تقي زاده

تقي زاده

samedi, 16 mai 2015 12:32

LE PROPHETE MOHAMMAD

Le Prophète Mohammad naquit à la Mecque en 570 après Jésus-Christ dans la famille des Hâchim,la plus noble et la plus vertueuse des familles de la tribu de Quraïch.Son père mourut avant sa naissance et sa mère aussi a rendu l’âme alors qu’il n’avait que six ans.Il grandit donc sous les bons soins de son grand-père et de son oncle paternel.


L’HISTOIREDU MOINE BAHIRA

A l’époque où Mohammad vivait auprès de son oncle, Abou Tâlib, il accompagna son oncle dans son voyage commercial à Shâm (Damas) avec une caravane qui était plein des marchands, avoir pénétré sur le territoire syrien, on faisait une halte près d’un monastère situé à proximité de la ville de Basra; un moine dénommé Bahîra sortit du couvent et invita les voyageurs se reposèrent à l’intérieur du monastère. Abou Tâlib, comme les autres voyageurs, accepta la proposition, laissant Mohammad surveiller ses biens.

Bahîra apprenant que tout le monde était présent au couvent sauf Mohammad, exiga qu’on l’amena. Abou Tâlib l’appela alors son neveu s’était installé sous un olivier. Après avoir longuement scruté l’adolescent, Bahîra dit à Mohammad: ‘Par Iât et ‘Ozzâ (les deux déesses adorées par les habitants de La Mecque) que tu répondras à ma question’. Mohammad répondit: ‘Ces deux idoles sont les choses que je déteste ‘.

Bahîra lui demande: ‘au nom de Dieu l’Unique, je te prie de dire la vérité. Le jeune Mohammad répondit: ‘Je n’ai jamais menti, j’ai toujours dit la vérité; pose ta question’. Bahîra dit alors: ‘qu’aimes-tu au monde?’. Mohammad déclara: ‘la solitude’. Bahîra questionna à nouveau le jeune adolescent: ‘Que regardes-tu et qu’aimes-tu regarder ?’. Mohammad dit: ‘Le ciel et ses étoiles’. Bahîra lui demanda alors: ‘Lorsque tu observes les cieux, tu penses à quoi?’. I1 répondit par un long silence. Bahîra, après avoir examiné son front lui dit: ‘Quand et comment tu t’endors?’. L’adolescent répond: ‘Quand je regarde le ciel et les étoiles, je me vois au-dessus des étoiles’. Bahîra redemanda: ‘rêves-tu aussi?’ Le jeune Mohammad déclara: ‘Oui, et tout ce que je rêve, je le vois aussi quand je suis réveillé’. Bahîra demanda alors: ‘que vois-tu en rêve?’, et le jeune adolescent resta muet. Après un moment de silence, Bahîra demanda à Mohammad: ‘Puis-je voir entre tes deux épaules?’. Mohammad acquiesça, Bahîra écarta le vêtement de l’adolescent et découvrit un grain de beauté. Il murmura ‘C’est bien ça». Abou Tâlib étonné lui lance: ‘Que dis-tu, qu’est ce que c’est?’

Bahîra se tournant vers Abou Tâlib lui demanda ‘Quel lien familial te lie à cet adolescent?’. Comme Abou Tâlib aimait Mohammad comme son propre fils, il déclara: ‘C’est mon fils’. Bahîra dit alors: ‘Non, le père de cet adolescent doit être décédé’. ‘D’où le sais-tu?’.Bahîra déclara à l’oncle: ‘Ecoute-moi bien, un avenir radieux et surprenant attend cet enfant. Si des autres aperçoivent ce que j’ai vu, ils le reconnaîtront et le tueront. Tu dois le garder’. Abou Taleb demanda alors: ‘Mais, qui est-il?’ Et, Bahîra lui déclara: ‘Ses yeux annoncent un grand prophète et son dos indique cette clarté".

 

Le Prophète bien-aimé de l’Islam est le dernier envoyé que le Seigneur miséricordieux a délégué auprès des hommes pour les guider.

