
تقي زاده
Tunisie: le parti Nidaa Tounès remporte les législatives devant son adversaire Ennahda
Le parti tunisien Nidaa Tounès a remporté les législatives de dimanche, devançant ses rivaux d'Ennahda, selon les résultats officiels préliminaires annoncés dans la nuit de mercredi à jeudi par l'instance chargée d'organiser le scrutin.
Nidaa Tounès a remporté 85 des 217 sièges de l'Assemblée des représentants du peuple, tandis qu'Ennahda en a engrangé 69, a annoncé l'ISIE lors d'une conférence de presse.
L'Union patriotique libre (UPL), le parti du richissime homme d'affaires et président du Club africain, l'un des principaux clubs de Tunisie, Slim Riahi, arrive en troisième position avec 16 sièges.
Il est suivi par le Front populaire, coalition de gauche et d'extrême gauche dont deux responsables ont été assassinés en 2013, qui remporte 15 sièges, et par le parti Afek Tounes (huit sièges).
Ces législatives, ainsi que la présidentielle prévue le 23 novembre, doivent enfin doter la Tunisie d'institutions pérennes près de quatre ans après la révolution qui mit fin en janvier 2011 à la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
Irak : Daech (EI) exécute 30 membres de tribus sunnites alors que l'armée loyale maintient la pression sur les rebelles
Le groupe extrémiste Daech (EI) a exécuté mercredi plus de 30 membres de tribus sunnites dans l'ouest de l'Irak, alors que les forces gouvernementales continuent leur offensive contre les militants du groupe dans le pays, selon des sources sécuritaires.
Daech, une émanation d'Al-Qaïda, a capturé plus de 40 membres de la tribu sunnite d'Albounimer dans la ville de Hit, occupée par les extrémistes et située à environ 160 km à l'ouest de la capitale Bagdad, puis a exécuté les prisonniers, les accusant de collaborer avec les forces de sécurité contre les rebelles de Daech, a indiqué une source en charge de la sécurité provinciale sous couvert d'anonymat.
La plupart des membres de la tribu ont été tués d'une balle dans la tête devant des dizaines d'habitants qui ont été forcés d'assister aux exécutions, a précisé la source.
Les forces de sécurité et les membres de tribus sunnites qui leurs sont alliés luttaient contre les rebelles extrémistes dans des combats violents depuis la mi-octobre. Ils avaient réussi à garder le contrôle de certaines parties de Hit, évitant que la ville ne tombe entre les mains des rebelles de Daech.
A proximité de Bagdad, les forces de sécurité, aidées par les miliciens chiites et un soutien aérien, ont pris le contrôle des régions autour de Duwyliebah et Rufoush, à proximité d'Abou Ghraïb, à l'ouest de la capitale, après des jours de combats avec les combattants de Daech.
Les affrontements ont fait 72 morts parmi les rebelles, dont de nombreux véhicules ont été détruits. Les opérateurs des forces gouvernementales ont désamorcé plus de 300 bombes de bord de route ainsi que 13 bâtiments piégés, a indiqué le Commandement opérationnel de Bagdad.
La Suède reconnaît l'Etat de Palestine
Le chef de la diplomatie suédoise, Mme Margot Wallström, a annoncé que son gouvernement reconnaissait jeudi par décret l'État de Palestine, devenant le premier pays occidental de l'UE à prendre cette décision.
"Aujourd'hui le gouvernement prend la décision de reconnaître l'État de Palestine. C'est un pas important qui confirme le droit des Palestiniens à l'auto-détermination", a indiqué la ministre des Affaires étrangères dans une tribune publiée dans le quotidien Dagens Nyheter.
"Le gouvernement considère que les critères de droit international pour une reconnaissance de l'État de Palestine sont remplis": un territoire, "bien que sans frontières fixes", une population et un gouvernement, a-t-elle ajouté.
"Nous espérons que cela montre la voie à d'autres", a affirmé Mme Wallström.
Selon un décompte de l'AFP, au moins 112 pays ont reconnu l'État de Palestine.
