تقي زاده

تقي زاده

Une manifestation propalestinienne prévue samedi à Paris a été de nouveau interdite par les autorités pour éviter d'éventuels débordements, mais des milliers de personnes pourraient, comme la semaine dernière, braver l'interdit.

Saisi par les organisateurs après l'annonce de l'interdiction par la préfecture de police, le tribunal administratif a rejeté dans la soirée leur recours, mais ils pourraient faire appel devant le Conseil d'Etat.

Le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait auparavant appelé les organisateurs à "renoncer à la manifestation", initialement prévue à 15H00 place de la République.

Le NPA a appelé vendredi soir "l'ensemble des forces démocratiques, politiques, syndicales et associatives, à s'élever contre cette interdiction" et à participer à la manifestation de solidarité avec les Palestiniens.

Cette année, lors de la journée de Qods, les chiites et les sunnites du Pakistan manifesteront leur colère contre cet état voyou soutenu par les États-Unis et les pays occidentaux.

Amanollah Shadizi, commentateur politique au Pakistan et membre de l’Association islamique de la région du Balûchistân, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a condamné l’attaque sauvage du régime sioniste à Gaza et le meurtre de ses habitants.

« Cette année, lors de la journée de Qods, les chiites et les sunnites du Pakistan manifesteront leur colère contre cet état voyou soutenu par les États-Unis et les pays occidentaux. Les pays occidentaux qui ne réagissent que quand leurs intérêts sont en danger, par leur silence, sont complices de ces crimes.

Les pays arabes qui dépendent des Occidentaux, se contentent de messages de condamnation. L’imam Khomeiny en instaurant la journée de Qods, le dernier vendredi du mois de ramadan, a ramené l’attention sur la question palestinienne. Nous souhaitons que le Hamas puisse une nouvelle fois vaincre le régime sioniste », a-t-il dit.

Le docteur Hessam Rimawi, responsable des associations islamiques de la région de Bay Bridge, a déclaré que les musulmans avaient d’excellentes relations avec les habitants de la région et qu’il ne comprenait pas la raison de ces attaques racistes.

L’Agence chiite de presse Shafaqna citant Onislam, a déclaré que cette attaque était la seconde en une semaine et que les musulmans et leurs responsables aux États-Unis, étaient inquiets de cette montée des actes anti islamiques.

Le docteur Hessam Rimawi, responsable des associations islamiques de la région de Bay Bridge, a déclaré que les musulmans avaient d’excellentes relations avec les habitants de la région et qu’il ne comprenait pas la raison de ces attaques racistes.

« Cette attaque a été perpétrée par les conducteurs de plusieurs voitures portant des drapeaux israéliens, qui ont lancé des slogans anti palestiniens et anti islamiques. Vendredi dernier, des extrémistes israéliens avaient lancé des œufs pourris et d’autres objets, sur les vieillards qui étaient dans la mosquée de Brookline. Tous les commentateurs pensent que cette montée de la violence est en relation avec l’attaque de Gaza par l’armée sioniste. Il existe entre 6 et 8 millions de musulmans aux États-Unis et selon les responsables du Conseil des relations entre les États-Unis et l’islam, l’université de Brookline et de Californie, la responsabilité des attaques contre les musulmans incombe aux médias qui développent l’islamophobie », a-t-il dit.

« A vous, la toile de l’araignée, aux sionistes je dis, vous êtes déjà pris dans le cycle de la défaite, faites attention pour que vous n'alliez pas vers celui du suicide, de la perte finale»

C’est le conseil que le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a adressé à l’ennemi sioniste, embourbé pour le 18ème jour consécutif dans sa guerre contre la Bande de Gaza, et ce dans son discours prononcé ce vendredi dans la banlieue sud de Beyrouth, à l’occasion de la commémoration de la journée mondial d’AlQuds et dans lequel il s’est attardé sur les aspects de l’offensive israélienne contre la Bande de Gaza. Sachant que Sayed Nasrallah a participé en personne à la cérémonie organisée dans la salle Sayed al-Chouhada pour cette occasion.

Sayed Nasrallah avait taxé pour la première fois l'entité sioniste de "toile d'araignée", lors de son discours au lendemain de retrait israélien du sud-Liban en l'an 2000 pour désigner la vulnérabilité de l'entité sioniste, face aux résistants libanais. Il avait alors développé la thèse que les pays arabes n'ont jamais eu la volonté de combattre Israël, sinon ils l'auraient évincé depuis bien longtemps.

Selon le numéro un du Hezbollah, malgré la disproportion flagrante entre les moyens militaires des deux antagonistes, Israël a d’ores et déjà perdu la partie dans cette guerre et la résistance palestinienne a triomphé, "selon les critères de la résistance", grâce à ses performances que l’armée israélienne n’a pu circonscrire et surtout grâce à la persistance et la persévérance du peuple palestinien.

"Il y a une véritable symbiose entre le peuple palestinie et sa résistance", a-t-il constaté.

Dans son allocution, Sayed Nasrallah a comparé ce qui se passe à Gaza en 2014 à ce qui s’était passé au Liban en juillet 2006. Exposant les nombreux points communs, il a prédit que les israéliens veulent à partir de maintenaient en finir avec cette guerre et seraient en train de demander aux Etats-Unis de leur « trouver une issue de sortie ».

Selon lui, "l'armée israélienne n'est pas une armée de combattants, mais une armée de tueurs de civils et d'enfants".

Soutenant la revendication des factions de la résistance de mettre fin au blocus imposé depuis 2006 contre la Bande de Gaza, -"une mort au quotidien" comme il l'a qualifié-, comme condition préalable au cessez-le-feu, il a demandé aux gouvernements arabes et islamiques de contribuer à les y soutenir pour faire face aux pressions exercées contre son commandement politique.

Selon lui, les peuples de la région devraient mettre de côté leurs divergences pour s’entendre à placer la cause palestinienne en tête de leur priorité.

Il a assuré que le Hezbollah sera toujours aux côtés de la Bande de Gaza : «Nous au Hezbollah sommes partenaires de la résistance dans la bande de Gaza, nous ferons tout ce qui de notre devoir,.., sa victoire est la nôtre, sa défaite aussi », a-t-il affirmé.

Selon lui, tout ce qui se passe actuellement dans les pays de la région fait partie d’un plan méthodique ourdi par les Sionistes, les Occidentaux et certains pays arabes de divertir les peuples arabes dans des soucis locaux, dans le but de liquider la cause palestinienne.

Les idées essentielles du discours

Au nom de Dieu le Tout Clément le Tout Miséricordieux

Je voudrais avant tout vous saluer tous et vous remercier pour votre présence malgré les menaces sécuritaires qui ont plané durant le mois de ramadan, ce qui nous a poussés à éliminer toutes les cérémonies d’iftar (rupture du jeûne) populaires que nous avions organisés pour alléger le fardeau qui en découle ordinairement et par crainte pour les gens.

Mais les évolutions de Gaza et la spécificité de la journée d’AlQuds nous ont imposé de nous rencontrer aujourd’hui à cet endroit où nous avons commémoré nos martyrs, accueilli nos prisonniers, fêté nos victoires et exprimé nos positions

Au début je voudrais exprimer mes condoléances et ma profonde tristesse pour les familles libanaises qui ont perdu leurs êtres chers dans l’accident de l’avion algérien

Il faut aussi adresser nos salutations aux esprits des martyrs de Gaza et ses blessés été ses combattants et son peuple résistant...

En ce jour qui coïncide avec la commémoration de la guerre de juillet 2006 au Liban, nous faisons de même avec nos martyrs, nos blessés, notre peuple, sans lesquels ce miracle n’aurait jamais pu se produire....

Cause centrale, malgré tout

Cette journée d’AlQuds mondiale avait été proclamée par l’imam Khomeiny puis confirmée par l’imam Khamenei pour nous rappeler la cause centrale et pour qu’AlQuds et la Palestine restent vivants dans notre mémoire, dans notre raison et notre cœur, dans notre action, dans notre culture, dans notre quotidien...

Et lorsque l’imam a choisi le jour du vendredi c’est pour assurer la sacralité de cette cause, son côté humanitaire, son côté divin...

L’importance de cette proclamation se confirme plus que jamais de nos jours...

Lorsque nous voyons l’état actuel de notre nation, nous prenons plus conscience de l’importance de la proclamation de cette journée...

Depuis que les sionistes ont occupé la Palestine et se sont étendus dans d’autres pays arabes, leur principale souci pour lequel ils ne cessent d’agir est de liquider la cause palestinienne, de faire croire que la Palestine n’a jamais existé que le peuple palestinien n’a jamais existé, et qu’AlQuds a toujours été la capitale éternelle de l’État juif

Il n’a jamais été question pour eux de restituer un pouce de la terre de la Palestine ni de permettre le retour d’un seul réfugié. Ce qui explique le consensus des israéliens sur le statut d’al-Quds...

Ils savaient qu’une cause aussi importante et une terre aussi sacrée et un peuple aussi digne ne pouvaient être éliminés en une ou deux années, en une ou deux générations.

Un plan à long terme

Raison pour laquelle, ils ont mis au point un plan à long terme...

Chacun de nous peut très bien analyser les faits depuis 1948 et découvrir les traits de ce plan pour liquider la cause palestinien, ce rêve qui n’a jamais cessé de caresser les sionistes, les américains et les occidentaux

Compte tenu de la grandeur du monde arabe, les Occidentaux et les sionistes supposaient que les palestiniens pouvaient être naturalisés dans les pays de son entourage arabe ...

