تقي زاده

تقي زاده

Le nom de Marie (AS) est 34 fois dans le Coran et une sourate, la 19ème sourate du Coran, porte son nom et raconte, du verset 16 au verset 36, le récit de la naissance de Jésus (AS). Le Coran raconte comment Jésus (AS) parlait au berceau et comment il a prêché la religion aux gens. Avant la naissance de Jésus (AS), un ange avait informé Marie (AS) de cette naissance et de la personnalité de Jésus (AS).

Au verset 45 de la sourate «Al-e Imrãn» nous lisons:

إِذْ قَالَتِ الْمَلآئِكَةُ يَا مَرْيَمُ إِنَّ اللّهَ يُبَشِّرُكِ بِكَلِمَةٍ مِّنْهُ اسْمُهُ الْمَسِيحُ عِيسَى ابْنُ مَرْيَمَ وَجِيهاً فِي الدُّنْيَا وَالآخِرَةِ وَمِنَ الْمُقَرَّبِينَ

(Rappelle-toi,) quand les Anges dirent: {ô Marie, voilà qu’Allãh t’annonce une parole de Sa part: son nom sera "Al-Masih issa", fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l’au-delà, et l’un des rapprochés d’Allãh}.

Dieu aux versets 23 et 24 de la sourate «Maryam», raconte le récit de la naissance de Jésus (AS) en ces termes:

فَأَجَاءهَا الْمَخَاضُ إِلَى جِذْعِ النَّخْلَةِ قَالَتْ يَا لَيْتَنِي مِتُّ قَبْلَ هَذَا وَكُنتُ نَسْياً مَّنسِيّاً

{Puis les douleurs de l’enfantement l’amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: "Malheur à moi! Que je fusse morte avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée! }

فَنَادَاهَا مِن تَحْتِهَا أَلَّا تَحْزَنِي قَدْ جَعَلَ رَبُّكِ تَحْتَكِ سَرِيّاً

{Alors, il l’appela d’au-dessous d’elle, [lui disant:] "Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source}.

وَهُزِّي إِلَيْكِ بِجِذْعِ النَّخْلَةِ تُسَاقِطْ عَلَيْكِ رُطَباً جَنِيّاً

{Secoue vers toi le tronc du palmier: il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres}.

Ces versets montrent que Marie (AS) était si affligée au moment de l’accouchement, qu’elle souhaitait être morte, car pour une jeune fille pieuse, il est très pénible d’être l’objet des calomnies surtout si elle fait partie d’une famille renommée pour sa vertu et sa grande morale.

La ville de Rey, parfois surnommée "Ancêtre de la Perse antique", compte aujourd’hui parmi les villes religieuses du pays visitées par de nombreux shiites du fait de la présence de sanctuaires, tombeaux et cimetières. Le monument attirant le plus de pèlerins demeure le sanctuaire de Shâh Abdol’azim.

Le sanctuaire de Shâh Abdol’azim (p)

Ce dernier était l’un des descendants du deuxième Imam shiite, l’Imam Hassan. Il s’enfuit de son pays natal pour fuir des persécutions politiques et se mit à parcourir les villes en tant que messager [1]. Après son arrivée à Rey, il y résida de façon cachée.

Selon Mantaghalat-ot-tâlebiet, il vint de Tabarestân et disparut à Rey. Ce grand homme fut l’un des compagnons des neuvième et dixième Imams shiites.

D’après le livre Jannat-on-naiim, Shâh Abdol’azim émigra de Samarra à l’époque du calife abbaside Almo’taz bellâh et mourut à Rey vers l’an 250 de l’hégire, au VIIIe siècle.

Ce grand mausolée somptueux comporte un dôme doré, de hauts minarets, une vaste cour et un sanctuaire avec un balcon orné de morceaux de miroir. Le bâtiment principal du sanctuaire

fut reconstitué par Mohammad, le fils de Dâ’ei Alavi, vers la fin du VIIIe siècle. La construction du seuil principal de l’entrée se situant vers le nord fut d’abord complétée sur

ordre des rois bouïdes et par la suite grâce aux efforts de Majdolmolk Qomi.

