
تقي زاده
Iran aide l'Irak dans sa lutte contre Daech (EI)
Le Hezbollah libanais a affirmé vendredi qu'un chef d'une unité iranienne d'élite, était arrivé en Irak "à la tête d'experts iraniens" dès la chute de Mossoul et a depuis joué un rôle militaire important dans la lutte contre Daech (EI).
Le chef a atterri à Bagdad "à la tête d'experts iraniens, quelques heures après la prise le 10 juin de Mossoul" par le groupe Daech (EI), selon le site de la télévision libanaise al-Manar.
C'est la première fois que le Hezbollah indique qu'un expert iranien joue un rôle de premier plan dans la lutte contre les rebelles de Daech (EI) dans ce pays.
Poutine s'attaque à nouveau au nouvel ordre mondial !
Après la Crimée, le président russe Poutine s’attaque à nouveau au Nouvel Ordre Mondial. Le nouvel Accord russo-abkhaz est « une menace pour la sécurité régionale » dit la diplomatie sous contrôle atlantiste de l’UE …
C’est tout l’Ordre post-soviétique en Eurasie depuis l’implosion de l’URSS – la « plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle » a dit Poutine – et la destruction de la Yougoslavie par les Occidentaux qui est remis en question depuis le référendum d’autodétermination de la Crimée et de Sébastopol, suivi de leur retour à la Russie. Depuis cette défaite immense de la « Russie géopolitique » – ce qu’était aussi l’URSS – la Russie a sans cesse reculé. « C’est terminé. La Russie est de retour ! » écrivais-je en mars dernier. Le nouvel Accord russo-abkhaz s’inscrit dans cette révolution géopolitique !
# Sur le précédent de la Crimée, première remise en cause du Nouvel Ordre Mondial :
* REVOLUTION GEOPOLITIQUE. LES ONZE JOURS QUI ONT CHANGE L’ORDRE POST-SOVIETIQUE : LA CRIMEE EST RUSSE !
Sur http://www.lucmichel.net/2014/03/18/lucmichel-net-revolution-geopolitique-les-onze-jours-qui-ont-change-lordre-post-sovietique-la-crimee-est-russe/
* EODE-TV SIMFEROPOL/ LUC MICHEL: REVOLUTION GEOPOLITIQUE EN CRIMEE
Sur http://www.lucmichel.net/2014/03/23/eode-tv-simferopol-luc-michel-revolution-geopolitique-en-crimee/
LA RUSSIE CONSACRE L’INDEPENDANCE ABKHAZE
« La signature de l'accord de partenariat stratégique entre la Russie et l'Abkhazie risque d'entraver les efforts visant à stabiliser la situation dans la région », estime la chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini. « La signature du soi-disant "accord d'alliance et de partenariat stratégique" entre la Fédération de Russie et la région séparatiste géorgienne d'Abkhazie nuit aux efforts déployés actuellement en vue de stabiliser la situation sécuritaire dans la région », a indiqué Mme Mogerini dans un communiqué de presse. Selon elle, la signature de ce document est contraire aux principes du droit international.
Mogherini oublie que l’Abkhazie a déclaré son indépendance de la Géorgie dès l’aube des Années 90 et l’implosion de l’URSS. Etant un état de facto depuis. Et qu’en 2008, cette indépendance a été reconnue par la Russie, suivie de plusieurs états latino-américains. Le Droit international consacre, comme la Charte de l’ONU, le droit des peuples à l’autodétermination. Et un état existe internationalement lorsqu’il a été reconnu par au moins trois membres des Nations Unies …
La Russie a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, deux républiques autoproclamées sur le territoire géorgien, en août 2008, suite à l'agression de l'armée géorgienne contre la capitale sud-ossète Tskhinvali. La Géorgie atlantiste a pour sa part décrété les deux républiques "territoires occupés".
L'accord en question a été signé lundi 24 novembre par le président russe Vladimir Poutine et son homologue abkhaz Raoul Khajimbasur à Sotchi, sur le littoral russe de la mer Noire. Le document prévoit notamment la création d'un espace de défense et de sécurité commun et la mise en place d'un groupement militaire conjoint des deux pays.
L'accord garantit en outre l'amélioration des normes sociales en Abkhazie et prévoit l'augmentation progressive des salaires des médecins et scientifiques abkhaz, afin de les porter au niveau moyen de Russie. Pour atteindre ces objectifs, les deux pays signeront des accords supplémentaires.
