تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 10 août 2014 07:46

La Russie et Arrogante Union européenne!

Les grandes puissances sont-elles parano au point d'estimer qu'elles ont tous les droits, notamment celui de sanctionner des Etats, des personnalités? Mais, il doit, il devait y avoir des limites à l'arrogance des puissants qui écrasent les faibles ou ceux qui ne pensent pas comme eux. Limites dont l'UE n'en a que faire dès lors que c'est elle qui décide, qui châtie. L'Union européenne vient ainsi de nous administrer un inénarrable épisode, s'offusquant que la Russie ait osé lui apposer la réciprocité en décidant, à son tour, l'embargo pour une année des importations alimentaires en provenance de l'UE et des USA. Le comble! Ainsi, le porte-parole de la Commission européenne, Frédéric Vincent, furibard, a dénoncé, jeudi dernier, une décision selon lui «clairement politique» de la part de Moscou. Et de répéter que les «sanctions» européennes à l'encontre de la Russie étaient, selon lui, «directement liées à l'annexion illégale de la Crimée et à la déstabilisation de l'Ukraine». Si la décision russe est «politique», comment faut-il qualifier l'interdiction d'entrée en Europe de personnalités russes, le gel de leurs avoirs, la suspension de la coopération avec Moscou...Cette «condamnation» de la Russie entre-t-elle dans la logique des relations diplomatiques et stratégiques entre les Etats et serait-elle un geste «amical» de la part de l'UE en direction de la Russie et n'avait, donc, nulle portée politique, économique ou militaire? C'est du moins ainsi qu'il faut comprendre la chose au regard de la réaction incroyable de l'Union européenne alors que ses sanctions mettent à mal l'économie de la Russie. Bruxelles a-t-elle estimé que Moscou n'irait pas jusqu'à rendre la pareille? Or, voici que la Russie interdit les importations alimentaires de l'UE - cela va faire très mal à ses Etats membres - dans une seconde étape probablement l'interdiction du survol de son territoire par les avions européens. Ce qu'a laissé entendre le Premier ministre Dmitri Medvedev. Il y a encore le gaz russe, l'espace et la station ISS....A ce jeu, la Russie a encore des atouts à faire valoir et pourra très bien rendre coup pour coup à l'Occident. D'autant plus que l'Occident ne mesure pas que la détérioration de la situation géopolitique dans le monde est essentiellement due à son interventionnisme et ses ingérences dans les affaires d'autres pays. A propos de la Crimée, l'UE parle d'annexion «illégale». Il faudrait que l'Europe rafraîchisse un peu sa mémoire et révise ses connaissances géopolitiques de l'Europe, d'autant que la Crimée est historiquement russe, offerte (en 1954) à son pays d'origine (l'Ukraine) par le secrétaire général du PC de l'Union soviétique (Pcus), Nikita Khrouchtchev. Un retour sur le tard, certes, à la mère patrie. Toutefois, nonobstant cela, il convient de relever qu'en matière d'illégalité, l'Union européenne n'a de leçons à recevoir de personne.

En effet, en 2008, une majorité de ses membres, a reconnu de manière parfaitement illégale, l'autoproclamation de l'indépendance de la province serbe du Kosovo. Une reconnaissance qui a, en fait, ouvert bien des appétits - des minorités européennes brimées et oppressées songent à franchir le pas comme l'Ecosse et la Catalogne - et surtout ouvert la boîte de Pandore dans un continent (l'Europe) politiquement instable qui a connu de longs siècles de bouleversements dont les retombées se font encore sentir aujourd'hui (l'éclatement de la Yougoslavie et de la Tchécoslovaquie). En vérité, l'Union européenne a fait montre d'un manque de discernement flagrant en matière de politique étrangère, réagissant émotionnellement à des faits politiques. En soutenant un coup d'Etat fasciste à Kiev - notons que les Ukrainiens prirent fait et cause pour les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale - l'UE n'a pas réfléchi à ses possibles retombées négatives, mais en a surtout induit la conjoncture de faire basculer l'Ukraine dans le giron de l'Otan. Tout ce qui s'est passé en Ukraine depuis le 14 février dernier allait dans ce sens et l'UE a même joué un rôle actif dans la complication des faits. En sanctionnant, dès mars dernier, la Russie, l'UE loin d'essayer de localiser la crise, lui a surtout donné une dimension internationale avec toutes les démesures que cela a pris. L'UE parle de «désescalade» de la crise. Or, ce sont les sanctions européennes qui ont surdimensionné la crise ukrainienne. De fait, l'UE et les Etats-Unis portent l'entière responsabilité des possibles dérapages futurs. Et c'est Bruxelles qui s'émeut que la Russie sanctionne à son tour l'UE! Mais arrogante, l'UE agit en droite ligne de la théorie «Faites ce que nous disons, non ce que nous faisons».