Les archéologues ont mené des recherches sur les murs en brique du seuil de l’entrée principale, au-dessus de laquelle on peut également voir une épigraphe datant de l’époque seldjoukide. Selon eux, certaines parties de ces murs furent construites selon le style architectural de la dynastie bouïde, c’est pourquoi il est possible que tout l’ensemble de ces murs ait été construit par les Bouïdes, et aurait été ensuite restauré par Majdolmolk Qomi à l’époque seldjoukide.

Il est à noter que l’histoire de ce grand sanctuaire ne se limite pas à l’épigraphe seldjoukide. En réalité, son importance repose également sur l’existence d’une caisse en bois avec un tissu broché d’or, une porte antique en fer et son épigraphe, quatre portes en bois ciselé datant de l’

époque safavide, un manuscrit très ancien et précieux du Coran, des rideaux épais appartenant à l’époque qâdjâre et enfin une fenêtre en céramique sur laquelle figure le portrait de Nâssereddin shâh.

Le coffre du sanctuaire de Shâh Abdol’azim compte parmi les œuvres historiques de ce lieu. Il mesure 2,5 m de long, 1,5 de large et sa hauteur est de 1,20 m. Cette caisse en bois d’aloès et de noix d’arec est décorée par des épigraphes contenant des versets du Coran et diverses citations.

Les plus vieilles œuvres du sanctuaire sont deux épigraphes en fer écrites en coufique, chacune d’une longueur de 70 cm et d’une largeur de 12 cm. Elles furent installées, durant un certain temps, au-dessus d’une porte en fer datant probablement de l’époque seldjoukide. Outre ces pièces, plusieurs autres objets de valeur dont le manuscrit du Coran, des tapis et des chandeliers antiques ont été préservés dans le trésor du sanctuaire. De même, le mausolée de Hamzah, l’un des descendants des Imams shiites, le voisine.

Une grande partie de ce mausolée fut construite sous le règne de Nâsserddin shâh, mais certaines parties ne furent achevées que sous le règne de Mohammad shâh et Mozaffareddin shâh.Le sanctuaire de Shâh Abdol’azim fut reconstruit et restauré à plusieurs reprises sous différentes dynasties.

Le roi safavide Tahmasb, soucieux de la protection des monuments sacrés, fit également restaurer ce sanctuaire et y effectuait régulièrement un pèlerinage. De même, le roi Nâssereddin shâh qâdjâr ordonna de dorer le dôme du sanctuaire et de décorer le balcon avec des centaines de petits miroirs. Durant l’invasion mongole, le sanctuaire et ses alentours ne subirent

pas de grandes destructions et dès lors, son importance et sa splendeur se sont accrues, grâce à l’enthousiasme et à l’aide des musulmans chiites.

Notes

[1] Hâj Mirzâ Hossein Nouri, Mostadrak-ol-vassâyel, tome 3, p. 614

vendredi, 08 août 2014 11:41

Hazrat Khadija (SA)

Nom: Khadijà (SA)

Titre: Tàhira (pure)

Père: Khouwayled ibné Assad

Mère : Faatimah bint Za'idah

Lieu de naissance: Makkà

Enfant: Qàssim, Abdoullàh et Fàtémà (SA)

Décès: 10 Ramadan 2 avant l’hégire - 619 grégorien Amoul Houznn (l’année de la tristesse) Enterrée à Meccah

Khadîdjah binté Khuwaylid (SA) est née en 68 avant l'Hégire, de Khouwaylid bin Asad et de Faatimah bint Za'idah. Elle avait développé par son éducation des traits de caractères dignes d'éloges et était connue et appréciée pour son intelligence, sa pudeur et sa sagesse, au point que l'on commença à l'appeler "Tâhirah" (la pure).

