
تقي زاده
Entente Iran/USA: les USA se moquent des arabes!!
Les gouvernements arabes croient qu’un accord final sur le nucléaire iranien, pour conduire Obama à se mettre d’accord avec Téhéran pour les autres dossiers de la région.
Tandis que les Etats-Unis demandent aux pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) de prendre une position commune au sujet de l’Iran, il paraît que Washington se prépare pour un accord nucléaire final avec Téhéran, chose que les gouvernements arabes considèrent comme un avantage important que la Maison Blanche veut donner à la République islamique d’Iran. Le quotidien Al-Arab, publié à Londres a écrit que le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel a parlé de la prise de position commune des pays membres du CCGP face aux menaces régionales, lors de sa rencontre à Djedda avec les ministres de la Défense des pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique. En même temps, les 5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) poursuivaient leurs négociations nucléaires avec l’Iran pour arriver à un accord final. Mardi dernier, Hagel est allé à Djedda où il a rencontré aussi plusieurs responsables saoudiens dont le prince héritier l’Emir Salman ben Abdelaziz, et l’Emir Salman ben Sultan vice-ministre saoudien e la Défense.
Selon les analystes, lors de sa rencontre avec les ministres de la Défense des pays membres du CCGP, Hagel a essayé de rassurer les alliés arabes des Etats-Unis dans le golfe Persique, en leur disant que la poursuite des négociations nucléaires avec l’Iran pour arriver à un accord final ne signifiait pas que les Etats-Unis ne soucient pas des intérêts de ses alliés stratégiques dans la région ou qu’ils les abandonnerait seuls devant une soi-disant menace iranienne.
Il y a un an, l’administration Obama a changé de cap dans sa politique envers l’Iran et a décidé de se rapprocher de ce pays, ce qui a mis en colère des alliés arabes des Etats-Unis dans la région du golfe Persique, surtout l’Arabie saoudite. Déçus du comportement des Américains, ces pays ont voulu même se procurer de nouveaux alliés en renforçant leurs relations avec les adversaires des Etats-Unis, c’est-à-dire la Chine et la Russie.
Pendant sa rencontre avec les ministres de la Défense des pays membres du CCGP à Djedda, Chuck Hagel a déclaré que Washington développerait sa coopération militaire avec ces pays face à ce qu’il a appelé la menace iranienne. Il a parlé aussi du développement des liens militaires avec les pays arabes du sud du golfe Persique notamment dans le domaine de la défense maritime et aérienne et de la défense électronique. Au cours de cette rencontre, les ministres arabes ont parlé ouvertement de leurs inquiétudes quant à un rapprochement diplomatique entre Téhéran et Washington qui pourrait accepter finalement le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium dans son territoire. Ils ont demandé aux Etats-Unis de prendre des mesures nécessaires pour pouvoir surveiller les activités nucléaires de la République islamique d’Iran.
Selon les observateurs, la vrai inquiétude des gouvernements arabes du sud du golfe Persique c’est que l’Iran puisse convaincre les grandes puissances à reconnaître ses droits nucléaires, en profitant de temps des négociations pour compléter ses programmes nucléaires, en se débarrassant également des sanctions internationales, sans donner de véritables concessions à ses interlocuteurs. Bref, ils craignent que l’Iran renforce sa position en tant que grande puissance régionale. Malgré les garanties que Chuck Hagel a essayé de donner aux alliés arabes de Washington, ces derniers croient qu’après la conclusion d’un accord nucléaire finale entre les grandes puissances et la République islamique d’Iran, les Etats-Unis pourraient se mettre d’accord sur d’autres dossiers régionaux que ces pays considèrent comme vitaux, c’est-à-dire les dossiers syrien, libanais, irakien et yéménite, d’autant plus que cela signifierait la reconnaissance officielle de la position régionale de l’Iran par l’administration américaine.
Rohani ouvre des projets de télécommunication
Rohani, présent à la cérémonie de clôture de la quatrième Exposition nationale sur les télécommunications et les technologies de l'information, a inauguré les projets par vidéoconférence.
Ces projets comprennent l'augmentation de la capacité du réseau de fibre optique entre l'Asie et l'Europe à 150 gigabits par seconde, soit 400 %, et entre les villes de Téhéran et Ispahan 400 gigabits et également connecté Internet haut débit pour 4100 emplacements.
