تقي زاده

تقي زاده

‘’Les différents domaines de coopérations accrues sont assez larges et il n y a aucun obstacle entravant les relations irako-iraniennes’’, a souligné le Guide Suprême de la révolution islamique.

Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique, hier jeudi le Guide Suprême de la révolution islamique a reçu en audience le premier ministre irakien, Nouri al-Maliki.

Les différents domaines de coopérations accrues sont assez larges et il n y a aucun obstacle devant les relations irako-iraniennes, a affirmé l'honorable imam Khamenei en allusion à l'importance que revêt le développement des relations politique et économique entre les deux pays.

Ces dernières années l'Iran a réalisé de progrès considérables et le transfert de ces expériences scientifiques vers l'Irak serait un prélude à des coopérations importantes entre les deux parties, a souligné Guide Suprême de la révolution.

Jugeant positif le bilan du gouvernement irakien il a ajouté : ce que vous faites aujourd'hui pour votre pays est précieux, certes les besoin de l'Irak est encore plus nombreux.

Le Guide Suprême a qualifié de bon et intime ami de la RII, le Président irakien, Jalal Talabani avant de lui souhaiter bonne santé. Nouri al-Maliki a pour sa part remercié la RII avant d'espérer que ses entretiens à Téhéran contribueront à la promotion des coopérations entre les deux pays dans tous les domaines.

Ajoutons qu'hier Maliki a rencontré le président iranien Hassan Rohani et son ministre des affaires étrangères Mohammad Djavad Zarif.

vendredi, 06 décembre 2013 13:02

Début de l'opération française en Centrafrique

L'opération militaire française en Centrafrique, qui doit mobiliser à terme 1.200 soldats

, a débuté avec des patrouilles dans Bangui, a annoncé vendredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. L'opération a commencé et les forces françaises présentes en Centrafrique ont développé des patrouilles dans Bangui, a affirmé le ministre à Radio France Internationale. L'Onu avait donné son feu vert jeudi à l'intervention française. Une compagnie est arrivée de Libreville hier soir et aujourd'hui un détachement d'hélicoptères sera sur zone, a encore déclaré le ministre. Une compagnie de l'armée française comprend généralement quelque 150 hommes. La mission des militaires français, en appui de la force africaine sur place, est d'assurer une sécurité minimum, permettant à une intervention humanitaire de se mettre en oeuvre, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Elle passe par la sécurisation des rues, des itinéraires principaux pour permettre aux gens d'aller même à l'hôpital, a souligné Jean-Yves Le Drian. Parallèlement il s'agit que les forces africaines soient en situation d'assurer la sécurité du territoire en attendant la transition politique, a ajouté le ministre. Après le feu vert de l'Onu, le président français François Hollande avait annoncé jeudi soir une action militaire immédiate en République centrafricaine, en proie au chaos depuis le renversement en mars du président François Bozizé.

vendredi, 06 décembre 2013 13:00

Essence : L'Iran négocie avec Vitol!!

Simultanément à l'exploitation du plan d'acheminement d'essence de la raffinerie de pétrole d'Isphahan, le ministre iranien du pétrole, Bidjan Namdar Zangeneh a rencontré à Vienne les directeurs de Vitol de la Suisse l'une des plus grandes raffineries et producteur d'essence en Europe et dans le monde.

Cette entrevue intervient alors qu'en raison des pressions de l'UE cette compagnie avait arrêté sa vente d'essence à l'Iran. Avant l'imposition des sanctions, Vitol de la Suisse était l'un des acheteurs du brut et de mazout et en même temps vendeur d'essence à l'Iran. Cette compagnie était la dernière décennie l'une des compagnies qui ont effectué des swaps du brut des pays riverains de la mer Caspienne via l'Iran vers les marchés mondiaux et on s'attend à ce qu'avec la réduction des sanctions elle signe un contrat avec la compagnie nationale iranienne du pétrole pour la reprise du swap du brut iranien.

le chef de la diplomatie iranienne a présenté dans un message "ses plus sincères condoléances " au peuple et au gouvernement sud africain

à l'occasion du décès de " cette grande figure de lutte anti apartheid et anti ségrégation " qu'a été Nelson Mandela. " Mandela est le symbole éternel de la quête de liberté et de la lutte contre la discrimination . il fut l'homme qui n'a cessé de susciter amour, respect et admiration du monde entier à qui il donna des leçons immémorables"

vendredi, 06 décembre 2013 12:52

Iran exprime son chagrin à la mort de Mandela

Président de la République islamique d'Iran, Hassan Rohani, a exprimé vendredi ses condoléances au gouvernement et au président sud-africain et les gens cette nation sur la mort de Nelson Mandela.

Grâce à un message, Rohani a annoncé que Mandela avait incroyable foi dans l'égalité et la liberté, non seulement en Afrique du Sud, mais partout dans le monde, et n'a jamais eu des doutes dans ses croyances.

Dans cette étape, pleine de hauts et de bas et malaise, Mandela a subi l'isolement, l'éloignement de sa maison et la famille, ainsi que d'une longue peine de prison, pour définir magnifiquement 'le long chemin vers la liberté ', lit le texte de la Président Rohani.