Le père de Bibi Khadijà (SA) était un commerçant comme la plupart des gens de la tribu des Qoreish à Makkà. Il envoyait des caravanes vers les autres villes pour commercer en été et hivers. Sa mère et son père sont décédés, 10 ans l’un après l’autre.

Leur richesse fut partagée aux enfants mais ce fut Bibi Khadijà (SA) qui reprit le commerce de la famille et le développa. Avec les profits qu’elle réalisa, elle a aidé les pauvres, les veuves, les orphelins, les malades et les handicapés de Makkà.

Elle avait un cousin appelé Waraqà ibné Naufal qui était un homme cultivé et n’était pas idôlatre. Waraqà et Bibi Khadijà (SA), tous deux, croyaient en un seul Dieu. Grâce à son excellent "akhlàq" (comportement) les arabes (qui à cette époque considèrent les femmes comme inférieures) l’ont nommé Tàhirà (la pure). Elle était aussi connue comme "la princesse de Makkà" à cause de sa richesse. Beaucoup de Noble Arabe et prince avaient demandé sa main, mais elle les avait tous refusés.

En 595 Bibi Khadija (SA) cherchait quelqu’un pour s’occuper et gérer ses caravanes pour Syrie. Hazrat Abou Tàlib (as) lui suggéra le Prophète (saw). Elle avait entendu parler de son sérieux et accepta de l’employer bien qu’il n’avait pas beaucoup d’expérience commerciale. Pour l’aider, elle l’envoya aussi son esclave Maysara. .

Là il vendit les articles avec lesquels il était parti et acheta ce qu'il désirait acheter pour le compte de Khadîdja (SA). Accompagné de Maysara, il embarqua pour Makkah avec une caravane. Les transactions qu'il fit rapportèrent deux fois plus de profit que le profit habituel… et le salaire qu'il reçut de la part de Khadîdja fut le double du salaire qu'elle donnait d'habitude.

Le commerce de la caravane fut un grand succès et quand Bibi Khadija (SA) a entendu l’habileté et l’excellente conduite du Prophète, elle devint son admiratrice. Peu après, Bibi Khadija (SA) se maria au Prophète (saw). Hazrat Abou Tàlib (as) prononça le Nikàh au nom du Prophète (saw) tandis que Waraqà le fit au nom de Bibi Khadija (SA).

Ainsi, le Messager de Dieu (saw) l'épousa et lui donna une dot de 20 chameaux et fit un festin de 3 jours pour les gens de Makkà. Bibi Khadija (SA) fit également un festin pour les gens. Elle fut sa première épouse. Le Prophète Muhammad (saw) ne prit aucune autre femme tant qu'elle fut en vie.

Ce fut un heureux mariage. Leur premier fils s’appela Qassim, leur second fut Abdoullàh. Mais les deux enfants moururent dans l’enfance. Leur troisième et dernier enfant est Bibi Fàtémà Zehrà (a.s.) (La mère des Onze Imams)

Quand le Prophète (saw) reçut la mission prophétique, elle fut la première à croire en Dieu et en son Messager Muhammad (saw); elle fut la première à croire en ce que Son Seigneur lui envoya et le soutint dans sa mission.

A chaque fois que le Prophète (saw) était confronté à des propos détestables de la part des polythéistes qui ne croyaient pas en son message, Dieu le consolait à travers Bibi Khadîdja (SA). Celle-ci atténuait ainsi la tristesse que provoquait chez le Messager l'attitude (de refus et de rejet) dont il était témoin de la part des gens.

En 616, les Qoreish ont boycotté les Bani Hàshim (la famille du Prophète) et les musulmans se sont réfugiés dans une vallée appelée Shib-é-Abou Tàlib. Bibi Khadijà(SA) y faisait partie et c’est sa richesse (dont elle a fait don en totalité à l’Islam) qui a soutenu les musulmans à ce moment. Le boycotte a duré 3 ans pendant lesquelles les musulmans ont endurés la faim, la soif et le dur climat du désert.