Quatorze siècles auparavant, le monde vivait d’une telle manière qu’il ne restait de la religion monothéiste rien qu’un nom, les gens s’étant totalement écarté de l’unicité divine, de la connaissance de Dieu, des traditions humanistes et de justice sociale; la Ka’aba était devenue le sanctuaire des idoles et la religion d’Abraham transformée en idolâtrie. Les Arabes menaient une vie tribale, même dans les quelques villes du Hidjaz et du Yémen; la nation arabe vivait dans les conditions les plus déplorables: au lieu de la culture et de 1’éducation, parmi les habitants régnaient: la luxure, l’obscénité, l’ivresse, le jeu. Les jeunes filles étaient enterrées vivantes.

Les Arabes de la Mecque, comme les autres arabes, élevaient des moutons et des chameaux, commerçaient parfois avec les pays voisins, notamment la Syrie. Ils étaient ignorants et incultes et n’étaient pas soucieux de l’instruction et de l’éducation de leurs enfants. Mohammad, comme l’autres membres de sa tribu, ne savait ni lire ni écrire; mais, dès l’enfance,il se distinguait des autres par ses diverses qualités: il n’adorait aucune idole, il ne mentait pas, il ne volait pas, il ne trahissait pas, il s’abstenait de commettre de mauvaises actions, il était sage et compétent. Aussi, en très peu de temps, il avait acquis l’estime et la confiance des gens et il avait acquis le surnom de Mohammad le fidèle (amîn). En effet, les Arabes lui confiaient généralement leurs biens .

 

 

I1 avait 20 ans quand une riche dame de La Mecque, Khadîdja, le choisit comme l’agent de commerce. Grâce à sa sagesse et son honnêteté, Mohammad réalise de gros bénéfices pour cette dame qui, charmée de plus en plus par sa personnalité et son savoir-faire, lui propose de l’épouser.
Bientôt, ils se marient et le jeune Mohammad poursuit ses activités marchandes comme auparavant. Jusqu’à quarante ans, ce saint homme avait de bons rapports avec les gens qui le considéraient non seulement comme l’un des eux-mêmes mais comme le plus qualifié, le plus avisé d’entre eux- même.

Ses qualités morales lui avaient gagné le respect et la confiance des hommes. Ainsi, quand les Arabes commencèrent à réparer la maison de la Ka’ba, une dispute éclata entre les divers clans concernant l’installation de la pierre noire; ils firent appel à Mohammad pour trancher leur litige. Celui-ci fit mettre la pierre noire dans un burnous que les chefs de clans tenaient ensemble. D’un même mouvement, ils portèrent la pierre sacrée et la placèrent dans la Ka’ba. Grâce à cette intervention, le litige fut résolu sans violence et sans effusion de sang.

Les Arabes n’étaient pas hostiles à Mohammad avant la diffusion de sa révélation prophétique parce que d’une part Mohammad n’avait été l’objet d’aucune pression de la part de ses compatriotes et d’autre part les Arabes laissaient que les juifs, les chrétiens et des autres exercèrent librement leurs religions et Mohammad ne s’en était pas pris encore directement aux croyances et aux superstitions des gens.

C’est dans un tel milieu, arriéré et misérable, que le Seigneur affectueux chargea le noble Prophète. A l’âge de 40 ans, de réformer et de guider les hommes; pour atteindre son but. II lui révéla le Coran qui comprenait l’enseignement juste, la connaissance divine, la réalisation de la justice et les conseils judicieux .

 


Dieu considère la désigniation de Mohammad pour la mission prophetique comme la plus grande faveur faite par LUI à l’humanité . Les prophètes sont les médecins de l’âme et corrigent les pensées , les morales et les relations sociales.Le Prophète de l’Islam est le dernier Prophète .
Au début ,par précaution,il appela ses proches en privé à l’Islam .Toutefois ,après trois ans ,il rendit son « Appel » public et invita ouvertement les masses à embrasser l’Islam.

Il commença sa mission contre l’idolâtrie et les mauvaises pratiques qui prévalaient dans la société. La réaction des Arabes, surtout ceux qui habitaient à la Mecque, n’était pas bonne. Les infidèles, les impies rejetèrent violemment cette invitation.

On accusa Mohammad de sorcellerie. On se moquait de lui, méprisant sa personnalité et son message parce qu’ils n’étaient pas enclins à abandonner leurs indécentes pratiques et considéraient l’adoration des idoles comme une tradition et un mode de vie hérités de leurs ancêtres et se soulevèrent contre le Prophète pendant 13 ans.