Sans aucun doute la Président Rohani, ajouter le, Mandela était une figure de premier plan qui, après la victoire dans leur lutte rejoint la morale et la politique, et a fait le plaisir de pardonner sans oublier même les prisonniers, laissant un moment inoubliable l'humanité, il savait vivre et qui a été le point de sa vie la plus admirable, a été ajoutée.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, a également exprimé ses condoléances pour la mort d'un ' grand leader des luttes anti- racistes. '

Zarif a présenté à Mandela comme le symbole éternel du libéralisme et de la lutte contre le régime d'apartheid et a ajouté que sa vie, pleine de combat, a provoqué le respect dans le monde entier.

Après avoir longtemps souffert infection pulmonaire, Mandela est mort dans la nuit de jeudi, à 95 ans, à son domicile de Johannesburg avec sa famille.

vendredi, 06 décembre 2013 12:47

Nelson Mandela est mort

Il disait qu'il n'était « ni un saint ni un prophète ». Il déplorait qu'on le présente comme « une sorte de demi-dieu ».

Il insistait sur ses « erreurs », ses « insuffisances », ses « impatiences ». Jusqu'au bout, tandis qu'on le fêtait à travers le monde, tandis que les Etats et les puissants lui tressaient des lauriers, lui dressaient des statues, lui décernaient des palmes et des récompenses, tandis qu'un peu partout on donnait son nom à des milliers d'écoles, d'universités, de rues, de places, de parcs et d'institutions diverses, jusqu'au bout il s'est voulu « un homme comme les autres, un pécheur qui essaie de s'améliorer ».

Nelson Mandela est mort à l'âge de 95 ans à son domicile de Johannesburg, a annoncé dans la soirée du jeudi 5 décembre le président sud-africain Jacob Zuma, en direct à la télévision publique. « Notre cher Madiba aura des funérailles d'Etat », a-t-il ajouté, annonçant que les drapeaux seraient en berne à partir de vendredi et jusqu'aux obsèques.
On l'a comparé, et on l'identifiera plus encore maintenant qu'il est mort, au Mahatma Gandhi, au dalaï lama, à Martin Luther King. Même charisme, même volonté farouche. L'histoire tranchera. Bill Clinton voyait en lui « le triomphe de l'esprit humain, le symbole de la grandeur d'âme née dans l'adversité ». Il est plus probable que Nelson Rolihlahla Mandela restera, pour l'Afrique, ce qu'Abraham Lincoln fut pour l'Amérique du Nord, ou Simon Bolivar pour celle du Sud : un libérateur.

Il aimait les jolies femmes, les beaux costumes, les chemises bariolées, la boxe, la musique et la danse. Divorcé deux fois, il a fait cinq enfants à deux épouses successives avant de finir sa vie avec une troisième. Il lui est arrivé de mentir, de manipuler des interlocuteurs, de pactiser avec des gens peu recommandables, de se laisser emporter par la colère, de se montrer injuste, indifférent ou dictatorial avec des proches, des collègues, voire avec ses enfants.

ÉLEVÉ POUR RÉGNER ET COMMANDER

Ce n'était ni un messager de Dieu ni un ange descendu du ciel. Pas même un pacifiste. C'était un humain, issu de la noblesse d'Afrique, un fils de chef, né dans l'orbite des étoiles, élevé pour régner et commander. Mandela était un géant comme il en éclot moins d'un par siècle sur la planète. Il faudrait une bibliothèque entière pour restituer l'œuvre du personnage. Et des centaines d'ouvrages ont déjà été écrits à travers le monde sur le destin et la pensée de ce charismatique et énigmatique vieux sage.

Aujourd'hui, on s'interroge sur l'avenir de l'Afrique du Sud, et sur la pérennité de l'héritage démocratique qu'il a laissé. Certains radicaux se demandent si « Madiba » – comme il aimait à être nommé parce que c'était le nom de son clan tribal et qu'il n'avait « jamais su » pourquoi sa première institutrice, une missionnaire britannique, lui avait attribué d'autorité le nom de Nelson à l'âge de 9 ans, alors que son vrai prénom était Rolihlahla – ne s'est pas trompé.

Au vu des fortes inégalités et des injustices qui perdurent dans la République « arc-en-ciel », le plus souvent au profit de la minorité blanche, certains avancent que Mandela a trop cédé à cette dernière, lui a trop pardonné. Qu'il eût peut-être mieux valu une vraie révolution accompagnée d'une véritable redistribution des richesses, des droits et des privilèges au profit de la majorité noire.

En clair, ils reprochent au « fauteur de troubles » – traduction approximative de "Rolihlahla" en langue xhosa – de s'être montré trop clément avec la minorité blanche, d'avoir assuré une transition démocratique en douceur, d'avoir instauré la règle du « un homme, une voix » et d'être ainsi devenu, le plus équitablement du monde et avec le minimum de troubles et d'affrontements possibles, le premier président noir élu par tout le peuple d'Afrique du Sud. En d'autres termes, on lui reproche ce qui restera à jamais dans l'histoire comme sa plus grande œuvre : avoir évité à son pays sans doute la plus sanglante des guerres civiles d'Afrique.

Le commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique d'Iran (CGRI) Major-général Mohammad Ali Jafari, a réaffirmé jeudi la " préparation complète " des unités militaires dans le pays à faire face à toute agression étrangère.

Lors d'une cérémonie dans la ville de Yazd, Iran central, Jafari a souligné la dissuasion et la puissance défensive du CGRI et d'autres organismes militaires du pays Iran.