En 619, Bibi Khadijà (SA) est décédée. Quand elle quitta ce monde, elle avait dépensé toute sa richesse pour l’Islam. Hazrat Abou Tàlib (as) est décédé la même année. Le Prophète appela cette année, Amoul Houznn : année de la tristesse. Le prophète (saw) pensait beaucoup à elle après sa mort et ne se lassait pas de prier pour elle.

vendredi, 08 août 2014 11:36

Interdits de Hajj à cause du virus Ebola

Les musulmans ressortissants de pays d’Afrique de l’Ouest touchés par l’épidémie d’Ebola ne seront pas autorisés à accomplir le Hajj (grand pèlerinage).

L’émission de visas est suspendue pour les candidats au pèlerinage originaires de Sierra Leone, de Guinée et du Liberia. Les autorités saoudiennes entendent ainsi prévenir une éventuelle propagation de l’épidémie parmi les millions de pèlerins qui afflueront à La Mecque à la fin du mois de septembre.

Les mesures de sécurité ont été renforcées aux ports et aux aéroports. « Nous avons communiqué les instructions à tous les officiels de tous les ports d’entrée. Nous avons entraîné notre personnel à identifier et à traiter les cas d’Ebola, et contrôler l’infection du virus, si cela devait se produire », a expliqué lundi 4 août à Arabian Business le Dr Khalid Marghalan, porte-parole du ministère saoudien de la Santé.

L’épidémie a conduit à des restrictions de vols et des échanges avec les pays infectés. Khalid Al-Khaibari, le porte-parole de l’Autorité générale de l’aviation civile, a précisé qu’il n’y avait pas de vols directs entre les trois pays concernés et le royaume saoudien en dehors de la période du Hajj.

Depuis le déclenchement de l’épidémie en février dernier, le virus Ebola a tué, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 887 personnes en Guinée – pays le plus touché –, en Sierra Leone, et dans une moindre mesure au Liberia. Actuellement, 60 % des personnes touchées par le virus en sont décédées, mais l’Ebola peut tuer jusqu’à 90 % de ceux qui ont contractés le virus.

vendredi, 08 août 2014 11:28

SALMAN AL FARSI ( AR )

Salman est né dans une petite ville de Perse (Iran) appelée Jiyye . Son nom persan était Rozeba.

Il est né dans une famille Zoroastrienne (qui adorait le feu ; cependant, notre 6ème Imam a dit que Salman n’a jamais pratiqué le shirk).

Une fois, il a été envoyé par son père pour un voyage aux alentours. Il a vu une église avec des voix venant de l’intérieur. Il y entra et demanda la philosophie de cette religion puis a accepté la croyance en Un Dieu et au prophète Issa (as) en tant que prophète (en ce temps, la notion de Trinité n’existait pas chez les chrétiens). Quand il est revenu à la maison et a révélé à son père son acceptation pour la chrétienté, son père devint furieux et l’a punit en l’enfermant dans un cachot.

Le prisonnier fut libéré par ses amis chrétiens et a rejoint une caravane qui quittait l’Iran. Dans la caravane, comme il a refusé de manger la viande d’animaux morts et boire du vin, les gens de la caravane l’ont vendu comme esclave à un juif qui le faisait travailler très dur. Puis son maître l’a vendu à un autre juif qui habitait Qouba, près de Madina.

Salman était à la recherche de la vérité et du Prophète qui allait venir (comme il l’avait entendu dans la chrétienté ) .

Un jour il a entendu son maître parler du Prophète et qu’il était en route pour Madina. Dés qu’il a su qu’il était arrivé à Qouba, Salman est allé le voir. Il avait appris que le prophète :

N’acceptait pas de Sadaqa

Ne redonnait pas de cadeaux

Avait une marque sur les épaules

Salman a pris des dattes comme Sadaqa et a remarqué que le Prophète ne les a pas mangés. Quand il est allé à nouveau à Madina, il a pris des dattes comme cadeaux pour le Prophète. Il a noté que son présent était accepté. Il a pu vérifier la marque sur les épaules du Prophète (Mohrré Nabouwate) quand, lors des funérailles, une brise souleva sa chemise. Salman accepta l’Islam et la prophétie du Prophète.