L’EMIGRATIONA A MEDINE

Conséquemment au commencement de la mission prophétique du Prophète, la plupart des Musulmans furent obligés d’émigrer en Ethiopie. Un petit groupe d’entre eux restèrent à la Mecque, mais leur situation devint de plus en plus périlleuse .En même temps, quelques personnes originaires de Médine (ville située à environ 300 kilomètres au nord de la Mecque) virent cette année-là à la Mecque pour accomplir le pèlerinage de la Ka’ba et apprirent l’avènement de l’Appel et embrassèrent l’Islam qui était entre les mains du Prophète et promirent leur concours au Prophète pour qu’il puisse propager l’Islam.

Après cette promesse, les Musulmans restés à la Mecque et commencèrent à émigrer un à un à Médine, alors que le Prophète et un groupe de ses compagnons restèrent à la Mecque. Les chefs de Quraïch se concertèrent pour l’empêcher d’aller à Médine et décidèrent finalement de sélectionner 40 hommes courageux parmi eux-mêmes pour attaquer à la résidence du Prophète et pour le tuer .Le Prophète apprit leur plan et décida de quitter la Mecque avant qu’ils arrivent chez lui ; il demanda à l’Imâm Al-Ali de dormir dans son lit afin que ses ennemis ne découvrent son départ. L’Imâm l’accepta et ne manifesta aucune hésitation dans son coeur. Le Prophète quitta sa maison. Il s’éloigna de la ville avec
Abou Bakr.Ils se cacha dans la cave .Lorsque les ennemis arrivèrent à la maison du prophète, ils trouvèrent Imâm Al-Ali dans le lit du Prophète .Ils rechercha partout mais ne réussirent à le retrouver ni dans la ville ni en dehors d’elle .

Le Prophète arriva à Médine.Quelques jours après, l’Imâm restitua aux personnes concernées leurs biens confiés au Prophète et se rendit à Médine .L’année de l’émigration du Prophète est considérée comme le point de départ de l’histoire de l’Islam.

Le Prophète de l’Islam s’installa à Médine et la plupart des Musulmans qui souffraient à la Mecque vinrent le rejoindre. C’est à Médine où le Prophète fit construire la mosquée-An-Nabi; d’autres mosquées s’édifièrent peu à peu.

En l’an 6 de l’hégire, le Prophète envoya des lettres aux rois des pays tels que le roi d’Iran, le César de Rome, le Khédive d’Egypte et le Négus d’Abyssinie. En l’an 8 de l’hégire, le Prophète conquit La Mecque sans effusion de sang; les idoles de la Ka’ba se brisèrent et tous les habitants de La Mecque se convertissent à l’Islam; le Prophète pardonna les dirigeants de la ville qui, pendant vingt ans, s’étaient si violemment opposés à Mohammad et à ses adeptes.

Après la conquête de La Mecque, le Prophète commença à nettoyer les environs des idolâtres. L’une de ces opérations de nettoyage devint la ‘bataille de Honayn’, un des combats les plus importants du Prophète; dans la vallée de Honayn - située au sud de La Mecque -, douze mille combattants Musulmans affrontèrent des milliers cavaliers de la tribu Hawâzen; la bataille fut terrible et à part Imâm Al-Ali et quelques braves, d’autres Musulmans reculèrent.
Heureusement, quelques heures après,d’abord les "Ansârs" puis, les autres Musulmans, reprirent leurs postes et chargèrent les ennemis et vainquirent et libérèrent Les capttifs sur l’ordre du Prophète

L’expédition de Tabouk fut en l’an 9 de l’hégire; le Prophète envoya ses troupes aux frontières du Hidjaz et Shâm;le premier affrontement eut lieu à Mouteh où Dja’ffar fils d’Abi Tâlib, Zayd fils de Hârith, Abdullah fils de Rawâh se martyrisèrentr sous les flèches des soldats de César. Lorsque les 30.000 hommes du Prophète atteignent Tabouk, l’ennemi déserta l’endroit; les Musulmanes y restèrent trois jours et après avoir nettoyé la région, regagnent Médine.

Au cours des dix années de séjour à Médine, le Prophète eut d’autrs batailles, 80 batailles.Quand il était sur le champ de bataille, il ne se comportait pas comme la plupart des chefs de guerre.