3- Développement de la morale et de la connaissance

Le jour de la venue de l’Imam (AS) sera pour les athées et les polythéistes, un jour de deuil, et pour les croyants et les vertueux, une délivrance et une grâce.

A cette époque, les êtres humains évolueront et les visions matérialistes seront remplacées par des visions spirituelles et religieuses.

Comme l’a dit le Prophète (AS), tous les gens adoreront Dieu, Lui obéiront et feront des efforts pour le respect des règles divines. L’être humain parfait et infaillible qu’est l’Imam, étant au sommet de la société mondiale, les gens se tourneront naturellement vers l’adoration de Dieu et la corruption morale disparaitra. Ceux qui s’opposeront à la réflexion et mettront en danger la sécurité morale, seront évacués.

(Les jours de délivrance de Kãmel Solaymãn, p. 606)

4- Le mouvement scientifique

Le Prophète de l’Islam (AS) a dit: «Il fera profiter le monde entier de la science et de la connaissance après qu’il aura souffert de l’ignorance »

(Bihãr Al-Anwãr, vol. 52, p. 253)

L’Imam Sãdiq (AS) a déclaré: «La science et la connaissance ont sept lettres (parties), tout ce que les Prophètes divins ont apporté aux gens ne représente que deux lettres et les gens ne connaissent rien de plus que ces deux lettres. Quand le Qã’em, l’Imam du temps (AS), viendra, il expliquera les 25 autres lettres qui s’ajouteront aux 2 lettres que les gens connaissaient pour accomplir les 27 lettres»

(Bihãr Al-Anwãr, vol. 51, p. 336)

Ce hadith montre bien le développement scientifique qui aura lieu lors de la révolution de Mahdi (AS), et annonce les progrès de l’éducation et de la science à cette époque.

5- La politique de Mahdi (AS) envers les opposants

Dans chaque société il y a des gens qui s’opposent au bien et agissent inconsciemment à l’encontre des règles sociales d’encouragement au bien et de rejet du mal, mais se rendent compte de leur erreur, mais il y a des gens qui doivent être confrontés à la rigueur de la loi.

L’époque de l’apparition de Mahdi sera le printemps des croyants et l’hiver des incroyants.

L’Imam Al-Taqi (AS) citant le Prophète (AS), a déclaré que l’Imam Mahdi fera respecter les lois et les peines

(Bihãr Al-Anwãr, vol. 51, p. 47)

L’Allãmeh Tabãtabã’i dans son commentaire coranique (vol 4 p 43) explique que Dieu par le nouveau-né, lui rappela Ses bienfaits et apaisa ses inquiétudes.

Par miracle, il fit apparaitre une source en dessous de ses pieds et ressuscita le palmier desséché près duquel elle s’était abritée et qui lui donna de ses fruits.

Le fait que Dieu lui donne cette eau et ces dattes sans que Marie ait demandé quelque chose, est le signe de la bonté et de la miséricorde divine. Cependant il ne faut pas croire que cela arrive tous les jours et partout, le monde est le lieu des épreuves et de l’initiation, et les bienfaits divins appartiennent à ceux qui supportent les difficultés. Dans ce monde, rien ne s’acquiert sans efforts. Les dattes fraiches que Dieu a offertes à Marie (AS) sont un bienfait divin comme les repas que Zakariã (AS) trouvait près d’elle et dont il est question au verset 37 de la sourate «Al-e Imrãn»

