
تقي زاده
L'aterrissage d'urgence d'un F16 israélien!!
selon la chaine al Aqssa, qui cite le site israélien Walla, un avion militaire sioniste a effectué un atterissage d'urgence à l'aéroport militaire Sde Dov au nord de Tel -Aviv. le site israélien n'évoque évidemment pas les raisons de cet atterissage d'urgence, n'empêche que le lecteur pense tout de suite aux missiles de la Résistance.
Israël/Guerre : ce dont Netanyahu ne pourra plus échapper?!
Le chef du parti travailliste israélien a dénoncé Netanyahu pour avoir imposé une "censure stricte sur le bilan des pertes militaires israéliennes". Selon Panorama d'Ash-Shargh al-Ossat , Isaac Herzog qui s'exprimait devant les étudiants de la ville de Tel-Aviv a ajouté : " le Hamas vise désormais des cibles sensibles en Israël mais le cabinet Netanyahu cherche à induire en erreur l'opinion publique et à cacher le vrai bilan des militaires tués ". " Les palestiniens on frappé l'aéroport de Tel-Aviv, et ce pour la première dans notre histoire . Il s'agit là d'une grande défaite , d'une inoubliable humiliation. Le cabinet Netanyahu ne cessait de mettre en garde contre la menace des missiles du Hamas mais le moment venu, il n'a pu rien faire, si ce n'est de proférer des mensonges pour tromper l'opinion publique israélienne". Herzog a précisé, " selon nos informations, une seule attaque au missile du Hamas a tué 9 Israéliens mais les médias n'en ont rien dit par crainte de la réaction de l'opinion publique. Les médias n'ont fait part que de deux blessés israéliens". " Mais Netanyahu ne peut pas cacher définitivement la vérité. Il doit le reconnaître, son dôme de fer est un système défaillant et condamné".
"Dans 10 ans, il n'y aura plus d'Israël"!! (Kissinger)
C'est World Tribun qui cite l'ex secrétaire d'état et sioniste convaincu, Henry Kissinger !! " dans les dix années à venir, les frontières israéliennes connaitront de très grisses turbulances et son régime politique s'effondrera, a dit Kissinger au risque de soulever une tempête aux Etats Unis. rejoint par les médias, le conseiller de Kissinger a démenti ses propos mais le journaliste de New York Post, Sindy Adams, à qui Kissinger aurait fait ses aveux, reste droit dans ses bottes : " c'est l'ex secrétaire en personne qui a prononcé ses mots et je n'ai fait que de les rapporter". Mais quels sont les arguments invoqués par Kissinger pour justifier sa prévision? Kissinger aurait évoqué la crise interne en Israël, les menaces en acte et en puissance aux quelles fait face le régime sioniste comme autant d'élements qui feront effondrer Israël : " L'emergence des groupes jihadistes au Moyen Orient, l'Iran, la Turquie et la Syrie précipiteront la disparition d'Israël" !!
Jabir Ibné Abdoullàh Ansàri
Il est né six ans avant la déclaration de la Prophétie, de Abdoullah bin Amr de la tribu de Banou Salma, qui vivait dans la région se trouvant actuellement entre le Masjidé Qiblatein et la ville de Madina.
Son grand père Amr était un homme très riche et après son décès, Abdoullah a hérité de cette richesse. Abdoullah était très bon et charitable, à tel point qu'il en est devenu endetté
Quant ils ont entendu le message du Prophète sur l'Islam, Jabir était un jeune homme de 16-17 ans. Ils avaient déjà entendu parler de la venue d'un Prophète par les juifs dont l'influence à Madina était forte.
Jabir et son père at d'autres membres de sa famille ont accepté l'islam sans voir le Prophète (saw)
La plupart des tribus à Madina avait accepté l'Islam et une fois ils se sont réunis pour discuter de leur point de vue. Ils ont conclu qu'ils avaient besoin d'avoir le Prophète près d'eux et comme le Prophète souffrait des persécutions à Makkàh, ils voudraient l'inviter à venir s'installer à Madina et vivre avec eux. Jabir était l'un de ceux qui étaient choisis pour représenter son tribu, malgré son jeune âge.
Une fois que le Prophète est arrivé à Madina, Jabir a passé le plus de son temps avec lui, bien qu'il vivait loin de Madina.
Dans la Bataille de Badr, Jabir avait très envie d'aller se battre avec les autres, mais son père lui a refusé la permission disant que s'ils y allaient tous les deux, alors il n'y aurait plus personne pour voir ses neuves autres sœurs. L'autre raison était qu'Abdoullah avait une dette et s'ils étaient tous les deux martyrisée, cette dette resterait impayées.
Jabir est venu voir le Prophète qui a dit que si son père avait refusé, il ne pourrait y aller. Jabir était très triste. Cependant il est allé au champ de Badr pour donner à boire au Moudjàhides (Soldats) mais ne put pas participer au combat. Son père a néanmoins pris part au combat avec les 313 du Badr et est revenu sain et sauf.
Durant la bataille de Ohod, Jabir a encore été refusé de participer par son père qui lui dit qu'il sentait ne plus revenir cette fois-ci. Abdoullah Ansàri fut tué et son corps fut mutilé comme celui de Hamza. Jabir et la sœur de Abdoullah sont venus tous deux à Ohod pour s'enquérir des nouvelles et le Prophète (saw) leur présenta ses condoléances.
