تقي زاده

تقي زاده

Le Centre de la culture et des relations islamiques a annoncé que Mahdi Ghatib, responsable de la Maison culturelle iranienne d’Heidar Abad au Pakistan, avait rencontré les responsables de l’Association des étudiants d’Asgharia et insisté sur la nécessité pour les jeunes de ce pays, de profiter des idées de l’imam Khomeiny (s).

Les responsables de cette association ont présenté un compte rendu sur leurs activités et leurs projets pour l’éducation religieuse des jeunes au Pakistan.
Mahdi Ghatib a déclaré que pour cela, il fallait encourager les jeunes à se rapprocher du Coran et créer des centres de réflexion sur les enseignements du Coran, du Prophète (PSL) et des Saints Imams (as).
« Une autre solution est de présenter les enseignements révolutionnaires de l’imam Khomeiny (s), les livres de Motahhari et les discours du Guide suprême », a-t-il dit avant d’offrir à la délégation pakistanaise les livres « Da » (mère en kurde) de Seyede Zahra Hosseini, sur la guerre entre l’Iran et l’Irak, et quatre discours de l’Ayatollah Khamenei.

Rokaya Mohammad Barchi, 98 ans, est la compétitrice la plus âgée des compétitions de mémorisation et du tajwid du Saint Coran organisées à Sabha en Libye.

Selon le site Al Wasat, la 4e édition des compétitions de mémorisation et du tajwid du Saint Coran réservées aux dames et ayant pour slogan « Psalmodiez le Saint Coran », avaient eu lieu cette semaine à Sabha en Libye.
Organisées par l’Association des Femmes Précurseuses de Sabha, et réservées aux femmes de foyer, ces compétitions qui se sont achevées le mardi 26 mai, avaient pour but de lutter contre l’analphabétisme.
Rokaya Barchi qui avait participé pour la seconde fois à ces compétitions a expliqué : « L’année dernière je n’ai pas eu la chance d’être présentée comme lauréate. »
En ce qui concerne son objectif de participer à ces compétitions, elle a indiqué : « J’ai voulu renforcer la morale des mémorisateurs participant à ces compétitions. »
Salima Abdossalam, observatrice de ces compétitions a déclaré pour sa part que ces compétitions se déroulaient en deux secteurs, pour les femmes de foyer et pour tous les mémorisateurs, filles et garçons.
« Les compétitions de cette année ont eu lieu avec la participation de 60 concurrents, en la mémorisation et le tajwid de l’intégralité du Saint Coran. Rokaya Mohammad al Barchi, mémorisatrice de 98 ans aussi a participé à ces compétitions », a-t-elle ajouté.

140 insurgés de Daech ont été tués mardi par des frappes aériennes effectuées par l'armée syrienne dans la province de Rakka, fief de Daech dans le nord de la Syrie, selon l'agence de presse syrienne SANA.
Les frappes ont touché des positions de Daech sur et autour de la base aérienne de Tabaqa, l'une des positions militaires qui est tombée dernièrement aux mains du groupe Daech, lequel a désigné Rakka comme sa capitale de facto.

Le groupe extrémiste, connu auparavant sous l'appellation de"Daech'' , a proclamé la création d'un "califat" sur un territoire chevauchant la Syrie et l'Irak.

La Syrie est plongée dans une rébellion intsernationale qui a débuté en mars 2011. Les violences ont fait plus de 200 000 morts et des millions de déplacés.

Des tirs sporadiques et de lourdes explosions ont secoué mardi soir un quartier de Kaboul abritant des ambassades et des habitations pour diplomates, a constaté un journaliste de l'AFP, la police affirmant qu'un établissement hôtelier pourrait être la cible de l'attaque.
"Un nombre indéterminé d'hommes armés a attaqué ce que nous pensons à ce stade être une résidence hôtelière dans le quartier de Wazir Akbar Khan", a déclaré le porte-parole de la police de Kaboul Ebadullah Karimi.

Il pourrait s'agir de l'hôtel Heetal, détenu par la famille du ministre des Affaires étrangères Salahuddin Rabbani, a déclaré à l'AFP un responsable des services de sécurité afghans sous couvert de l'anonymat.

Cet hôtel avait été endommagé en 2009 par un attentat-suicide devant son entrée, qui avait fait huit morts et 40 blessés.

L'attaque de mardi a débuté vers 23h00 locales (18h30 GMT).