Un jour, le Prophète est allé rendre visite à Salman qui était malade. Il a prié pour qu’Allah le préserve de toutes les maladies (corps et âme) jusqu’à sa mort ; d’où le nom de Salman qui signifie " sécurité ".

A Madina, quand le Prophète a annoncé la fraternité, Salman a été déclaré frère de Abou Zarr Ghiffari.

Quand le maître Juif apprit que Salman a accepté l’Islam, il ne l’a pas apprécié et a agit cruellement contre lui. Salman souhaitait devenir libre. Mais son maître exigeait 30 à 40 plants de palmiers et 4 Kgs d’or. Salman en parla au Prophète qui demanda à ses compagnons de l’aider. Ainsi, peu de temps après, Salman retrouva sa liberté.

Salman a étudié autant qu’il pouvait auprès du Prophète, en passant des nuits entières avec lui. Il a appris un arabe parfait et a traduit le Coran en Persan pour ses confrères. En dehors d’Imam Ali (as), personne ne pouvait égaler sa bravoure et son savoir. Le Prophète le surnommait " le premier cadeau de la Perse à l’Islam ".

C’est Salman qui avait conseillé de creuser la tranchée autour de Madina durant la Bataille de Khandaq. Quand la tranchée fut achevée, aussi bien les Ansars que les Mouhajirines ont déclaré que Salman était des leurs, mais le Prophète a dit : " Salman n’est ni un Ansar, ni un Mouhajirine mais il est l’un des nôtres, Ahloul Bayte " (gens de la maison) . Après la bataille de Khandaq, les musulmans sont allés à Taïf où les gens s’étaient emmurés. Salman a inventé le système de catapulte pour détruire les murs et Taïf fut conquis.

La mort du Prophète a immensément affecté Salman qui pleurait continuellement. Il aimait et servait Imam Ali (as).

Il a été envoyé par l’un des Califes pour la conquête de l’Iran. Avec la permission d’Imam Ali (as), il s’y est installé et a conquis le pays. Il a également été nommé pour distribuer le grand butin acquis. Et, avec l’autorisation de Imam Ali (as), il a accepté de gouverner Mada’en.

Quand il a senti que la mort était proche, il a demandé à Asbagh bin Noubata (un autre compagnon) de l’emmener au cimetière de Mada’en où il a parlé avec un mort au sujet du décès. Il a dit à Asbagh qu’il allait maintenant quitter le monde d’ici bas et a récité le Kalema.

Imam Ali (as) vint de Madina pour lui donner le ghoussl et le kafan ainsi que pour assister aux ses funérailles. Salman al Farci est inhumé à Mada’en.

vendredi, 08 août 2014 11:25

MIQDAD ASWAD ( AR )

Son père est Amr qui est issu de la tribu de Banou Bahra. Amr avait quitté son pays natal pour aller vers Yemen car beaucoup d’insécurité et de tueries régnaient entre les tribus de la région. A Yemen il devient " halîf " qui veut dire qu’il obtient la protection d’une autre tribu ( tribu adoptive ) et il s’est marié avec une fille originaire de la ville de Kinda où Miqdad est né. Ce dernier est aussi connu comme Miqdad-e-Kindi.

Miqdad est devenu un homme fort, courageux mais aussi un bon archer et un bon guerrier. Il était aussi un excellent cavalier. Un jour, il a vu un homme riche faire des misères injustes à un pauvre. Il est intervenu auprès de l’homme riche, mais celui-ci l’obligea à se battre. En définitif, Miqdad a du tuer l’homme. Il fut alors obligé de quitter Yemen et est arrivé à Makka. Là, il a reçu la protection de la tribu de Banou Zahra qui avait un lien de parenté intime avec la tribu de Banou Hashim. Le chef de la tribu de Banou Zahra l’a adopté comme fils. Son nom était Aswad bin Ya’us, d’où le nom de Miqdad-e-Aswad.