Jabir est venu voir le Prophète (saw) pour lui exprimer ses soucis de subvenir et voir après ses neuves sœurs et repayer la grande dette de son père. Il était aussi inquiet concernant l'âme de son père et ce qu'il lui est arrivé.
Le Prophète (saw) lui a dit qu'Allah swt a demandé à son père s'il avait un désir et son père de répondre qu'il voudrait retourner sur la Terre pour être tué encore une fois sur le chemin de l'islam. Son autre désir était de transmettre à ses enfants qu'il allait bien. Et ce fut la raison de la révélation du verset du Qour'àne suivant: "Et ne pensez pas que ceux qui ont été tué dans le chemin d'Allah sont morts. Au contraire, ils sont vivant auprès de leur Seigneur bien pourvus (3:169)
Jabir était encore soucieux sur la façon de pouvoir repayer la dette de son père. Jabir avait un chameau que le Prophète (saw) a demandé s'il pourrait l'acheter. Jabir lui dit qu'il l'en faisait cadeau, mais le Prophète (saw) a insisté pour le payer et donna à Jabir le prix qu'il avait payé augmenté de trois cinquième. Puis il redonna à Jabir le chameau en cadeau. Il lui demanda de payer la dette de son père avec cet argent.
Jabir a fait comme indiqué, mais il y avait encore beaucoup de débiteur à honorer, et il est revenu voir le Prophète (saw). Celui-ci lui a demandé s'il avait encore d'autres actifs. Jabir dit qu'il avait une petite ferme de datte. Le Prophète lui dit de l'appeler au moment où les dattes sont mûres et prêtes à être recoltées.
Quand le temps est venu, le Prophète (saw) a prié un salà'ah (namàze) près du petit tas de dattes qui ont été cueillies. Miraculeusement, tous les débiteurs ont été payés par ce revenu.
Jabir s'est marié à une dame qui s'appelait Souhaylà binti Mass-oud, qui a été avant mariée à un plus âgé que Jabir, et il (Jabir) avait besoin de quelqu'un de mature et de soigneuse pour être capable de voir après ses sœurs.
Quand le Prophète (saw) l'apprit, il a loué Jabir pour ses soucis et attentions vis à vis de sa famille et pria pour lui.
Ensuite Jabir a participé aux 18 autres batailles. Dans la bataille de Khandaq (Fossé ou Tranchée) le creusage du fossé était un travail dur et fastidieux. Jabir était parmi ceux qui l’ont creusé. Il y avait peu ou pas de nourriture et la plupart d’entre eux avaient ceinturé leur ventre à l’aide de pierres. Des larmes vinrent dans ses yeux. Il a couru à la maison pour demander à sa femme s’il n’y avait pas de quoi manger. Souhayla dit qu’il y a un peu de grain et un bébé agneau. Jabir repartit inviter le Prophète pour venir manger. Le Prophète a accepté et a annoncé que Jabir invitait tous les musulmans présents pour manger. Jabir ne savait pas comment allait-il faire pour nourrir tout ce monde, sachant qu’il n’y avait à manger que pour une personne. Le Prophète est venu et s’est servi lui-même, puis les autres.. il semblait que la nourriture ne finissait jamais et tout le monde a mangé plein le ventre !
Jabir n’aimait pas se séparer du Prophète (saw) pour longtemps. Il vivait loin de Madina et voulait déménager près du Porphète (saw). Une fois, il a entendu le Prophète dire que celui qui vient au Masjid, Allah lui accorde 70.000 çawàb (récompense) pour chaque pas et le pardon pour ses péchés. Jabir habitait loin, mais venait chaque jour au Masjid pour gagner plus de çawàb. Même plus tard dans sa vie, quand il avait perdu la vue, il continuait à venir au Masjid chaque jour.
Il fut profondément affligé par la mort du Prophète (saw) et a supporté ouvertement Imàm Ali (as) proclamant l’excellence de ahloul bayt dans les Bazars de Madina et chez les gens. Il fut vraiment respecté.
Jabir fut le premier " Zawàr " (visiteur) des tombes de shohadàs de Karbalà.
Le Saint Prophète (saw) avait prédit à Jabir qu’il vivrait longtemps et verra Imàm Mohammad Bàqir (as). Il lui a demandé de lui transmettre ses salàmes.
Il parcourais les rues de Madinas avec son âge avancé et ses yeux non voyants disant " Ayna Mohammad " (où est Mohammad) cherchant le 5è Imàm pour lui transmettre les salàmes du Saint Prophète (as). Il se débrouillait de cette façon…
Jabir est mort vers la fin de ses 90 années et est inhumé à Madayan dans Salman Park dans le faubourg de Baghdad.