Après la prise de La Mecque, l’Islam dominait totalement la péninsule Arabique;Tâ’ef tomba rapidement aux mains des Musulmans.C’est en l’an 10 de l’hégire que le Prophète effectuant le pèlerinage de l’adieu - c’est-à-dire, son dernier pèlerinage - se rendit à La Mecque. Après la cérémonie il donna ses dernières instructions aux gens, il rentra à Médine. Au cours du retour, il fit arrêter sa caravane près de l’étang de Khom (ghadir Khom); il y eut près de 120.000 pèlerins venus des divers points de la péninsule, le Prophète leva la main de Ali et le présenta comme son successeur.Cette intervention du Prophète résolut la question du gouvernement de la société Islamique:

« O Prophète! Fais connaître ce qui t’a été révélé par ton Seigneur. Si tu ne le fait pas, tu n’auras pas fait connaître son message» (Coran, V, 67).

Quelque temps après son dernier pèlerinage à la Mecque, le Prophète décéda.


LES QUALITE DU PROPHETE

Un sourire agréable se dessinait toujours sur son visage. Il accueillait les gens avec bonne humeur et leur parlait cordialement .Il n’était ni dur ni sévère .Il ne gardait aucune rancune dans son coeur. Malgré le fait que le Prophète de l’Islam fut le guide des hommes, il consultait ceux-ci à propos de différentes affaires et écoutait leurs points de vue.

Dans les versets suivants , Dieu nous ordonne de recourir au moyen de la logique , du conseil et de la sympathie lorsque nous appelons les gens à Islam:
" Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de Son sentier et c’estLui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés." ( Sourate XVI , 125)
Le testament du noble Prophète aux Musulmans

L’univers humain est condamné à évoluer, à se transformer; de plus, la nette différence qu’on constate dans la constitution des êtres humains, le niveau de l’intelligence et de la compréhension. C’est pourquoi les croyances, les usages et les règles gouvernent donc une communauté peut rapidement se modifier, se déformer et disparaître.
Pour prévenir les dangers qui menacent toute communauté, le noble Prophète (que le salut de Dieu soit sur lui) , le Livre divin et la famille du Prophète ont été présentés aux hommes .

Le noble Prophète (que le salut de Dieu soit sur lui) a dit plusieurs reprises: « Je m’en vais mais je vous laissera deux choses précieuses comme le dépôt: le Livre divin (Coran) et ma famille; ces deux choses sont solidaires et tant que vous recourez à eux vous n’êtes pas dans l’erreur."