" Les ennemis et ont réalisé qu'ils ne sont pas en mesure de traiter avec l'Iran par des moyens militaires ", a souligné le haut commandement iranien.

L'Iran a assuré à plusieurs reprises que jamais cherchent la guerre avec un autre pays, cependant, donner une réponse écrasement à toute agression contre la souveraineté et l'intégrité territoriale.

Jaafari a également souligné que la 8-année-Défense iranien sacrée (guerre imposée par ex-régime baasiste de l'Irak à Iran entre 1980 et 1988) a renforcé les racines de la révolution islamique en Iran (1979).

Après la guerre avec l'Irak, a ajouté, ennemis éclosion d'un grand nombre de parcelles dans divers domaines, tels que la culture, l'économie et la politique, à entraver le progrès de l'Iran, cependant, n'a jamais obtenu le résultat qu'ils attendaient.

Enfin, il a été souligné qu'à l'heure actuelle plusieurs villes dans le monde, sur le modèle de la révolution islamique en Iran, ont augmenté contre l'hégémonie mondiale.

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah a affirmé ce mardi que les différends entre l’Arabie et l’Iran sont d’ordre politique et non pas confessionnel.

Lors d’une interview avec la chaine libanaise OTV, Sayed Nasrallah a affirmé que c’est l’Arabie saoudite qui ferme les portes face à tout rapprochement avec l’Iran qu’elle considère comme un pays ennemi.

Le problème de l’Arabie c’est qu’il se veut le leader des pays arabes et musulmans, a ajouté sayed Nasrallah. Il a également accusé les services de renseignements d'être derrière l'attentat visant l'ambassade iranienne à Beyrouth et les attentats en Irak.

Sayed Nasrallah a en outre prédit une intensification des combats supervisés directement par Ryad via la Jordanie dans l'espoir de changer la situation avant Genève II.

Le secrétaire a également évoqué les raisons de l'intervention limité du Hezbollah dans certaines régions syriennes. "Le jour viendra où on nous remerciera pour notre intervention en Syrie", a affirmé Sayed Nasrallah.

Vous êtes le Bienvenue dans cette interview exceptionnelle, et je voudrais vous passer le salut de toute l’équipe de la chaine OTV.

Q : Quelles sont les répercussions de l’accord sur le nucléaire iranien sur la région?

Sans doute cet accord intérimaire a des grandes répercussions sur la région. Le premier bénéficiaire de cet accord ce sont les peuples de toute la région.

Certains pays régionaux incitaient à une guerre contre l'Iran, mais ceci aurait eu des répercussions dangereuses sur toute la région. Le risque de guerre est toujours présent. Mais je pense qu’il est impossible qu'Israël bombarde les sites iraniens sans l’aval des Etats-Unis.

Quand je parle de guerre je veux dire une guerre occidentale ou américaine ou même israélienne contre l’Iran.

Cet accord a imposé un monde multipolaire dans le monde et ceci ouvre la porte à des manœuvres dans différents domaines. Il y a des intérêts différents entre ces pôles, en d’autres termes certains peuvent se rallier contre d’autres et par conséquent pousser vers des solutions dans beaucoup d’endroits.

Le monde multipolaire écarte l’hégémonie des Etats et accorde une chance aux pays du tiers monde.

Qu’est ce qui a poussé l’occident à accepter un tel accord si cela est dans l’intérêt des peuples de la région ?

Je crois qu’il y a un revirement dans la position des Etats-Unis dans la région et dans le monde.

Les Etats-Unis ont échoué dans leurs guerres directes en Afghanistan et en Irak et dans leurs guerres indirectes comme au Liban et à Gaza via l’obtention d’un nouveau Moyen Orient, comme le disais Mme Rice (ancien secrétaire d’Etat américain). Et jusqu'à présent ils ont échoué en Syrie, c'est-à-dire dans toute la région.

Moi je ne dis pas que les sanctions n’étaient pas douloureuses pour les Iraniens, mais ces derniers ont résisté et persévéré.

Les Etats-Unis n’ont pas pu renverser le régime en Iran. En plus, il y a une nouvelle réalité en Europe en raison de la crise économique. Les Etats Unis ne veulent pas aller à la guerre. Ils sont épuisés des guerres.

L’Iran et les 5+1 ont-ils discuté de plusieurs dossiers en plus du dossier du nucléaire iranien?

Selon mes informations, les Américains étaient prêts à évoquer plusieurs dossiers dans leurs négociations avec l’Iran. Mais, les Iraniens ont insisté à ce que les négociations soient limitées au dossier nucléaire.

Cet accord peut-il conduire à une normalisation des relations avec les Etats-Unis?

Il est encore trop tôt de parler de normalisation entre l’Iran et les Etats-Unis, beaucoup de dossiers restent en suspens. Il y a un revirement dans la position américaine. Alors que les Iraniens n’ont pas changé de position.

Depuis l’Imam Khomeiny, et maintenant à l’époque de l’Imam Khamenei, les positions envers l’entité sioniste demeurent fermes et inchangeable.

Une normalisation des relations avec les pays du Golfe ?

Le ministre iranien des Affaires Etrangères a voulu rassurer les pays du Golfe et notamment l’Arabie que cet accord n’est pas à leur dépens. Les autres pays du Golfe ayant positivement accueillie l’accord de Genève.