Les Quatres Naïb d'Imàm Al Mahdi
Il y a eu quatre représentants :
Ossman bin Saîd (ar)
Mohammad bin Ossman (ar)
Houssein bin Rawh (ar)
Ali bin Mohammad Samry (ar)
Ossman bin Saîd (ar)
On dit qu'il était un serviteur du 9è Imam depuis qu'il était âgé de 11 ans, pour bénéficier de la confiance de l'Imam plus tard. Il a occupé la même position de confiance avec le 10è et 11è Imam qui avait dit à leurs Shiàs qu'après lui ils ne verraient pas le 12è Imam et qu'ils devraient obéir à Ossman. Après le Martyre du 11è Imam, Ossman s'est installé à Bagdad, et déguisé en vendeur de beurre il organise la collecte de Khoums pour l'Imam. Il a servi le 12è Imam pendant 18 mois et a reçu une lettre de l'Imam peu avant sa mort lui disant de désigner son fils Mohammad comme le représentant suivant.
Mohammad bin Ossman (ar)
Il a repris le chemin tracé par son père en se déguisant comme vendeur de beurre. Il a continué à garder secret l'existence de l'Imam sous le règne des Abassides jusqu'au début du règne d'Al Moutadid. Puis le dirigeant a commencé à chercher activement l'Imam et a fait tuer d'innombrables mo-mines ayant même une petite ressemblance avec l'Imam. Des espions ont été formés pour détruire le réseau du Khoums. L'Imam a délivré un ordre aux Shiàs de ne pas parler de lui et de ne pas montrer les mass'alàs de Khoums à autrui que s'ils sont absolument sur de leur sécurité. Comme indiqué par le 12è Imam, il a désigné Houssein bin Rawh comme le représentant suivant après son décès en 305 AH.
Houssein bin Rawh (ar)
Son kouniyya était Aboul Qassim. Sa nature sociable lui a fait gagner le respect même des ahlouls Sounnah. Il gardait secret ses activités de représentant tout en gardant de bonnes relations avec les dirigeants. C'est à lui qu'on adresse nos "Arizàs" pour être délivré à l'Imam. Il a servi avec dévouement jusqu'à sa mort en Shàbàne 326 AH, revelant la désignation de Ali bin Mohammad Samry après lui.
Ali bin Mohammad Samry (ar)
Il n'a servi que trois ans seulement. Une semaine avant sa mort, il a reçu une lettre de l'Imam lui disant sa future mort et qu'il n'y aurait plus de représentants désignés après lui et que l'Imam allait entrer maintenant en ghaybat-é-koubra (occultation majeure). L'Imam réapparaîtra ensuite par la volonté d'Allah. Ali bin Mohammad Samry est mort le 15 Shàbane 329 AH.
Le sujet d’Aïd El-Fitr dans le Coran
Le terme «Aïd» apparaît une seule fois dans le Coran en relation avec le saint Prophète Jésus, fils de Marie – paix sur eux – et ses apôtres, qui dirent afin de compléter leur foi: «ton Dieu peut-il nous envoyer un repas venu du ciel?». Jésus – paix sur lui – s’inquiéta de cette requête qui traduisait un doute et une hésitation de la part de ses disciples et dit: «craignez Dieu si vous avez la foi». Mais il comprit bientôt que ce qu’ils désiraient réellement, c’était observer un grand miracle de la part de Jésus –paix sur lui-, afin que leur cœur soit complètement rassuré et purifié de tout doute, si bien qu’il s’adressa à Dieu en ces termes:
«Ô Dieu! Notre seigneur! Fais descendre sur nous une table servie du ciel, qui soit pour nous une fête pour le premier et le dernier d’entre nous et un signe de Ta part»
«اللهم ربنا انزلعلینا مائده من السماء تكون لنا عیدا لاولنا وآخرنا وآیه منك؛ خداوندا مائدهاى ازآسمان برما بفرست تا عیدى براى اول و آخرما باشد و نشانهاى ازتو.»
Puisque le jour de la descente d’une «table servie» est le jour du renouement avec la victoire, la pureté et la foi en Dieu, Jésus - paix sur lui- le nomma «fête» si bien que dans le Coran, le terme «Aïd» signifie «répétition» annuelle et «complétion».
Toutefois, d’Aïd El-Fitr devient réellement «fête» quand le mois de Ramadhãn a vraiment été l’occasion d’un effort sur soi, d’une victoire sur soi et si nous sentons un profond changement en nous.
Le Coran considère ouvertement la connaissance de Dieu et la religion comme une question innée; ainsi en est-il du verset 30 de la Sourate Les Romains:
«فاقم وجهك للدین حنیفا فطرة الله التى فطرالناس علیها لاتبدیل لخلق الله ذلك الدین القیم.»
«Ô Prophète! Tourne ton visage vers la vraie religion de Dieu, cette nature innée selon laquelle Dieu a créé les êtres humains; tu ne trouveras aucun changement dans la création de Dieu».