Enfin , le président a inauguré le persan centre de données en nuage dans la province de Golestân ( nord-est) , du Khûzistân ( sud ) , Qom ( centre ) , Fars ( sud ) , Rezai Khorasan ( nord-est ) , Hamedani ( ouest ) et Kerman( sud ) .
Le 17 mai a été désigné Journée mondiale des télécommunications et société de l'information, pour l'appariement de deux événements : d'abord, la Journée mondiale de la société de l'information et, d'autre part, la Journée mondiale des télécommunications.
Syrie : Etrange coup de main d'Al Nosra aux renseignements occidentaux !
Un phénomène vient de se produire en Syrie et dans les rangs des terroristes d'Al Nosra qui est le suivant : la création des bases militaires à l'effet de recruter des terroristes étrangers et de les entrainer avant de les envoyer en Syrie. Ce plant intervient parallèlement à l'arrivée des milices takfiris de nationalité saoudienne en Syrie, placés sous le commandement de Abou Maaz al Saedi et alors que Al Nosra et l'Etat islamique en Irak et au Levant s'entre déchirent. Al Nosra a également peur des informations en provenance de l'Europe où les autorités disent avoir peur d'un retour des jihadistes européens en Europe. Les bases militaires et les points de rassemblement nouveaux ont été construits en Syrie, bases qui accueillent les terroristes non syriens. Cette mesure se greffe sur l'appel lancé par l'un des muftis saoudiens les plus connus , Cheikh Abdellah al Mahissni qui demande expressément à tous les takfiris , qu'ils soient membres du front Al Nosra ou du front islamique de s'unir . L'entrainement du premier groupe des terroristes s'achève d'ici un mois et ces terroristes sont en cours de formation dans le camp Al Farough, crée il y a deux mois. ne seconde base devrait s'ouvrir sous le nom de Al Battar tout comme une troisième que les terroristes veulent baptiser al Gharba. il existe une seule condition pour se faire recruter : ne pas être membre ou sympathisant des groupes actifs dans le dossier palestinien et ne pas avoir été entrainé auparavant dans des camps jihadistes. Mais la chose la plus étrange qui s'est produite en effet dans le processus de recrutement est la suivante : le recrutement se fait via twitter, ce qui le rend particulièrement facile . le gourou Al Mahssini demande aussi via son acompte twitter des fonds et les principales sources d'argent se situent dans les pays arabes du golfe Persique. Al Mahssini avait auparavant crée un centre baptisé "Appel au Jihad" ayant deux missions , d'abord celle de propager des pensées jihadistes et ensuite celle de lutter contre des milices rivales. le gourou qui prétend avoir des ennemis et des amis dont le nombre croit de jour en jour exige que Al Nosra et le front islamique s'unissent pour face à d'autres milices . Al Mahissini est l'une des figures qui a joué un rôle principal dans le déclenchement des combats " fratricides" entre Al Nosra et l'Etat islamique. les analystes politiques voient pourtant plus loin : Al Mahissini n'est il pas un agent de renseignement occidental, en train de recruter les jihadistes européens , les rassembler en Syrie pour que l'Europe soit une bonne fois pour toute débarrassée de leur présence? l'usage de twitter, moyen de recrutement particulièrement accessible ne va pas pour rassurer les opposants à cette hypothèse.
Gaz : L'Iran veut-il couper l'herbe sous les pieds de la Russie?
Depuis que la crise a éclaté en Ukraine, mettant à mal les relations entre la Russie et l'Occident, les analyses vont bon train sur une possible substitution de l'Iran à la Russie sur le marché du gaz . mais l'Iran cherche-t-il à damner le pion à la Russie? le secrétaire général de l'Assemblée des pays exportateurs de gaz GACF rejette l'hypothèse d'une telle substitution qui n'a pas lieu d'être . Au cours d'un discours prononcé devant une université russe, Mohamad Hossein Adeli a affirmé que son pays n'avait nullement intention d'exporter du gaz en Europe en lieu et place de la Russie et qu'au contraire, l'Iran demande à coopérer en ce sens avec les russes . " l'Iran entretient de très bonnes relations avec la Russie et il entend raffermir ses coopérations énergétiques avec Moscou". pour le responsable iranien, le marché energétique russe est une cible favorite qu
e la RI vise en attendant la levée des sanctions : " l'Europe ne peut à vrai dire sanctionner la Russie. depuis l'époque de la guerre froide, les échanges gaziers entre l'Europe et la Russie se poursuivent et l'Europe en a grandement besoin. l'idée des sanctions parait irréaliste" ! les analystes politiques estiment que l'alliance Moscou Téhéran est désormais au point de non retour et que l'Iran préfère contribuer aux côtés de la Russie et non pas dans son camp opposé à un réquilibrage des rapports de force.