L’Iran a toujours voulu rassurer ses voisins dans le Golfe. Mais il y a un problème entre l’Iran et l’Arabie saoudite depuis 1979, c'est-à-dire après la chute du Chah. Ryad a depuis considéré l’Iran comme un pays ennemi, et soutenu Saddam (Hussein) dans sa guerre contre l’Iran.

Ryad ferme toujours la porte face à une ouverture avec l’Iran

Je crois qu’il y a un vrai problème, l Iran essaie depuis des années à ouvrir la porte et à dialoguer avec l Arabie, mais toutes ces tentatives ont échoué. Ceux qui ferment la porte ce sont les Saoudiens. Le Pakistan a mené une médiation dans ce sens. L’Iran l’a acceptée mais elle a été refusée par l’Arabie.

L’ex-chef de la diplomatie iranienne s’est entretenu pendant deux heures avec son homologue saoudien Saoud Faycal. Salehi parlait tout le temps alors que l’autre non.

Avant la mort du Prince Nayef, le ministre de la sécurité iranienne s’est rendu en Arabie. Mais l’ambiance a été négative à cent pour cent.

Le problème de l’Arabie c’est qu’elle a toujours considéré l’Iran comme son ennemi. L’Arabie n’a pas le courage de mener une guerre, mais via l’argent elle recourt à des guerres par intermédiaire comme elle le fait en Syrie, en Irak, au Liban, au Pakistan et me Iran.

Le problème de l’Arabie avec l’Iran est-il confessionnel comme l’a évoqué le prince Walid ben Talal?

Les propos de Walid Ben Talal ne reflètent pas l’avis des sunnites. Beaucoup considèrent qu’il n’a pas le droit de parler au nom des sunnites.

Le problème n’est pas confessionnel. L’Arabie avait des problèmes avec (le dirigeant égyptien) Jamal Abdel Nasser. Elle a des problèmes avec le Yémen. Elle mène une guerre sans merci contre les Frères musulmans en Egypte. Le problème est d’ordre politique. L’Arabie se veut le leader des pays arabes et musulmans, et c’est ça leur problème.

Est-ce vrai que vous avez récemment accueilli une délégation qatarie ?

Oui c’est vrai. J’ai récemment accueilli un émissaire qatari. Il se peut que le Qatar soit en train de réviser ses positions à la lumière des évolutions et des développements sur le terrain dans la région. La visite a eu lieu après la médiation qatarie en vue de libérer les otages libanais à Azaz (localité syrienne contrôlée par les rebelles). Bien qu’on soit toujours en désaccord avec les Qataris concernant la situation en Syrie, nous n’avons jamais coupé le contact avec le Qatar.

On a discuté de la nécessité d’une solution politique à la crise en Syrie, et on a parlé de la nécessité d’épargner le Liban des problèmes. Nous avons dit à l’émissaire qatari que toute intervention militaire en Syrie serait vouée à l'échec et constituerait un acte de folie. D’où la nécessité que toutes les parties liées au conflit en Syrie parviennent à une issue politique à la crise syrienne.

La relation du Hezbollah avec la Turquie

Malgré les différends avec la Turquie, le Hezbollah n’a pas rompu les relations avec la Turquie. Nous nous sommes entretenu à plusieurs reprises avec l’ambassadeur turc au Liban, il n y a pas de nouveau. Mais le nouveau c’est dans les tentatives de la Turquie de reprendre les relations avec l’Irak et l’Iran.

Ankara a beaucoup perdu au niveau interne et externe en raison de ses positions à l’égard de la Syrie.

Erdogan est même allé jusqu’à dire qu’il va prier dans le mois de Ramadan qui s’est écoulé dans la mosquée des Omeyades. Il ne pourra pas prier par la force (…).

Les relations de la Turquie avec ses voisins étaient excellentes avant la crise syrienne ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

A la lumière des derniers développements, on constate une tentative sérieuse de la part de la Turquie de réinstaurer les relations avec ses voisins.

Les répercussions de l’accord de Genève sur la cause palestinienne

La position iranienne vis-à-vis de la Palestine est idéologique. Au moment où les Iraniens négociaient un accord sur le nucléaire, Sayed (Ali) Khamenei a réitéré devant 50 mille membres des Bassidj qu’ « Israël » est une entité illégitime vouée à la disparition. Pas question de changement iranien vis-à-vis de la cause palestinienne. (…) Le processus des négociations avec l’ennemi israélien est voué à l’échec et n’a point abouti à la restitution des droits palestiniens.

Les relations américano-israéliennes

Les Etats-Unis cherchent les intérêts d’ « Israël » dans la région, mais la priorité de leurs intérêts prennent le dessus, à savoir le refus d’une guerre contre l’Iran.

Les Iraniens coordonnent-ils avec le Hezbollah, certains évoquent une tutelle iranienne ?

L’Iran est le premier pays régional dans la région, il coordonne avec le Hezbollah, et dans certains cas il adopte totalement notre vision. L’Iran a pris ce qu’il veut de l’accord sur son nucléaire, et cela ne se répercutera pas négativement sur la Syrie ou sur le Liban. Notre axe sera plus fort après la conclusion de l’accord sur le nucléaire iranien.

Dans les dossiers internes, nous ne demandons pas la permission de l’Iran. Ce dernier veut que les gens s’entendent au Liban et ne veut pas pousser le pays vers une guerre.

Et je souhaite que la relation du 14 mars avec l’Arabie soit similaire à notre relation avec l’Iran, et ne se limite pas à recevoir les ordres. Dans ce cas là, il n’y aura certainement pas de problème au Liban.