On recense deux catégories de natures innées: celle du cœur et celle de la raison. La nature innée de la raison, c’est-à-dire l’argumentation rationnelle amène l’être humain arrivé au sommet de sa raison, à avouer suite à l’observation de l’Univers, que cet ordre universel n’a pas pu être créé sans un intellect rationnel; cette raison innée rationnelle atteint l’objectif sans avoir besoin d’un professeur, mais la nature innée peut signifier autre chose: la nature innée du cœur grâce à laquelle on peut plus facilement qualifier la religion, de sorte que l’être humain, quand il observe les profondeurs de son âme, voit la lumière de la vérité et entend un appel avec les oreilles de son cœur à la source de la connaissance et sent un pouvoir sans égal de l’existence, que l’on appelle parfois «l’entendement conscient»; c’est un entendement comparable au fait pour un individu de voir une fleur, celui-ci est alors conscient de sa beauté sans qu’il ait besoin de l’argumenter et il y prend un réel plaisirL’Aïd El-Fitr signifie littéralement «retour sur sa nature innée»; en fait, la question de l’effort sur soi pendant le mois de Ramadhãn porte l’individu vers un état dans lequel tout voile d’ignorance, passion et obstacle est retiré de la voie vers la nature innée et l’être humain musulman retrouve sa nature innée qui n’est autre que la religion de Dieu;
Les psychologues ont identifié quatre domaines innés dans l’âme de l’être humain: le sentiment de connaissance, le sentiment esthétique, le sentiment du bien et le sentiment religieux.L’omniprésence de ce sentiment religieux se veut un autre signe pour qualifier la religion d’innée.
Les actes à accomplir le jour d’Aïd El-Fitr
Les actes de piété de la veille et le jour de Eid Al-Fitr :
La nuit la veille du ‘ïd al-Fitr :
Elle fait partie des nobles nuits; aussi beaucoup de hadiths ont souligné les mérites d’y veiller (notamment dans la mosquée) et les mérites des actes de piété qu’on y accomplit.
Selon certains hadiths, elle ne serait pas moins importante sur ce plan que la Nuit du Destin.
Ci-après les actes de piété à accomplir pendant cette noble nuit :
A- Accomplir le ghusl (ablution rituelle complète) au coucher du soleil
B- Veiller cette nuit en accomplissant des prières, en récitant des du’â’ et l’istighfâr [1]
C-Dire après les Prières du Maghreb et du ‘Ichâ’ (ainsi qu’après la Prière du ‘ïd) :
اللهُ اَكْبَرُ اللهُ اَكْبَرُ لا اِلـهَ إلاّ اللهُ وَاللهُ اَكْبَرُ، اللهُ اَكْبَرُ وَللهِ الْحَمْدُ، الْحَمْدُ للهِ عَلى ما هَدانا وَلَهُ الشُّكْرُ على ما اَوْلانا.
Allâhu akbaru lâ ilâha illâ-llâhu wa-llâhu akbar, Alkâhu akbar wa lillâh-il-hamdu, al-hamdu lillâhi ‘alâ mâ hadânâ wa lahu-chukru ‘alâ mâ awlânâ.
Allah est Grand, Allah est Grand, Il n’y a de Dieu qu’Allah, et Allah est Grand; Allah est Grand et Louanges à Allah; lounages à Allah pour nous avoir guidé, et merci à Lui de nous avoir pris sous Sa Tutelle.
D- Lever les deux mains vers le ciel, après la Prière obligatoire du Maghrib et la prière surérogatoire du maghrib, et dire :
يا ذَا الْمَنِّ وَالطَّوْلِا يا ذَا الْجُودِ، يا مُصْطَفِيَ مُحَمَّد وَناصِرَهُ، صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآل مُحَمَّد، وَاغْفِرْ لي كُلَّ ذَنْب اَحْصَيْتَهُا وَهُوَ عِنْدَكَ في كِتاب مُبين
Yâ thal-manni wa-t-tûli, yâ thâ-l-jûdi, yâ muçtafiya Muhahhad wa nâçirahu, çalli ‘alâ Mohammadin wa âle Mohammadin, wa-gh-fir lî kulla thanbin ahçaytahâ wa huwa ‘indaka fî kitabin mubîn
O Détenteur des Faveurs et de la Longanimité ! Ô Maître de la Générosité ! Ô l’Electeur de Mohammad et son Soutien ! Prie sur Mohammad et pardonne-moi tous les péchés que Tu as recensés chez moi et qui sont enregistrés dans un live clair auprès de Toi.
Puis, en se prosternant, on dit cent fois :
اَتُوبُ اِلَى اللهِ
atûbu ilâllâh-i
Je me repens auprès d’Allah
E- Accomplir la ziyârah (visite pieuse) de l’Imam al-Hussain (p), car celle-ci a un grand mérite.
F- Lire 10 fois du’â’ «yâ dâ’ma-l-fadhli »suivant :
يا دائِمَ الْفَضْلِ عَلى الْبَريِّةِ
يا باسِطَ الْيَدَيْنِ بِالْعَطِيَّةِ
يا صاحِبَ الْمَواهِبِ السَّنِيَّةِ
صَلِّ عَلى مُحَمِّد وَآلِهِ خَيْرِ الْوَرىْ سَجِيَّةً
وَاغْفِرْ لَنا يا ذَا الْعُلى فى هذِهِ الْعَشِيَّةِ
Yâ dâ’im-al-fadhli ‘alâ-l-bariyya-ti,
yâ bâsit-al-yadayni bi-l-‘atiyya-ti,
yâ çâhib-al-mawâhib-is-saniyya-ti,
çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi khayr-il-warâ sjiyya-ti, wa-gh-fir lanâ yâ thâ-l-‘ulâ fî hâthihi-l-‘achiyya-ti
(Ô Toi dont la Grâce est accordée aux gens en permanence,
Ô Toi, dont les mains sont toujours largement ouvertes pour les dons,
Ö Seigneur des dons sublimes !