Quand il a entendu parler du Prophète(as), il fit partie des sept premières personnes à accepter l’Islam. Il était constamment persécuté par les Qouraysh et le Prophète (as) l’a conseillé de partir vers l’Abyssinie (Ethiopie) avec les autres musulmans conduit par Jaffar-e-Tayar.

Miqdad a vécu en Ethiopie pendant 4 ou 5 ans. Quand il est retourné à Makka, il fut tourmenté par les Qouraysh qui ne voulaient pas le laisser partir vers Madina pour rejoindre la Prophète (as).

Une fois, les Qouraysh ont envoyé des espions à Madina pour épier les Musulmans. Miqdad est venu en tant qu’espion. Arrivé à Madina, il a fait défection et a changé de camp pour joindre le Prophète (as).

Comme il est arrivé plus tard que les autres Mouhajirine (ceux qui ont émigré), il ne peut être logé chez un Ansar (celui qui reçoit résidant à Madina). Le Prophète lui a alors demandé de rester avec lui. En ce temps, la Mosquée du Prophète (as) n’avait pas encore été construite, mais la maison du Prophète (as) se situait à proximité et Miqdad ainsi que deux autres Musulmans restaient là.

Miqdad s’est marié à une cousine de Prophète (as) Zababa binte Zoubayr. Il eurent deux enfants, un fils Sa’îd (ou Aswad) et une fille Karima.

Un jour, Imam Ali (as) a vu qu’il n’y avait rien à manger à la maison et il est sorti pour en aller chercher. Il a emprunté un Dinard à quelqu’un et il revenait à la maison quand il a vu Miqdad, un chaud après-midi. Il avait l’air inquiet. Il était inhabituel de voir des gens dehors les après-midis chauds en Arabie, car c'était le moment de se reposer et l’on sort dehors en fin d’après-midi quand la fraîcheur du soir arrive. L’Imam a demandé à Miqdad ce qui n’allait pas et après beaucoup de persuasions Miqdad a dit qu’il était dehors à la recherche d’un peu de nourriture car ses enfants pleuraient de faim à la maison. Imam Ali (as ) lui donna le Dinard qu’il avait emprunté et retourna à la maison les mains vides, où il a trouvé Bibi Fatema Zahra (as) en train de préparer à manger en présence du Saint Prophète (as). Celui-ci lui dit : " ô Ali ! Pour le Dinard que tu as donné en charité aujourd’hui, Allah a envoyé de la nourriture en retour ". Ils ont remercié Allah .

Une fois, juste avant la bataille de Badr, le Prophète (as) a demandé à tous les musulmans de donner leur conseil ou avis avant la bataille; quand est arrivé le tour de Miqdad, il dit : " Ô, Prophète d’Allah ! Nous ne dirons pas ce qu’ont dit les Bani Israël à Moussa (as) quand on leur a demandé de combattre; nous dirons que nous nous battrons de tout côté. Que les arbres et les flèches tombent en premier sur nous ! ".

A ces mots le Prophète (as)a sourit et a prié pour Miqdad. Ce fut le premier dou’a de Jihad ( guerre sainte).

A la bataille de Badr , les Musulmans avaient seulement deux cavaliers. L’un deux était Miqdad qui a conbattu très bravement les cents Kouffars à lui tout seul, alors que l’autre cavalier Hariçe fut tué .

Sa force de caractère et de foi est décrite comme Alif dans le Coran, le Prophète avait l’habitude de dire : " j’ai reçu l’ordre d’Allah (swt) d’aimer les personnes : Ali ( as ), Salman, Abou Zarr Ghifari et Miqdad-e-Aswad ".