Pasdarans :nous riposterons contre toute agression cybernetique
" Par ce genre d'allégations, les Américains cherchent à donner de l'Iran l'image d'un cyber-assaillant" a déclaré le général à l'occasion d'une conférence sur la sécurité cybernétique.
Il a souligné qu'" il y a toujours derrière ces allégations la volonté de se victimiser et de trouver le prétexte nécessaire pour lancer une cyber-agression massivecontre l'Iran".
Il a ajouté :"La république islamique d'Iran n'a pas besoin de pirater les sociétés américaines. Les opérations cybernétiques iraniens ont tous un caractère défensif ce qui ne veut pas dire que nous resterons les bras croisés face à une agression cybernétique des ennemis " indiquant que " le cyberespace est un espace de combat et de défense et les politiques de l'Iran sont orientées dans ce sens. Et donc, l'Iran se réserve le droit de riposte".
Et de conclure : "l'Organisation de défense passive iranienne est en charge d'identifier les sources de ce genre d'agression et d'y réagir convenablement. Les attaques cybernétiques anti iraniennes sont fréquents mais l'Iran dispose des moyens pour s'y opposer avec force".
A noter qu'une conférence sur la cybersécurité a ouvert ses portes le 15 mai à Chiraz et ce pour deux jours .
'' Énergie nucléaire, le droit inaliénable du peuple iranien "
Commentant le nouveau cycle de négociations sur le nucléaire iranien avec le pays du groupe 5+1 sur capitale autrichienne Vienne, le religieux iranien a réitéré que la nation iranienne ne reculera pas sur ses droits légitimes à faire usage de l'énergie nucléaire pour répondre aux demandes ennemis excessives.
Après avoir souligné l'importance de ce nouveau cycle de négociations sur le nucléaire, Sediqi a déclaré que l'accord final entre l'Iran et le sextuor doit être égale, mutuelle et parallèlement à la levée des sanctions unilatérales de l'Occident contre l'Iran.
Ailleurs dans ses mots, Sediqi a souligné que le programme nucléaire de l'Iran est un problème irréversible parce que les gens persans ont perdu de nombreux proches de cette manière ; En fait, les scientifiques nucléaires de l'Iran doivent se déplacer dans cette direction afin de faire respecter l'ensemble de ses objectifs et de développer ce secteur.
Se référant aux déclarations du Guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, le président de la prière collective a déclaré que l'Iran n'est pas contre les pourparlers, même du point de vue que les actions diplomatiques sont essentiels.
Le négociateur nucléaire de l'équipe pays Persique insisté, doit respecter les lignes rouges pour l'Iran dans les négociations avec le Sextet sur le programme nucléaire de l'Iran. À la fin de ses remarques, hojatolislam Sediqi a insisté le droit de l'Iran à enrichir de l'uranium à l'intérieur du pays afin de répondre à la demande intérieure.
G5+1, optimiste sur les négociations avec l'Iran à Vienne
Le directeur politique du ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni et un membre de la délégation britannique, Simon Gass, a déclaré que " les négociations avancent. " Un membre de la mission chinoise comme " très bonnes " dialogues de traitement, bien que les représentants de la délégation russe, Serguei Ryabkov et des États-Unis, Wendy Sherman, se soient abstenus de répondre aux journalistes à ce sujet.
Pendant ce temps, Michael Mann, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a décrit comme " très fructueuse" la deuxième journée de pourparlers tenus le jeudi.
Téhéran et le sextet ont commencé leur nouveau cycle de négociations visant à ouvrir la voie d'élaborer un accord global sur le programme nucléaire iranien mercredi.