Israël s'apprête à une confrontation avec le Hezbollah
Cette semaine, la Marine du régime sioniste a organisé des manœuvres visant à se préparer à une guerre éventuelle avec le Hezbollah libanais.
L'armée israélienne prévoit que le Hezbollah viserait, lors d'une guerre éventuelle, les navires marchands, qui quitteraient les ports d'Israël ou bien qui s'en approcheraient, et détruirait les champs gaziers, en Israël, qui sont considérés comme «la révolution stratégique d'Israël», a annoncé la chaîne 1 de la télévision israélienne, citée par Al-Alam.
«Le Hezbollah a examiné la récente guerre, dans la bande de Gaza, et a accru ses capacités balistiques et d'artillerie. Dès le début d'une guerre éventuelle, il lancerait des attaques agressives et surprenantes», a annoncé la télévision de ce régime, citant un officier de la Marine.
L'anéantissement du patrouilleur "Sa'ar 5" d'Israël et la mort des 4 membres de l'équipage, lors de la 2ème guerre du Liban, en 2006, ont donné lieu à des changements, dans les politiques de la Marine israélienne, tandis que les commandants en concluaient que des systèmes sophistiqués étaient nécessaires, pour protéger la marine marchande; cependant, ils sont toujours inquiets des tirs d'éventuels missiles sophistiqués sol-air «Yakhont» (rubis, en français), dont on ignore si le Hezbollah en dispose ou pas.
Daraa : Face à face Assad /Israël.......!
Que se passe-t-il en ce moment sur le double front stratégique de Daraa et de Quneitara où Israël entretient une très étroite collaboration avec les terroristes takfiris en vue d'arracher la province de Daraa de la Syrie et d'y créer une base propre à lui assurer une sécurité au Golan? selon les dernières informations en provenance du front, les forces de l'armée syrienne ont réussi à briser le siège du bataillon 82 de l'armée et de s'apprêter à lancer une opération de libération contre la ville stratégique de al Cheikh Messkin. cela fait presque quatre semaines que les takfiris d'Al Nosra lancent sans cesse des assauts contre cette localité et ce au milieu de vastes fracas médiatiques des médias athlantistes et israéliens . le résultat? les rangs des Nosratistes se désintègrent en ce moment face à la contre offensive de l'armée syrienne et de ses alliés . les batailles du sud de la Syrie qui englobent Daraa et Quneitara ont commencé le mois dernier et impliquent des milliers de terrorites takfiris n'ont abouti à rien : aucun des objectifs fixés par les terroristes n'ont été réalisé . mais quels ont été ces objectifs? de l'aveu des terroristes et de leurs soutiens, ces derniers , en s'emparant de daraa, cherchaient en effet à menacer la capitale Damas et à préparer le terrain à attaquer la ville et à s'en emparer et à renverser Assad, un rêve qu'ils caressent, eux et leurs sponsors depuis 4 ans !! les derniers rapports en provenance du sud de la Syrie affirme le retrait " tactique" et " partiel" des forces de l'armée syrienne aux premiers jours de cette vaste offensive takfiris . certaines des positions ont été abandonnées , positions que les forces syriennes et leurs alliés sont en ce moment en train de reprendre. Al Cheikh al Messkin est désormais placé sous le feu nourri de l'armée syrienne. la fin du siège du batailllon 82 a été suivi par la reprise du contrôle des autoroutes Al Cheikh al Messkin- Nawa et Al Cheikh Messkin- Sanmin. le point fort intéressant : des dizaines de terroristes takfiris ont été capturés au cours de ces opérations. le bilan des pertes takfiries s'élève , lui , à plus de 200 tués. le temps donc est loin où les terroristes pouvaient lancer des assauts , s'emparer d'une partie du sol syrien et de le maintenir . l'initiative est désormais entre les mains de l'armée syrienne et ses alliés. le mois dernier, Al Nosra , aidé par Israël a repris le contrôle de Al Dawar à al Cheikh al Messkin avant de s'emparer de cette ville . l'armée syrienne a perdu alors Nawa et ses voies d'approvisionnement qui entoure Nawa et Daraa. bien que l'armée syrienne mène de très rudes batailles à rif de Dama, à Alep, à Homs, mais le front sud représente une importance particulière pour elle . Pourquoi? c'est ce front sud que les takfiris tiennent une cellule d'opération conjointe avec le renseignement de l'armée israélienne Aman . c'est encore là que les centcom takfiris -pays européens/USA/pays arabes/Jordanie fonctionnent à plein régime. ces cellules d'opération dirigent d'ailleurs les terroristes dans leur moindre démarche guerrière à Daraa et de Quneitara . bref , les USA et leurs alliés arabes et sionistes sont à la case départ . après avoir échoué à créer des zones tampons dans le nord et le sud de la Syrie, les ennemis d'Assad re concentre sur la prise de la capitale !! Al Cheikh Messkin situé près de l'autoroute internationale Damas- Daraa est une ligne rouge pour l'armée syrienne dans le sud syrien. si les terroristes parviennent à contrôler cette autoroute qui est situé à l'ouest de Cheikh Messkin , cela voudrait dire tout bonnement la menace contre la capitale et contre les voies d'approvisionnement de l'armée et surtout son bataillon 82 à Daraa et dans le sud de la Syrie.