D'après l'autorité palestinienne, ils seraient 134, dont sept membres de l'Union européenne- qu'ils l'aurait reconnue avant leur rentrée dans l'UE : la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie, Malte et Chypre.
Lors de sa déclaration de politique générale début octobre, le Premier ministre Stefan Löfven avait annoncé que la Suèd
Le plus ancien Coran de la mosquée Al Aqsa date du 3e siècle de l’hégire
Le secrétaire des manuscrits de la bibliothèque d’Al Aqsa a affirmé : « Le plus ancien Coran existant dans cette mosquée date du 3e siècle de l’hégire. » Selon le site d’information masdark, un séminaire sur les manuscrits d’Al Quds et de Palestine et l’importance des recherches et de leur publication s’est tenu le mardi 26 octobre à l’université de Bethléem en Palestine, séminaire auquel avaient participé Youssof Uzbaki, secrétaire des manuscrits à la bibliothèque d’Al Aqsa et plusieurs professeurs, activistes de média et d’étudiants.
Uzbaki a indiqué lors de ce séminaire : « Des manuscrits présentent un patrimoine de valeur, patrimoine qui s’est développé dans des pays où les oulémas y attachent de l’intérêt et font des recherches. »
Expliquant que les manuscrits jouissaient de l’importance de trois points de vue scientifique, historique et artistique, il a ajouté : « Les Corans manuscrits aux 5 premiers siècles après l’hégire, présentent les plus anciens manuscrits du monde et des centaines d’entre eux sont accessibles. »
Uzbaki a précisé : « La plus ancienne page du Saint Coran est maintenue à l’Université Leyde aux Pays-Bas et date des années 70 ou 80 de l’hégire. »
“Le plus ancien Coran d’Al Aqsa date du 3e siècle de l’hégire et il est maintenu à la bibliothèque d’Al Aqsa comme la plus importante bibliothèque d’Al Quds. Cette bibliothèque contient plus de 2000 manuscrits et plus de 600 Corans dans son musée islamique.”
Le coup pro Assad de Sissi?
les autorités égyptiennes ont refoulé en Turquie le soi disant ministre des AE de la coalition des opposants pour cause de l'interdiction de la présence des ressortissants syriens en Egypte. les autorités égyptiennes ont empêché Khaled Abdou al Saleh de se rendre au Caire et il a été déporté en Turquie. la délégation accompagnant Saleh voulait se rendre au Caire pour répondre à l'invitation du ministre egyptien des AE. il aurait du y rencontrer le MAE egytien et le représentant de la Ligue arabe
Nucléaire iranien : mise en garde russe à l'Iran!!
Plusieurs analystes russes sesont penchés sur le pourquoi de l'insistance occidentale à faire traîner les pourparlers nucléaires avec l'Iran : Vladimir Sajin, analyste, à l'Académie des sciences politiques de Russie estime "qu'un échec des pourparlers nucléaires entre l'Iran et les 5+1 provoquerait une crise internationale; il chamboulerait le paysage politique et aurait des impacts bien négatifs". et Sajin de poursuivre : "Ni Obama, ni Rohani, en qualité de Président, ne veulent d'une prolongation des pourparlers. Obama cherche à renforcer la présence US, au Moyen-Orient, tandis que Rohani pense, surtout, à ses promesses électorales, au nombre desquelles figure le règlement de la question nucléaire. Les Chinois, les Européens et les Russes ont, aussi, tout intérêt à ce que cette crise nucléaire soit réglée". Mais la Russie est-elle contre un accord nucléaire Iran/5+1 ? "Au contraire de ce qui est annoncé, par ci, par là, ni Moscou, ni Pékin, ne souhaite une prolongation de la crise. La Russie et la Chine entretiennent de solides relations commerciales avec l'Iran. Idem, pour l'Europe ocidentale, qui est paralysée par les sanctions, mais qui aime élargir ses relations comerciales avec l'Iran. Or, les Etats Unis ont dressé des obstacles sur la voie de tels échanges. Ce qui bloque les négociations est le taux de l'enrichissement et les modalités d'une levée des sanctions, réclamées par l'Iran. En effet, imposer des sanctions est plus facile que de les lever". Mais un autre analyste russe, Alexandre Kouznetsov, ne croit pas, vraiment, à ce qu'une levée des sanctions anti-iraniennes soit plus difficile que le fait de les imposer : "Les Etats Unis se sont engagés dans des négociations avec l'Iran, non pas, pour trouver une solution et régler la crise, mais, plutôt, dans le stricte objectif d'apprivoiser l'Iran et de l'éliminer de la scène, à titre d'une puissance régionale. Les USA veulent empêcher l'Iran d'atteindre ses objectifs régionaux. En effet, l'Iran fait tout, pour s'engager, pleinement, sur la scène politique et économique internationale, mais certaines parties, dont les Etats Unis, s'efforcent de maintenir l'Iran, dans des difficultés insolubles".
