تقي زاده

تقي زاده

Cela fait un certain temps que j’ai engagé de vastes activités de prédication et de propagation du Chiisme selon cette méthode, et il faut bien savoir que seul celui qui est à court d’argument recourt à l’invective et à l’injure ; quant à celui qui progresse à l’aide d’une argumentation logique et d’arguments, il ne ressentira jamais le besoin d’employer ces moyens. Et Dieu le Très-Haut nous a prévenus contre cela:

«Ô vous qui avez la foi, ne jetez pas l’anathème contre ceux qui appellent à autre que Dieu auquel cas ils invectiveraient contre Dieu»1 .

L’invective et la malédiction sont des méthodes qui provoquent une réaction et constituent un point négatif pour le Chiisme, et malgré des années d’effort de notre part pour éviter cela, ces méthodes réapparaissent parmi les Chiites et tous nos efforts ont été anéantis en un instant par Yasser Habib et nous condamnons sans hésitation ce genre de nuisance. Et aujourd’hui, nous sommes passés du statut d’assaillant à celui de défenseur car les Chiites sont de toute part maudits et excommuniés si bien que des conférences sont même organisées dans le monde entier à cette fin. Aussi suis-je extrêmement ravi de la fatwa du Guide de la Révolution car elle a impressionné nombre de savants sunnites et a provoqué chez eux soulagement et contentement, du fait de l’importance et de l’influence du Guide, en tant que personnalité politique et scientifique de premier rang. Et nous profiterons sans aucun doute à l’avenir de cette approche logique – qui était aussi la méthode des Imams infaillibles (paix sur eux) – afin de répandre la pensée chiite d’Ahl al-bayt et nous continuerons sur cette voie jusque la bonne parole du monothéisme triomphe et que l’infidélité et l’association disparaissent.

Tebyan: pouvez-vous nous rappeler le contenu de cette fatwa?

Dr.Tidjãni: elle interdit de recourir à l’invective et à l’injure et interdit de maudire les compagnons; et cette position est sans nul doute correcte et pertinente car il n’est pas nécessaire d’exposer publiquement toutes les vérités à n’importe qui car en effet, il est recommandé dans le hadith: «parle aux gens à la mesure de leur intellect» .

On doit être conscient qu’une personne sunnite a ses choses saintes et vénère des symboles. Par exemple Aisha est un symbole et un exemple alors qu’il se peut que ce frère sunnite ignore tout de Fatima (paix sur elle), en croyant sincèrement que ce qu’a dit le saint Prophète paix sur lui d’Aisha, il ne l’a pas dit de Fatima paix sur elle: « prenez la moitié de votre religion de cette Humayra».

Note:

1- «یا ایها الذین آمنوا لا تصبوّا الذین یدعون من دون الله فیصب الله عدوا»

Source: Section «religion» de Tebyan

Dans la mesure où j’exerçais avant cela le rôle d’Imam parmi les sunnites, je lisais de nombreux hadiths sans n’en rien comprendre et que j’en justifiais tous les aspects avec des justifications logiques. On doit faire la différence entre «ceux qui encourent le courroux et les égarés » (مغضوب عليهم و ضالين) car ceux qui encourent le courroux sont ceux qui ont compris la vérité mais qui la refusent alors que l’expression «les égarés» renvoie à ceux qui ont perdu la vérité et qui sont désemparés. Et quant à moi, je pense que les sunnites font partie des égarés et qu’ils sont victimes d’un complot et d’une déplorable dissimulation et c’est pourquoi je respecte au plus haut point mes frères sunnites et Dieu le Très Haut dit dans le saint Coran:

«O vous qui avez la foi, quand vous parcourez la Terre sur le chemin de Dieu…ne dites pas à ceux qui vous adressent le salut, tu n’est pas croyant en cherchant les biens de ce monde alors qu’il y a chez Dieu beaucoup de richesses; ainsi étiez-vous auparavant et Dieu vous a gratifié de sa grâce» .