la contre offensive a commencé lundi et l'armée syrienne a encerclé les milices terroristes d'Al Nosra, de Jonbesh al Mosana, des brigades des Martyr de Yarmouk et des brigades al Hamza . les terroristes n'ont pas tardé à déguerpir et à se retirer de leurs positions. les loyalistes avancent en ce moment à partir de plusieurs axes vers al Cheikh al Messkin. et ont pénétré la ville à partir des axes nord et est. les terroristes tentent aussi des manœuvres de diversion . suivant les conseils de Aman ( renseignement de l'armée sioniste) , ils ont attaqué les positions de l'armée à Baari al Chaam pour amortir les pressions de l'armée , sans succès.
un constat: toutes les batailles menées ces derniers mois contre Assad dans le sud de la Syrie à Daraa , à savoir la bataille " Zat al Salasal" ( objectif =la prise de l'axe Daraa-al Mahta dans la ville de Daraa) ou encore la bataille " Al Youm al Mooud ( Jugement dernier!!) " ( objectif =la prise de rif ouest de Daraa e de Tal arid, de Aïn Afa , de Deir al Adas ) ou enfin la bataille "Nasr Men allah va Fathon Gharib ( objectif= la prise de deux ville de al Baath et de Khan Arnaba à Quneitaa) ont toutes échoué!! Et ce malgrès le soutien logistique et militaire de l'armée sioniste
la seule bataille gagnée est donc celle qui a poussé à la chute de al Cheikh Messkin avec en toile de fond le retrait de l'armée du siège du bataillon 112 , la chute de Nawa. Mais qui a trahi Assad? La Jordanie de Abdellah II … c'est à l'aide du roi jordanien que les Takfiris + Israël ont pu s'emparer de Ckeikh Messkin : la Jordanie a ouvert le point de passage de Nassib soit ce qui est appelé la ligne de front et les terroristes ont débarqué par milliers à bord de leurs convois dans cette zone… le jour de la chute , 500 soldats syriens se battaient vaillamment contre des milliers de terroristes !!
" L'Iran ne cédera pas aux demandes excessives d'ennemis ''
Commentant sur l'expansion des négociations nucléaires entre l'Iran et le groupe 5+1, il prière a déclaré aujourd'hui que l’Iran, fondée sur des principes islamiques, la Constitution et le leadership, est à la recherche de l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
" L'équipe de négociation iranienne nucléaire a montré au monde que la République islamique est à la recherche d'armes atomiques et en fonction des besoins du pays pour le développement, insiste sur l’utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques", a-t-il souligné.
L'équipe de négociation Persique participée à des pourparlers nucléaires à six puissances mondiales (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus l’Allemagne) avec le soutien de la nation et de leadership, et de la Sextet ne peut pas forcer le pays perse à accepter leurs demandes, a-t-il ajouté.
Le 24 Novembre, après une semaine de dialogue intense entre les représentants de l'Iran et le G5 + 1 à Vienne (capitale autrichienne), les parties ont décidé de prolonger de sept mois ses conversations de parvenir à un accord définitif à 30Juin 2015.
Ailleurs dans les sermons, l'ayatollah Emami Kashani a salué la célébration du Congrès international sur Takfiris extrémistes et les mouvements du point de vue des érudits musulmans, qui s’est tenue avec la participation des érudits musulmans de 83 pays la ville de Qom (sud de Téhéran).