Il a dit aussi que Middaq est l’une des quatre personnes que le djannat désirait.

Il est le compagnon qui a assisté aux funérailles du Prophète (as) et de Bibi Fatema (as). Après la mort du Prophète (as) il a soutenu Imam Ali (as) et parlait ouvertement des injustices qui apparurent.

Un jour Miqdad a lancé un caillou sur le visage de quelqu’un qui louait le Calife, le Calife lui a demandé pourquoi il a fait ainsi. Il a répondu : le Prophète (as) a dit celui qui loue quelqu’un qui ne le mérite pas devrait être arrêté de le faire.

Miqdad est tombé malade durant le Califat de Ossman. Il souffrait d’une maladie qui le rendait très lourd et se sentait très assoifé.

Un de ses servants romains a dit qu’il pouvait le guérir par une opération. L’opération a eu lieu mais n’a pas réussit et Miqdad est mort quelques jours plus tard dans un endroit à 5 kms de Madina. Quand les gens ont appris, ils sont tous venus et la queue des participants aux cérémonies funérailles a atteint 5 km vers Madina. Miqdad est enterré à Janat-oul –Baqui à Madina. Il est mort à l’âge de 70 ans.

Le fils de Miqdad a combattu contre Imam Ali (as) dans la bataille de Jamal. Ammar Yassit lui dit qu’heureusement que son père n’était pas présent car il ne supporterait jamais cette situation.

la Résistance palestinienne a tiré 13 missiles contre les colonies sionistesn en représailles aux raids aériens des avions sionistes repris conter Gaza. Gaza, où des milliers d'habitants cherchent, en ce moment, des refuges. La Résistance a riposté à ces raids sauvages, en tirant 20 missiles contre les territoires occupés. à Ashekelon, l'un des missiles a provoqué un incendie. Les abris, dans les villes israéliennes, sont ouverts. Le ministre sioniste de l'Economie a demandé à Netanyahu de rappeler sa délégation négociatrice, au Caire, et de reprendre ses raids contre Gaza; c'est ce conseil que Netanayahu suit, en ce moment.

Les Etats-Unis peuvent adopter de nouvelles sanctions contre la Russie qui a conclu un accord pétrolier avec l'Iran, a déclaré jeudi le vice-ministre américain des Finances David Cohen.M.Cohen a indiqué qu'il n'était pas encore clair si l'accord signé par Moscou et Téhéran portait sur l'échange de pétrole contre nourriture ce qui ne serait pas compatible avec le régime de sanctions frappant Téhéran.Selon lui, les Etats-Unis ont déjà déclaré aux autorités russes qu'ils adopteraient des sanctions contre les sociétés participant à cet accord de troc.

La branche militaire du Hamas a annoncé, ce vendredi matin, la mort de 4 de ses combattants, au cours "d'une opération d'équipement et de préparation", dans le Nord de la bande de Gaza. Dans un communiqué, les brigades Qassam reconnaissent la mort en martyr de Yasser Salman, de Mohamad abou Zaher, de Ziya Abou Charah et de Ghassan al-Kahlout, au cours d'une opération de "préparation et d'équipement", dans le cadre des combats à venir contre "l'ennemi sioniste"! L'explosion a été qualifiée de "suspecte" par les Palestiniens. Attentats ciblés planifiés par Israël? Les dernières informations font état de l'absence de tout accord entre Israël et la Résistance, au sujet d'une prolongation de la trêve!!

Le prochain sommet de l’Otan le 4 septembre au Royaume-Uni sera un point tournant dans la course vers la guerre initiéepar le Premier ministre britannique David Cameron. Celui-ci a fait parvenir aux chefs de gouvernement des pays membres de l’Otan une lettre faisant part de ses demandes.