فَتَقَبَّلَهَا رَبُّهَا بِقَبُولٍ حَسَنٍ وَأَنبَتَهَا نَبَاتاً حَسَناً وَكَفَّلَهَا زَكَرِيَّا كُلَّمَا دَخَلَ عَلَيْهَا زَكَرِيَّا الْمِحْرَابَ وَجَدَ عِندَهَا رِزْقاً قَالَ يَا مَرْيَمُ أَنَّى لَكِ هَـذَا قَالَتْ هُوَ مِنْ عِندِ اللّهِ إنَّ اللّهَ يَرْزُقُ مَن يَشَاءُ بِغَيْرِ حِسَابٍ

Son Seigneur l’agréa alors du bon agrément, la fit croître en belle croissance. Et Il en confia la garde à Zakariã. Chaque fois que celui-ci entrait auprès d’elle dans le Sanctuaire, il trouvait près d’elle de la nourriture. Il dit: "Marie, d’où te vient cette nourriture? " - Elle dit: "Cela me vient d’Allãh". Il donne certes la nourriture à qui Il veut sans compter.

Cité par RussiaToday, l'ex conseiller du Pentagone pour les dossiers iran-Irak, Micheal Robin reconnait " de grands progrès réalisés par l'Iran dans le domaine de technologie balistique". Partant de ce point de vue, le site russe poursuit : " selon un haut responsable militaire russe, Téhéran se dotera très bientôt d'un système de défense anti missile , identique au dôme de fer israélien ou encore des Patriot US, car c'est un système capable d'intercepter des missiles en air. le commandant en chef de la base aérienne iranienne, Khatam al Abiya, le général Esmaili a annoncé le dévoilement de ce système le 22 septembre sans en expliquer les détails". Russia Today demande ensuite à Micheal Robin si l'Iran est oui ou non capable de concevoir un bouclier anti missile identique au dome de fer ? et Robin de répondre : " pourquoi pas? il ne faut pas oublier que les ennemis des Etats Unis cherchent sans cesse à tirer profit de leurs échecs. en annonçant la mise au service de ce système , l'Iran veut faire une démonstration de force dans la région." l'ex conseiller n'a pas pu se garder de faire un parallèle entre l'Iran et la Corée du nord tant est grande au sein de l'administration US la colère et le sentiment d'impuissance face à un Etat iranien qui va de l'avant bien qu'il soit victime des sanctions : " A chaque fois qu'il est question du nucléaire iranien, une seule idée me vient à l'esprit : l'Iran est sur le point de devenir une seconde Corée du nord"

Un document extraordinaire publié le 31 juillet sur les préparatifs militaires américains demande au Pentagone de se préparer à mener en même temps pas moins d'une demi douzaine de guerres, dont des guerres où l'adversaire dispose d'armes nucléaires.

Ce document intitulé “Ensuring a Strong Defense for the Future,” (Assurer une défense forte pour l'avenir) a été rédigé par le National Defense Panel, un groupe d'anciens haut responsables militaires et civils, chargés par le Congrès de fournir un examen critique du document officiel de préparatifs du Pentagone publié en début d'année, le Quadrennial Defense Review 2014.

Le National Defense Panel est dirigé conjointement par William Perry, ministre de la Défense du gouvernement Clinton et le général John Abizaid, ancien chef du commandement central américain. Parmi ses membres on compte quatre autres généraux à la retraite, ainsi que Michèle Flournoy, ancienne ministre adjoint à la Défense sous Obama et Eric Edelman, néoconservateur en vue et sous-secrétaire à la Défense dans le gouvernement de George W. Bush.

Ce groupe est donc bipartite et représente l'ensemble du spectre de l'élite responsable de la sécurité dans le Washington officiel. Son rapport est sorti sous les auspices d'une agence financée au niveau fédéral et qui se consacre à l'étude de la guerre et dont le nom, dans la plus pure logique orwellienne, est l' US Institute of Peace (l'Institut américain pour la Paix.)