" Takfir ( un terme qui se réfère à la pratique de l'excommunication d'un musulman en l'accusant de ne pas croire en Dieu , le prophète de l'Islam , Hazrat Mohammad ( paix soit sur lui ) ou la religion , ou la totalité d'entre eux ) est la combinaison écart au principe de l'hégémonie " , a-t-il expliqué .
Après avoir rejeté l'idéologie takfiri comme un moyen non - islamique de la pensée, le clerc Persique a exhorté la fois chiite et savants sunnites d'informer d'autres musulmans sur le mouvement takfiri «déviant».
Groupes Takfiris comme EIIL (Daesh, en arabe), déployés dans des pays comme l'Irak et la Syrie, sont en train de perpétrer des crimes contre l'humanité contre tous les groupes ethniques et religieux, y compris les chiites, sunnites, les Kurdes et les chrétiens.
Pakistan a déclaré 40 jours de deuil assassiné des religieux chiite
En outre, la ville de la majorité chiite Parachinar a déclaré une grève de trois jours à partir de vendredi. Cette ville est située dans la vallée de Khurram, près de la frontière nord-ouest de l’Afghanistan, où il a été enterré éminent religieux.
Le mercredi, des hommes armés ont ouvert le feu sur le véhicule Irfani dans l'un des quartiers de la capitale d’Islamabad.
" L'Iran ne est pas opposé à l'extension des pourparlers nucléaires "
" Pour la même raison, nous ne étions pas en désaccord avec le principe du dialogue, nous ne nous opposons pas (maintenant) l'extension des pourparlers ; et bien que nous acceptons tout accord juste et raisonnable, nous savons que le gouvernement américain qui a besoin de l'alliance et qui endommagent l'absence d'un accord, alors que si ces pourparlers ne fonctionnent pas, la République islamique d'Iran ne sera pas porté atteinte “.
Donc, il a souligné l'ayatollah Khamenei, le jeudi à une réunion avec les Basijis, soulignant que les deux masses du peuple iranien et tous les agents du pays Persique résistent contre les exigences excessives en matière de négociations nucléaires avec le sextet, et comme il le fait contrepartie quotidienne ne change pas la position.
En dénonçant les doubles normes de Washington plus de pourparlers sur le nucléaire, l'ayatollah Khamenei a également mentionné que les Américains lors de réunions privées prendre position et faire des apparitions publiques une position différente.
Ailleurs dans ses remarques, le Guide suprême iranien a également affirmé que l'Iran n'a pas de problème avec les gens du pays ou des États-Unis, mais à l'oppression et la cupidité par Washington.
Selon le chef suprême, le programme nucléaire de l'Iran n’est qu'un prétexte de l'hégémonie de ralentir le développement et la croissance de la population persans par l'adoption de sanctions et l'application des pressions économiques.
Il a également souligné que l'Iran ne cherche pas ou besoin de gagner la confiance des Etats-Unis sur la nature pacifique de son programme nucléaire, que les autorités américaines et peu de pays la prérogative de déclarer au nom de la communauté internationale sont attribués, alors que la voix ignorées des 150 pays membres du Mouvement des non-alignés (NAM), et des milliards de personnes dans cette communauté.
En outre, l'ayatollah Khamenei a déclaré que les Américains prétendent à tort que cherchent à assurer la sécurité du régime d'Israël à l'ombre des négociations nucléaires avec l’Iran, mais devrait être bien conscient que la réalisation ou non d'un accord sur le nucléaire, le régime israélien sera de plus en plus précaire.
" Mais même les autorités américaines ne sont pas honnêtes dans cette partie de leurs déclarations, que ne cherchant leur propre intérêt personnel et pas la sécurité de régime israélien ", a affirmé le chef suprême.
Le 24 Novembre, après une semaine de dialogue intense entre les représentants de l'Iran et le G5 + 1 à Vienne (capitale autrichienne), les parties ont décidé de prolonger de sept mois ses conversations de parvenir à un accord final jusqu'au 30 Juin 2015.
L’Amérique prise par une « révolution de couleur » ?
Suite aux manifestations à Ferguson, Russia Today estime que les Etats-Unis peuvent être prise par une de ces « révolutions de couleur » qu’ils organisaient dans d’autres pays.