Les Saoudiens multiplient leur soutien à Al-Qaïda et le renseignement américain sélectionne des cibles civiles pour les bombardements.Avec l’assistance occidentale, la guerre des Saoudiens contre le Yémen est terriblement meurtrière pour les civilsLes branches de l’armée et du renseignement américains impliquées dans le Commandement central du Moyen-Orient ont célébré le 1er mai n se livrant à une petite compétition sur le choix de cibles hors pair :Selon une ONG, des frappes aériennes dirigées par les Etats-Unis et ciblant l’Etat Islamique ont tué au moins 52 civils dans un village du nord de la Syrie, samedi dernier."Les frappes aériennes de la coalition lancées vendredi au petit matin sur le village de Birmahle dans la province d’Alep ont tué 52 civils", a déclaré Rami Abdel Rahman, le dirigeant de l’Observatoire syrien pour les droits de l’homme."Sept enfants ont été tués et 13 personnes sont toujours prises au piège dans les décombres", a-t-il dit.Abdel Rahman a déclaré à l’AFP que les miliciens kurdes et les combattants rebelles syriens se battaient contre l’EI dans une ville à environ deux kilomètres de là."Mais à Birmahle il n’y a que des civils, et pas la moindre position de l’EI, ni le moindre affrontement," a-t-il dit.Selon Abdel Rahman "pas un seul combattant de l’EI n’a été tué dans les frappes sur le village, ...C’est déjà beau, mais le groupe de renseignement militaire CentCom qui soutient la guerre saoudienne contre le Yémen a montré qu’il pouvait faire encore mieux :Une série de frappes aériennes saoudiennes a frappé un hôpital et un camp médical au sud-ouest du Yémen vendredi, tuant au moins 58 civils et en blessant au moins 67, selon deux fonctionnaires locaux du gouvernement yéménite.La plupart des morts et de blessés étaient des médecins et des patients, ont-ils dit.L’hôpital Raheda est l’un des hôpitaux les plus grands et les plus actifs de la région. Le camp médical fait partie de l’hôpital....Trois fonctionnaires du gouvernement yéménite locaux ont déclaré que l’hôpital n’avait pas été utilisé par les rebelles Houthis et qu’aucun des morts n’était un combattant rebelle.Il semble que ce soit l’équipe choisissant les cibles au Yémen qui ait remporté le gros lot.On trouve le meilleur reportage de la guerre au Yémen dans l’Independent d’aujourd’hui. Il est un peu à côté de la plaque malgré tout, quand il dit que le roi Salman et son fils voient la guerre contre le Yémen "comme un moyen d’assurer leur pouvoir et de se débarrasser des factions rivales dans la famille royale." C’est peut-être une motivation secondaire, mais la vraie raison est plutôt celle que suggère Hillary Mann Leverett :Ce à quoi nous assistons est la conséquence de la désorientation et de la terreur qui frappent l’Arabie Saoudite devant l’évolution d’une région qui pourrait devenir plus représentative en termes de gouvernance, plus indépendante en termes de politique étrangère. Les Saoudiens tentent d’empêcher le Yémen de prendre son indépendance en matière de politique étrangère et ils ont, à nouveau, décidé de s’engager dans une guerre sans fin aux côtés des États-Unis.Cette description correspond au fait que les Saoudiens ont commencé les bombardements au moment précis où un accord de partage du pouvoir négocié sous l’égide de l’ONU était sur le point d’être signé au Yémen. Comme l’Independent le dit :Le commencement de la guerre aérienne saoudienne, il y a cinq semaines, a mis un terme aux négociations qui étaient sur le point d’être conclues pour établir un gouvernement partagé dans la capitale Sanaa, selon l’émissaire de l’ONU Jamal Benomar. Il a dit au Wall Street Journal dans une interview : « Lorsque cette campagne a commencé, il se produisait une chose importante qui a été passée sous silence, à savoir que les Yéménites étaient proches d’un accord qui aurait institué un partage du pouvoir comprenant tous les camps, y compris les Houthis."Les États-Unis ont soutenu les bombardements depuis le tout début en fournissant aux Saoudiens le renseignement nécessaire. Cela a saboté la solution pacifique de la compétition pour le pouvoir politique au Yémen. Il n’est donc pas surprenant que l’émissaire de l’ONU ait démissionné en signe de protestation. Communiqué du 26 mars :L’Arabie Saoudite a dit à l’administration Obama et à ses alliés du Golfe Persique, au début de la semaine, qu’elle préparait une opération militaire contre le Yémen voisin, et comptait énormément sur les images de surveillance des États-Unis et sur ses informations de ciblage pour la réaliser, selon de hauts fonctionnaires des Etats-Unis et du Golfe persique.Depuis cette date, le soutien du renseignement des États-Unis pour les Saoudiens a augmenté. Communiqué du 10 avril :Les États-Unis accroissent leurs échanges de renseignements avec l’Arabie Saoudite pour lui fournir davantage d’informations sur des cibles potentielles dans la campagne aérienne que le royaume mène contre les milices Houthis au Yémen, ont dit à Reuters des officiels américains....Selon ces officiels américains, cette assistance élargie comprend des données de renseignement sensibles qui permettront aux Saoudiens de mieux évaluer les cibles du royaume dans des combats qui ont tué des centaines de personnes et engendré des milliers de réfugiés depuis mars.Que vont penser les Yéménites dont les parents ont été tués dans les frappes d’hier contre l’hôpital de ce soutien étasunien ?Le communiqué de l’Independent cité plus haut comprend également cette phrase qui est, je crois, une première dans les médias mainstream :[Le roi Salman] n’a pas seulement commencé une guerre aérienne au Yémen, mais il a accru son soutien à Jabhat al-Nusra, la filiale d’Al-Qaida, et à d’autres groupes djihadistes en Syrie. Ceux-ci ont récemment remporté plusieurs victoires dans la province d’Idlib sur l’armée syrienne et les forces loyales au président Bachar al-Assad.Les Saoudiens soutiennent également Al-Qaïda au Yémen et en poussent même d’autres à les rejoindre :Haykal Bafana @ BaFana3Il faut que les journalistes se réveillent et parlent des pressions de l’Arabie saoudite sur les tribus et les leaders de l’Hadramaout* pour qu’ils acceptent la loi d’AQ.Les Saoudiens multiplient leur soutien à Al-Qaïda et le renseignement américain sélectionne des cibles civiles pour les bombardements.Quelqu’un peut-il croire que tout cela finira bien ?Note :* L’Hadramaout est la région orientale désertique du Yémen, au sud de la péninsule Arabique, ouverte sur le golfe d’Aden, frontalière du Rub al-Khali, et de la région du Dhofar. Cette région est administrativement le gouvernorat d’Hadramaout2 mai 2015 - Moon of Alabama