Quant est ce vous êtes allés en Syrie, votre intervention a-t-elle progressivement évolué ?

Les choses ont évolué de façon progressive. Au début de la crise en Syrie en 2011, nous n’avons pas pris de position, ni publié un communiqué. Nous avons déployé nos efforts afin d’épargner la Syrie. Nous avons entretenu des contacts indirects avec les pays qui soutiennent les groupes armés. En même temps, nous avons eu des contacts avec le pouvoir syrien (…) le président Bachar Assad s’est dit prêt à entamer des réformes d’envergure dans le pays.

Malgré cela, les dirigeants des Frères musulmans en Syrie, et les rebelles extrémistes en Syrie ont commencé à nous menacer au Liban.

Un mois après le début des évènements en Syrie, nous avons appelé à une solution politique dans le pays et à mettre de côté l’option militaire, or il y avait une décision des grands pays et d’autres Etats dans la région de renverser militairement le régime en Syrie.

Au début, le Hezbollah est intervenu en Syrie dans les localités frontalières habitées par des Libanais de différentes confessions dans la région de Qousseir.

Quand l’armée syrienne s’est retirée dans cette région, les habitants agressé par les rebelles- je ne veux pas évoqué les crimes affreux qu’ils ont commis- ont eu recours au Hezbollah. Les trente mille Libanais n’avaient que deux choix : abandonner ou défendre leur village. Ils ont choisi le deuxième. (…) L’Etat libanais n’ayant pas respecté ses citoyens et assumé ses responsabilités dans la défense de ces Libanais.

L’Etat a laissé les frontières ouvertes. La plupart des armes envoyées aux rebelles provenaient de la Bekaa et du nord du Liban.

Ces gens ont demandé l’aide du Hezbollah qui a entrainé leurs hommes, mais ces derniers étaient incapables de se défendre face à des milliers de rebelles saoudiens, tchétchènes, afghans, ou autres.

Ce qui a poussé le Hezbollah à intervenir à Qousseir en mai 2013 la planification de ces rebelles d’envahir toutes les localités habitées par des Libanais dans cette région.

Deuxièmement, nous avons envoyé 40 à 50 jeunes hommes dans la région de Sayed Zeinab. Les rebelles (takfiristes) ayant voulu détruire le mausolée de la petite fille du prophète Mohammad (S). Nos jeunes sont allés là bas pour aider l’armée syrienne et les habitants de cette région à se défendre. La destruction du mausolée de Sayeda Zeinab aurait conduit à un conflit confessionnel dans la région.

Par contre, de l’autre côté, en consultant les sites des rebelles tu trouves les noms des dizaines de Libanais pro-rebelles été tués en Syrie. Leur mort en Syrie n’a pas été annoncé au Liban, alors que nous on est fier de nos martyrs, et nous organisons leurs obsèques en plein jour.

Notre intervention progressive en Syrie était logique et réaliste, et cela ne relève pas d’une décision iranienne mais celle du Hezbollah. Les informations parlant d’une demande iranienne d’intervenir en Syrie sont complètement fausses. Ils ont présenté comme preuve ma photo en compagnie de l’Imam Khamenei. Celle-ci a été prise deux ans avant la bataille de Qousseir.

Quand l’armée syrienne se retire de certaines régions ce n’est pas pour nous pousser à intervenir, mais la nature de la région et son combat sur différents fronts nécessite son redéploiement dans certaines régions.

Les répercussions de la crise syrienne sur l’Irak et le Liban

Avant les évènements en Syrie, la situation en Irak était presque stable, mais la situation a détérioré après 2011 ? La plupart des régions frontalières avec l’Irak se sont transformés en des bases pour les groupes armés qui envoient les voitures piégées en Irak.

Si on ne résout pas le problème des frontières la dégradation de la situation risque de prendre de l’ampleur.

Si Qousseir était tombé dans les mains des groupes armés, des dizaines voire des centaines de voitures piégées allaient être envoyés au Liban non pas pour viser les musulmans chiites, mais tous ceux qui sont différents des leurs. Ils visent tous ceux qui sont différents des leurs.

La plupart des voitures piégées envoyées au Liban proviennent de Yabroud à partir d’Ersal et de la région de Nabak à Qalamoun. Je demande aux forces du 14 mars : quel serait le sort du Liban ? Regardez comment l’EIIL et le front Nosra se comporte avec l’ASL. Ils décapitent et massacrent…

(…) Saad Hariri et Okab Sakr sont impliqués dans l’envoi des combattants et d’armes en Syrie.

Quand est ce qu’on est intervenu en Syrie, c’est quand la révolution a été volée.

Nous sommes intervenus en Syrie pour défendre tout le Liban. Le jour viendra où on nous remerciera pour notre intervention en Syrie. Le taux des Libanais en faveur de notre intervention en Syrie est supérieur de ceux qui étaient en faveur du mouvement de la résistance de 1982 aux années 90.

Où vous êtes déployés en Syrie ?

Il y beaucoup d’exagérations sur la nature de notre intervention en Syrie.

A titre d’exemple, il n’y a aucun combattant du Hezbollah dans les provinces de Deraa, Deir Zour, Idleb, Lattaquié, Soueyda et au nord d’Alep. Notre présence est limitée à Damas, Homs et les régions frontalières avec le Liban.

