de l’armée syrienne, d’autant plus que le village d’Al-Wahshiya se trouve de son côté Nord», toujours, d’après les mêmes sources. A l’heure actuelle, les unités de l’armée syrienne et les forces de la défense populaire mènent des combats sporadiques avec Daesh, sur l’axe de Rif-Nord d’Alep, qui tente de se diriger vers le village d’Al-Maqbala, à 4 kilomètres, à l’Est de la ville industrielle d’Al-Sheikh Najar, et de l’occuper. L’occupation de ce village, par Daesh, annonce l’ouverture de la voie, pour une percée vers les deux localités de Kfar Saghir et Tel Shayer, pour, ainsi, contourner l’école d’infanterie de l’armée syrienne, qui est le plus important centre d’entraînement militaire du groupe terroriste, nommé «les Brigades d’al-Tohid», liées aux Frères musulmans syriens.
Syrie : des commandants terroristes tués en banlieue d’Idlib
En Syrie, l’aviation de l’armée régulière a frappé une réunion des commandants terroristes en banlieue d’Idlib, en tuant un certain nombre.
Selon l’agence de presse Fars depuis Damas, l’aviation de l’armée syrienne a pris pour cible de ses raids aériens une réunion des commandants des groupes terroristes, étant en cours dans la cité de Kafar Avid, en banlieue d’Idlib. L’aviation syrienne a également bombardé les positions et les bases des groupes terroristes dans la cité de Safouhen, à Jabal Zaviya. Selon les sources syriennes, une fois bouclé l’encerclement de la ville frontalière Tell Abyad, les groupes terroristes recevront des coups durs dans les zones au peuplement kurde du nord syrien.
Par ailleurs, selon une source kurde depuis la ville de Qamishlou, dans la province de Hassaké, les combattants kurdes syriens se sont approchés de la ville de Tell Abyad, l’une des plus importantes bases du groupe Daech près des frontières de la Turquie. Les combattants kurdes visent à prendre le contrôle de la ville de Salouk, à 20 kilomètres du sud de Telle Abyad, afin de boucler l’encerclement de cette ville stratégique. Lorsque les combattants kurdes arriveronnt à Salouk, les terroristes de Daech n’auront d'aure choix que de s'enfuir vers la Turquie d’autant plus que des centaines de terroristes seront encerclés.
Négociations nucléaires: la négociation "ralentit", déclare la Russie
La négociation en vue d'un accord sur le nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances "est en train de ralentir", à deux semaines de la date butoir, a regretté vendredi un haut responsable russe parlant à l'agence RIA-Novosti.
"Cela nous inquiète beaucoup car il reste très peu de temps (...) et nous avons besoin de manière urgente d'arriver à l'étape finale", a expliqué Serguei Riabkov, le chef des négociateurs russes dans ces pourparlers.
La République islamique et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, Chine, Russie, France et Allemagne), sous l'égide de l'Union européenne, sont engagés depuis 20 mois dans d'intenses tractations. Ils ont conclu en avril un accord intermédiaire censé être finalisé au 30 juin.
L'accord final doit garantir le caractère pacifique du programme nucléaire de Téhéran, en échange d'une levée des sanctions internationales.
M. Riabkov juge que la session de discussion qui s'est achevée le 4 juin à Vienne "n'a pas abouti à beaucoup" d'accords concrets. Selon lui, "le rythme de progression de la discussion (...) est en train de ralentir progressivement".
Des tractations entre experts et directeurs politiques des gouvernements concernés ont repris jeudi dans la capitale autrichienne, en présence de la négociatrice américaine Wendy Sherman.
Considérés comme le pays le plus optimiste dans le processus de négociations, les Etats-Unis se sont bornés à admettre vendredi que les discussions dans cette dernière ligne droite étaient "compliquées". Mais "nous pensons toujours que nous pourrons conclure ces discussions d'ici à la date butoir", a réaffirmé le porte-parole du département d'Etat Jeffrey Rathke.