Les forces de sécurité afghanes sont sur place pour répondre à l'attaque, a ajouté M. Karimi, en précisant que les attaquants avaient notamment lancé des grenades à main.

Le quartier de Wazir Akhbar Khan, qui abrite plusieurs ambassades et résidences pour diplomates, a été la cible des talibans à plusieurs reprises par le passé.

Aucune organisation n'a immédiatement revendiqué cette attaque.

Le journal "La Croix" a interviewé Aron Lund.
Ce qui est surprenant, c’est le chapeau de l’article, qui dit, je cite: «En dépit des revers subis par le régime de Bachar al-Assad, ses alliés iranien et russe continuent à le soutenir». Ainsi, donc, qui pensent-ils soutenir ? Daesh ? Ces cons flamboyants des médias me dépassent. Venant de "La Croix", c’est, encore, plus surprenant…

Entretien avec Aron Lund, spécialiste de la Syrie (1).

Le régime de Damas est-il en train de s’effondrer ? Aron Lund : Le régime se trouve dans une situation très difficile, pour différentes raisons. Bachar al-Assad n’a plus l’argent qu’il avait, au début du conflit. Le cours de la livre syrienne est en chute libre, les réserves de change font défaut. La chaîne de télévision pro-Assad, Addounia, a, récemment, lancé un appel aux expatriés syriens, pour les inciter à acheter de la monnaie syrienne, pour la soutenir. Depuis la fin de l’été 2014, les prix du carburant ont augmenté. Le gouvernement ne peut plus subventionner, comme auparavant, le prix des denrées de base, comme l’huile ou la farine. C’est un problème sérieux, car, environ, deux tiers de la population syrienne vit dans la zone sous contrôle du gouvernement. Il aurait du mal à contenir une crise sociale. L’approvisionnement en pétrole devient, également, problématique. Le gouvernement contrôle, toujours, la raffinerie de Banias, sur la côte, mais le pétrole payé par l’Iran et fourni par l’Irak se raréfie. Le soutien de l’Iran semble constant…A. L. : Au cours d’une récente visite, à Damas, d’Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême iranien, Ali Khamenei, pour la politique étrangère, une série d’accords commerciaux et industriels a été conclue, notamment, dans les secteurs du pétrole et de l’électricité. Depuis 2011, l’Iran a accordé des lignes de crédit au régime, pour payer ses importations, mais il semble que, cette fois, le gouvernement syrien n’a pas réussi à obtenir les mêmes conditions. Si l’on ajoute à cela les difficultés rencontrées par le régime, dans le recrutement de ses troupes, régulières ou non, les informations sur la mort du Chef du renseignement, Rustum Ghazaleh, au mois d’avril, et les rumeurs, non prouvées, sur la maladie et la mise en résidence surveillée du général Ali Mamlouk, Chef de la sécurité nationale, on pourrait croire l’effondrement du régime imminent. En réalité, Bachar al-Assad reste l’acteur le plus puissant, dans la guerre, ses alliés continuent à le soutenir et ses opposants restent trop faiblement organisés, pour diriger le pays. Les soutiens de l’opposition, dans la région, – l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie –, semblent avoir mis de côté leurs désaccords, pour se coordonner, de façon plus efficace. Est-ce que cela peut changer les choses ?A. L. : Il faut voir si cette unité va durer. La coalition de groupes armés islamistes, soutenus par ces pays, n’a pas réussi à arrêter la progression de Daesh. Par ailleurs, le Front Al-Nosra (2) a marqué des points, dans le Nord-Ouest de la Syrie, en particulier, dans la province d’Idlib, et dans les parties Ouest de la province d’Alep, contre d’autres groupes armés, soutenus par les pays occidentaux, au point d’être, aujourd’hui, devenu l’organisation la plus puissante, au sein de cette coalition. La question se pose de savoir jusqu’où les États-Unis sont prêts à aller dans leur soutien. Une progression trop rapide d’Al-Nosra pourrait les indisposer. Le soutien de l’Iran et de la Russie au régime est-il indéfectible ?A. L. : Il leur a permis de se faire reconnaître, comme les acteurs incontournables d’un règlement politique. Ce succès diplomatique a, cependant, un coût économique. L’Iran doit compter avec les sanctions et la baisse des prix du pétrole, tout comme la Russie. L’Iran est, également, engagé, en Irak, dans le soutien à la lutte contre Daesh. De même, la Russie soutient les séparatistes, en Ukraine. Il n’empêche que l’Iran, la Russie et le Hezbollah libanais restent très clairs sur leur volonté de soutenir le régime. Dans la coalition des pays qui soutiennent l’opposition, chacun a ses motivations, et leur niveau d’engagement n’est pas équivalent. La mort ou le départ de Bachar al-Assad entraînerait-elle forcément la fin du régime ?A. L. : Bachar al-Assad est un élément clé du régime. C’est le liant indispensable entre différents intérêts. En cas de vacance du pouvoir, certains pourraient tenter de désigner, rapidement, son successeur, pour assurer la continuité, mais personne ne sait si cela marcherait. Dans l’hypothèse d’un effondrement du régime, les forces armées et les paramilitaires ne cesseraient pas, forcément, d’exister, ni de se battre. Ceux qui resteraient, dans le pays, pourraient se fondre dans une nouvelle configuration de milices et de chaos. La guerre civile continuerait alors, dans un État en décomposition, où personne ne saurait, vraiment, à quoi ressemblerait la victoire. Recueilli par François d’Alançon,(1), Rédacteur en chef de "Syria in Crisis", publié par la Fondation Carnegie, pour la paix internationale.(2) Branche locale d’Al-Qaïda. Allain Jules