Ceux qui combattent en Syrie de la part du pouvoir ce sont l’armée et les forces de défense nationale. Ceux sont eux qui mènent des opérations à Qalamaoun. La participation du Hezbollah est modeste mais importante.

Vous dites que vous ne cachez pas vos martyrs, quel est leurs nombres ?

Les médias du 14 mars parlent de la mort de 600 combattants du Hezbollah dans la seule région de la Goutha orientale, et de la détention de 100 de nos combattants. Malheureusement c’est ce qu’ils espèrent. Ce sont des chiffres illusoires.

Bien que nous savons la nature de la bataille et de la menace en Syrie, mais jusqu'à présent le nombre de nos martyrs n’ont pas atteint les 200 depuis le début de notre intervention à Qousseir en mai 2013. Et nous n’avons aucun détenu dans les rangs des rebelles.

Supervision saoudienne directe des opérations via la Jordanie

Une des raisons qui a poussé Obama à renoncer à une frappe contre la Syrie, outre la crise économique c’est l’opinion publique mondiale qui refuse d’entrer dans de nouvelles guerres. Dans ce contexte, certains pays occidentaux ne donnent pas d’armes aux rebelles, mais les fournissent à certains pays arabes qui les distribuent à leur tour aux rebelles.

La Turquie qui avait un projet d’ouverture sur la région a perdu…

La plupart des pays européens ont commencé à reprendre le contact avec le pouvoir syrien.

Le renversement du régime par la force militaire est révolu.

La communauté internationale veut une solution politique, à l’exception de l’Arabie saoudite qui insiste à combattre jusqu’à la dernière goutte de sang et qui n’arrive pas à admettre une solution politique. Il y a une décision saoudienne de superviser directement ces opérations via la Jordanie dans le but de changer la situation d’ici au 22 Janvier.

Raison pour laquelle on prévoit une intensification suicidaire dans les combats sur le terrain d’ici à la tenue de la conférence de Genève en Janvier 2014. Ce projet sera voué à l’échec à l’instar de leur défaite dans la Goutha de Damas.

Nous espérons que ces pays mettent leur animosité de coté et pensent à une solution en Syrie afin d’épargner le sang des innocents ?

D’où la nécessité de trouver une solution politique qui soit élaborée par les Syriens eux-mêmes.

Si le régime syrien, ne se référait pas sur une grande base populaire, et se basait seulement sur la force militaire il n’aurait pas pu persévérer 3 ans.

Ryad derrière l'attentat de l'ambassade d'Iran à Beyrouth

L'attentat près de l’ambassade est lié à la colère de l'Arabie saoudite contre l'Iran en raison de son échec en Syrie.

Les brigades Abdallah Azzam, qui ont revendiqué l'attaque, ont un émir et il est Saoudien, et je suis convaincu que (ce groupe) est lié aux services secrets saoudiens, qui dirigent des groupes comme celui-là dans différentes parties du monde.

Par exemple en Irak, la plupart des attentats sont liés aux renseignements saoudiens, dans le but de renverser le gouvernement de Maliki. Et peu importe si cela mène à une guerre confessionnelle.

Un ministre doit toujours répondre de ses actes. » François Mitterrand

Trois victimes civiles syriennes portent plainte contre Laurent FABIUS, qui s’est rendu complice, par abus d’autorité, d’exactions commises en Syrie.

Les plaignants estiment qu’à plusieurs reprises le ministre des Affaires étrangères de la France, Monsieur Laurent Fabius, a abusé de l’autorité qui émanait de ses fonctions de ministre, en promettant une intervention armée en Syrie et la livraison d’armes à la rébellion, en disant que le Front Jabhat Al-Nosra, organisation classée comme terroriste, « faisait du bon boulot », et en allant jusqu’à dire que le Président Bachar Al-Assad « ne mériterait pas d’être sur la Terre ».Ce faisant il provoquait la commission d’exactions en Syrie, parce qu’il œuvrait à faire perdre toute légitimité et à rejeter même dans l’illégalité tous ceux, qui, sur place, luttent contre le terrorisme, tout en tendant formellement à légitimer et même à rendre légales les exactions commises par la prétendue rébellion. Il a ainsi provoqué aux crimes et aux délits que des bandes armées ont commis ensuite en Syrie.

Madame Al-Kassem, Messieurs Al-Ibrahim et Salim ont été victimes, à Damas et ailleurs, de faits très graves, ils ont perdu des proches, morts ou enlevés. On rapporte des cas de crânes écrasés, d’un cadavre brandi par les tueurs qui en parlent comme d’un porc, d’enfants agressés. Les cas figurent en annexe de ce communiqué.C’est pourquoi les plaignants, assistés d’un collectif international d’avocats, portent plainte contre Laurent Fabius pour complicité de menaces de mort, de violation de domicile, de dégradation et de destruction, de mutilation, d’assassinat, de séquestration, d’enlèvement, de détention et d’atteinte à l’intégrité du cadavre à raison de sa supposée non-appartenance à une religion déterminée.

Madame Al-Kassem, Messieurs Al-Ibrahim et Salim déposent plainte devant la Commission des requêtes de la Cour de justice de la République. Cette procédure a été instaurée à l’époque du scandale du sang contaminé, précisément pour permettre à des particuliers de faire entendre le préjudice qu’ils subissent du fait d’un ministre dans l’exercice de ses fonctions.