Ce document met en garde contre les dangers confrontant les Etats-Unis, avec en premier lieu le pouvoir grandissant de la Chine et de la Russie, suivi par la Corée du Nord, l'Iran, l'Irak, la Syrie, l'ensemble du Moyen-Orient, puis l'Afrique. La Chine et la Russie sont ainsi placées en haut de la liste des cibles potentielles pour une action militaire américaine, devant les trois pays choisis par George W. Bush dans son fameux discours de 2002 sur « l'Axe du mal. »

Ce document fait remarquer que depuis les deux dernières décennies, depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, la doctrine de défense des Etats-Unis exige qu'il soit possible de mener de front deux guerres majeures. Puis il exige que l'on procède à un changement radical dans cette doctrine:

« Etant donné que le climat de menace empire, nous estimons qu'une structure plus expansive des forces militaires, une qui soit différente de celle permettant de mener de front deux guerres, mais tout aussi puissante, est appropriée. »

Un peu plus loin des précisions sont apportées: « Nous estimons … que la capacité à mener une guerre mondiale est la condition sine qua non d'une superpuissance et donc une condition essentielle à la crédibilité de la stratégie de sécurité nationale globale des Etats-Unis. Dans le climat actuel de menace, il serait possible que l'on fasse appel aux Etats-Unis pour dissuader ou combattre dans plusieurs régions durant des périodes qui se recoupent: sur la péninsule coréenne, en Mer de Chine orientale ou du Sud, au Moyen-Orient, en Asie du Sud et très probablement en Europe. Les Etats-Unis sont aussi confrontés à la perspective de combattre des adversaires disposant de l'arme nucléaire. De plus, la propagation d'Al Qaïda et de ses dérivés dans de nouvelles régions en Afrique et au Moyen-Orient signifie que l'armée américaine doit être capable de supporter des opérations de contre-terrorisme et de défendre la patrie américaine même lorsqu'elle est engagée dans des conflits régionaux à l'étranger. [caractères gras ajoutés]

Cette liste suggère que les Etats-Unis doivent se préparer à combattre cinq ou six guerres majeures simultanément. Ce n'est rien de moins que d'exiger que l'impérialisme américain commence à se préparer à mener une guerre mondiale qui menacerait d'extinction l'humanité entière.

Présenter la Chine et la Russie comme des cibles probables de l'action militaire américaine a des implications des plus sinistres, étant donné que ces deux pays disposent des deuxième et troisième plus importants arsenaux nucléaires de la planète, derrière les Etats-Unis.

Le rapport soutient la position du gouvernement Obama de « ré-équilibrage » des forces militaires américaines afin de confronter la Chine, décrivant cette initiative stratégique comme étant un effort visant à réaffirmer « la primauté de la région Asie-Pacifique parmi les intérêts sécuritaires des Etats-Unis. »

Quant à la probabilité qu'une telle guerre éclate, il faut faire remarquer que le National Defense Panel discute des détonateurs possibles pour une conflagration majeure, notamment en Extrême-Orient. Le langage est peut-être truffé de jargon mais il n'empêche que la perspective fait froid dans le dos.

« La prolifération de systèmes ne nécessitant pas de pilote et qui sont de plus en plus autonomes en Asie-Pacifique ainsi qu'au Moyen-Orient, par exemple, aura un impact préjudiciable sur la capacité à maintenir la stabilité lors d'une crise ou à gérer l'escalade si un conflit survenait. Ces systèmes, combinés à la prolifération d'armes offensives et défensives dans le cyberespace et l'espace lui-même, affecteront grandement la relation entre la capacité militaire offensive et défensive dans les régions clé, augmentant le risque qu'une crise ne se transforme rapidement en un conflit avant que les décideurs politiques et les commandants militaires n'aient le temps nécessaire pour réagir. »

Pour dire les choses simplement, une guerre majeure peut être déclenchée par l'interaction d'armes fixées sur des drones et de systèmes de riposte automatisés des deux côtés, sans même qu'il y ait d'intervention humaine.

Le rapport ne met pas ouvertement en question la professionnalisation de l'armée, mais se concentre sur son coût en augmentation et exige « des réformes des salaires et des prestations sociales qui soient significatives et permettent de réduire le coût » afin de le rendre plus abordable. La logique des pressions conjointes de l'augmentation des coûts et de l'expansion des déploiements militaires est cependant inexorable: cela veut dire que tôt ou tard, et cela viendra plus tôt qu'on ne le croit, la classe dirigeante américaine devra opter pour une forme de conscription qui aille encore plus loin que la conscription économique actuelle où les couches les plus pauvres de la classe ouvrière s'engagent dans l'armée de « volontaires » de façon disproportionnée.