Prie sur Mohammad et sur sa progéniture, qui sont, par nature, les meilleurs de l’humanité!
Et pardonne-nous, Ô Maître des supériorités, en cette nuit même!
G-Accomplir 10 rak’ah de prière (5 prières de 2 rak’ah) dont chacune consiste en la récitation de la sourate al-Hamd une fois, et la sourate al-Ikhlâç 20 fois.
Une fois cette prière terminée, on dit 100 fois :
Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âle Muhammad
اللّهُمَّ صلِّ على مُحمَّد وَآلِ مُحَمَّدً
Ö Mon Dieu, prie sur Mohammad et sur la Famille de Mohammad
Les actes de piété du jour de ‘EÎd
Les actes de piété du jour du ‘EÎd al-Fitr sont les suivants :
1- réciter, après la Prière du Matin et celle du ‘Ïd les mêmes takbîr que ceux de la veille, soit :
اللهُ اَكْبَرُ اللهُ اَكْبَرُ لا اِلـهَ إلاّ اللهُ وَاللهُ اَكْبَرُ، اللهُ اَكْبَرُ وَللهِ الْحَمْدُ، الْحَمْدُ للهِ عَلى ما هَدانا وَلَهُ الشُّكْرُ على ما اَوْلانا.
Allâhu akbaru lâ ilâha illâ-llâhu wa-llâhu akbar, Alkâhu akbar wa lillâh-il-hamdu, al-hamdu lillâhi ‘alâ mâ hadânâ wa lahu-chukru ‘alâ mâ awlânâ.
Allah est Grand, Allah est Grand, Il n’y a de Dieu qu’Allah, et Allah est Grand; Allah est Grand et Louanges à Allah; lounages à Allah pour nous avoir guidé, et merci à Lui de ce qu’Il nous a alloué.
2- Prélever (payer ou mettre à part) la zakât-ul-fitrah, avant la Prière du ‘Ïd pour toutes les personnes se trouvant dans la maison, selon la procédure détaillée dans les livres de la Jurisprudence.
Et sachez que la zakât al-fitrah est au nombre des obligations certaines, et elle est une condition préalable à l’acceptation du jeûne du mois de Ramadhan, et constitue une assurance contre la mort jusqu’à l’année suivante. Il est à noter qu’Allah a placé cette obligation avant celle de la Prière (çalât) dans les deux versets coraniques (V 14 et 15) de la sourate al-A‘lâ (S87) [2].
3- Accomplir le ghusl, de préférence dans un cours d’eau si possible. L’horaire du ghusl est de l’aube jusqu’au moment de la Prière du ‘Ïd. Selon le hadith, il vaut mieux que le ghusl soit accompli dans l’ombre au pied d’un mur. Et lorsqu’on s’apprête à accomplir le ghusl on doit dire :
اَللّـهُمَّ اِيماناً بِكَ وَتَصْديقاً بِكِتابِكَ، وَاتّباعَ سُنَّةِ نَبيِّكَ مُحَمَّد صَلّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ
Allâhumma îmânan bika wa taçdîqan bi-kitâbika, wa-t-tibâ‘a sunnata nabiyyika Muhammada çallâllâhu ‘alayhi wa âlihi
(Ô mon Dieu! Par foi en Toi, par croyance à Ton Livre et par application de la Tradition (Sunnah) de Ton Prophète Mohammad, que la Prière d’Allah soit sur lui et sue sa Famille)
Puis on dit «Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm » (Au nom d’Allah le Clément, le Miséricordieux) et on accomplit le ghusl.
Et une fois le ghusl accompli, on dit :
اَللّـهُمَّ اجْعَلْهُ كَفّارَةً لِذُنُوبي وَطَهِّرْ ديني، اَللّـهُمَّ اَذْهِبْ عَنِّي الدَّنَسَ.
Allâhumma-j‘alhu kaffâratan li-thunûbî wa tahhir dînî, Allâhumma ath-hib ‘annî ad-danasa
(Ö mon Dieu! Fais de ce ghusl une expiation de mes péchés et une purification de ma religion; Ô mon Dieu, éloigne de moi la souillure)
4- Porter les meilleurs vêtements et les plus propres, et se parfumer
5- Prendre tôt le matin, le petit-déjeuner, avant la Prière du ‘Îd. Il est préférable qu’on commence par des dattes ou des sucreries. Et selon al-Cheikh al-Mufîd, il est recommandé de commencer par avaler up petit peu de la terre de l’Imam al-Hussain, car elle est une guérison de toute maladie.