Et Dieu le Très-Haut m’a ainsi gratifié de cette guidance, ce qui m’a permis d’embarquer sur le vaisseau du salut, et de me raccrocher au «solide câble de Dieu». J’ai écrit sur ce voyage et mon expérience avec les Chiites, grâce à quoi j’ai connu un grand succès ; je ne m’attendais pas du tout à ce que ce livre, si concis, rencontre un tel accueil de la part des musulmans, qu’ils soient chiites ou sunnites, de sorte qu’un grand nombre d’entre eux a été guidé sur la voie du salut et que ce livre a été traduit en vingt-six langues et vu le nombre de lettres et de courriels qui m’arrivaient, j’ai compris que des villages entiers s’étaient convertis au Chiisme; j’entretenais des relations avec certains pays d’Afrique du Nord et en Côte d’Ivoire et j’ai compté qu’environ deux millions de personnes ont été guidées grâce à ce livre.

Ainsi, en Turquie, après la traduction de mes quatre livres: «Puis j’ai été guidé», «Avec ceux qui me précèdent», «Commentez les gens du Rappel» et «les Chiites, ce sont les sunnites», environ la moitié de la communauté alaouite, qui compte selon son chef environ vingt millions de personnes, est devenus chiite; et les alaouites m’ont invité il y a trois ans en Turquie pour l’Aid Ghadir et une foule d’environ trente-cinq mille personnes nouvellement converties est venue m’accueillir, parmi laquelle se trouvaient le ministre de la Culture, ainsi que nombre de journalistes issus de média différents. Lors de cette grande fête organisée par les frères alaouites, un rapport a été préparé et diffusé et je suis reconnaissant à Dieu le Tout Puissant pour ce bienfait. Et je suis toujours aussi motivé pour la prédication et la diffusion du Chiisme. Je me rappelle avoir été surnommé le «pourfendeur du chiisme» (baqarat al-tashayyu’) en Afrique du Nord par Mohammad Baqer al-Sadr, en disant que «ton rôle et ta place sont les mêmes que ceux joués par l’Imam Baqer (paix sur lui) et décrits dans le hadith affirmant: «que Dieu pardonne celui qui revivifie notre affaire. Quand on lui a demandé comment leur affaire serait revivifiée.

Il répondit «en apprenant nos sciences et en les enseignant aux autres car si les gens connaissaient la valeur de nos enseignements, ils nous suivraient sans aucun doute». A un autre endroit, il dit: «soyez pour nous source de fierté et de réputation, non pas une source d’humiliation, de déshonneur et de mauvaise réputation. Il a également dit: «invitez les gens à la religion par d’autres moyens que la langue».

J’ai mis en pratique ces conseils et j’ai obtenu un grand succès et je remercie Dieu le Très Grand pour m’avoir guidé. Et je continue aujourd’hui d’inviter les gens à Dieu mais avec la méthode qu’Il a Lui-même préconisé: «avec sagesse et une exhortation de bon ton» si bien que d’emblée, j’ai laissé de côté les invectives, la malédiction et l’injure car j’ai été convaincu par cette directive du Prince des Croyants Ali (paix sur lui) qui affirme: «ne soyez pas injurieux et ne jetez pas l’anathème mais dites plutôt il a fait ceci et cela…» . Je pense que c’est là un concentré du Chiisme que d’éviter l’invective et l’anathème tout en explicitant et en exposant les vérités historiques conservées par les méandres de l’Histoire, ces vérités mêmes qui sont couchées dans les livres, alors que les gens passent à côté sans s’en apercevoir et sans les connaître.

Tebyan: Salamalaikum. Nous sommes réellement contents de vous voir. Ce qui nous a incité à vouloir vous voir est la réputation dont vous jouissez dans le monde de l’Islam, en particulier auprès des Chiites, et l’on peut dire qu’en vérité, rencontrer de semblables personnages dans le Monde de l’Islam est rare et tous ceux qui comptent parmi les gens de science et de culture aiment à vous connaître et à vous faire connaître. Bien sûr il y a chez vous une spécificité, la question de la conversion au Chiisme, et nous aimerions connaître la raison principale et le secret qui vous a poussé à vous convertir au Chiisme, de sorte que vous êtes devenu une personnalité importante dans le Monde chiite.