Après l’annonce de la non-inculpation de l’officier de police qui avait abattu par balles un jeune noir à Ferguson, des agitations et des troubles ont gagné Ferguson et plusieurs autres villes des Etats-Unis. La montée des protestations prouvent que la discrimination raciale a encore des racines très profondes dans la société américaine, estime Russia Today. Les protestataires estiment que la mort d’un jeune afro-américain tué par un officier de police, et la non-inculpation de son assassin, tandis que le tribunal sait très bien que la jeune victime n’avait aucunement résisté à l’officier de police, ne peuvent s’explique que par le racisme.
Cela a poussé les protestataires à manifester dans une centaine de villes des Etats-Unis dont Washington, New York et Chicago. Dans un communiqué publié par le président des Etats-Unis Barack Obama l’accent a été mis sur l’existence des problèmes raciaux dans le pays. A Ferguson, les témoins disent qu’une situation comparable à celle des émeutes de 1992 à Los Angeles, règne dans cette petite ville. En 1992, les protestations avaient commencé quand le tribunal a acquitté un officier de police qui avait abattu l’année dernière un jeune noir. Cette année-là 50 personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessés dans les émeutes qui ont suivi l’annonce de l’acquittement du meurtrier par un tribunal de Los Angeles.
Le président de la Fondation Carnegie à Moscou, Dmitri Trenin dit : « Ces dernières années, les autorités américaines n’ont pas accordé autant d’attention qu’il faut aux questions sociales et aux problèmes raciales. Ces problèmes s’ajoutent aux difficultés dues aux inégalités sociales dont souffre la société américaine depuis très longtemps. Les événements de Ferguson est un élément d’accélération de ces problèmes jamais résolus de manière définitive. »
Tatyana Shekalina, présidente des analyses comparées de l’Académie internationale de Moscou estime : « Le président Barack Obama est trop occupé des questions de la politique internationale, et il n’a vraiment pas de temps à consacrer au règlement des problèmes économiques et sociaux à l’intérieur des Etats-Unis. Pendant son premier mandat, le président Obama s’est désengagé des opérations militaires à l’étranger. Maintenant, il s’occupe de la crise en Ukraine et au Moyen-Orient, et de la rivalité avec la Russie. Par conséquent, il n’accorde pas assez d’attention aux problèmes intérieurs et aux questions qui touchent directement la vie des citoyens américains. »
D’après Tatyana Shekalina, l’administration américaine ne se préoccupe par des souffrances des habitants des régions de l’Est de l’Ukraine. Maintenant, le gouvernement affiche la même indifférence envers la violation des droits de l’Homme à l’intérieur des Etats-Unis. « C’est exactement ce qui se passe à Ferguson », conclut-elle. « Très probablement, le conflit entre les Blancs et les Noirs s’intensifiera aux Etats-Unis, et l’administration Obama devra y trouver un remède avant qu’il ne soit trop tard », a-t-elle estimé.
Syrie bombarde les positions de Daech (EI), les Etats-Unis en sont horrifiés
Des frappes du régime syrien ont tué près de 100 personnes, dont la plupart des commbattants, à Raqa, fief du groupe Daech (EI).
Les Etats-Unis, par la voix de la porte-parole du département d'Etat Jen Psaki, se sont déclarés "horrifiés par les informations" sur les raids syriens contre les position de Daech.
Des vidéos diffusées sur internet par des rebelles de Daech de Raqa montrent des corps ensanglantés gisant dans la rue.
Un haut responsable sécuritaire à Damas a confirmé des raids contre des positions du groupe extrémiste qui s'est emparé de vastes régions en Syrie et en Irak voisin.
Raqa est le seul chef-lieu de province que contrôle Daech depuis son apparition en 2013 en Syrie. Après avoir participé avec d'autres groupes rebelles à la prise de Raqa, Daech avait éradiqué impitoyablement ses alliés pour en faire sa place forte.
Le Damas, qui a tiré avantage de la guerre entre Daech et les autres insurgés depuis début 2014, a commencé il y a quelques mois à frapper Daech dans le nord et l'est.
La Chine échange Brisbane contre la Crimée!!!