"Le Hezbollah résolu à défendre la noble Qods"
«Le régime sioniste se leurre, s’il pense que le Hezbollah puisse cesser de défendre la noble Qods et les valeurs sacrées», a déclaré le président du Conseil exécutif du Hezbollah libanais, lors d’un discours, prononcé à Beyrouth.
Le Président du Conseil exécutif du Hezbollah libanais, Seyyed Hachim Saffieddine, a déclaré, jeudi soir, à Beyrouth, que l’esprit de la Résistance était toujours solide et résolu à défendre la noble Qods et les valeurs sacrées. «Les Sionistes se bercent de doux rêves, en espérant que le Hezbollah renoncera à défendre la noble Qods et les valeurs sacrées», a-t-il ajouté. Le Hezbollah libanais a appelé les nations arabo-islamiques à passer à l’action, pour soutenir la nation palestinienne, et à dénoncer, haut et fort, la fermeture, par le régime sioniste, de la mosquée d’Al-Aqsa aux Palestiniens.
L’unité islamique est la politique officielle de la République islamique d’Iran
Un programme révolutionnaire qui répond aux besoins théoriques et idéologiques des pèlerins et résoudre des questions est une nécessité inévitable, a déclaré le Guide suprême iranien dans une rencontre avec les responsables du Hajj.
Dresser un mur entre la République islamique et le reste du monde musulman est une des stratégies des ennemis de l’unité islamique. Il faut profiter de l’occasion que nous prépare le Hajj pour démolir ce mur et changer les visions incorrectes développées par la propagande de l’ennemi, a-t-il souligné.
L’amélioration réelle du rendement du Hajj dépend à la réponse aux besoins religieux des pèlerins. Dans ce sens, il faut penser à l’augmentation qualitative des programmes annuels comme les cérémonies de prier et les rassemblements, a-t-il précisé.
L’unité islamique est aujourd’hui le besoin réel du monde de l’islam. L’unité est la fraternité entre les musulmans font partie de nos concepts de base de notre religion. Cette question est centrale pour la République islamique d’Iran, a-t-il insisté.
L’unité islamique ne signifie pas que les écoles religieuses renoncent à leurs croyances. L’unité islamique que la république islamique d’Iran préconise veut dire que les communautés musulmanes n’ont pas d’animosité entre elles et qu’elles se soutiennent dans les questions mondiales importantes, a-t-il ajouté.
Les takfiristes utilisent la religion pour arriver à leurs objectifs
Les terroristes takfiris ne voient que leurs intérêts et utilisent la religion pour arriver à leurs mauvais objectifs, a déclaré le grand mufti de la Syrie, Cheikh Badr el-Dine Hassoun.
Dans la Syrie, on est témoigne d’une guerre déclenchée par les gens venus de l’étranger et ayant des pensées dangereuses sur l’humanité. Ils sont venus et tuent les enfants syriens, a-t-il dit à l’agence syrienne Sana.
Aujourd’hui, la Syrie est dans le front de la guerre en faveur d’un monde libre et lutte contre ceux qui suivent leurs activités terroristes au nom de la religion, a-t-il souligné.