Le rapport sur la défense exprime l'inquiétude de voir les préparatif de guerre du Pentagone être affectés par les contraintes financières sur l'impérialisme américain, notamment les limitations auto-imposées comme le blocage budgétaire (« sequester ») de certaines dépenses militaires choisies et imposées conformément à la Budget Control Act (loi de contrôle du budget) de 2011.

Les auteurs déplorent à maintes reprises les limites imposées sur les dépenses militaires des Etats-Unis du fait du fardeau des programmes sociaux dans le pays, en attirant l'attention sur « l'énorme fossé grandissant entre le montant collecté pour soutenir les programmes sociaux, notamment la sécurité sociale et les principaux programmes de santé, et l'argent dépensé pour ces programmes. »

Ils déclarent, « Les Etats-Unis doivent mettre de l'ordre dans leur fiscalité tout en finançant simultanément et de façon robuste les dépenses militaires. Une maîtrise agressive du coût des soins de santé doit certainement être poursuivie à la fois au sein du Département militaire [c'est à dire pour les soldats et leur famille] et plus largement dans tous les programmes du gouvernement. »

Il faut le répéter: Il s'agit d'un rapport bipartite. Démocrates et Républicains, libéraux et conservateurs ont approuvé les exigences exprimées dans ce rapport de réduire drastiquement les programmes sociaux dont dépendent les travailleurs afin de s'assurer que des milliers de milliards soient disponibles pour les déverser dans la gueule insatiable de la machine de guerre américaine.

Le caractère bipartite de ce document atteste de l'unité de toutes les sections de la classe dirigeante américaine sur le recours à une violence sans précédent pour sauvegarder sa richesse et sa domination sur de vastes régions du monde. Cela confirme que la lutte contre la guerre impérialiste ne peut être menée que par la classe ouvrière qui se libère du système politique existant au Etats-Unis et qui construise un mouvement politique de masse indépendant, fondé sur un programme socialiste révolutionnaire et internationaliste.

Le premier ministre dit avoir gagné la guerre, l'armée prétend s'être combattu bravement , alors pourquoi Israël ne gagne-t-il pas? pourquoi à tout moment les tunnels du Hamas risquent-ils de surgir dans nos chambres à coucher ? Ces questions sont celles posées par Isaac Ben Meir dans son article paru jeudi dans les colonnes de Maariv : " Israël est pris de court par de larges capacités des combattants palestiniens . les services de renseignement israéliens se sont avérés incapables de mener à bon terme trente jours d'offensive terrestre, aérienne et maritime contre Gaza pour démanteler les tunnels ou ramener le calme dans le sud d'Israël. la question qui se pose est celle-ci : et si la trêve proposée par l'Egypte n'aboutissait pas, qu'est-ce qui va arriver? A titre d'un soldat ou d'un simple citoyen qui a vécu plusieurs guerre au cours de sa vie, je dois le reconnaitre: nous avons perdu notre guerre juste , pire nous en sortons dans des conditions encore plus compromettantes que celles où nous avons commencé notre guerre . 64 soldats d'élite ont été tués , des milliers de dollars de dégâts infligés , de nombreux israéliens sont blessés . force est de constater que nous n'avons pas tiré de notre guerre contre le Hezbollah les leçons qui s'imposent:

-Nos services de renseignements n'ont pas été prêts et les capacités du Hamas les a surpris. les palestiniens avaient tourné à leur avantage les faiblesses de l'armée israélienne dans les combats précédents, faiblesses qui les avaient rendus intrépides et bien confiants en soi! "

selon l'auteur les raisons de la défaite s'énumèrent ainsi

1La stratégie des tunnels sous terrains du Hamas : le renseignement israélien, si fier de son action, a été incapable de cerner l'ampleur du problème bien qu'il se dise l'un des meilleurs du monde. pendant ce temps, les groupes palestiniens amélioraient leurs capacités et inventaient de nouvelles tactiques de la guerre

2 Une véritable armée , bien entrainée est entrée en guerre contre Israël , pas semblable à celle, fragile et vulnérable que connaissait Israël. l'orgueil et l'outrecuidance au sein de l'état major armé israélien est honteux et empêchent les commandants d'avoir une juste évaluation des capacités de l'ennemi . le Hamas semble désormais capable de faire ce qu'il veut sans l'aide des grandes puissances . Que compte faire dans ce contexte notre armée ?