184e réunion du conseil suprême du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques est tenue vendredi en présence des membres du conseil à la ville iranienne de Machhad.
L'ayatollah Taskhiri, chef du conseil suprême; l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique; les vice-secrétaires général du Conseil et d'autres membres du conseil suprême ont participé à cette réunion.

Les membres du conseil suprême ont analysé le déroulement de la 28e conférence de l'unité islamique. Ils ont également discuté des programmes de l'année 94 (2015-16).

Lors de cette réunion, les membres du conseil suprême se sont mis d'accord sur la totalité du budget de l'année 1394 (année solaire iranienne). Les détails du budget seront vérifiés par le Comité des plans et du budget du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.

Les négociations entre l'Iran et les grandes puissances du groupe 5+1 visant à rédiger le texte d'un accord final sur le nucléaire iranien reprendront mardi prochain à Vienne, a déclaré vendredi Abbas Araghchi, l'un des principaux négociateurs iraniens.
M. Araghchi, qui mène la délégation iranienne, s'exprimait à l'issue d'une séance de discussions de trois jours, au cours de laquelle le travail sur le texte de l'accord final et de ses annexes s'est poursuivi aux niveaux des directeurs politiques et des experts, selon l'agence iranienne Mehr.

Les discussions vont reprendre mardi prochain à Vienne, a-t-il ajouté.

La réunion de Vienne qui s'est achevée vendredi était la quatrième séance de négociations depuis la conclusion d'un accord-cadre entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) le 2 avril, qui a ouvert la voie à un accord final pour résoudre le dossier du nucléaire d'ici au 30 juin.

En raison de l'étendue et de la complexité des sujets, les progrès dans la rédaction du texte sont très lents, a précisé M. Araghchi.

Les mécanismes de vérification du respect par Téhéran de cet accord et le rythme de la levée des sanctions internationales imposées à l'Iran depuis 2006 figurent parmi les points d'achoppement des discussions.

L'Iran ne signera jamais un accord sur le nucléaire qui permettrait un accès étranger aux secrets scientifiques et militaires du pays, a affirmé jeudi le président iranien Hassan Rohani.
"Les propos récents du guide de la République islamique constituent une règle pour le gouvernement, et nous ne signerons jamais un accord qui permettrait à n'importe qui d'avoir accès aux secrets scientifiques et militaires du pays", a indiqué M. Rohani, selon la chaîne iranienne Press TV.

Le président faisait ici référence aux propos du Guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, lequel a déclaré mercredi que Téhéran n'autoriserait d'inspections sur aucun des sites militaires iraniens par des étrangers au prétexte d'un possible accord sur le nucléaire.

"La poursuite de notre recherche et développement est notre ligne rouge, et les négociateurs [participant aux pourparlers sur le nucléaire] connaissent les lignes rouges", a ajouté M. Rohani, qui s'exprimait dans la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays.

Ce jeudi également, selon l'agence de presse officielle iranienne IRNA, la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Marzieh Afkham a déclaré que les gouvernements occidentaux devaient respecter la souveraineté de l'Iran pour régler le contentieux sur le nucléaire.