Le jeudi, en plus des entretiens entre le ministre des Affaires étrangères perse, Mohammad Javad Zarif, et Ashton, le négociateur nucléaire supérieur de l'Iran et le G5+1, Seyed Abbas Araghchi et Helga Schmidt, respectivement, se sont réunis pour apporter positions.
L'EIIL invente un robot-kamikaze!!
L'Etat islamique en Irak et au Levant ( EIIL ou Daesh) vient de dévoiler son dernier acquis technique : robot-kamikaze!!! la milice terroriste publier des images où il présente un robo doté de bombe et capable de se faire sauter !. l'EIIL affirme qu'il s'agit là d'un produit fabriqué par son secteur d'ingénierie qui revendique déjà la fabrication des bombes téléguidées . le robot en question est capable de transporter des bombes pesant plusieurs kilogrammes et " il sera utilisé très prochainement sur les champs de bataille"!! l'appareil vise à réduire les pertes dans les rangs de cette milice dont les membres sont réputés d'être des violeurs, des drogués , des cannibals !
Guide Suprême : Les groupes takfiris sont un danger pour tous les musulmans
« Si nous ne luttons pas contre ces groupes, ils porteront des atteintes plus graves au monde de l’islam. » L’Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d’une rencontre avec Nawaz Sharif, Premier ministre du Pakistan, le 12 mai 2014, a déclaré que les groupes takfiris étaient un danger pour tous les musulmans, chiites ou sunnites.
« Si nous ne luttons pas contre ces groupes, ils porteront des atteintes plus graves au monde de l’islam. Les convergences culturelles et religieuses des deux peuples, iranien et pakistanais, sont la meilleure garantie de bonnes relations.
Les relations économiques ne sont pas satisfaisantes et certains tentent de nuire à la sécurité de nos frontières pour éloigner les deux gouvernements, nous ne pouvons pas croire que ces incidents sont involontaires ou naturels.
Nous devons mettre en œuvre de grands projets économiques et j’espère que pendant votre mandat, de grands travaux seront faits. Nous ne devons pas attendre l’autorisation des États-Unis ou d’autres pays pour développer ces relations. Bien entendu nous sommes au courant d’autres activités de ce genre dans la région du Baloutchistan », a-t-il dit.
Nawaz Sharif a quant à lui, manifesté sa satisfaction de revoir le Guide suprême dont il a rappelé le voyage au Pakistan et l’accueil chaleureux de la population.
« Je vais faire tous mes efforts pour relancer le commerce entre les deux pays et la construction du gazoduc. Soyez sûr que le gouvernement pakistanais prendra des mesures sévères contre les responsables des troubles aux frontières et que nous soutenons toutes les actions de la République islamique dans cette région », a-t-il dit.
Zarif et Ashton définis sous IV série de pourparlers nucléaires
Selon le ministre des Affaires étrangères de l’Iran, au cours du dîner de travail, le programme a été convenu mercredi matin, dans lequel des vues générales vont se poser ; alors les pays Sextet (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) vont discuter avec l'autre, et enfin, le dialogue commence.
Pour le ministre des Affaires étrangères persan de cette ronde de négociations est plus délicate, comme les parties le coup d'envoi le libellé de l'accord ; quant à lui, a indiqué que l'achèvement jusqu'à la fin de la période définie Juillet prochain, dépend de la volonté de la contrepartie.
" Nous ne cherchons pas d'armes nucléaires et nous n'avons aucun problème que ce soit clair pour tout le monde ", a souligné M. Zarif, alors assurez-vous que l'énergie nucléaire Le programme de l’Iran, pas les installations ni le système de défense de la République la seule question sera examinée islamique.
A la fin de son discours, le propriétaire persan haute réaffirmé que l'Iran ne veut rien de plus que les droits correspondants et non d'y mettre fin.
La délégation iranienne dirigée par Zarif, le mardi rendu à Vienne, capitale de l’Autriche, pour assister à un autre cycle de négociations Iran - G5 +1, qui sont classés dans le cadre des efforts visant à dissiper toutes les inquiétudes au sujet du programme l'énergie nucléaire de l'Iran et de la rédaction d'un accord final.