Ce danger persiste et menace toujours les réfugiés palestiniens où qu’ils soient.

Parmi les moyens qu’ils ont utilisés à titre d’exemple, ils se sont employés pour créer d’autres causes centrales pour chacun de ces peuples pour leur faire oublier la centralité de la cause palestinienne. Et ils ont réussi dans une grande mesure à le faire

Notre ennemi n’échoue pas toujours, sauf lorsque nous faisons en sorte qu’il échoue.

Au moment où la Palestine est égorgée, dans certains pays arabes, les priorités sont portées sur une bombonne de gaz, sur l’électricité, ... Bien entendu que ce sont des revendications légitimes mais elles ne devraient accéder au rang de priorités...

Deuxièmement, ils créent aussi de nouveaux ennemis et font en sorte que la nation soit déchirée physiquement, moralement, psychologiquement, matériellement...

Troisièmement, ils œuvrent pour isoler le peuple palestinien de son entourage, à tous les niveaux,.., ils attisent les conflits entre les palestiniens et les peuples de l’entourage ou les leur impose, je ne veux en imputer la responsabilité à personne...

Pour que les gens parviennent à un stade où ils ne soient plus du tout concernés par la Palestine

Au Liban aussi, il y a beaucoup de travail dans ce sens... Lorsque par exemple le suicidaire ( qui devrait se faire exploser dans la banlieu sud) est choisi parmi les palestiniens, c’est prémédité, pour semer cette zizanie ou provoquer cette répulsion à l’encontre des palestiniens

Ce ne sont pas de détails médiocres, cela fait partie des plans ourdis dans des chambres noires, pour provoquer des guerres, des massacres, des conflits au sein des palestiniens pour qu’ils désespèrent et finissent par accepter les compromis qui leur sont offerts.

La cause palestinienne, plus que jamais

En dépit de tous ces complots et ces défis, la cause palestinienne s’impose sur la région et le monde entier et la preuve en est ce qui se passe ces jours-ci, pour plusieurs raisons d’ailleurs, dont la plus importante est celle du peuple palestinien.

Il y a bien entendu la résistance de certains pays de la région, dont entre autre la Syrie qui refuse de rejoindre les compromis, dont entre autre aussi la victoire de la révolution islamique en Iran qui a adopté corps et âme la cause palestinienne, et dont aussi la présence des mouvements de résistance dans la région qui affrontent les projets américains et sionistes.

Mais le plus important n’en demeure pas moins le peuple palestinien qui a persisté et persévéré malgré tous moyens de le soumettre, de lui faire perdre espoir et de l’abattre. Il n’a jamais oublié cette clé qui est léguée de génération en génération. Le peuple palestinien en Palestine, dans les camps des réfugiés et celui de la diaspora et malgré les séductions de l’immigration au Canada, en Australie en Europe pour disperser ces palestiniens est toujours fermement attaché à sa terre et refuse de s’assujettir...

Le choix de la résistance et de la lutte pour restituer les droits s’est cristallisé dès le début, depuis 1948 et 1967, et il y a eu depuis toutes sortes de factions de résistance palestinienne aux différentes idéologies

Lorsque nous parlons d’un plan concocté a long terme par les sionistes et les occidentaux, il faut rappeler qu’ils y ont été soutenus par beaucoup de régimes arabes dont les trônes étaient tributaires de cette entité et le sont toujours ...

Destruction méthodique

Nous traversons actuellement l’une des phases les plus graves depuis l’usurpation de la Palestine et la raison en est cette destruction méthodique qui est exécutée. Cela a commencé par des révolutions populaires sincères, mais certains sont montés sur cette vague et l’ont dirigée comme bon leur semble

Ce qui se passe est une destruction méthodique des Etats, des armées et des peuples de la région, dans le but de les disloquer psychologiquement, matériellement, affectivement.. Et de leur en créant des questions qui nécessitent des centaines d’années pour être résolues.

Par exemple il y a ce qui se passe dans les pays arabes aujourd’hui en Syrie en particulier, celle qui était et restera toujours le rempart invincible qui contrecarre le projet sioniste et qui était et restera le soutien indéfectible à la résistance et à la cause palestinienne, voyons l’ampleur de la guerre menée contre elle. L’Irak qui est entre dans un tunnel obscure et ce au nom de l’islam, nous voyons comment des dizaines de milliers de familles ont été chassées par l’EIIL et leur églises détruites. De même pour les sunnites qui ne sont pas d’accord avec l’EIIL, ils sont voués à l’égorgement de même pour les chiites, tous les chiites, qu’ils soient d’accord ou pas.

Nous en tant que musulmans et que mouvement islamique devons dénoncer ce que les chrétiens et les musulmans sont en train de souffrir en Irak, et le sort réservé aux mausolées des prophètes, ceux de Younès (Jonas) et Daniel, ce ne sont des legs chiites mains sunnites !!

Prélude à la destruction d’AlAqsa

Ces scènes de destruction des églises, des lieux de culte et des mausolées, je crains qu’ils ne soient le prélude à la destruction de la mosquée d’AlAqsa. Le prétexte est prêt: comme les musulmans du califat se permettent de les détruire, pourquoi les juifs n’oseraient-ils se permettre de faire de même avec AlAqsa

Aujourd’hui, notre nation est dans la pire de ses états et c’est la cause palestinienne qui est la première à être visée.

Mais notre cause centrale demeure la cause palestinienne et nous devons savoir quelle position prendre, où mettre les pieds, savoir distinguer entre le vrai et le faux. C’est le temps de la zizanie et nous devons savoir ce que nous faisons. C’est notre principal défi.

C’est dans ce contexte qu’intervient la guerre israélienne contre la Bande de Gaza, comme il en a été en 2006 contre le Liban, et en 2008 contre Gaza. Avec les mêmes objectifs : désarmer la résistance, la soumission aux Israéliens, mais les résultats escomptés ont été différents.

Un prétexte à la guerre et non sa cause

Nous, au Liban, pouvons parfaitement comprendre ce qui se passe à Gaza, parce que nous avons subi la même chose en 2006. Il y a beaucoup de similitudes :

Il y a par exemple l’enlèvement des trois colons israéliens qui n’est qu’un prétexte pour la guerre et non la cause de la guerre. Tout comme en 2006 avec l’emprisonnement des trois militaires israéliens ce fut un prétexte.

Comme Gaza est encerclé, Israël a trouvé que c’est le moment où jamais de la soumettre, comme en 2006 et le nouveau Moyen Orient de Mme Rice. Les Israéliens ont exploité l’affaire de l’enlèvement des trois colons, dont les auteurs ne sont pas encore connus, différemment de l’an 2006, l’affaire de l’enlèvement a été imputée aux mouvements de résistance palestiniens pour avoir un prétexte mener cette guerre en ce moment-là.

Depuis, il y a les raids aériens, les bombardements de l’artillerie et des frégates maritimes, les massacres contre les civils, les destructions des maisons et des mosquées et des églises, suivis et l’opération terrestre, le tout dans un silence complice d’une partie de la Communauté internationale. Les Etat unis et les Occidentaux couvrent cette guerre, avec la complicité de certains régimes arabes, en imputant à la résistance la responsabilité des attaques israéliennes dans le but d’innocenter l’ennemi des massacres et des crimes qu’il commet...

En échange, nous avons cette patience extraordinaire de la part des palestiniens plus attaches que jamais à leur résistance, nous avons les exploits de la résistance et sa persévérance face à la complicité internationale.

Mais en fin de compte, ce qui va trancher la position ce sont trois choses : le terrain, la patience populaire et la persistance politique.

Le bas plafond des objectif israéliens

A la lumière des leçons tirées de la guerre 2006, nous constatons plusieurs choses :

D’abord, en 2006, les israéliens avaient dès le début mis des objectifs haut placés, mais ils ont dû leur baisser le plafond au fur et à mesure que la guerre continuait. Jusqu’au moment où, malgré la sollicitation de certains régimes arabes qui demandaient à Israël d’en terminer une fois pour toute avec la résistance, il ne pouvait plus continuer et a demandé secours au Américains. Et lorsque les Américains décident, tous suivent le pas.

Dans la guerre en cours, ce qui est visé par les américains et certains arabes c’est la résistance, son armement et la volonté de résistance, et non seulement le Hamas ou le Jihad islamique. Toute la résistance est dans le collimateur dans toutes ses formes, militaire, culturelle, artistique, ..., tous les tunnels, toutes les roquettes, toutes les kalachnikovs, voire même le sang de résistance qui coule dans les veines de chaque palestinien.

Je dis aujourd’hui que l’espoir qui se présente devant les palestiniens, c’est que les Israéliens se trouvent dans une situation où ils ne peuvent plus continuer et qui demande l’aident des Américains.

Aucun objectif réalisé

Aujourd’hui, je dis que la résistance a triomphé au vu de la logique de la résistance. Lorsque nous en sommes au 18eme jour et que les Israéliens, et avec eux le monde entier, ne parviennent pas à réaliser un seul objectif à Gaza, cela veut dire que la résistance a gagné à Gaza. Et moi je dis que la résistance est capable de réaliser la victoire à Gaza et elle vaincra !