Dr.Tidjãni: Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux; en ce qui me concerne, dans tous les cas, je me raccroche à ce propos divin qui nous invite à dire en toute circonstance: «Louange à Dieu qui nous a guidé vers cela et nous n’aurions pas été guidés si Dieu ne nous avait lui-même guidés».

En réalité, tous ces événements sont une grâce de la part de Dieu le Très-Haut, et l’on peut le considérer comme un retour vers les fondamentaux et vers mes origines familiales car ma famille appartient à la famille des descendants de Ali, émigrée d’Irak, fuyant le pouvoir abbasside qui l’avait condamnée à mort, pour s’installer en Afrique du Nord, en Tunisie, et qui avec le temps, est progressivement devenue sunnite, en adoptant une attitude de «dissimulation» (taqiyya) et la volonté divine voulut que nous retrouvions nos origines afin de comprendre la vérité.

Mon voyage à la Mecque fut une réussite et sur le chemin du retour, Dieu voulut attirer notre attention sur l’Irak et il plaça sur mon chemin un homme chiite qui nous emmena en Irak. J’ai pris part à une réunion de savants chiites en présence de savants tels que Mohammad Baqer Sadr et Seyyed Hakim. Là-bas, avant d’entrer en contact avec leur doctrine et de m’en sentir influencé, j’ai été étonné par leur comportement. C’est peut-être cette éthique chiite qui m’a attiré et tout au long de mon séjour là-bas, c’est leur comportement qui nous a impressionnés. Au fil des discussions et des questions qui m’étaient posées, j’ai commencé à être travaillé par le doute, un doute d’une nature semblable à celui défini par Ghazzãli comme un chemin pour découvrir la vérité.

Quand je suis rentré dans mon pays, la Tunisie, j’ai remarqué qu’ils avaient tenu leur parole et qu’ils avaient envoyé gratuitement tous les livres que j’avais demandés, ce qui me surpris énormément et me poussa à faire des recherches pendant trois ans. Finalement, après moult recherches, précisions et comparaisons, j’ai compris qu’Ahl al-Bayt (paix sur eux) était le principe et la racine de l’Islam, et que ceux qui leur tournaient le dos étaient en réalité dans l’égarement; c’est pourquoi j’ai décidé de rédiger mon livre intitulé «Puis j’ai été guidé» car je me savais moi-même un musulman égaré.

mardi, 20 mai 2014 09:37

Le plus grand homme de l’histoire

‘Ali fils d’Abû Tãlib, que la Paix soit avec lui, cousin et gendre du Prophète, est le premier des Imams infaillibles et le quatrième Calife de l’Islam. Sa vie fut dès le début exceptionnel, puisqu’il naquit dans la Kaaba. A partir l’âge de six ans, il grandit dans la maison de son cousin Mohammad, que Dieu prie sur lui et sa famille, et il fut – après Khadîja, épouse du Prophète – la première personne à embrasser l’islam et à se vouer entièrement à seconder le Prophète dans sa mission.

Lorsqu’au début de cette mission le Prophète réunit, sur ordre de Dieu, sa parenté pour les appeler à l’Islam, il leur annonça que le premier d’entre eux qui aurait foi en la religion qu’il apportait serait son lieutenant.

Il réitéra cela par trois fois et à chaque fois, seul ‘Ali, que la Paix soit avec lui, répondit favorablement. Lorsque le Prophète se préparait à émigrer de La Mecque à Médine, un complot fut ourdi pour mettre fin à ses jours en le tuant pendant son sommeil; ‘Ali illustra son dévouement et son abnégation en prenant la place du Prophète dans son lit, offrant sa propre vie pour sauver la sienne. Par la suite, quand le Prophète, que Dieu prie sur lui et sa famille, lia les musulmans deux à deux par un pacte de fraternité, il fit de l’Imam ‘Ali, que la Paix soit avec lui, son frère en ce monde et dans l’autre. Enfin, lors du retour du Pèlerinage qui précéda de quelques mois sa mort, en un lieu dit Ghadir Khomm, le Prophète présenta publiquement ‘Ali, devant des dizaines de milliers de personnes, comme le chef et le guide des musulmans après lui.