3notre premier ministre et son ministre de la Défense, si habitués aux sorties médiatiques devant les caméras, se montrent bien dubitatifs, et hésitants dans leur prises de décision. ils parlement sans cesse des solutions qui ne viennent pas ! certes la prudence est bonne mais tout excès de prudence est un échec . est-ce la peur de voir le nom de certains des commandants de l'armée figurer sur la liste de la CPI qui modère à ce point les politiques du PM?

le pire est qu'Israël cherche sans cesse à se montrer plus sage, plus avisé que les autres , à se croire plus que les autres être en droit de poursuivre les pourparlers ! Netanyahu devra comprendre qu'en dépit des prises de position irresponsables de ses ministres , l'heure n'est plus à l'entêtement . il devra s'apprêter à signer un accord durable ou provisoire avec les palestiniens ... c'est à dire avec le Hamas ....

Cinq Palestiniens ont été tués samedi par des frappes israéliennes dans le centre de la bande de Gaza, ont annoncé les services de secours locaux.

Deux personnes ont été tuées dans une frappe sur le camp de Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza et trois corps ont été sortis des décombres de la mosquée al-Qassam, à Nousseirat, bombardée par l'aviation israélienne, a déclaré Achraf al-Qodra, porte-parole des services d'urgence palestiniens, révisant à la hausse un premier bilan faisant état de quatre morts.

Les victimes sont des hommes âgés entre 19 et 56 ans, a-t-il précisé. A Gaza, les bombardements israéliens se poursuivaient aux premières heures de la journée de samedi. Et six roquettes lancées depuis l'enclave palestinienne ont atteint le territoire d'Israël, selon l'armée israélienne

Le magazine américain, "Time", estime que le contrat pétrolier entre Téhéran et Moscou neutralisera les sanctions occidentales contre l’Iran et la Russie. Le magazine "Time" a écrit que le récent contrat pétrolier signé par l’Iran et la Russie constitue une partie du plan du Président russe, Vladimir Poutine, pour riposter aux sanctions que les Etats-Unis et l’Union européenne ont imposées aux Russes. Jusqu’à présent, le gouvernement russe a pris plusieurs mesures, pour neutraliser les sanctions occidentales. La semaine dernière, la Russie a riposté aux sanctions américaines et européennes, en prenant de nouvelles mesures, dans le domaine des importations et des exportations des produits agricoles et alimentaires. L’Occident a été surpris par cette décision de Moscou. Selon le magazine "Time", pour se venger des sanctions occidentales, la Russie est capable de prendre une décision beaucoup plus efficace, dans le domaine de son contrat pétrolier avec la République islamique d’Iran. Avec la signature de ce contrat, à Moscou, l’Iran pourra vendre son pétrole à la Russie, en échange de l’importation de la technologie russe. C’est un moyen, pour l’Iran, de contourner les sanctions unilatérales de l’Occident, pour isoler l’Iran sur la scène internationale.

Une autorité iranienne, qui a requis l’anonymat, a déclaré au magazine "Time" que le ralentissement du progrès des négociations nucléaires entre l’Iran et les 5+1, (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne), est, en partie, dû au rapprochement entre Téhéran et Moscou. Ce responsable iranien, qui a requis l’anonymat, a déclaré : «Le leadership iranien était méfiant vis-à-vis des tactiques des Occidentaux, dans les négociations nucléaires, d’où sa décision d’ouvrir un nouvel horizon, en autorisant la conclusion d’un contrat, en matière d’énergie avec la Russie».

Par ailleurs, Rajab Safarov, expert russe des affaires de l’Iran, qui est, parfois, consulté, aussi, par les responsables iraniens, estime : «Le dossier de ce contrat pétrolier est sur la table, depuis plusieurs mois. C’est un effort, de la part du Kremlin, pour rivaliser avec l’Occident, sur la scène régionale. Moscou estime que l’alliance avec des pays, comme la Chine, la Corée du Nord, Cuba ou l’Iran pourraient rendre service à Moscou, dans son bras de fer avec les Etats-Unis et l’Union européenne».