Aujourd’hui, nous devons avoir à l’esprit plusieurs considérations : que la bataille est menée entre deux antagonistes.

L'un d'entre eux, les Israéliens, dispose de l’une des armées les plus puissantes du monde et qui a perfectionnée son savoir-faire à la lumière des conseils émis au bout de plusieurs guerres par les commissions d’enquête (Vinograd et autre), qui n’a cessé d’effectuer des manœuvres ces dernières années et se targue d’avoir perfectionné son travail de renseignement des plus délicats

En face, nous avons l’autre protagoniste, cette enclave toute minuscule et encerclée.

Malgré ces faits, nous voyons la défaite israélienne et les exploits de la résistance.

Les 6 échecs israéliens

Du côté israélien, la confusion est très forte quant à la détermination des objectifs. Parce qu’ils ont peur dès le début de la défaite, parce qu’ils ne veulent pas commettre les erreurs commises en 2006. Les Israéliens n’ont pas haut placé leurs objectifs, sachant qu’ils auraient dû avoir restauré leur armée, mais ils ont exprimé des objectifs modestes pour déclarer la victoire lorsqu’ils seront réalisés, alors qu’ils ont surement des objectifs bien plus importants qu’ils gardent tacitement.

Constatez par exemple qu’ils évitent de parler du prisonnier.

Le deuxième constat d’échec est lié aux renseignements sur les capacités de la résistance : son arsenal, les endroits de ses dépôts, le nombre des roquettes et leur capacité de frappe, les réseaux des tunnels, et autres. Les services de renseignements n’ont pas été mesure de bien les répertorier..

Le troisième constat d’échec revient à l’armée de l’air qui a été incapable de de trancher la bataille

C’est très important aussi bien pour les Palestiniens que pour le Liban. Les medias israéliens l’évoquent d’ailleurs en parlant souvent de la troisième guerre du Liban, c’est-à-dire la prochaine guerre. Les medias tentent de deviner ce que nous en tirons comme leçons. Ils regardent vos yeux et ce que vous tirez comme leçon...

Depuis quelques temps, un nouveau commandant de l’armée de l’air est sorti, et il semble qu’il ne savait pas très biens les règles du jeu, et il a dit que l’armée de l’air israélienne est capable de finir à son avantage la bataille au Liban en 24 heures et dans la bande de Gaza en 12 heures, Nous sommes au 18eme jour, et où à Gaza l’encerclée.

Il faut signaler en quatrième position l’échec des israéliens de porter atteinte au système de commandement de la résistance. Ils inventent des commandants qu’ils déclarent avoir tués, mais il s’avère après qu’il n’en a rien été ...

En 5eme position, survient leur échec de faire cesser les tirs de roquettes malgré leurs drones qui contrôlent l’espace aérien de Gaza

En 6eme position, il y a aussi l’échec de l’opération terrestre.

Je rapporte ce qu’un commentateur israélien a dit : notre armée a échoué et le Hamas et le Jihad ont résisté et ils ont tué la colonne vertébrale de notre force en allusion au Golani

Cette crainte d’entrer en guerre terrestre, nous l’avons vue sur les têtes des dirigeants israéliens c’est pour cela ils ont eu recours dès le début à tuer les civils et les enfants, c’est-à-dire le milieu populaire de la résistance, tout comme ils l’avaient fait au Liban, parce qu’ils voulaient insurger les libanais contre la résistance, mais c’est grâce à vous que leur tentative s’est soldée par un échec, grâce à vous les gens les plus honorables.

Ils répètent cette expérience dans le bande de Gaza, pour imposer aux Palestiniens n’importe quelle condition d’un cessez-le-feu

Une armée de tueurs d’enfants

L’armée israélienne n’est une armée de combattants mais de tueurs d’enfants, comme elle a d’ailleurs toujours été.

Après la guerre du Liban, l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a dit une petite phrase, qui s’est écrasée sur la porte de Gaza : toute guerre prochaine menée par Israël sera rapide, décisive et clairement victorieuse

Et Gaza lui dit aujourd’hui : vous êtes comme vous avez toujours été, vous ne savez combattre que derrière vos barricades, à partir de vos avions.

Vous n’êtes que des lâches, des tueurs d’enfants

Quand vous rencontrez nos combattants, vous ne pouvez rien faire, ni victoire rapide, ni guerre décisive, ni clairement victorieuse.

Symbiose entre population et résistance

En contrepartie, les objectifs de la résistance sont claires, suspendre définitivement le blocus.

Nous sommes face à une symbiose entre la résistance et la population palestinienne, face à une persistance dans les combats, voire à de la créativité et à un esprit d’initiative. Les tirs de roquettes se poursuivent malgré le pilonnage israélien énorme, pour la première fois les roquettes traversent des distances aussi longues et atteignent des endroits jamais touchés

La première fois des roquettes

C’est la première fois que des roquettes sont tirés de la Palestine vers la Palestine et ils couvrent l’ensemble de la superficie palestinienne.

Il y a une grande confiance en Dieu, et en la résistance, une endurance populaire, jusqu’à présent la population soutient la résistance et il y a aussi une résistance politique qui rejette les énormes pressions internationales et régionales exercées. Le commandement de la résistance refuse un cessez-le -feu alors que les israéliens ne veulent plus que cela.

A travers, ces trois moyens, le combat, la persévérance populaire et politique, une nouvelle équation sera imposée à l’ennemi. Bien entendu, il n’est pas facile pour Netanyahu d’admettre une victoire pour les palestiniens, ni pour certains pays arabes non plus : certains devraient le contacter pour le pousser à frapper au plus fort, mais en fin de compte, les israéliens ont leurs propres intérêts et ils vont finir par demander aux Américains de trouver une issue à cette impasse.

Gaza, par dessus de tout

Notre responsabilité à l’égard de cet évènement important??

Premièrement : mettre de côté nos divergences et nos sensibilités, et aborder la question de Gaza comme celle d’un peuple, d’une résistance, d’une cause juste, où le vrai et le faux ne peuvent être confondus, il ne peut y avoir d’ambiguïté ou de confusion. Aucune raison, ni religion, ni valeur ne peut nous dire que c’est une question discutable.

Gaza, à travers son sang, ses lambeaux, sa résistance, et son héroïsme devrait être au-dessus de toutes les considérations et de toutes les sensibilités

Hélas sur les medias arabes, certains ont incombent à la résistance la responsabilité de ce qui se passe et certains ont même sympathisé avec les israéliens. C’est une honte qu’un arabe compatisse sur une chaine arabe aves les soldats israéliens. Que celui qui ne veuille pas sympathiser se taise pour épargner à la nation cette honte !!

J’en appelle aux gouvernements arabes et islamiques à adopter une position en faveur de la suspension du blocus de Gaza et de protéger le commandement politique de la résistance des pressions qui tentent de lui imposer un cessez-le-feu, sans objectif,

Car le blocus et une mort au quotidien...

J’en appelle au soutien politique, médiatique et matériel voire même militaire.

Le Hezbollah toujours avec les Palestiniens

Il faut rappeler à cet égard que malgré toutes les enchères, l’Iran, la Syrie et la résistance au Liban et surtout le Hezbollah, et durant de longues années, n’ont jamais manqué à soutenir la résistance palestinienne dans toutes ses factions, et dans tous les domaines.

Aujourd’hui, d’aucuns ne font rien d’utile aux Palestiniens que de se livrer à des enchères sans aucune utilité. Je ne veux pas entrer dans des débats. Mais il suffit d’établir un tableau pour comparer entre ce que l’axe de la résistance a offert à la résistance palestinienne et ce que les autres lui ont offert. Et ce malgré tous les fardeaux supportés, les menaces subies, et malgré les séquelles qui en ont résulté.

Et les autres, qu’ont-ils offerts aux Palestiniens, si ce n’est les conflits et les guerres. Qu’ont-ils fait dans les pays qui soutiennent Israël ?

Face à cet évènement, nous dans le Hezbollah avons été et resterons toujours aux côtés du peuple palestinien et de la résistance dans toutes ses factions sans exception. Nous au Hezbollah ne serons jamais avares de toutes sortes d’assistances que nous pouvons offrir.

Nous sentons que nous sommes les partenaires de cette résistance, leur victoire est la nôtre, et leur défaite aussi

Nous suivons dans les plus minimes détails les étapes de la guerre contre la bande de Gaza ainsi que son évolution politique, militaire, et nous disons à nos frères que nous sommes avec vous et ferons tout ce que nous avons à faire.

Quant à la toile de l’araignée, aux sionistes, je leur dis que vous, dans la bande de Gaza, vous tournez en rond dans le cercle de la défaite. Faites attention à ce que vous n’alliez pas vers le suicide et la perte finale.

les hauts gradés dont un colonel se trouvent sur la liste des militaires israéliens tués, lors de la guerre de Gaza, a-t-on appris des sources palestiniennes. Le colonel Dolif Kidar compte parmi les morts. Il est le plus gradé de l'armée tué lors des affrontements avec les combattants palestiniens. « » Trois militaires ont été tués et 32 autres ont été tués, lors des affrontements d'hier » a annoncé, samedi, le porte-parole de l'armée du régime sioniste. Selon ce rapport, le nombre des militaires israéliens tués depuis le début de l'offensive israélienne porte à 37. Ce, alors que les brigades d'Al-Qassan, branche militaire ont annoncé, dans un communiqué, que depuis le début de l'offensive de l'armée israélienne contre la bande de Gaza, plus de 59 militaires israéliens ont été tués et 300 autres blessés ». Les brigades d'Al-Qassam ont annoncé, également, que depuis le début de l'agression israélienne, ils avaient tiré 1700 missiles et roquettes sur les objectifs en territoire israélien, autrement dit 90 missiles par jour. 8 missiles ont été lancés sur Haïfa, 109 sur Tel-Aviv et sa banlieue, 19 sur Qods, 12 sur Dimona, 26 sur Beer Sheba, et 15 sur les aéroports militaires du régime sioniste.