Discrètement, presque sereinement, dans un style très “Empire du Milieu” , la Chine semble bien acquiescer de façon quasi-officielle à l’exception qui confirme la règle pour elle sacrée de l’intangibilité des frontières. (Cette position chinoise, maintenue depuis des décennies, est directement liée à la question de Taïwan, dont la Chine de Pékin n’a jamais accepté la séparation et qu’elle continue à considérer comme une terre chinoise.) Ainsi la Chine en viendrait-elle à adouber, sans cérémonie mais fermement, le rattachement de la Crimée à la Russie tout en condamnant absolument le principe du référendum séparatiste.
• Après diverses allusions à cette possible position faites dans la presse chinoise, il y a eu l’événement important d’un article de l’agence russe Tass le 21 novembre 2014. Tass publiait des extraits d’un entretien avec Gui Congyou, le directeur de la zone de l’Europe et de l’Asie centrale au ministère chinois des affaires étrangères. L’entretien portait effectivement sur la question des référendums séparatistes et autres actions de cette sorte, que la Chine condamne fermement, cela confirmé par Gui Congyou mais en mettant la question de la Crimée complètement à part. L’esprit de cette intervention est largement confirmé par des propos critiquant les pratiques US du “double standard” des valeurs politico-morales, des ingérences dans les affaires intérieures d’autres États, etc.
«“We should take a very careful and well-considered attitude to tackling nationalities’ issues. We are against any nationality gaining independence through referendums. As far as Crimea is concerned, it has very special features. We know well the history of Crimea’s affiliation,” the diplomat said.
»“On the whole, the nationalities' problems in some countries stem from double standard policies by certain states, which, proceeding from their own selfish interests, support one ethnic group and push it towards holding an independence referendum. This is a manifestation of double standards serving the interests of the United States. In a bid to achieve its aims, the US resorts to intervention in the internal affairs of other states by using force without UN Security Council authorization. China is firmly against this approach,” Gui said. In his opinion, “such actions trigger aggravations of inter-ethnic contradictions and result in armed conflicts.”
»“China reacts with full understanding to the challenges and threats Russia has faced in connection with the Ukrainian issue and supports Moscow’s approach to its settlement. We are not interested in an armed conflict on the Ukrainian territory and wish to see the issue settled by political means. We are against external intervention in Ukraine’s internal affairs through government coups.” “As for the causes of the Ukrainian crisis, in a telephone conversation with Russian President Vladimir Putin the Chinese leader, Xi Jingping said that ‘there is no smoke without fire’,” Gui added.»
• Cette intervention a été assez peu notée, encore moins commentée, alors qu’elle semble très clairement indiquer un important déplacement de la position formelle de la Chine. Dans Russia Insider, le 25 novembre 2014, Alexander Mercouris analyse la chose. Il est bien entendu de ceux qui jugent qu’il s’agit de la première expression officielle d’une acceptation par la Chine du référendum séparatiste de Crimée. Il cite à l’appui de son interprétation certains détails de la dépêche de Tass, comme notamment la citation par Gui Congyou d’une communication entre Poutine et Xi sur l’implication du bloc BAO dans la crise ukrainienne. Cela conduit Mercouris à développer une analyse de conviction sur la réalité des relations sino-russes, notamment dans le cas de la crise ukrainienne.
«I have always felt that the Chinese dimension in influencing Russia's Ukrainian policy is consistently underestimated. I am sure that every single step Moscow has taken since the start of the Ukrainian crisis has been discussed and coordinated with Beijing at the highest possible level. We should not make the mistake of thinking that the only conversations between Putin and Xi Jinping are those that are officially or publicly reported.
»The Chinese do not want to be seen taking an active or public role in the Ukrainian crisis – which formally speaking has nothing to do with them – but given the importance of China's support for Russia and the importance of Russia to China, it is a certainty that the two sides have been working closely together with each other and that they are discussing every aspect of this crisis all the time. Knowledge that he has China's support is one reason for Putin's confidence in his dealings with the US and the Europeans.
»The need to coordinate with Beijing does however place certain constraints on Moscow's actions. Again I am sure that one reason amongst many why Russia has been wary of intervening actively in the Donbas or of formally recognising the various votes there is because it knows that doing so too obviously or too hastily would not be welcome in Beijing.»