Par ailleurs, K. Kapchan, chercheur à l’Institut Eurasia, à New York, croit que la conclusion du contrat pétrolier entre l’Iran et la Russie permettra à l’Iran de renforcer sa position, lors des prochains tours de négociations nucléaires avec les 5+1, car, dans ce cas, les milieux conservateurs, en Iran, pourraient se rassurer sur le plan économique, même en cas d’un échec, dans les négociations nucléaires avec l’Occident. Selon le magazine "Time", en signant ce contrat pétrolier avec l’Iran, Moscou permettra aux Iraniens de retourner, plus activement, sur le marché mondial de l’énergie.

Selon le site proche du renseignement de l'armée israélienne, les récentes offensives militaires contre la bande de Gaza ont permis à l'Iran de prendre amplement conscience des failles de l'armée israélienne. " Dans la foulée des récents combats dans la bande de Gaza, l'Iran a très bien pris conscience du fait qu'Israël a échoué: il a échoué à vaincre en l'espace de quelques années les groupes que Téhéran soutient et arme : le Hezbollah et le Hamas" . " En débit des pertes et des dégâts infligés au Hamas, ce dernier continue à se tenir debout . le Hamas est doté désormais des forces qui agissent à titre d'une armée régulière! or au cours de la précedente confrontation, le Hamas ne se trouvait nullement dans une telle position. Les experts du cabinet israélien sont d'avis qu'Abbas est un homme qui sied parfaitement à la situation et qu'il est capable de gérer Gaza. or la branche armée du Hamas n'acceptera jamais à lacher du leste . d'autant plus qu'Abbas est loin d'avoir de larges chances à mener à bon terme les plans israéliens à Gaza"

Salmãn Fãrsi a rapporté ces déclarations du Prophète (AS) qui a dit: «Ô les gens, ne voulez-vous pas que je vous annonce Mahdi (AS)?» «Sachez que Dieu fera venir dans ma communauté, un dirigeant juste et un Imam secoureur, qui remplira la terre de justice alors qu’elle aura été rempli d’injustice et d’oppression. Il sera le neuvième des descendants de mon fils Hussayn et aura mon nom et mon surnom»

(Asrãr ãl-e Mohammad, traduit par Salim ibn Gheis Hélãli, p. 679)

L’Imam du temps bien sûr, lors de sa venue aura un programme détaillé que nous essayerons de présenter en partie, à partir des versets coraniques et des hadiths des Saints Imams (AS).

1- Renaissance du Coran et de la tradition prophétique

L’Imam appellera les êtres humains fatigués par l’injustice et l’oppression de leur époque, à trois principes importants, le monothéisme, la prophétie et l’imamat. D’après les revayats, l’éducation atteindra son sommet et tous les objectifs des prophètes et des Amis de Dieu, dans la formation morale et l’éducation, seront réalisés et respectés.

Comme l’a dit l’Imam Bãqir (AS): «A l’époque de Mahdi, les sciences et la sagesse auront fait tant de progrès qu’une femme au foyer, sera capable de juger chez elle, en fonction du Coran et des méthodes du Prophète (AS).

(Gheibat Nehmãni, p. 238)

L’Imam Bãqir a aussi déclaré:

«يدعوا الناس إلي کتاب الله و سنة نبيه و الولاية لعلي ابن ابي طالب و البراءة من عدوه»

«Il invitera les gens à suivre le livre de Dieu, la tradition du prophète (AS) et la wilayat d’Ali ibn Abi Tãlib (AS), et à rejeter les ennemis»

(Bihãr Al-Anwãr, vol. 51, p. 47)

Dans un sermon nommé «Malahem», Imam ‘Ali (AS) a déclaré: «Quand Mahdi viendra, il rétablira les désirs et les passions dans la direction céleste, après que le salut aura dépendu de ces désirs. Il accordera les idées au Coran après que, sous prétexte de commentaire, le Coran aura été interprété selon la volonté humaine. Il punira les dirigeants pour leurs méfaits. Mahdi vous montrera la façon juste de gouverner et sortira ce qui aura été abandonné dans le livre et la tradition».

(Nahjol Balãghe, Discours 138)

2- Respect de la tradition prophétique

L’Imam Sãdiq (AS) au sujet de la méthode de cet Imam, a déclaré: «Il agira comme le Prophète et anéantira tout ce qui existait avant lui, comme le prophète de Dieu a anéanti les fondements de l’époque de l’ignorance, et il ressuscitera l’Islam»

(Gheibat Nehmãni, traduit par Ghafãri, p. 326)