Selon Al Mayadin, les forces commandos de la Résistance palestinienne se sont infiltrés dans la base militaire Kissoufim avant de s'accrocher très violemment avec les soldats sionistes. D'après la chaine Al Aqssa, les commandos palestiniens ont tendu un guet-apens aux soldats de l'infanterie israélienne dans la région de Kissoufim, tout près des frontières avec la bande de Gaza. ce samedi matin, l'armée sioniste reconnait la mort de deux de ses soldats se contentant de signaler que " les deux soldats ont été tués au cours de combats de vendredi soir avec les palestiniens". avec ces deux soldats éliminés, le bilan officiel des pertes israéliennes s'élève à 37 morts . les brigades Qassam, elles, affirment de leur côté la mort de 70 militaires sionistes au cours de 20 jours d'âpres combats entre les soltats de l'entité terroriste sioniste et les Résistants palestiniens.

Il faut bien croire qu'une partie de la société israélienne ne suit plus Netanyahu dans ses folies meurtrières !! le célèbre analyse politique et militaire israélien, Ran Ben Yshaï a lancé un appel de pied au comité israélien pour la sécurité lui demandant de " mettre un terme immédiat à l'offensive terrestre contre Gaza" et de " chercher un échappatoire pour s'en sortir"!!! Dans un article paru dans les colonnes de Yediot Aharonot, Yishaï met ainsi en garde : " La Cisjordanie vient à son tour de s'embraser !! il faut quitter dans les plus brefs délais Gaza. Il faut finir cette guerre et chercher une voie de sortie et ce sans tarder, ajoute l'analyste. un autre journal israélien tire également la sonette d'alerme . il s'agit de Haaretz qui écrit : " En dépit des navettes diplomatiques qui se multiplient à Tel-Aviv, il n'y pas trop d'espoir de voir le cessez-le-feu s'établir durablement et une solution politique digne de ce non pointe à l'horizon". Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé dans son discours du vendredi à l'occasion de la journée de Qods qu'Israël commettait un suicide, en voulant poursuivre son agression contre Gaza"...

 

 

 

Nous commémorons ces jours-ci l'anniversaire de l'événement tragique qui a mis fin à la seule instance (Après Le Noble prophète(sawas)) dans l'histoire du modèle de l'administration de la justice. L'imam Ali (as), sincère dans son engagement envers Allah, atteint le martyre immortel le 21e jour du mois de jeûne de l’an 40 H

Martyr de l'Imam Ali (Paix sur lui)

Pendant la matinée du Dix-neuvième jour du mois de Ramadan de l'an 40 de l'Hégire, le criminel al-Mouradi un Kharijite, tua le prince des croyants (paix sur lui), où il l'a frappa par son épée, quand il était en train de faire la prière de l'aube, au Masdjid de Kufa (Iraq).

L'Imam Ali (paix sur lui) souffrait de cette blessure pour trois jours, où il transmit l'Imamat à son fils al-Hassan (al-Sibt Akbar).

Durant ces trois jours, il rendit gloire à Allah, accepta sa prédestination et consenti à son jugement.

Ce que lui arriva (paix sur lui), fut parmi les pires catastrophes qui frappèrent la nation islamique après celle de la disparation du Prophète Muhammad (que la bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa famille).

D'après son testament pour al-Hassan, al-Husayn (paix sur eux), les gens de sa famille et les générations futures de la nation islamique:

"Soyez pour l'oppresseur un ennemi et pour l'opprimé un appui, je et tous mes fils et famille, avec tous ceux qui auront reçu mon message vous demandent la piété d'Allah, l'organisation de vos affaires et la droiture entre vous-même.

Allah bénit les orphelins, Allah bénit vos voisins, Allah bénit le Saint Coran, Allah bénit Sa maison, ne le délaissez jamais, Allah bénit le djihad par votre argent, vous-mêmes et vos langues dans la voie d'Allah.

Vous devez communiquer et garder le contact, ne jamais rompre ces liens, et ne délaisser la promotion de la vertu et la prévention du vice, sinon vous serait gouverné par des malhonnêtes et vos prières ne seront pas entendues."

J'ai remporté le succès, par le Seigneur de la Ka'ba:

L'Imam Ali fils d'Abi Talib (paix sur eux), parlait à plusieurs reprises de son martyre, par Ibn Muljam, le plus maléfique de tous les temps, il disait aussi, en essuyant sa barbe honnête: «Qu'est-ce qu'empêche le plus maléfique de couvrir sa barbe de sang », il monta en chaire au cours du mois de Ramadan où il mourait en martyre et dit à ses compagnons qu'ils auront voulu aller au Hajj cette année, et il n'aura été pas avec eux.

il (paix sur lui) passa une nuit pendant ce mois chez chacun de ses enfants l'Imam al-Hassan (que la paix soit sur lui), l'Imam al-Husayn (que la paix soit sur lui) et Dame Zaynab (paix sur elle) et Oum Kolsoum (paix soit sur elle), coupa son jeûne chez eux et il ne manga pas plus de trois bouchées, en lui demanda la raison, il répondit (paix sur lui): que sa mort s'approche et qu'il voulut rencontrer son Seigneur le ventre creux.

Alors que dans la nuit du dix-neuvième jour du mois de Ramadan, il acheva la prière du soir, coupa son jeûne en mangeant un seul morceau du pain, sel et grain concassé, puis il sortit à la nef en regardant le ciel et disant: "c'est la nuit, je jure par Allah, promise par mon chéri le Messager d'Allah (qu'Allah le bénisse, lui et sa famille).

Il répétait pendant cette nuit le verset: (Certes nous appartenons à Allah, et c'est vers Lui que nous retournerons).

Il avait l'habitude de dire: «Qu'Allah nous bénisse pour Vous rencontrer.

Au lever du jour (que la paix soit sur lui) où il voulait sortir pour prier, il chanta:

Soyez prêt pour la mort, il va venir chez toi

***

Ne paniquez pas de la mort quand la mort t'appellera:

Puis il est allé prier au Masjid du Koufa, il était dans la première Rakah après qu'il releva la tête de prostrationm Ibn Moljam le maudit le frappa sur sa tête.

A ce moment il (que la paix soit sur lui) disait: J'ai remporté le succès, par le Seigneur de la Ka'ba.

L'archange Gabriel appelait entre le ciel et la terre: les piliers de la bonne voie, par Allah, sont détruits, les étoiles du ciel et les drapeaux de la dévotion, par Allah, sont disparus, le lien ajusté, par Allah, s'est brisé, le cousin de Muhammad al-Mustafa est tué, al-Wasi al-Mujtaba est tué, Ali al-Murtada est tué.

C'était dans la vingt et unième nuit, du mois de Ramadan où l'Imam Ali (que la paix soit sur lui) est mort pour qu'il arrive au paradis. Certes nous appartenons à Allah, et c'est vers Lui que nous retournerons et les oppresseurs vont connaître leur fin.

 

I- Naissance et Enfance

Naissance

Le vendredi 13 Rajab vingt troisième années avant la Hijra, dans la famille d'Abou Taleb naquit un garçon qui illumina la Mecque et l'univers entier. Cela s'était passé lorsque Abbâs l'oncle paternel du prophète (pslp) était assis en compagnie d'un autre Qoraychien à côté de la Kaaba ; ils virent venir une des femmes de Bèni Hacheur : Fatima fille d'Aced et l'épouse d'Abou Taleb.

Elle effectua les tours rituels de la Kaaba (Taouaf) tout en implorant Dieu et en levant les yeux vers le ciel, elle dit : "Seigneur ! Je suis croyante en Toi et en tous les messagers et livres envoyés par Toi ; je crois à toutes les paroles de mon ancêtre Ibrahim qui a construit cette ancienne demeure. Par le droit de celui qui a construit cette demeure ! Par le droit de cet enfant que je porte encore dans mon ventre, facilite moi mon accouchement !"

Ici, ce fut un spectacle miraculeux : Dieu exauça les vœux de cette femme pieuse ! Et une grande fissure s'ouvrit dans le mur de la Kaaba pour laisser pénétrer la vertueuse femme et se referma aussitôt stupéfait par le spectacle, Abbâs accourut vers Bèni Hachem pour solliciter l'aide de quelques femmes. La nouvelle se propagea dans toute la Mecque et une grande foule entoura.

Sous l'ombre du Prophète (pslp)

Depuis l'âge de six ans, Ali (psl) ne se séparait plus de son éducateur et maître Mohammed (pslp). Il le suivait toujours comme son ombre et il puisait chaque jour de sa morale magnanime, de sa science et de sa sagesse.