La fête de l’avènement du Noble Prophète de l’islam (PSL) se tient ce vendredi 15 mai au centre islamique Imam Ali (AS) à Vienne.

Selon le site d’information izia.at, ces cérémonies commencent à 19 : 30, heure locale.
Le centre islamique Imam Ali (AS) envisage d’organiser également des cérémonies de fête à l’occasion des heureux anniversaires de l’imam Hussein, de l’honorable Abol Fazl et de l’imam Zeyn ol Abédin (AS).
Ces cérémonies auront lieu dès le samedi 23 mai dans le centre islamique Imam Ali (AS).

27 de Rajab (septième calendrier islamique lunaire de l’Hégire), Hazrat Mohammad (PSLF) reçoit la révélation de Dieu qui le désigne comme le dernier porteur du message divin, comme un prophète et messager pour tous les êtres humains.

Le Prophète Mohammad (PSLF), qui méditait et priait la nuit dans une grotte appelée « Hira » près de la ville de La Mecque, a eu une vision de l'Archange Gabriel, le 27 Rajab de l'année 610, lala quarantaine, où il a reçu la révélation de Dieu.

Selon la tradition islamique, l'archange Gabriel est descendu du Mont Nur, dans la grotte Hira dans la péninsule arabique, avec les premiers versets du Saint Coran, et raconte Abdollah ibn Mohamad (PSLF) : « Lis au nom ton Seigneur qui a créé l'homme d'un caillot. Lee, ton Seigneur est le plus généreux ! Qui a enseigné par la plume, a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas » (Sourate Al-Alaq, versets 1-5).

Cette date, dans le monde islamique, il est connu comme Mabaas, ce qui signifie des points à la résurgence des valeurs humaines et de l’essence, de manière à refléter l'endroit où l'humanité est dirigée.

Dans tout le pays perse, les gens décorent les mosquées, les maisons, les rues et les magasins avec des ornements colorés également distribué des bonbons pour célébrer ce grand jour.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a dénoncé la position des Etats-Unis vis-à-vis de la livraison des missiles S-300 à l’Iran.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré, vendredi, devant les journalistes, que les déclarations des responsables américains menaçant l’Iran d’une attaque militaire allaient au-delà du cadre diplomatique de l’échiquier international.

Interviewé par l’agence de presse russe Spoutnik, Colin Kahl, l’assistant du vice-président américain, Joe Biden, à la sécurité nationale, a déclaré que le système antiaérien S-300 ne pourrait pas sauver l’Iran en cas d’une éventuelle attaque des Etats-Unis, bien qu’il soit un système très efficace.

Réagissant aux déclarations de Colin Kahl, Sergueï Riabkov a souligné qu’il était, politiquement parlant, inapproprié de menacer tout pays, dont l’Iran, d’attaque militaire. « Il paraît que les propos du responsable américain transgressent les lois internationales », a-t-il déploré.

Au mois d’avril, le président russe, Vladimir Poutine, a annulé l’interdiction de la livraison des missiles S-300 à l’Iran, adoptée en 2010.

« Les groupes terroristes ne sont pas courageux et ils ne cessent de fuir la Résistance et l’armée syrienne », c’est ce qu’a déclaré le ministre syrien de l’Information, qualifiant ensuite d’un grand échec pour Israël, la bataille du Qalamoun.