‘Ali fut donc le confident du Prophète dans ses jours de solitude et son compagnon dans les difficultés et les dangers. Après la mort du Prophète, que Dieu prie sur lui et sa famille, ‘Ali fut écarté pendant près de vingt cinq ans de la direction du gouvernement. Durant toute cette période, il eut l’attitude d’un veilleur faisant obstacle aux déviations. Après l’assassinat du troisième Calife, les Compagnons du Prophète le choisirent pour Calife et les musulmans lui firent serment d’allégeance. Son Califat dura environ quatre ans et neuf mois, au cours desquels il supprima la plupart des changements introduits après la mort du Prophète, rétablissant les choses dans leur état originel. De toutes parts, des éléments opposants, voyant leurs intérêts menacés, levèrent l’étendard de la sédition et, sous prétexte de réclamer justice pour le sang versé du troisième Calife, déclenchèrent de sanglantes guerres fratricides qui occupèrent toute la période du Califat de ‘Ali. Finalement, ils firent tomber en martyr, pendant qu’il faisait sa Prière rituelle, le plus grand homme de l’histoire après l’Envoyé de Dieu, que Dieu prie sur lui et sa famille.

Son dévouement et son esprit de sacrifice pour la religion de Dieu ne connurent pas un moment de relâchement et c’est sous son humble toit que furent élevés des fils tels que Hassan et Hussayn et une fille telle que Zaynab, que la Paix soit avec eux, qui marquèrent profondément le cours l’histoire, brandirent dans les ténèbres du monde le flambeau de l’humanité et devinrent les modèles des hommes et des femmes en quête de vérité.

Les actions héroïques des martyrs sont pour nous une leçon: nous en donnons quelques- unes dans ce qui suit:

1. Le consentement et la soumission sont les points culminants de la perfection de l’âme de l’être humain. Les dévoués compagnons d’Abã Abdollãh sont l’exemple évident et parfait pour atteindre ce degré. Face à cela, il y a l’armée de Kufa, qui selon l’expression de l’Imam (S), a préféré le consentement du peuple à celui du Créateur."Ne seront jamais guidés dans la voie droite ceux qui préfèrent leur propre consentement à celui du Créateur".

Ceci signifie qu’il y a, d’un côté l’égoïsme et l’arrogance et de l’autre, dans l’armée d’Imam, la dévotion à Dieu et le sacrifice. C’est seulement à la lumière du consentement que les amertumes deviennent douceurs, et que la mort devient volonté, acceptation et sacrifice. La résistance face à autant de flèches et d’archers et l’accueil du martyre à bras ouverts résultent de ce consentement et de cette soumission.

2. Les compagnons de l’Imam (S) étaient toujours en rappel. La résistance face au déluge de flèches résulte des invocations de minuit. C’était une manière de se purifier et d’échanger avec Dieu. L’armée de l’ennemi était celle qui oubliait Dieu et s’oubliait elle-même. L’Imam (S), après avoir conseillé Barir ben Khazir Hamadani de renoncer à sa résolution, en vain, a dit: "vous vous êtes soumis au Diable et avez oublié le Rappel de Dieu (le Diable vous a fait oublier Dieu)".

Les compagnons de l’Imam (S), pendant toute la durée du combat, murmurait le Coran et rappelait incessamment le nom de Dieu.

3. Le déluge de flèches au matin d’Achoura témoignait de la peur et de l’angoisse de l’ennemi à l’idée de se confronter aux compagnons de l’Imam (S). Ce combat injuste et inégal confirme ce que ’Amro ben Hojaj et ’Omar Sa’d disaient à leurs troupes: "vous n’avez pas la force de vous confronter directement aux compagnons d’Hussayn (S)".