Dans son rapport à la Commission restreinte de la Chambre des Communes sur les questions de défense, Cameron use de la même rhétorique, affirmant que l’alliance a fait preuve de « complaisance » à l’égard de la Russie et qu’elle n’est pas prête à faire face à la menace d’une attaque russe contre certains de ses membres, en particulier les pays Baltes qu’il juge « particulièrement vulnérables ». Il a demandé l’installation à titre préventif d’équipements militaires dans ces pays, « une présence continue des troupes de l’Otan à des fins d’entraînement dans la région, et des exercices militaires à grande échelle incluant des représentants de tous les 28 pays membres de l’Otan ».

Dans un langage voilé, le rapport prévoit des « révolutions de couleur » similaires à celle qui a frappé l’Ukraine dans les pays Baltes, sans préciser bien sûr qu’elles seront manipulées par Londres et Washington.

L’instabilité de la Russie, la vision du monde embrassée par le Président Poutine, et l’incapacité de l’Occident à répondre de manière active en Ukraine, signifient que nous devons confronter urgemment la possibilité, bien qu’elle soit faible, de voir la Russie répéter de telles tactiques ailleurs. En particulier, les pays membres de l’Otan autour de la Baltique sont vulnérables.

Le 5 août, le Secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen, dont le mandat doit expirer sous peu, écrivait à son tour une lettre ouverte dans le Financial Times de Londres disant que l’Otan doit répondre lors de son prochain sommet aux demandes exprimées par la Commission de la Chambre, ajoutant que sept pays membres de l’Otan dont le Royaume-Uni sont d’ici là « en train de développer une force expéditionnaire conjointe ».

Le général britannique Sir Adrian Bradshaw, commandant-adjoint de l’Otan, se trouvait pour sa part en tournée aux Etats-Unis fin juillet-début août pour discuter « du changement de paradigme sur la sécurité en Europe dû aux récentes actions et tactiques de la Russie en Ukraine », selon un communiqué de l’alliance. Sa visite précédait immédiatement celle de Cameron au quartier général de l’Otan à Bruxelles et visait à promouvoir le même objectif : préparer les chefs de gouvernement des pays membres à satisfaire les demandes qui seront faites lors du sommet du 4 septembre.

La tentative britannique d’entraîner les Etats-Unis et autres pays membres de l’Otan dans la guerre ne séduit pas tout le monde cependant, et est reconnue par certains pour ce qu’elle est simplement : une expression de la volonté britannique à déclencher une Troisième Guerre mondiale.

Aux Etats-Unis, le sénateur d’Etat Richard Black, un républicain de Virginie et ancien colonel des Marines décoré, répondait de la manière suivante aux gesticulations de Cameron :

La proposition radicale du Premier ministre Cameron est un ticket pour une Troisième Guerre mondiale. Il suggère que l’alliance atlantique ne soit désormais plus confinée à la défense de ses pays membres. Il veut maintenant qu’elle défende l’Ukraine, qui ne fait pas partie de l’Otan. Ses propositions risques d’entraîner les Etats-Unis dans une Troisième Guerre mondiale autour de l’Ukraine, qui est en faillite, une oligarchie dysfonctionnelle dans les mains d’une demi-douzaine de milliardaires corrompus.

La Russie a des intérêts vitaux en Ukraine orientale, où réside une population russophone nombreuse. Les Etats-Unis n’ont que les intérêts les plus triviaux concernant le retour de villes russes en Russie ou non. Sommes-nous prêts à risquer la guerre nucléaire et les destruction de nos villes pour cela ?

L’économiste américain Lyndon LaRouche a pour sa part déclaré que si les Britanniques se lançaient dans une guerre contre la Russie, « les îles Britanniques seraient démolies » en un instant. Il a ajouté que le bluff des britanniques ne devait pas être pris au sérieux, surtout pas par les Etats-Unis qu’ils souhaiteraient entraîner à leurs côtés. Les Etats-Unis étant l’unique bras armé de cette géopolitique britannique, la lucidité recommande donc sans délai de destituer un Barack Obama capable à tout instant de basculer dans ce piège.