Selon la chaîne de télévision Al-Manar, le ministre syrien de l’Information, Omran Al-Zohbi, a déclaré que le courage de la nation syrienne ne s’était affaibli même pour un moment malgré la vague des rumeurs.

« La Syrie connait bien la nature de la bataille qui a aussi des dimensions médiatique et psychologique. La bataille du Qalamoun est une mission militaire et géographique pour la Résistance et la Syrie et l’opération conjointe de l’armée régulière et du Hezbollah ressemble à une manœuvre militaire conjointe », a déclaré Omran Al-Zohbi.

« Les groupes terroristes sont moins courageux qu’ils puissent combattre directement les militaires de l’armée régulière et les combattants du Hezbollah libanais. La victoire face aux terroristes, c’est une option irremplaçable. Nous pouvons même profiter de la bataille du Qalamoun comme un modèle à suivre dans les autres régions de la Syrie. Ce qui se passe au Qalamoun constitue un grand échec pour Israël », a-t-il conclu.

samedi, 16 mai 2015 11:20

Qalamoun: Erdogan inquiet?

la victoire de l'armée syrienne et de la Résistance à Qalamoun constitue selon les analystes un plaque tournant dans la mesure où elle est e nature à changer la donne dans la banlieue de Damas et à neutraliser totalement les plans de l'encerclement de la capitale . et la Turquie comment Erdogan compte -t-il agir face à cette victoire ? selon Al Mayadeen, les événements de Qalamoun et de Jassar al Choughour ont ravivé les inquiétudes de la Turquie . en effet le ministère turc des AE vient d'annoncer l'entrainement et l'armement des "rebelles modérés" d'ici les jours à venir tout comme la Jordanie . mais la victoire de Qalamoun a poussé les turcs à faire machine arrière . c'est tout juste après cette victoire que le PM turc, Davoutolu a été amené à démentir les ingérences militaires turques en Syrie comme pour se mettre à l'abri de toute riposte syro hezbollahi".

Un autre point de différence entre l'idéologie islamique et celle occidentale est que nous reconnaissons Dieu le créateur et le directeur du monde, a déclaré l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques dans son discours prononcé en présence des personnels de la police de la province de Qom.
L'ordre dont on est le responsable d'établir fait partie de l'ordre qui règne sur l'univers, a-t-il dit.

L'une des différences entre l'idéologie islamique et celle de l'Occident est que les occidentaux croient que Dieu a créé l'univers et l'a laissé libre. Ils pensent que Dieu est un créateur retraité qui n'a plus de relations avec le monde sauf une relation historique, a-t-il expliqué.

Mais, selon l'idéologie islamique et coranique, Dieu a une autre signification. Dieu n'est pas un simple créateur. La création de Dieu est une réalité continue. Cela nous aide tout le temps. Si cela n'existe pas, nous serons disparus. Donc, la création divine, selon l'idéologie islamique, est continue et éternelle, a-t-il indiqué.

Une autre différence entre l'idéologie islamique et celle occidentaux est que nous croyons en Dieu comme un créateur qui joue le rôle du directeur de l'univers, a-t-il insisté.

Dieu donne continuellement la vie et en plus, il dirige et fait avancer l'univers, a-t-il martelé.

La Terre est une partie du territoire de Dieu. Gouverner sur la terre appartient à celui désigné par Dieu. Selon la croyance chiite, en cas d'absence de l'Imam du temps, c'est le Vali-e-Faqih qui est chargé de prendre la direction en main, a-t-il ajouté.

Les cérémonies de l’ouverture de la 32e édition des compétitions coraniques internationales de l’Iran ont eu lieu dans l’après-midi du vendredi 15 mai en présence du président de la république islamique d’Iran à la salle des sommets à Téhéran.