4. Les compagnons d’Imam ne se sont ni affaiblis, ni disloqués après ce terrible déluge de projectiles. Ils ont confirmé les paroles de leur Imam qui a dit: "Je ne connais pas de compagnons aussi fidèles et meilleurs que les miens»

Les sources allemandes ont fait état de l'envoi de mercenaires de l'agence privée américaine Blackwater en Ukraine, mercenaires dont la mission consisterait à secourir des opérations militaires de Kiev, contre les indépendantistes de l'est de l'Ukraine.

Environ 400 mercenaires, employés de Blackwater, se trouveraient près de la ville Louhansk, dans l'est de l'Ukraine. Les services de renseignement américain ont fait état de l'implication des agents de Blackwater dans la crise en cours en Ukraine. « L'OTAN ne dispose d'aucun document prouvant le retrait des forces russes de l'Ukraine après l'ordre émis par Poutine » a déclaré par ailleurs le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord en réaction au décret du président Poutine , demandant aux forces russes en manoeuvre près des frontières ukrainiennes de regagner leur base. Selon Xinhua, Vladimir Poutine a donné l'ordre de ce retrait à son ministre de la Défense .

Le grand-prêtre, lors d'un discours dimanche dans la ville sainte de Qom (au sud de la capitale de Téhéran), a averti que ce groupe est composé de gens sauvages, aide les ennemis de l'Islam à travers sa propagande antireligieuse.

Ayatollah Makarem Shirazi a aussi salué la détermination des savants sunnites du monde musulman à dénoncer les actes terroristes de cette takfirie de groupe.

Le 14 Avril, Boko Haram, créé en 2002 dans le nord du Nigeria, a suscité l'indignation mondiale en enlevant 276 Chibok élèves du secondaire dans l'état nord-est de Borno.

Le samedi, cinq dirigeants africains (Nigeria, Cameroun, Niger, Tchad et Bénin ) et le président français François Hollande, avec les envoyés des États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE) se sont réunis en sommet de Paris, capitale de la France, pour discuter d'une action commune contre Boko Haram, qui surnommé " menace majeure " pour l'ensemble du continent.

Toutefois, cette réunion a fini frustré par la lenteur de la réaction à l'enlèvement de masse. Lors de cette réunion, le président français a dit Boko Haram est lié à Al-Qaïda au Maghreb, dans le cadre d'un réseau d'organisations terroristes dans la région. Malheureusement, la communauté internationale n'a pas encore pris de mesures concrètes pour éliminer le groupe extrémiste.

Un haut diplomate français a décrit le plan de paix en quatre points de l'Iran en Syrie comme utile et propice au règlement de la crise dans l’État arabe.Jean- François Girault, directeur de ministère français des Affaires étrangères pour les affaires de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, a fait ces remarques, samedi à Téhéran, lors d'une réunion avec le vice- ministre des Affaires étrangères de l'Iran chargé des affaires africaines et arabes, Hossein Amir – Abdollahian.Girault a déclaré que Téhéran et Paris devraient poursuivre les consultations sur la Syrie et d'autres pays du Moyen-Orient, ajoutant que les groupes terroristes opérant en Syrie constituent une menace pour la France et l’Europe.Amir – Abdollahian a, pour sa part, mis en garde contre les conséquences dangereuses de la propagation du terrorisme et de l'extrémisme au Moyen-Orient.Il a également dit que la prochaine élection présidentielle en Syrie serait un problème national.Le plan de paix de l'Iran proposé insiste sur un règlement politique à la crise en Syrie, l'intégrité territoriale et l'indépendance du pays arabe ainsi que le droit de son peuple à l'autodétermination dans une élection démocratique.L’élection présidentielle de la Syrie va commencer le 3 juin. Le vote aura lieu dans les régions contrôlées par le gouvernement du pays en crise. Les Syriens vivant à l'étranger auront également voté le 28 mai.Damas a insisté qu'il tiendrait le vote malgré le militantisme soutenu par étranger qui a frappé le pays arabe depuis plus de trois ans.La Syrie a rejeté les accusations occidentales et de l'opposition en ce qui concerne l'élection présidentielle, en disant qu'il a l'intention de tenir un vote libre et transparent.La Syrie a été saisie par la violence meurtrière depuis mars 2011.