6- Ne pas sortir pour la Prière du ‘Ïd avant le lever du soleil. Et avant de sortir, réciter des du‘â’, notamment le du‘â’ suivant rapporté par Abû Hamzah al-Thamâlî de l’Imam Mohammad al-Bâqir (p), lequel recommande de le lire lorsqu’on s’apprête à sortir le vendredi et les deux Grand ‘Ïd (,Îd al-Fitr et ‘Ïd al-Adg-hâ):
اَللّـهُمَّ مَنْ تَهَيَّأَ في هذَا الْيَوْمِ اَوْ تَعَبَّأَ اَوْ اَعَدَّ وَاسْتَعَدَّ
Allâhumma man tahayya’a fî hâthâ-l-yawmi aw ta‘abba’ aw a‘adda wa-sta‘adda
لِوِفادَة اِلى مَخْلُوق رَجاءَ رِفْدِهِ وَنَوافِلِهِ وَفَواضِلِهِ وَعَطاياهُ،
li-wifâdatin ilâ makhlûqin rajâ’a rifdihiwa nawâfilihi wa fawâdhilihi wa ‘atâyâhu,
فَاِنَّ اِلَيْكَ يا سَيِّدي تَهْيِئَتي وَتَعْبِئَتي وَاِعْدادي وَاسْتِعْدادي
Fa-inna ilayka yâ sayyidî tahyi’atî wa ta‘bi’atî wa i‘dâdî wa-sti‘dâdî
رَجاءَ رِفْدِكَ وَجَوائِزِكَ وَنَوافِلِكَ وَفَواضِلِكَ وَفَضائِلِكَ وَعَطاياكَ،
Rajâ’a rifdika wa jawâ’izika wa nawâfilika wa fawâdhilika wa fadhâ’ilika, wa ‘atâyâka
وَقَدْ غَدَوْتُ اِلى عيد مِنْ اَعْيادِ اُمَّةِ نَبيِّكَ مُحَمَّد صَلَواتُ اللهِ عَلَيْهِ وَعَلى آلِهِ،
Wa qad ghadawtu ilâ ‘îdin min a‘yâdi ummati nabiyyika Muhammad çalawât-ullâhi ‘alayhi wa a‘lâ âlihi
وَلَمْ اَفِدْ اِلَيْكَ الْيَوْمَ بِعَمَل صالِح اَثِقُ بِهِ قَدَّمْتُهُ، وَلا تَوَجَّهْتُ بِمَخْلُوق اَمَّلْتُهُ،
Wa lamafid ilayka-l-yawma bi-‘amalin çâlihin athiqu bihi qaddamtuhu, wa lâ tawajjahtu bi-makhlûqin ammaltuhu
وَلكِنْ اَتَيْتُكَ خاضِعاً مُقِرّاً بِذُنُوبي وَاِساءَتي اِلى نَفْسي،
Wa lâkin ataytuka khâdhi‘an muqirran bi-thunûbi wa isâ’atî ilâ nafsî,
فَيا عَظيمُ يا عَظيمُ يا عَظيمُ اِغْفِرْ لِيَ الْعَظيمَ مِنْ ذُنُوبي،
Fa-yâ ‘adhîmu, yâ ‘adhîmu, yâ ‘adhîmu ! Ighfir liya-l-‘adhîma min thunûbî
فَاِنَّهُ لا يَغْفِرُ الذُّنُوبَ الْعِظامَ إلاّ اَنْتَ يا لا اِلـهَ إلاّ اَنْتَ، يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ.
Fa-innahu lâ yagh-firu-th-thunûba-l-‘idhâma illâ anta yâ lâ ilâha illâ anta, yâ arham-ar-râhimîn-a
7- Accomplir la Prière du ‘Îd qui consiste en deux rak‘ah : dans la première rak‘ah on récite la sourate al-Hamd et la sourate al-A‘lâ (S 87) suivi de cinq takbîr (dire : Allâhu Akbar) dont chacun est suivi à son tour d’un qunût pendant lequel on récite le du‘â’ suivant :
اَللّـهُمَّ اَهْلَ الْكِبْرِياءِ وَالْعَظَمَةِ،
Allâhumma ahl-al-kibriyâ’i wa-l-‘adhama-ti
وَاَهْلَ الْجُودِ وَالْجَبَرُوتِ،
Wa ahl-al-jûdi wa-l-jabarûti
وَاَهْلَ الْعَفْوِ وَالرَّحْمَةِ،
Wa ahl-al-‘afwi wa-r-rahma-ti
وَاَهْلَ التَّقْوى وَالْمَغْفِرَةِ،
Wa ahl-at-taqwâ wa-l-magh-fara-ti
اَسْاَلُكَ بِحَقِّ هذَا الْيَومِ الَّذي جَعَلْتَهُ لِلْمُسْلِمينَ عيداً،
As’aluka bi-haqqi hâthâ-l-yawm-il-lathî ja‘altahu li-l-muslimîna ‘îdan
وَلُِمحَمَّد صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ ذُخْراً وَشَرَفاً وَمَزيْداً،
Wa li-Muhammadin çallâllâhu ‘alayhi wa âlihi thukhran wa charafan wa mazîdan
اَنْ تُصَلِّيَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد،
An tuçalli ‘alâ Muhammadin wa âle Muhammad
وَاَنْ تُدْخِلَني في كُلِّ خَيْر اَدْخَلْتَ فيهِ مُحَمَّداً وَآلَ مُحَمَّد،
Wa an tud-khilnî fî kulli khayrin ad-khalta fîhi Muhammadan wa âle Muhammad
وَاَنْ تُخْرِجَني مِنْ كُلِّ سُوء اَخْرَجْتَ مِنْهُ مُحَمَّداً وَآلَ مُحَمَّد صَلَواتُكَ عَلَيْهِ وَعَلَيْهِمْ،
Wa an tukhrijanî min kulli sû’in akhrajta minhu Muhammadan wa âle Muhammad, çalawâtuka ‘alayhi wa ‘alayhim,
اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ خَيْرَ ما سَأَلَكَ مِنْهُ عِبادُكَ الصّالِحُونَ،
Allâhumma innî as’aluka khayra mâ sa’alaka minhu ‘ibâduk-aç-çâlihûn-a
وَاَعُوذُ بِكَ مِمَّا اسْتعاذَ مِنْهُ عِبادُكَ الْصّالِحُونَ.