Chaque année il l'accompagnait à la grotte de Hira et il était le seul être humain à le voir ainsi dans son aparté avec le Seigneur. Pour quelque temps, Ali (psl) avec la fidèle Khadija étaient les seuls musulmans avec le prophète (pslp), et leur demeure était la seule où Dieu était adoré.

Lorsque Dieu le Tout Haut ordonna à Son prophète (pslp) d'avertir sa grande famille et de les appeler à la foi de l'Islam, le messager de Dieu demanda à Ali de préparer un repas pour quarante personnes et d'inviter les plus proches parents de Bèni Hachem, notamment ses oncles Abou Taleb, Abbâs, Hamza et Abou Lahab.

Lorsque les invités furent tous présents, le messager de Dieu (pslp) dit : "Ô, enfants de Âbdoul Mouttaleb ! Par Dieu je ne connais nul autre jeune arabe que moi qui aurait apporté à sa peuplade autre chose de meilleur que ce que je vous ai apporté : je vous ai apporté le bien de cette vie et de l'au-delà ! Dieu le Tout Haut m'a ordonné de vous appeler vers Lui ! Alors, qui est-ce qui, parmi vous, accepte de m'aider et de me seconder dans cette mission et il sera mon frère, et après moi, mon successeur et l'exécuteur, testamentaire."

Tout le monde recula, et certains des oncles du prophète ont été même très impolis vis-à-vis de leur neveu, seul Ali leva la main et dit : "C'est moi, ô messager de Dieu, je serai ton second dans cette mission !"

Mohammed (pslp) dit alors : "C'est celui ci, mon frère, l'exécuteur de mon testament et mon successeur parmi tous ; alors écoute le et obéissez lui !"

Selon les citations les plus probes. Ali (psl) n'avait pas plus de dix ans ce jour là, ce qui témoigne de sa grande valeur auprès de Dieu le Tout Haut puisque le prophète (pslp) n'était certainement pas l'homme à attribuer de graves responsabilités à un enfant de cet âge si ce n'était sur ordre de Dieu l'Omniscient et Le Tout Connaisseur de l'avenir des événements.

Une jeunesse au service de l'Islam

Ali (psl) grandit sous les conditions les plus favorables pour la mission à laquelle il était préparé. II était le compagnon fidèle du prophète (pslp) et l'exécutant sans hésitation de ses ordres. Sa jeunesse était celle d'un jeune fort et dévoué au service de la religion de Dieu et de Son messager.

Nous avons déjà lu que dans toutes les grandes batailles de l'Islam, Ali fut le combattant dévoué et invincible, et là où les pieds des plus grands héros glissèrent, il se tint immuable et intangible. Rappelons-nous, par exemple :.

La conquête de Khaybar, après toute la résistance des bastions juifs et les échecs répétitifs de tous les commandants désignés avant Ali, avait permis aux musulmans d'être à l'abri des complots diaboliques des juifs de la Péninsule et de se libérer financièrement d'une dépendance gênante vis-à-vis des usuriers.

Nos jeunes lecteurs n'oublieront certainement pas l'un des aspects héroïques du combat de Ali (psl) à Khaybar : N'avait-il pas arraché la grande et lourde porte de la forteresse avec sa propre main, alors que sept des hommes les plus forts ne pouvaient même pas la faire bouger ?!

Mais parmi toutes les ouvres de bravoure de Ali (psl), son exposition à la mort à la place du prophète (pslp), la nuit de sa Hijra, demeure vivace dans les esprits. On se rappelle certainement comment Qoraych avait délégué de chaque tribu une personne aguerrie pour assassiner le prophète cette nuit là et comment ils furent surpris, après une longue attente, que sur le lit de Mohammed (pslp) ce fut Ali qui était couché ! Et ils durent prendre la fuite lorsqu'il se leva farouchement pour les combattre.

Ali (psl) était le combattant le plus remarquable aux côtés du messager de Dieu (pslp) et son sabre était le premier sabre de l'Islam. Tout le long de la vie du prophète, il avait rendu des services que Seul Dieu à Lui pureté et Son prophète peuvent bien évaluer.

Mais le caractère guerrier de la jeunesse de Ali (psl) ne doit pas nous cacher une réalité plus profonde : l'Islam vivait une guerre imposée à laquelle tous les croyants devaient participer par tous les moyens dont ils disposaient et aucun effort ne devait être épargné. Donc, ce n'était pas la force physique de Ali (psl) qui en fit le combattant invincible de l'Islam, mais c'était plutôt, son dévouement total et son amour infini pour l'Islam et pour son messager, qui en étaient responsables.

En effet, puisque les musulmans devaient résister militairement, la dévotion imposait à tout croyant d'être un bon guerrier. C'est là une caractéristique générale de toutes les guerres défensives, et il est clair que toutes les batailles du prophète (pslp) étaient défensives.

D'un autre côté, on a lu dans le premier livre comment le prophète (pslp) avait choisi Ali parmi tous ses compagnons, pour l'assister au gouvernement de la Médine dans une période où les complots des hypocrites se faisaient de plus en plus dangereux.

Ceci montre bien que Ali (psl) était, non seulement un homme de guerre, mais aussi un chef politique capable de succéder au prophète dans les conditions les plus délicates.

Les deux dimensions essentielles des services rendus par Ali (psl) à la marche de l'Islam lors de toute sa jeunesse, peuvent être résumées comme suit : "Le premier lors de la bataille du fossé lorsqu'il a pu décapiter le héros de toute l'idolâtrie arabe Âmr Ibn Âbdouedd comme on l'avait lu dans le premier livre."

Le prophète (pslp) avait alors dit : "Le coup de Ali le jour du fossé vaut l'adoration de Dieu par les deux mondes !"

Eh oui ! Ce coup était vraiment le coup fatal porté à la tête de l'idolâtrie après lequel, celle-ci dut battre en retraite jusqu'à sa désintégration totale.

Le deuxième moment : c'est lorsque, revenant de l'une des conquêtes, l'un des combattants musulmans ayant eu un comportement d'insubordination vis-à-vis de son commandant en chef Ali, fut condamné par le prophète (pslp) qui dit alors : "La vérité est avec Ali et Ali est toujours avec la vérité !"

Une page de sa grande morale:

On ne peut pas parler de la jeunesse de l'Imam Ali (psl) et de ses grands services rendus à l'Islam, sans faire une petite incursion sur un domaine de sa personnalité si riche et si profonde qu'il mérite à lui seul de grands volumes : la grande morale de ce disciple fidèle et dévoué du sceau des prophètes.

Nous allons nous contenter ici d'une petite étincelle qui peut nous faire découvrir le monde grandiose de la vertu d'Ali. Ceci va être encore une fois au cours des événements de la grande bataille des alliés (dite la bataille du fossé) et durant ce même duel avec le héros de l'idolâtrie Âmr Ibn Âbdouedd.

Quand Âmr Ibn Âbdouedd perça les défenses musulmanes avec ses compagnons et commença à défier les combattants de l'Islam en les appelant au duel et en se moquant d'eux et de leur crainte. Ali (psl) s'élança vers lui d'un pas très vif bien que le cœur était très alourdi de la grande responsabilité que le prophète (pslp) résuma en ces quelques mots : "C'est le combat de toute la foi contre tout le paganisme !"

Âmr, voyant un jeune s'avancer vers lui, dédaigna de le combattre et lui dit : "Vas t-en ! Je ne veux pas te tuer." Mais la réponse du chevalier de l'Islam était ferme : "Mais moi, je veux te tuer !"

Quand Âmr trébucha sous le coup fatal de Ali (psl) et, allongé sur terre, vit son adversaire s'avancer vers lui pour le décapiter, il cracha sur le saint visage de Ali qui, au lieu d'accélérer son geste en finissant le mécréant, il se tint un moment jusqu'à ce que sa colère s'en fut allée et ensuite il porta le coup de grâce à Âmr.

C'est une grande leçon de morale, là où l'on s'attend le moins. Il n'y a qu'un infaillible dans pareil duel et moment crucial qui puisse contrôler ainsi sa colère.

Lorsqu'on lui demanda pourquoi il n'avait pas aussitôt fini son adversaire, il répondit qu'il voulait être complètement sûr que ce n'était pas pour venger son ignoble geste qu'il allait le tuer !

Oui, c'est bien là une morale d'un infaillible qui ne fait rien pour sa propre personne mais consacre toute sa vie avec ses moindres gestes pour Dieu.

On peut maintenant aisément comprendre qu'il n'y a pas d'exagération dans les saintes paroles du prophète (pslp) lorsqu'il dit : "Le coup de Ali le jour du fossé vaut l'adoration de Dieu par les deux mondes (les humains et les invisibles "djinns")."

C'était un coup dénudé de tout amour de soi ou de toute recherche de prestige, consacré totalement à l'amour de Dieu. C'était là ; une étincelle, pas plus, puisque toute la vie de Ali (psl) était à ce même niveau de grandeur d'âme et de morale magnanime.

II n'était pas donc inattendu que Dieu, à Lui pureté, choisit un tel grand homme pour succéder au maître des créatures, le sceau des prophètes (pslp).

En réalité, ce choix allait mettre Ali (psl) devant son épreuve la plus dure puisqu'il s'agissait cette fois, non pas de faire face à des mécréants, mais plutôt à des musulmans dont un grand nombre avait jusque là combattu avec lui contre le même ennemi.