Les cérémonies de l’ouverture de la 32e édition des compétitions coraniques iraniennes se sont déroulées en présence de l’hojat ol islam Hassan Rohani, président, des responsables de l’Etat et un groupe de députés du parlement islamique iranien ainsi que des responsables et maîtres coraniques à la salle des sommets à Téhéran.
Après la diffusion du chant national iranien, Ja’far Fardi, premier lauréat de la discipline de lecture à la 31e édition des compétitions internationales du Saint Coran de l’Iran a donné lecture de quelques versets du Saint Coran.
Puis l’hojat ol islam, Ali Mohammadi, représentant du Vali Faghih et président de l’organisation iranienne des legs pieux a prononcé un discours où il a affirmé : « Coran est le livre du rappel pour l’humanité et tous les hommes, un livre universel pour toute l’humanité. »
Soulignant que Dieu présente le Coran comme « Lumière », il a ajouté : « Le Coran est un livre qui assure à son lecteur la fierté, ici-bas et l’au-delà. »
Pour sa part, le président Rohani a énuméré les traits caractéristiques des sociétés islamiques, estimant que l’application du Coran était le plus important trait de ces sociétés, ajoutant : « Nous avons actuellement grand besoin de ce trait. »

 

Félicitant les participants pour l’arrivée de la fête de l’avènement du Prophète, il a souligné : « En tant que le livre de la Lumière et de l’Orientation, le Saint Coran est la miséricorde et la lumière pour tous les musulmans et pour tous ceux qui sont en quête de la vérité. »
« Dieu a révélé des livres aux anciens peuples pour les guider dans le droit chemin, et le Coran en est un, cependant ce dernier jouit des particularités propres », a souligné le président Rohani.
« La plus importante de ces particularités, a-t-il dit, c’est qu’il a été exempt de toute déviation et de tout changement ».
Présentant le Saint Coran comme un livre béni, le président de la république islamique d’Iran a précisé : « Il abonde en bénédiction pour l’humanité surtout pour la communauté musulmane. Le Coran se présente comme livre béni. »
La 32e édition des compétitions internationales du Saint Coran de la république islamique d’Iran qui a commencé ce vendredi 15 mai avec la participation des représentants de 75 pays en deux disciplines de la lecture et de la mémorisation, se clôturera le vendredi 21 mai.

Barack Obama s'est employé jeudi à rassurer les monarchies du Golfe Persique inquiètes de l'influence croissante de l'Iran et leur a promis un soutien contre toute menace. Le sommet à Camp David s'est conclu sur des déclarations de principes mais peu d'engagements concrets.
"Je réaffirme notre engagement à toute épreuve en faveur de la sécurité de nos partenaires du Golfe", a dit le président américain devant la presse. Les Etats-Unis et les six pays du Conseil de coopération du Golfe Persique (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) ont aussi dénoncé dans un communiqué les "activités déstabilisatrices de l'Iran" au Moyen-Orient.


Barack Obama n'a cependant pas offert aux Etats du Golfe Persique (Arabie saoudite, Koweït, Qatar, Bahreïn, Emirats arabes unis et Oman) l'accord de défense formel que certains d'entre eux réclament.


Des mesures plus modestes ont été annoncées. Elles portent sur l'aide des Etats-Unis pour la mise en place d'un système régional intégré de défense antimissile, sur la simplification des procédures de vente d'armements et sur l'augmentation des exercices militaires communs.


Par ce mini-sommet à Camp David, dans le Maryland, Washington a cherché à dissiper les craintes des Etats du Golfe Persique concernant la levée des sanctions actuellement en vigueur contre l'Iran, dans le cadre d'un accord définitif sur les activités nucléaires de la République islamique, dont la date butoir a été fixée au 30 juin.


Les pétromonarchies redoutent que la levée des sanctions ne renforce le poids de l'Iran. Ces divergences sur l'Iran, mais aussi la guerre civile en Syrie ou le printemps arabe sont apparues lors d'une rencontre boudée par le roi Salman d'Arabie saoudite, représenté par le prince héritier Mohammed ben Nayef et le vice-prince héritier Mohamed ben Salman.


Obama équilibriste
Barack Obama a joué les équilibristes pour tenter à la fois de rassurer ses alliés du Golfe Persique sur sa diplomatie envers l'Iran et les inviter à travailler davantage à leur défense collective. "Les Etats-Unis soutiendront leurs partenaires du CCG contre toute attaque extérieure et approfondiront et étendront leurs liens de coopération", a souligné le président américain.


Mais il a aussi insisté sur la nécessité que les Etats du Golfe Persique, qui ont des divergences entre eux, coopèrent ensemble. Dans une déclaration commune publiée en fin de sommet, les pays du CCG s'engagent à développer un bouclier antimissile régional, ce que Washington préconise de longue date.