Wa a‘ûthu bika mimmâ-sta‘âtha minhu ‘ibâduk-aç-çâlihûn-a
Puis, on dit un sixième takbîr, et on accomplit le rukû‘ et le sjûd.
Ensuite on se remet debout pour accomplir la seconde rak‘ah, dans laquelle on récite la sourate al-Hamd et la sourate al-Chams, puis on dit 4 takbîr dont chacun est suivi d’un qunût dans lequel on récite le du‘â’ précité. Ensuite on fait un cinquième takbîr et on termine le reste de la prière. Après la fin de la prière il est très recommandé de lire tasbîhat az-Zahrâ’
De nombreux du‘â’ sont recommandés après cette prière, mais sans doute le meilleurs d’entre eux est le 46e du‘â’ de la Sahîfah al-Sajjâdiyyah.
Ceci dit, il vaut mieux que la Prière du ‘Ïd soit accomplie en plein air, sur le sol nu, sans tapis ni natte, que l’on retourne chez soi par un chemin différent de celui qu’on a emprunté pour se rendre sur le lieu de la Prière. De même il est recommandé que l’on prie pour que les actes de piété de ses frères croyants soient agréés.
8- Accomplir Ziyârat al-Hussain (p)
9- Lire du ‘â’ al-Nudbah,l’«invocation dite de la cicatrice»
Lorsqu’on termine ce du‘â’, on se prosterne et on dit :
اَعُوذُ بِكَ مِنْ نار حَرُّها لا يَطْفى، وَجَديدُها لا يَبْلى، وَعَطْشانُها لا يُرْوى
A‘ûthu bika min nârin harruhâ yatfâ, wa jadîdahâ lâ yablâ, wa ‘atchânuhâ lâ yurwâ
(Je me protégé auprès de Toi d’un feu dont la chaleur ne s’éteint jamais, dont le nouveau ne vieillit jamais, et dans lequel celui qui a soif (à cause de sa chaleur) ne sera jamais désaltéré).
Puis om pose la joue droite sur le sol et on dit :
اِلهي لا تُقَلِّبْ وَجْهي في النّارِ بَعْدَ سُجُودي وَتَعْفيري لَكَ بِغَيْرِ مَنٍّ مِنّي عَلَيْكَ بَلْ لَكَ الْمَنُّ عَلَيَّ
Ilâhî lâ toqallib wajhi fî-n-nâri ba‘da sujûdî wa ta ‘afîrî laka bi-ghayri mannin minnî
‘alayka, bal laka-l-mannu ‘alayya
(Ö mon Dieu, ne fais pas tourner mon visage dans le feu après que je me suis prosterné et que j’ai roulé ma joue dans la poussière pour Toi, sans que je considère cela comme une faveur pour Toi, mais bien au contraire, c’est moi qui suis ton obligé).
Ensuite on pose la joue gauche sur le sol, et on dit :
اِرْحَمْ مَنْ اَساءَ وَاقْتَرَفَ وَاسْتَكانَ وَاعْتَرَفَ
Irham man asâ’a wa-qtarafa wa-stakâna wa-‘tarafa
(Fais miséricorde à celui qui a commis un mal, perpétré un méfait, puis s’est humilié et a confessé)
Puis on se prosterne de nouveau et on dit :
اِنْ كُنْتُ بِئْسَ الْعَبْدُ فَاَنْتَ نِعْمَ الرَّبُّ، عَظُمَ الذَّنْبُ مِنْ عَبْدِكَ فَلْيَحْسُنِ الْعَفْوُ مِنْ عِنْدِكَ يا كَريمُ
In kuntu bi’sa-l-‘abdu, fa-Anta ni‘ma-r-Rabbu, ‘adhuma-th-thanbu min ‘abdika fa-layahsun-il-‘afwu min ‘indika yâ Karîmu
(Si je suis un pire serviteur, Tu es le Meilleur Seigneur : si le péché de Ton serviteur est grand, que ton pardon lui soit accordé, Ö Généreux !)
Puis on dit 100 fois :
الْعَفْوَ الْعَفْوَ
al-‘afwa, al-‘afwa
(Ô pardon! Ö pardon!)
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[1] Istighfâr : dire : astagh-fir-ullâha wa atûbu ilayhi (Je demande pardon à Allah et je me repens auprès de Lui) :
أَسْتَغْفِرُ الله وَ أتُوبُ اِلَيْهِ
[2] قَدْ أَفْلَحَ مَنْ تَزَكَّى(14)وَذَكَرَ اسْمَ رَبِّهِ فَصَلَّى(15)
)14(. Réussit, certes, celui qui se purifie (en payant la zakât) , )15( et se rappelle le nom de son Seigneur, puis célèbre la Salat.