II- Après le Testament de Ghadir Khom:

Le parachèvement de la religion

Après le pèlerinage de l'adieu, le prophète (pslp) n'avait aucun autre sujet d'inquiétude que l'affaire de succession. En effet, il fut informé par Dieu de son proche décès et il voyait en même temps que l'Islam avait eu de centaines de milliers de nouveaux adeptes dans les quatre coins de la Péninsule Arabique.

Il voyait aussi que plusieurs prémisses de mauvaises interprétations et des tendances à la déviation commencèrent à faire surface et que les hypocrites commençaient progressivement à manifester leur haine envers l'Islam et le messager de Dieu...

Tout cela n'était pas de nature à tranquilliser le prophète (pslp) : le successeur doit être à la hauteur de cette grande tâche et il doit remplir les conditions de morale et de compétences semblables aux siennes. Il n'y avait qu'une seule personne qui avait ces qualités-là : Ali !

Mais les grands de Qouraych qui venaient à peine de se convertir à l'Islam et qui étaient tous animés d'une rancune implacable à l'égard d'Ali, qui avait tué leurs parents proches dans des différentes batailles, allaient-ils accepter sa désignation ?

Les anciens compagnons du prophète(pslp), qui, bien que convertis plus tard que Ali à l'Islam, étaient plus vieux que lui et certains d'entre eux rêvaient déjà de la succession, allaient-ils l'accepter, eux aussi ?

Par ailleurs, à cette date là, Ali (psl) n'avait que trente trois ans alors que certains compagnons du prophète dépassaient la soixantaine.

Tous les indices disaient que la nomination d'Ali n'allait pas être acceptée, bien que ce n'était autre que la volonté de Dieu, et bien qu'au fil des années, il avait démontré suffisamment sa compétence et sa qualification pour la succession du prophète (pslp).

Le refus de la majorité des musulmans se faisait annoncer et le prophète (pslp) le savait très bien... Mais l'ordre strict de Dieu mit fin à l'hésitation du prophète (pslp) et l'emmena à demander à tous les musulmans d'assister à une assemblée générale avant de se disperser vers toutes les directions après les rites du pèlerinage.

Le rendez-vous fut fixé sur les rives d'une lagune dans un lieu appelé Khom, et c'est là qu'il prononça son dernier grand discours publique appelé "prêche de la lagune" (Ghadir).

Le prêche ne fut pas très long et il était clair que son sujet essentiel était la déclaration du testament verbale du prophète (pslp) qui dit à la fin de son discours :

Quiconque je suis son maître, alors, Ali en est le maître. Mon Dieu ! Sois l'ami de son ami et l'ennemi de son ennemi. Est il que j'ai laissé parmi vous les deux poids ; vous ne vous égarerez jamais tant que vous y tenez : "Le livre de Dieu le Coran et ma progéniture (Ahloul Beyt), alors, faites attention comment vous allez procéder avec eux après moi."

Il disait ces mots alors qu'il levait le bras d'Ali tout haut pour que les dizaines des milliers de présents pussent le voir clairement.

Certains d'entre eux le virent pour la première fois de leur vie, alors que certains autres le connaissaient très bien et s'attendaient même à cet événement puisque tant de fois le prophète (pslp) y avait fait allusion.

Les citations en ce sujet ne manquent pas...

Par exemple, d'après Jaber Ibn Abdoullah, l'un des fidèles compagnons du prophète (pslp) : "Les musulmans connaissent les hypocrites à partir de leur haine pour Ali (psl)".

Maintes fois, le prophète avait dit : "Ô Ali, seul un hypocrite te déteste et seul un croyant t'aime !"

D'autre part, le savoir de Ali fut à maintes reprises félicité par le prophète (pslp) et tous ses compagnons l'avaient certainement entendu dire : "Je suis la cité de la science et Ali en est la porte."

Après le prêche du prophète (pslp), les musulmans saluèrent Ali (psl) en l'appelant du surnom donné par le prophète lui même : le commandeur des croyants.

Sur le plan purement légal, le jour du "Ghadir", l'affaire de la succession du prophète (pslp) fut terminée. Mais les musulmans ne tardèrent pas de manifester une tendance aboutissant à une annulation pure et simple du testament du sceau des prophètes.

La succession:

Le décès du prophète (pslp) fut une surprise pour l'ensemble des musulmans. Et alors que toute la famille du prophète (pslp), y compris Ali (psl), était occupée par les funérailles, quelques compagnons du prophète (pslp) en compagnie de quelques chefs de tribus firent une réunion quasi secrète dans un lieu dit "Saqîfah".

Dans cette réunion, ils décidèrent d'élire Abou Bakr comme successeur (califat) après une lutte acharnée qui avait menacé la jeune communauté musulmane de désintégration.

Pour l'ensemble des têtes pensantes de Qoraych et pour la plupart des chefs de la Médine, le choix d'Abou Bakr au lieu d'Ali leur laissait la voie du pouvoir libre dans l'avenir.

En effet, s'ils avaient appliqué textuellement l'ordre de Dieu et de son prophète (pslp) et accepté de déléguer le pouvoir à Ali (psl), l'espoir d'arriver un jour au pouvoir par un compromis tribal s'évaporerait définitivement.

Mais les musulmans n'allaient pas tarder à regretter ce choix, surtout lorsque la succession du prophète (califat) arriva à la main du troisième calife : Ousmane(du tribut Bèni Omeyyeh).

Ceci durant, Ali (psl) s'était retiré de la scène politique pour conserver l'unité de la communauté islamique en se consacrant totalement à enseigner les préceptes de l'Islam et à propager la législation divine.

La mosquée de la Médine devint par ses efforts une véritable académie islamique vers laquelle tous les musulmans, désirant la science, convergèrent des quatre coins de la terre de l'Islam.

Quand le pouvoir arriva à Ousmane, celui-ci ne tarda pas à ouvrir de grandes portes à ses proches de Bèni Omeyyeh (les Omeyyades), famille d'Abou Sofièn qui ne cacha pas sa joie le jour même de la nomination d'Ousmane en disant :

Eh Bèni Omeyyeh ! Monopolisez le pouvoir entre vous ! Par Dieu il n'y a ni enfer ni paradis et ce n'était que la lutte pour le pouvoir ! Mais il fut grondé par Ousmane et il se tut.

De toute façon, Abou Sofièn n'était pas le seul de Bèni Omeyyeh à être un hypocrite et le plus dangereux de toute cette tribu était Marouèn Ibn al Hakem(le gendre d`Ousmane) qui n'allait pas tarder à monopoliser tous les pouvoirs entre ses mains en devenant le secrétaire personnel de Ousmane...Ce fut alors la déviation totale et flagrante devant laquelle les musulmans ne pouvaient pas rester indifférents.

Ali (psl) ne manqua pas d'avertir Ousmane de la gravité de la situation et de lui rappeler que Marouèn avait été auparavant chassé de la Médine par le prophète (pslp), mais tous ses efforts étaient vains et la situation dégénéra en une révolte générale puis un siège de la maison d'Ousmane.

Dans ces conditions critiques, Ali (psl) envoya ses deux fils Hassan et Hussein pour la défense de Ousmane qui était quand même le symbole de l'autorité de l'Islam.

Les révoltés étaient décidés à en finir avec une situation scandaleuse : ils ne pouvaient plus supporter l'injustice des gouverneurs de Bèni Omeyyeh... et voyant les compagnons les plus fidèles du prophète (pslp), tels que Abou Zherr et Âmmar chassés de la Médine ou fouettés, ils perdirent tout espoir en Ousmane et ils proposèrent à celui-ci d'abdiquer. Ousmane refusa en disant qu'il préférait plutôt la mort.

Entre temps, Bèni Omeyyeh se félicitait du cours des événements puisque la mort d'Ousmane leur permettrait une dictature au nom de sa vengeance.

C'était ainsi que Marouèn à la Médine et son cousin Muawiya le gouverneur de la Syrie se mirent d'accord pour ne pas secourir Ousmane, et ils le laissèrent, sans défense, succomber sous les coups des révoltés.

Après la mort d'Ousmane, les musulmans se rendirent compte de la gravité de l'erreur qu'ils avaient commise vingt cinq ans auparavant : le non exécution du testament du prophète (pslp). Essayant de se rattraper et de sauver ce qui pouvait être sauvé, ils entourèrent Ali (psl) et firent pression sur lui pour qu'il accepte de prendre le pouvoir en mains.

L'imam Ali, légitime commandeur des croyants, savait que vingt cinq ans de pouvoir des trois califes ne lui avaient pas laissé de grandes chances pour instaurer un gouvernement islamique tel qu'il est prescrit par Dieu. Il refusa.

Les révoltés insistèrent. Ils le menacèrent même. Ali (psl) vit alors que la communauté musulmane était en danger. Il finit par céder aux pressions des musulmans et accepta de prendre le pouvoir sachant parfaitement que cela allait être sa plus dure épreuve.

III- Le gouvernement du commandeur des croyants:

Ali contre les rebelles

Dès les premiers jours, l'imam Ali déclara sa politique du gouvernement, et l'étendard de l'égalité et de la justice fut de nouveau hissé après avoir été piétiné pendant vingt cinq ans.

Il déclara sans aucune hésitation qu'il allait remettre l'ordre de Dieu et rendre tous les droits à leurs propriétaires auxquels ils étaient usurpés.