Si la souveraineté de l'Iran n'est pas respectée, aucun accord ne pourra être conclu entre l'Iran et le groupe P5+1, a-t-elle souligné. Le groupe P5+1 est composé des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, à savoir la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie, plus l'Allemagne.

L'Iran et le groupe P5+1 ont entamé mercredi à Vienne, en Autriche, une nouvelle série de négociations pour tenter de finaliser un accord sur la question du programme nucléaire iranien.

Les deux parties ont mené depuis 2008 plusieurs séries de discussions visant à conclure un accord global sur le nucléaire. La dernière série de pourparlers s'est terminée à Vienne vendredi dernier.

Les Etats-Unis et Cuba ont clôturé vendredi à Washington leurs négociations de deux jours sans atteindre un accord sur la réouverture de leur ambassade respective.
Les délégations cubaine et américaine ont essayé de transformer leurs relations du niveau de « protection des intérêts » aux relations diplomatiques entières. Mais il existe des désaccords entre les deux pays dont il faudrait chercher la racine dans la rupture des relations d’un demi-siècle des deux pays. Cependant ils se sont entendus de se retrouver dans les semaines prochaines. L’administration Obama demande plus de liberté dans les déplacements de ses diplomates et l’accès des citoyens cubains à l’ambassade américaine à La Havane. En revanche le gouvernement cubain est contre les programmes sur la propagation de la démocratie à l’américaine à Cuba. Le gouvernement américain persiste sur la libre circulation de ses diplomates partout à Cuba mais la Havane estime que cette approche renforcerait l'opposition et des mouvements protestataires, préparant ainsi le terrain aux Etats-Unis d'espionner Cuba.

Les vastes attaques aveugles des Etats-Unis, menées par leurs drones, ont fait propager et aggraver le terrorisme.
C'est ainsi que l'institut Ron Paul pour la paix et la prospérité (Ron Paul Institute for Peace and Prosperity) a analysé dans un rapport les attaques au drone de l'armée américaine, qui ont tué de nombreux civils et provoquer la haine des peuples du monde envers les Etats-Unis. Le rapport de l'Institut Ron Paul a étudié le résultat de ces attaques au drone dans l'élimination des cibles fixés. A titre d'exemple, pour tuer Molla Nazir (il est mort actuellement) les drones américains ont mené trois attaques qui ont coûté la vie à 24 civils innocents. Trois autres attaques ont été, par ailleurs, menées pour éliminer Molla Sanguin Zardan, ont tué 108 civils tandis que cinq attaques au drone, menées afin de tuer Seraj Eddin Haqani, a laissé 82 victimes, tous des civils. Le rapport ajoute que les multiples attaques visant à tuer 41 personnes ont coûté la vie à 1147 civils. Ce sont des "dommages collatéraux" (Collateral damage) qui sont estimés, par cet Institut, en moyenne 28 victimes pour chaque attaque au drone menée par la CIA ou les autres forces américaines. Ce qui mérite réflexion et qui est déplorable, d'ailleurs, c'est que les cibles ne sont pas en général distingués et déterminés. Les attaques au drone sont aveugles et elles ne peuvent, pas, parfois, atteindre leur but: deux attaques ont été menées par les drones américains contre la région de Damadolaï, au Pakistan pour tuer Aiman al-Zawaheri, le chef actuel d'al-Qaïda sans arriver pour autant à l'éliminer. Il est toujours vivant alors que 105 civils ont été tués! Or, ces attaques n'ont rien fait, argumente le rapport, que provoquer la haine et l'indignation chez les peuples cibles, envers les Etats-Unis. L'Institut Ron Paul ajoute également que la guerre anti-terrorisme des Etats-Unis a, en effet, fait apparaître de nouveaux groupes terroristes dans les pays où il ne se trouvait nulle trace de terrorisme. Et pourtant, la Maison Blanche insiste toujours sur la poursuite de sa stratégie aussi bien que sur l'usage des drones. Il est vrai que la mort des civils est le dernier souci des autorités américaines! On se rappelle du point de presse où le porte-parole de la Maison Blanche a répondu au journaliste qui l'avait demandé si la mort "accidentale" pour reprendre les termes utilisés par le gouvernement américain, de deux otages d'al-Qaïda, détenus par ce groupe entre 2011 et 2012, l'un d'origine américaine et l'autre italienne, entraînerait la révision du plan américain de lutte contre le terrorisme? "L'opération anti-terrorisme continue!", voilà la réponse de la Maison Blanche...