La religion respecte l’homme et n’accepte jamais le massacre des gens ou la destruction des écoles, des mosquées et des hôpitaux, ce que nous constatons arrivé en Syrie. Toutes les guerres actuelles du monde sont à cause d’une mal-compréhension de la religion, a-t-il ajouté.
Guerre USA/Chine, "inévitable"?!
Washington préfère sans doute résoudre ses différends avec Pékin par les moyens pacifiques, mais les manœuvres d’un porte-avions américain semblent être un exercice pour une guerre contre la Chine !
Le journaliste de la BBC qui a voyagé à bord du porte-avions américain USS George Washington, a assisté au décollage des F-18. Les responsables du porte-avions américain lui ont dit que les manouvres ne sont pas un exercice de la guerre contre la Chine. Mais il paraît que les manouvres de deux groupes navals américains et de 200 avions de combats près des frontières de la Chine n’est pas une plaisanterie non plus. C’est un exercice de ce que les commandants militaires américains appellent « guerre mer-air ». N’oublions pas que depuis 2009, les stratèges américains sont de plus en plus persuadés que la Chine est en train de devenir une menace militaire majeure contre la sécurité des Etats-Unis.
Adam Marc Montgomery, un haut officier de l’USS George Washington, a déclaré au journaliste de la chaîne BBC que ces groupes navals américains étaient en train de faire un exercice contre un « ennemi fictif inaccessible ». Il explique : « Plusieurs pays sont en train de développer leurs armements de manière que pendant la guerre, ils soient inaccessible à l’ennemi. Nous devons donc développer nos capacités de combat afin de pouvoir nous battre contre de tels armements. » Cet officier américain n’a pas voulu entrer dans les détails des choses, mais il a déclaré au journaliste de la BBC que les navires et les avions de la Marine américaine peuvent être menacé non seulement par les armes, mais aussi dans le monde virtuel et par les cyberattaques et la guerre électronique : « plusieurs pays sont capable de lancer des satellites dans l’espace et d’essayer de limiter nos communications satellitaires. Nous devons donc essayer d’apprendre à nous cacher des yeux de leurs satellites. »
Pendant les exercices militaires des groupes navals américains, un navire de guerre chinois, « Liberté du peuple chinois » patrouille près de la zone où se déroulent les manœuvres. La marine chinoise est relativement jeune, mais Pékin a essayé de développer d’autres moyens et fabriquer d’autres armements pour éloigner les américains de ses côtes : les sous-marins, les missiles supersoniques, et les missiles à moyenne portée d’une très haute précision qui sont surnommés « tueur de navire ».
Les stratèges américains estiment depuis près d’une décennie que la Chine devient de plus en plus une force militaire redoutable. Pourtant Pékin se dit pour la promotion de la paix dans le monde et en Asie pour rassurer ses voisins. Depuis le début du mandat du président actuel, la Chine renforce plus qu’avant ses capacités militaires et défensives. Les navires de la marine chinoise patrouillent régulièrement près des îles qui font l’objet de litige entre Pékin et Tokyo. En août dernier, un avion de combat chinois a d’ailleurs agressé un avion de reconnaissance américain, chose qui est devenu vite un incident diplomatique entre Washington et pékin.
Adam Marc Montgomery a déclaré au journaliste de la chaîne BBC que la présence de l’USS George Washington serait un élément de stabilité et d’équilibre des forces dans les eaux du Sud et de l’Est de la Chine, pour rassurer les alliés régionaux de Washington. Il a ajouté que la Marine américaine estime que la présence des groupes navals américains dans cette partie du monde pourrait empêcher certains mouvements « illégaux » et « provocateurs ». Certes, les dirigeants de pékin s’opposent au développement de la présence navale des Etats-Unis près des côtes chinoises. Mais est-il possible qu’un conflit militaire se déclenche si la Chine voulait éloigner des Américains de la région qu’elle considère comme sa chasse gardée ? Cependant, contrairement aux Chinois, le Japon, Taïwan, les Philippines ou le Vietnam sont parmi les pays qui se sentent rassurés de voir les navires américains patrouiller dans la région.