Ici, il faut rappeler que depuis la mort du prophète (pslp), Les musulmans avaient vécu sous le système de caste : une hiérarchie parmi les musulmans fut établie et à mesure que le grade dans cette hiérarchie est élevé, la dotation gouvernementale annuelle était d'autant plus importante.

Ce système injuste était l'origine de la corruption des notables des musulmanes, qui, avec la prise du pouvoir par l'imam Ali (psl), se sentirent tout à coup visés, et virent leurs intérêts menacés.

Un large front fut constitué par les grands riches de l'époque pour assurer l'avenir de leurs intérêts.

Certains grands anciens compagnons du prophète (pslp) vinrent rencontrer le commandeur des croyants pour solliciter d'être nommés comme gouverneurs des deux cités les plus riches des musulmans : la Bassora et la Koufa.

Le refus de l'imam fut catégorique. Déçus, ces anciens compagnons s'empressèrent d'organiser une guerre contre le commandeur des croyants sous prétexte qu'il n'eût pas montré le sérieux suffisant dans la poursuite des assassins d'Ousmane.

Ils avaient même convaincu l'une des veuves du prophète (pslp) de les soutenir et ils l'emmenèrent avec eux sur un dromadaire ; et ce fut la bataille du dromadaire à la Bassora.

Cette bataille sanglante se solda par une victoire écrasante du commandeur des croyants qui commença aussitôt à se préparer à une grande bataille contre son ennemi essentiel le gouverneur rebelle de Damas : Muawiya.

Tous les hypocrites, sortis indemnes de la bataille du dromadaire, s'étaient rassemblés autour de Muawiya et à leur tête figurait, bien star, Marouèn.

Muawiya était un homme très malin qui savait bien manipuler les gens simples et semer le doute parmi les conscients.

Lorsqu'il fut vaincu à la bataille de Ceffine, il usa de la ruse en lançant l'ordre de lever des copies du Saint Coran sur les lances et de crier à l'arbitrage du Coran.

L'imam Ali (psl) comprit très bien le tour que Muawiya voulut jouer et lança l'ordre de continuer les combats sans prêter attention à tout ce que peut mijoter l'ennemi. Mais une bonne partie de son armée refusa d'exécuter ses ordres et l'obligea à arrêter les combats et accepter le dit arbitrage.

Par la suite, ces mêmes personnes qui avaient obligé leur commandeur à arrêter les combats se rendirent compte que ce n'était pas plus qu'une ruse de voyous et que  Muawiya n'avait voulu qu'empêcher sa défaite totale.

Aveuglés par une fureur et une ignorance complexe, ils (Les Kharijites,Les Khaouarej) déclarèrent la guerre à tous les belligérants : aussi bien l'imam Ali qui jouissait de toute la légalité que son ennemi le rebelle Muawiya.

Ce mouvement de révolte insensé et irréfléchi fut nommé mouvement des sortants (Khaouarej). Ils ont commis des crimes ils avait des idées aberrant ,lançant l`anathème,Takfir sur les autres, ils ont commencé à commettre des crimes, tuant les autres musulmanes. Imam Ali s`est vue obligé de les combattre : La guerre de Nahraouéit: ils furent exterminés par le commandeur des croyants après avoir réussi à obtenir le repentir de leur majorité.

Trois des sortants rescapés de la bataille du Nahraouéit se réunirent secrètement et décidèrent d'assassiner ceux qu'ils considéraient comme responsables de la guerre civile : Âmr Ibn El'Âss gouverneur de l'Egypte de la part de Muawiya, Muawiya le gouverneur rebelle de Damas et Ali le commandeur des croyants (psl) et calife légitime !

Les trois ignares conspirateurs fixèrent la date du 19 Ramadan de l'année quarante de la Hijra pour l'exécution de leur plan. Âbdourrahmèn Ibn Moljem, celui qui se chargea d'assassiner l'imam Ali (psl) il empoisonna son sabre et se rendit à la Koufa.

Lui seul a réussi sa mission. Imam a été assassiné , fut le Martyre du Mihrab. Il est né  à l`intérieur de la maison de Dieu, Kaaba, tomé en martyre à la maison de Dieu la mosquée , lors de prosternation.

Quelques pages éblouissantes de la morale d'Ali (psl)

1- La ville de Koufa, par la présence d'Ali (psl), devint la capitale de la science et de la politique de tout le monde islamique, et à partir d'elle les lumières divines commencèrent à se propager vers toutes les contrées.

La présence du commandeur des croyants dans sa capitale Koufa n'était pas seulement une présence politique et scientifique, bien au contraire, Ali (psl) offrait à tous les nouveaux adeptes de l'Islam de nouvelles perspectives :

En effet, ces musulmans qui venaient des quatre coins du monde pour puiser de la science divine, y trouvaient une possibilité de voir une copie conforme de la morale du prophète (pslp), cette morale magnanime qui reste toujours une référence pour les chercheurs du parfait et les demandeurs de la perfection.

*1-Un jour, l'une des routes menant vers la Koufa réunit deux personnes qui ne se connaissaient pas auparavant, l'un d'eux était Ali (psl), l'autre était un chrétien des environs de la Koufa.

Arrivés à un carrefour, ils durent se séparer, mais Ali (psl) accompagna le chrétien vers son village. Celui-ci sachant que son compagnon allait vers la Koufa lui demanda : "Ta destination n'était pas la Koufa ?"

Ali (psl) lui répondit : "Si, mais j'ai voulu t'accompagner un peu par fidélité à notre amitié de route, est-il que la compagnie de route a ses droits, et j'aime bien m'acquitter tous les droits."

Le chrétien s'émerveilla de cette logique et de cette morale et il se dit qu'une telle vertu ne peut point provenir que de la religion authentique de Dieu, après quoi il se convertit à l'Islam.

Et comme fut grande sa surprise quand il apprit que son compagnon de route n'était autre que le commandeur des croyants, calife de tous les musulmans et gouverneur de toutes les terres islamiques si étendues.

*2- Les combats de Ali (psl) nous laissent des exemples brillants de sa morale magnanime : il ne tuait point de blessé, ni d'assoiffé et ne poursuivait jamais les déserteurs de l'ennemi. Il s'interdisait toujours d'utiliser les armes de la faim et de la soif bien que ses ennemis en abusaient beaucoup dans tous leurs combats.

Pour illustrer cette vérité, nous allons citer un seul exemple. Les livres de l'histoire regorgent de bien d'autres témoignages :

A la bataille de Ceffine, et avant lé début du combat, l'armée de Muawiya arriva la première au champ de la bataille qui se trouvait à la bordure du fleuve "Euphrate", elle sauta sur l'occasion pour s'interposer entre l'eau et l'armée de l'imam Ali (psl) et interdirent aux loyalistes d'éteindre leur soif.

L'imam Ali lança alors l'ordre de conquérir les eaux par la force des armes. A l'issue d'une bataille éclaire, les rebelles durent se retirer et les loyalistes occupèrent toutes les positions dominant l'Euphrate et eurent la tentation de faire usage de l'arme de la soif tout comme l'avait fait leur adversaire.

Mais les ordres du commandeur des croyants furent stricts : il fallait évacuer immédiatement les rives et s'abstenir d'utiliser l'arme de la soif, puisque selon la morale de l'imam Ali (psl) les fins ne justifient jamais les moyens et l'on ne peut jamais arriver au contentement de Dieu à Lui Pureté en suscitant Son mécontentement par un mauvais choix de moyens...

Comme le disait l'imam Ali (psl) : "les leçons ne manquent pas mais ce sont ceux qui en tirent les conséquences qui manquent."

*3- La modestie de l'imam Ali (psl) était une de ses qualités les plus connues. Son apparence ne le faisait pas distinguer des autres gens et son comportement avec les masses populaires était si simple qu'il ne pouvait jamais soupçonner qui il était.

Nous avons choisi pour notre cher lecteur un témoignage parmi tant d'autres ; l'histoire d'un couple en désaccord :

Le mari renvoya sa femme en plein midi et sous une chaleur torride. La malheureuse épouse ne trouva de refuge que l'imam Ali (psl). Aussitôt qu'il prit état de sa situation, il l'accompagna chez elle pour y ramener la concorde.

Le commandeur des croyants (psl) frappa à la porte. Le jeune mari l'ouvrit, et voyant devant lui un homme étranger qu'il ne connaissait pas et qui vint s'ingérer dans ses affaires personnelles, il répondit aux conseils et aux exhortations de l'imam (psl) par des insultes et commença à hurler à la face de sa femme la menaçant de toute sorte de supplice parce qu'elle avait osé amener cet inconnu.

Entre temps, quelques gens connaissant bien l'imam Ali (psl) passèrent et le saluèrent en disant : "Que la paix soit sur vous, ô commandeur des croyants !" Le jeune mari en devint stupéfait et il accourut aux mains de l'imam Ali (psl) pour les embrasser et demander le pardon, promettant qu'il n'y reviendrait jamais. L'imam donna aux jeunes couples des conseils précieux leur assurant une vie heureuse et sans problème...

L'Imam des pauvres :

Malgré tous les grands problèmes qui occupaient l'imam Ali (psl), il tenait toujours à rester en contact avec les besoins et les plaintes du peuple.

Tenant lui-même la trésorerie publique (Beytoulmèl), il ne privait personne de sa dotation conventionnelle même s'il connaissait parfaitement qu'il lui portait une rancune ou qu'il pouvait utiliser cette dotation pour renforcer le rang de ses ennemis.