• D’une façon un peu extérieure, ou disons “latérale”, dans tous les cas indirecte, il existe une autre intervention qui indique le resserrement décisif des liens entre la Russie et la Chine, qui semblerait concrétisé comme on l’observe ici par ce qui semble bien être une reconnaissance du rattachement de la Crimée à la Russie. C’est un passage du discours très récent de Lavrov que nous avons mentionné le 24 novembre 2014 pour cette affirmation explosive : «Western leaders publicly state that the sanctions must hurt [Russia’s] economy and stir up public protests. The West doesn’t want to change Russia’s policies. They want a regime change. Practically nobody denies that...». Le Saker-US donne l’intégralité de ce discours le 25 novembre 2014 en insistant sur son importance extrême et met en évidence un autre passage, qui nous intéresse pour notre propos ici ... «I can’t fail to mention Russia’s comprehensive partnership with China. Important bilateral decisions have been taken, paving the way to an energy alliance between Russia and China. But there’s more to it. We can now even talk about the emerging technology alliance between the two countries. Russia’s tandem with Beijing is a crucial factor for ensuring international stability and at least some balance in international affairs, as well as ensuring the rule of international law.» La force du propos (la force de tout ce discours) est d’autant plus évidente, et par conséquent le crédit qu’on peut donner à cette affirmation, que l’on sait Lavrov extrêmement diplomate, on dirait même d’une impitoyable et très ferme mesure diplomatique dans toutes ses interventions.
Observons ici notre propre propos : que de mots, de verbe, d’emplois grammaticaux de prudence (“sembler”, emploi du conditionnel, etc.) pour approcher ce qui semblerait (“sembler” et conditionnel !) une évolution décisive de la Chine vis-à-vis de la Russie. Nous faisons cela intentionnellement, pour rendre compte d’une meilleure compréhension de la position chinoise, pour pouvoir mieux affirmer : selon la méthodologie chinoise, et selon la culture de cet immense pays, il s’agit sans aucun doute d’un événement extrêmement important qu’on doit distinguer dans ces diverses déclarations, analyses et appréciation. Cela finalement posé, ce qui nous intéresse alors, c’est bien le moment où ce pas en avant est fait ; c’est-à-dire juste après le sommet du G20 à Brisbane...
Quelques jours après ce sommet, il nous est revenu, par des sources ayant des relations avec les contacts entre Européens et Chinois, que les Chinois étaient “absolument scandalisés et choqués” et “particulièrement furieux” du traitement que les pays du bloc BAO, particulièrement les USA suivis et parfois précédés par leurs moutons anglo-saxons divers et zélés, ont réservé à Poutine. (Nous parlons du “bizutage”, comme nous qualifions la chose, tant la méthode est estudiantine-enfantine, le niveau de l’acte ainsi défini, et finalement son efficacité à mesure.) Les Chinois n’ont rien dit officiellement parce que ce n’est ni dans leurs politiques, ni dans les mœurs...Bien entendu, ce traitement de Poutine au G20 où c’était l’anglo-saxonne et moutonnière Australie qui recevait contraste avec celui qui lui a été fait par les Chinois au sommet de l’APAC, là aussi comme un acte symbolique. Ainsi, dans les deux symboles, on trouve bien la marque de l’évolution chinoise, de sa politique de plus en plus engagée au côté de la Russie.
Il reste que la chronologie nous invite à considérer que le “bizutage” BAO de Poutine est bien, à la fois la goutte d’eau qui fait déborder le vase (chinois), à la fois l’acte interprété symboliquement (par les Chinois) selon lequel le comportement du bloc BAO nécessite pour la Chine un engagement décisif au côté de la Russie ; d’où l’intervention quelques jours après Brisbane de Gui Congyou auprès de Tass, affirmant in fine et entre les lignes que la Chine “reconnaît” l’intégration de la Crimée dans la Russie, malgré son principe cardinal de repousser toute manifestation de séparatisme. L’on retrouve alors l’un des caractères les plus remarquables de la politique et des relations internationales aujourd’hui, qui se distingue dans des circonstances qui font que des actes dérisoires, – Dieu sait si le bizutage-BAO de Poutine en est un, – engendre des conséquences politiques d’une importance considérable, – Dieu sait si, pour le Chine, ce pas en avant de reconnaître la Crimée-devenu-russe en est un. Ici, nous parlons moins du fond et de la signification politique de l’acte, que nous avons développé jusqu’ici, que de cette curieuse forme des situations internationales, ce rapport dérision complète-importance colossale dans les enchaînements de causes à effets qui caractérisent évidemment la vie politique. Il s’agit pour nous d’une remarque importante, qui se place dans l’appréciation méthodologique, de type métahistorique plus que simplement historique, que nous faisons de la période