« La RII et le groupe 5+1 s’intéressent à parvenir à un accord dans les plus brefs délais », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le porte-parole de la diplomatie chinoise, Hong Lei, a souhaité, lundi, que toutes les parties, présentes aux négociations nucléaires Iran/5+1, puissent transformer leur volonté politique en un accord qui assure les intérêts de part et d’autre. « La Chine espère que les deux parties mèneront les discussions sur un pied d’égalité pour qu’elles puissent mettre fin à leurs préoccupations », a ajouté Hong Lei avant d’affirmer que la Chine essayait de favoriser la percée du processus des négociations. En ce qui concerne le quatrième tour des négociations Iran/5+1 à Vienne, Hong Lei a déclaré que ces discussions se trouvaient dans la phase la plus difficile.

Les hommes politiques américains ne peuvent pas cacher leur inquiétude... quant aux échecs répétitifs de l’administration américaine sur la scène internationale. « Les Etats-Unis ne sont plus le leader du monde. », c'est l'avis de Chris Christie, gouverneur de l'état de New Jersey, l'un des candidats éventuels des Républicains aux élections présidentielles 2016 qui critique la politique étrangère de Barack Obama, lequel, selon lui, n'envoie plus de signaux clairs au monde ! « Des signaux tels que le président Ronald Reagan envoyaient à son époque, signaux qui fassent la part des choses entre les amis et les ennemis de l'Amérique. », précise encore Chris Christie, l’un des faucons les plus connus qui en est à conclure que « les Etats-Unis n'ont jamais été dans une pareille situation, situation où leurs amis hésitent à les rapprocher. Et Christie de poursuivre : « mais plus le temps passe, plus les Etats-Unis s'éloignent de ce pays qui aspirait au leadership de la planète ». Les déclarations de Christie, de connotations certes électoralistes, traduisent la vive inquiétude qui est celle des politiciens américains face au déclin de la première puissance du monde. Nombreux sont les Américains, républicains comme démocrates, qui se souviennent amèrement d’une Amérique faisant entre les années 1950-1980, cavalier seul dans plus de la moitié du globe. A l'époque, tout dont les autorités américaines désiraient la réalisation, s’exécutait, soit par leurs alliés, soit par la force des armes ou des coups d'état militaire. Quelle a été la principale appuie à cette hégémonie impitoyable ? La ferme foi des alliés US en des valeurs américaines (!) auxquelles, ils ajoutaient sa grande puissance économique et sa suprématie militaire. Or, cette foi en une Amérique invulnérable n’est plus ! Avec les scandales à répétition qui entachent l’image des Etats Unis, mêmes leurs alliés ne les croient plus : Abu Ghraïb et Guantanamo, l'invasion de l'Irak, de l’Afghanistan, la Libye, la Syrie, Snowden, l’Ukraine, la liste est trop longue pour que le monde puisse l’oublier. Les sondages se succèdent pour souligner le mécontentement croissant en Europe envers les Etats Unis, une Europe qui croyait devoir sa libération du Fascisme et du Communisme à l’Amérique. C’est dire à quel point, le pays du Hollywood, du McDonald et d’IPhone se trouvent sur la corde raide. D’ici quelques années, les Etats-Unis cèderont leur place économique à la Chine. Avec une dette de 17 trillion de dollars, les Etats-Unis sont à sec. Il est vrai que le pays s’enfonce dans des gouffres insondables et qu’il souffre désormais de faiblesses structurales. Le monde a changé, mais les Américains ne veulent pas l'accepter. C'est sans doute dans ce changement qu’ils ont du mal à saisir, que les Etats Unis doivent chercher les raisons du déclin de leur puissance!