D'autre part, ses compagnons fidèles et ses proches ne jouissaient d'aucun privilège par rapport aux autres gens, et leurs dotations étaient parfaitement conformes à la règle générale appliquée sur tous les musulmans. Bref, le système de castes et de privilèges entretenu par les trois précédents califes allait être définitivement aboli par l'imam Ali (psl).

L'imam Ali était l'allié des masses populaires et il demandait â tous ses gouverneurs de l'être, et chaque fois que l'un d'entre eux manifestait un déraillement quelconque de cette voie, il n'hésitait point à le limoger.

Un jour, une femme appelée Sèoudèh vint chez le commandeur des croyants, alors qu'il était en prière, pour porter plainte contre quelques collecteurs d'impôts. Sentant l'approche d'une silhouette derrière lui, l'imam finit vite sa prière, se retourna aussitôt vers elle et lui demanda avec affection : "Avez-vous besoin de quelque chose ?"

Sèoudèh dit en pleurant : "Je vous porte plainte contre votre collecteur d'impôt !"

L'imam fut très touché, il pleura beaucoup et leva sa main vers le ciel et dit : Mon Dieu, Tu sais bien que je ne lui ai pas ordonné d'être injuste avec Tes esclaves !

Et prenant état de la véracité des dires de la femme, il rédigea l'ordre de mettre fin aux fonctions du collecteur d'impôt en question et chargea la même femme de lui porter avec elle le manuscrit. Sèoudèh revint chez elle satisfaite et heureuse.

Un jour, des nouvelles arrivèrent de la Bassora rapportant que le gouverneur de cette ville, Ousmane Ibn Hanif, ayant été invité à un dîner d'affaire, avait accepté l'invitation. L'imam lui envoya une longue lettre condamnant son comportement et le mettant en garde contre ce type d'invitation.

II y insista sur le fait que les riches qui organisent ce genre de cérémonies ne veulent pas par là une œuvre de bienfaisance pour les besogneux, mais plutôt une sorte de pot-de-vin et de corruption pour les gouverneurs et une recherche de l'autorité et du pouvoir dans la ville.

En réalité, cette lettre est très riche en matière de règles morales et politiques et elle est digne d'être une référence pour tout pouvoir islamique.

Entre autre, l'imam (psl) dit en s'adressant a son gouverneur Ibn Hanif : "Je n'aurais pas cru que tu aurais accepté l'invitation de quelques gens chez lesquels le pauvre est boudé et le riche est sollicité...N'est-ce pas qu'à chacun son imam et guide, lequel il imite et de la lumière et science duquel il s'éclaire ! N'est-ce pas que votre imam s'est contenté, dans son habit, de ses haillons et dans sa nourriture, de son pain !"

L'un des compagnons de l'imam Ali (psl), Âdy Ibn Hatem, fut interrogé un jour à propos de la politique sociale de l'imam Ali, il dit : "J'ai vu que tout puissant est chez lui faible jusqu'à ce que justice soit rendue contre lui, et que tout faible est puissant jusqu'à ce que justice soit rendue pour lui."


L'imam Ali (psl) n'accordait aucune importance pour le pouvoir:

Pour lui, gouverner ce n'était plus qu'une occasion pour faire régner la justice, et c'était seulement à ce titre qu'il avait accepté le pouvoir.

Ce sens nous a été rapporté par Ibn Abbâs auquel l'imam Ali (psl) avait demandé un jour : "Quelle est la valeur de ces sandales ?"

Alors que l'imam les réparait, Ibn Abbâs répondit que cela ne valait pas grande chose. L'imam (psl) dit : "La valeur de ces sandales pour moi est plus grande que celle du gouvernement et du pouvoir si ce n'était là le moyen d'établir un droit ou d'abolir une injustice."

L'imam Ali (psl) nous résume toute sa politique sociale en quelques mots : "Comment puis-je être un imam pour les gens sans participer à leur douleur et à leur pauvreté ?"

L'abolition des privilèges:

Dès le premier jour de son gouvernement, l'imam Ali (psl) déclara l'égalité entre les gens et la justice comme base de sa politique : aucune différence ne serait plus faite entre un arabe et un non arabe sauf par la piété.

Sa politique d'égaliser les dotations personnelles suscita beaucoup de remous parmi les anciens privilégiés de l'ancienne politique des dotations, suivie par les trois précédents califes.

Ils vinrent alors au commandant des croyants pour solliciter son retour vers cette politique en insinuant que cela pourrait lui faciliter la victoire sur ses ennemis, mais la réponse de l'imam (psl) fut catégorique : «Voulez vous que je cherche la victoire par le biais de l'injustice ?»

Puis il dit : «Si l'argent était le mien, je l'aurais partagé entre les gens à l'égalité, alors que dire, lorsque cet argent est celui de Dieu ?»

Cette politique sociale de l'imam Ali (psl) lui avait coûté la haine des plus grands chefs de groupes et de tribus déjà habitués par les trois précédents califes à des dotations et des privilèges qui avaient porté un grand nombre d'entre eux au rang des grands richards de la Péninsule Arabe.

Par cette politique, l'imam perdait aussi l'appui de certains de ses proches, et son histoire avec son frère Âqil est, à ce sujet, très révélatrice :

Un jour Âqil, le frère d'Ali (psl) lui rendit visite. Le dîner étant servi, Âqil fut surpris qu'il n'y ait rien d'autre que du pain, de l'eau et du sel, et dit : «Il n'y a rien d'autre que ce que je vois ?!»

L'imam répondit : Ceci n'est ce pas de la grâce de Dieu, à Lui toutes les louanges ?!»

Âqil sollicita de l'imam une somme d'argent de quoi rembourser une dette, alors, l'imam lui dit : «Patiente jusqu'à ce que je reçois ma dotation.»

Âqil, gêné, dit : «La trésorerie est entre tes mains et tu m'attardes jusqu'à ta dotation ?!»

L'imam dit : «Ma situation ne diffère pas de celle de n'importe quel homme musulman!»

Âqil insista.

L'imam lui dit alors : «Si tu veux, prenons nos sabres et allons à la Hira (ville voisine de la Koufa), il y aurait quelques commerçants riches, attaquons en quelques uns et prenons certains de leurs biens.»

Âqil dit alors avec dédain : «Suis-je donc venu en voleur ? !»

Alors l'imam lui dit : «Tu voles à un seul homme vaut mieux que tu voles à toute la communauté des musulmans !»

C'est ainsi qu'était l'imam. Il vivait la vie des pauvres et il dépensait leurs dépenses. Lorsque certains lui dirent que Muawiya, le rebelle, dépensait des sommes colossales et distribuait les pots-de-vin pour s'assurer la victoire et qu'il convenait peut-être à l'imam de faire autant que lui, l'imam leur rappela sa célèbre devise : «Il ne faut jamais chercher la victoire par le biais de l'injustice !»

Telle était la politique sociale du plus pieux de tous les pieux, le commandeur des croyant, Ali (paix sur lui et sa descendance purifiée).

Deux déflagrations sèches, de la fumée, des cris. Quatre enfants palestiniens ont été tués mercredi après-midi sur une plage de Gaza par des frappes israéliennes, sous les yeux de journalistes.

Une première frappe a touché peu après 16H00 (13H00 GMT) une cahute de pêcheurs sur la digue du port de pêche de Gaza. Un groupe d'enfants sort en courant.

Une deuxième frappe atteint le groupe. Les gamins terrifiés, certains ensanglantés, remontent la plage en criant pour se réfugier dans un hôtel, à 200 mètres de là, où résident des journalistes.

Quatre d'entre eux ont trouvé la mort et au moins cinq autres ont été blessés dans ces frappes, a indiqué à l'AFP le responsable des services des urgences à Gaza, Achraf al-Qoudra.

Ahed Atef Baker, 10 ans, Zacharia Ahed Baker, 10 ans, Mohamed Ramez Baker, 9 ans, et Ismaïl Mohamed Baker, 11 ans. Tous cousins. A l'hôtel, une des victimes se tient le ventre en hurlant avant de s'écrouler et d'être transportée à la hâte par le personnel vers une ambulance.

 

Les corps des enfants -- brûlés et déchiquetés -- ont été aussitôt amenés à leurs familles puis à la mosquée voisine avant les funérailles.

Des frappes de drone américaines contre un repaire présumé ont fait au moins 13 morts mercredi dans les zones tribales pakistanaises, près de la frontière afghane, ont annoncé des sources sécuritaires.

Le bombardement américain a eu lieu à Zoi Saidgai, un village de la zone tribale du Waziristan du Nord, théâtre depuis un mois d'une offensive de l'armée pakistanaise contre les talibans et leurs alliés, selon ces responsables.

Le bombardement, qui a eu lieu dans la nuit, visait des combattants venus de Datta Khel et Mir Ali, une ville où des combats ont opposé la veille des soldats pakistanais à des rebelles.

Selon l'armée, cinq soldats et onze insurgés avaient d'ailleurs perdu la vie mardi dans des échanges de tirs nourris à Mir Ali.

Washington avait suspendu son programme controversé de tirs de drones en décembre dernier à la demande d'Islamabad qui souhaitait à l'époque entamer des pourparlers avec le TTP, principal groupe rebelle pakistanais.