Pétition : http://www.petitions24.net/appel_pour_la_paix_en_syrie

Contact : appeldu1ermars2013@outlook.com

Annexe 1. Le cas AL-KASSEM

Madame Joumana AL-KASSEM est mère de famille. Elle a eu six garçons : deux d’une première union : Mohammed et Morhaf TANBAKJI ; et quatre de son second mariage : Mohamad Yazan, Yaman, Moumen, et Rayan CHAMIYEH. Ils vivaient tous ensemble, ses enfants et son mari, dans une maison de Koudsaya Jamiyat, un quartier de Damas.

Au début des évènements leur position était claire : ils étaient pour l’État syrien et contre toutes destructions, sachant qu’aucun d’entre eux n’était en relation avec l’État ou n’était fonctionnaire ou employé de celui-ci. Ils participaient à toutes les manifestations et évènements de soutien à leur pays et à leur Président. Le plus jeune fils de Madame AL-KASSEM, Rayan, âgé de quatre ans, qui est surdoué et très éveillé, répétait tous les mots d’ordre et retenait rapidement toutes les chansons patriotiques. Et il les chantait, ce qui attirait l’attention des partisans comme des opposants.

Une année après le début des évènements, ils commençaient à recevoir des menaces. Certaines par Internet, d’autres par des écriteaux sur les murs de leur maison. Ils ne leur prêtaient aucune attention, pensant qu’on ne leur ferait de mal, puisqu’ils ne faisaient de mal à personne.

Le 19 juin 2012, à 3 heures du matin, un groupe d’une dizaine de terroristes, au milieu de tirs massifs, envahissait leur maison, dégradants meubles et murs. Les militaires du check point voisin accouraient, les terroristes arrêtaient de tirer et s’enfuyaient. C’est alors que l’on découvrait que le fils de Madame AL-KASSEM, Mohammad Yazan CHAMYIEH, était gravement blessé. Ils le transportaient à l’hôpital le plus proche (celui d’Al-Badr).

Mais à l’entrée de l’hôpital, les terroristes s’attaquaient à eux à nouveau en ouvrant le feu. Un deuxième fils de Madame AL-KASSEM, Morhaf TANBAKJI, était blessé. Ils restaient assiégés à l’intérieur de l’hôpital, les terroristes étant à l’extérieur, jusqu’à l’arrivée des soldats qui leur permettaient de sortir. Mohamad Yazan CHAMIYEH succombait à ses blessures. Et à peine sortie de l’hôpital Madame AL-KASSEM apprenait qu’il en allait de même de son fils Morhaf TANBAKJI.

Madame AL-KASSEM et sa famille étaient exposés une troisième fois à des tirs d’arme à feu, lors des obsèques de ses deux fils.

En mai 2013 les terroristes se sont encore attaqués à leur voiture, qui a été complètement détruite. Madame AL KASSEM et sa famille sont toujours menacés, en particulier le plus jeune de ses fils, Rayan CHAMYIEH. Ils vivent dans la peur et l’angoisse.

Annexe 2. Le cas AL-IBRAHIM

Le 10 septembre 2013, à Maksar al-Hisan, la mère, le frère, la belle-sœur et les deux neveux de Mohammed AL-IBRAHIM étaient réveillés en pleine nuit par de violents tirs d’armes à feu. Le village subissait, ainsi que les villages voisins, l’attaque des hordes de Jabhat Al-Nosra.

Yahia AL-IBRAHIM, le frère de Mohammed AL-IBRAHIM, et Jinane TAKLA, sa belle-sœur, cachaient leurs enfants Habib Yahia, âgé de onze ans, et Ali Abib, âgé de dix ans, dans le grenier, et leur demandaient de ne plus bouger.

Les terroristes envahissaient la maison qu’ils arrosaient de tirs. Dans l’une des pièces, ils trouvaient la mère de Mohammed AL-IBRAHIM, Fatima, une femme très âgée. Ils l’abattaient froidement.

Ils fouillaient la maison et s’approchaient de la cuisine, où se tenaient enfermés le frère et la belle-sœur de Mohammed AL-IBRAHIM. Ils leur demandaient de sortir, leur disant qu’ils seraient en sécurité. Le frère de Mohammed AL-IBRAHIM leur répondait comment, alors qu’ils venaient d’abattre sa mère. Ils fracturaient la porte et tuaient les deux parents. Les enfants pouvaient assister à la scène depuis le grenier.

Après ce massacre, un membre du groupe soulevait le corps du frère de Mohammed AL-IBRAHIM et demandait à un comparse de « le prendre en photo avec ce porc ».

Les enfants restaient dans leur cachette, terrorisés, jusqu’au soir où l’Armée arabe syrienne les découvrait.

Outre les membres de la famille de Mohammed AL-IBRAHIM, ce jour-là furent massacrés : Mohamad Hassan Alali, 80 ans, paysan ; Mahmoud Yahia Al Khalil, 70 ans, enseignant retraité ; Ali Kamel Al Jouhni, 35 ans, ouvrier ; Mohammed Ibrahim Al-Johni, 70 ans, retraité ; Matira Ahmed Ghanoum, 70 ans, femme au foyer ; Kamal Mahmoud Al-Khalil, 20 ans, étudiant ; Mounzer Mahmoud Al-Khalil, 25 ans, ouvrier ; Mohamed Rachid Al-Ibrahim, 20 ans, étudiant ; Rabih Rachid Al-Ibrahim, 25 ans, ouvrier ; Khaled Nemr Al-Chebeili, 32 ans, ouvrier ; et Mia Al Ahmad, 54 ans, femme au foyer. Furent enlevés : Khalifé Khaled Al Jallab, 75 ans, retraité et Hazem Khalifé Al Jallab, 16 ans, étudiant.