L’Aïd El-Fitr est un retour sur soi
C’est un retour dans le sens où: «peut-on dire que notre relation à notre humanité est correctement établie?». Avons-nous pu pendant le mois de Ramadhãn, laver la poussière d’ignorance, de déviation et de pêché, qui recouvrait notre nature innée pure donnée par Dieu? Si c’est le cas, on annonce la victoire sur le Tãghout de l’âme pendant la prière d’Aïd El-Fitr en ces termes:
«Dieu est plus grand ! Dieu est plus grand! Il n’est pas de dieu si ce n’est Dieu et Dieu est le plus grand et à Dieu la louange et la louange à Dieu pour nous avoir guidé sur le droit chemin et merci à lui pour l’autorité qu’il a sur nous»
"الله اكبر، الله اكبر، لا اله الا الله و الله اكبر ولله الحمد والحمدلله على ما هدانا وله الشكرعلى ما اولانا"
L’Aïd El-Fitr marque la victoire de l’individu sur l’âme et l’avancée faite dans ce sens, grâce aux versets du Coran, aux invocations, au renforcement de la patience et de la volonté, c’est-à-dire à la Guerre sainte intérieure (jihad akbar).
"Pas de bon ou de mauvais accord, mais un accord durable" (Zarif)
Est-ce que les négociations sur le programme nucléaire iranien courent un danger ? Est-ce que ces négociations seront dévoyées, en raison des divergences entre la Russie et l’Occident, sur l’Ukraine ? Ou bien, est-ce qu’elles offrent une opportunité historique et réelle, pour parvenir à un accord d’intérêts communs ? Lors d’une interview de Mohammad-Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, diffusée, ce dimanche, sur son site, la chaîne de télévision CNN lui a demandé ses points de vue, sur la perspective des négociations nucléaires. Lors de son interview, Zarif a qualifié ces négociations, d’une opportunité historique, pour tout le monde, mais en réponse à une question de savoir si, finalement, un accord sera possible, il s’est exprimé en ces termes : "Nous ne parlons pas d’un bon ou d’un mauvais accord, mais, plutôt, d’un accord durable, car l’objectif est de s’assurer que le programme nucléaire de l’Iran est à vocation pacifique. Théoriquement, le programme nucléaire, en Iran, dans toutes ses étapes, depuis la transformation du Yellow cake en gaz, jusqu’à la transformation du gaz en uranium enrichi, constitue un objectif précis et sans équivoque, qui est planifié, conformément aux règlements de l’Agence internationale de l’Energie atomique, (AIEA), pour assurer le combustible du réacteur et de la centrale. Il y a des raisons techniques et scientifiques, pour savoir pourquoi l’Iran a besoin d’un nombre précis de centrifugeuses avec des capacités définies. Certes, pour instaurer la confiance mutuelle, à ce propos, on peut employer des méthodes scientifiques et techniques. Dans le cadre de l’Ordre international, l’Iran a mis en application le mécanisme international, pour garantir qu’il ne se dotera jamais d’armes nucléaires. Cela pourra constituer un des piliers de l’accord final, tandis que des divergences de vue existent sur la question de savoir quelles sont les actions que l’autre partie doit entreprendre". Les parties négociatrices n’ont pas encore, aux dires de Zarif, présenté un paquet d’actions censé satisfaire l’Iran, tandis que la question la plus importante est celle de la levée des sanctions. En plus de cette question, le plan d’action commun, adopté à Genève, comprend d’autres éléments, qui nécessitent une coopération. Ces coopérations comprennent l’interaction, en matière d’énergie nucléaire, la coopération, pour ouvrir à l’Iran l’accès aux marchés internationaux de l’énergie, et toutes les actions qui se situent dans ce domaine. Or, lorsqu’on parle de l’accord, il ne s’agit pas d’un bon ou d’un mauvais accord, tandis que l’objectif est de parvenir à un accord équilibré et durable. Les dix ans de sabotage des Etats-Unis et de l’UE, notamment, ces dernières années, lorsque les Etats-Unis ont imposé de sanctions soi-disant paralysantes, n’ont pas abouti aux résultats escomptés par les Etats-Unis, car leur objectif est dépourvu de tout critère rationnel et scientifique. Ils veulent mettre aux oubliettes le droit de l’Iran au nucléaire pacifique. Une exigence maximaliste qui est rejetée. Il faut, donc de l’avis de Zarif, regarder la question d’une manière différente, mais réaliste, avant de parvenir à un accord durable.
Gaza: reprise des frappes israéliennes, au moins 7 Palestiniens tués
Au moins sept Palestiniens ont été tués dimanche dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne a repris son offensive après une journée de trêve, ont indiqué les services d'urgence locaux.
Deux hommes sont morts à la suite de tirs de chars près de la frontière israélienne, et un troisième près de Khan Younès, dans le sud, a précisé le porte-parole des urgences, Achraf al-Qodra. Dans ce secteur, deux autres Palestiniens ont également été tués dans des incidents séparés.
Dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre), deux personnes sont mortes lors d'un raid aérien. Selon des témoins, ils ont été touchés alors qu'ils circulaient à moto.