Annexe 3. Le cas SALIM

Monsieur Talal SALIM est citoyen syrien, diplômé de l’École des bibliothécaires et des systèmes d’information. Il demeurait avec sa femme Awatef Maarouf et ses quatre enfants (Loujaïn, Hanin, Joy et Wajd), à DAMAS (Syrie), dans le quartier Mezzeh 86.

Il y a près de deux ans des tirs de mortiers commençaient à pleuvoir sur le quartier Mezzeh 86, avec des explosions de voitures piégées un peu partout. Le 6 décembre 2012, une voiture piégée a explosé sous son appartement à Mezzeh Madraseh. Toutes les fenêtres et certains murs ont explosé. Ce qui l’a poussé à transférer toute sa famille vers Lattaquié, fuyant la mort ambulante.

Les groupes armés qui opéraient ces explosions pratiquaient toutes sortes de terrorisme intellectuel et matériel contre les alaouites pour les contraindre à quitter Damas, et retourner dans leurs villages. Toutes sortes d’exactions étaient commises contre eux, assassinat, vol, viol, encouragées et payées par les pays du Golfe et par la France.

Le 4 août 2013 à 4h30 du matin, des bandes djihadistes salafistes armées jusqu’aux dents envahissaient le village de la commune de Lattaquié où Monsieur Talal SALIM et sa famille avaient trouvé refuge (trois autres villages de la même commune étaient envahis au même moment). Ils mettaient à mort les habitants, femmes, enfants, vieillards, hommes jeunes et moins jeunes, de manière absolument horrible, par égorgement, par découpage de membres, par écrasement des crânes, en commettant de terribles mutilations.

Étaient ainsi mutilés et tués de la manière la plus ignoble le père de Talal SALIM, Badih SALIM, trois de ses frères, Nazem SALIM, Kasser SALIM, Jassem SALIM, sa tante non-voyante, ses cousins et cousines.

La propre épouse, Awatef MAAROUF, et les quatre enfants de Talal SALIM (Loujaïn, Hanin, Joy et Wajd), étaient kidnappés. On est resté sans nouvelles d’eux.

Egalité et Réconciliation

Note de la rédaction-Le Collectif international d’avocats pour la paix en Syrie organise un rassemblement pour dénoncer la responsabilité du ministre des Affaires étrangères dans les crimes commis en Syrie le dimanche 8 décembre, à 16h00 place Saint-Michel à Paris.

Un tribunal fédéral des Etats-Unis accusant le gouvernement iranien d’avoir soutenu un attentat à la bombe en 1997 en Palestine occupée, l’a condamné à payer neuf millions de dollars. Ce verdict, émis le 27 novembre, permet aux familles des victimes américaines de l’explosion de 1997 à Qods, de recevoir plus de neuf millions de dollars de dédommagement d’un entrepreneur des affaires défensives, installé aux Etats-Unis qui travaillait avec l’Iran. Le secteur juridique de l’Organisation israélienne « Shorat Hadinde » qui représente les familles des victimes a rendu public lundi un communiqué dans lequel elle a annoncé : « Après dix ans de poursuite judiciaire auprès du tribunal fédéral de Saint-Diego, les familles des victimes ont enregistré un grand succès face au ministère iranien de la Défense et elles recevront bientôt plus de neuf millions de dollars de dédommagement ». Selon ce communiqué, les familles des victimes ont tenté de recevoir une partie de ce dédommagement via les avoirs bloqués de la RII par la compagnie « Cubic Defense Systemes » qui coopérait avec le gouvernement iranien avant la Révolution islamique d’Iran. Dans le même temps, le ministère iranien de la Défense a précisé que la confiscation des avoirs de l’Iran violait l’immunité de souveraineté du gouvernement iranien et contredisait le traité d’Alger. Auparavant, un tribunal américain avait annoncé que le frère d’un individu contre-révolutionnaire, tué en France, pourrait recevoir quelque huit millions de dollars de la compagnie « Cubic Defense Systemes » à partir des avoirs bloqués du gouvernement iranien. Pendant ces trois dernières décennies, Washington a imposé une vaste série de sanctions contre l’Iran en l’accusant de soutenir le terrorisme et de tenter de fabriquer la bombe atomique. Il a aussi décrété une « situation urgente nationale dans les relations avec l’Iran » le 15 mars 1995. L’Iran et les Etats-Unis ont signé, au début de l’an 1981, un accord, connu sous le nom du traité d’Alger. Conformément à cet accord, Washington s’est engagé à lever le blocus sur les avoirs de l’Iran. Mais les Etats-Unis ont transgressé leurs engagements, stipulés dans le traité d’Algérie, et ils n’ont pas mis à la disposition de l’Iran ses avoirs diplomatiques et consulaires aux Etats-Unis. Washington a même donné en location les bâtiments de l’Iran à la Roumanie et en Turquie. La récente démarche des Etats-Unis de retirer de l’argent des avoirs bloqués de l’Iran sous couverture d’un verdict tribunal fait preuve de la poursuite des politiques hostiles de la Maison Blanche contre la nation iranienne.