تقي زاده

تقي زاده

mardi, 03 décembre 2013 21:39

Erdogan, bientôt, à Damas ?

Dans son récent article, publié, sur le site d'information Al-Ray al-Youm, Abdul Bari Atwan juge probable le déplacement, dans les semaines à venir, du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, à Damas pour rencontrer le Président syrien, Bashar al-Assad. Dans son article, il fait allusion au succès de la stratégie suivie par la Syrie. Il évoque, également, le changement de position rapide de la politique d'Ankara en fonction ses intérêts nationaux. Dans son article, nous lisons : « Les différends constatés dans les positions de divers pays de la région ont transformé, en moins de 24 mois, le Moyen-Orient, en une région agitée, marquée par les guerres, les confrontations, et les changements dans les coalitions et les positions. En novembre 2011, Téhéran s'est mise en colère contre la décision d'Ankara d'installer les missiles de l'Otan sur son sol. Ces missiles y avaient été déployés pour, dit-on, protéger Israël en cas d'une éventuelle attaque contre ce régime de la part de l'Iran. A l'époque, le Commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique a averti, clairement, qu'en cas de l'attaque d'un pays étranger contre le territoire iranien, l'Iran prendra la Turquie pour la cible. En octobre 2012, les avions de combats turcs ont arraisonné un avion de ligne syrien qu'ils prétendaient transporter des armes. Cet avion, faisant liaison Moscou-Damas, a été forcé d'atterrir à Ankara. Et il a été autorisé, après plusieurs heures d'escale et d'inspection, à redécoller à destination de Damas. Se rangeant, dès le début de la crise du côté des rebelles syriens et favorable à une intervention militaire contre la Syrie, la Turquie adopté la position la plus dure et la plus hostile contre les pays protecteurs de Damas, dont l'Iran, l'Irak et le Hezbollah. Cela étant dit, on a constaté un revirement dans la politique d'Ankara. Ankara a admis de procéder au grand recul diplomatique dans le dossier syrien, ce qui a suscité la grande surprise des anciens alliés de ce pays, c'est-à-dire, le Qatar et l'Arabie Saoudite. C'est dans le cadre d'une telle logique que le Premier ministre turc s'est rendu, la semaine dernière, à Moscou, à la tête d'une haute délégation, composée d'entre autres, les Ministres des Affaires étrangères et de l'Energie. Au début de sa rencontre avec Poutine, Ergodan a évoqué la demande de la Turquie de siéger à l'Organisation de Coopération de Shanghai. De par un tel geste, le Premier ministre turc voulait, en effet, humilier l'Union européenne qui refuse, depuis des années, l'adhésion de la Turquie à la Maison européenne, en avant des conditions inapplicables. En contrepartie, Poutine a demandé à Erdogan d'exercer des pressions sur les rebelles syriens pour qu'ils participent à la conférence de Genève II. Le point intéressant à soulever que lors de cette rencontre, le Premier ministre turc n'a pas réitéré son exigence du départ du Président Assad. Ce, alors que dans le passé, il disait que cela était une condition non-négociable, pour toute solution politique à la crise. Il disait, également, que la conférence de Genève ne peut que fournir une opportunité au gouvernement pour gagner davantage de temps. Mercredi dernier, le Ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu s'est rendu, à Téhéran où il a rencontré son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif. Au cours d'une conférence de presse conjointe, à Téhéran, ils ont dit vouloir coopérer ensemble pour résoudre la crise syrienne et arrêter l'effusion du sang. Les deux ministres ont appelé, aussi, à un cessez-le-feu, entre le gouvernement et les opposants, avant la conférence de Genève. A Téhéran, le chef de la diplomatie turque a rencontré, également, le Président iranien, Hassan Rohani. Au cours de cette rencontre, le Président iranien a exprimé son souhait de se rendre en Turquie, le mois prochain, ce qui traduit les grands changements dans les positions des dirigeants turcs. Au début de la crise syrienne, le gouvernement turc comptait sur de nombreux alliés puissants qui l'entouraient. Cependant, la Turquie s'est retrouvée, au fur et à mesure, seule dans sa prise de position envers la Syrie. Les Etats-Unis et l'Europe ont repensé dans leur politique de confrontation avec l'Iran. En changeant de position, ils sont, désormais, à la recherche d'une convergence avec l'Iran et de la création de nouvelles alliances dans la région. Le soutien d'Erdogan à Mohammad Morsi, ancien Président égyptien, lui a valu la désapprobation des pays arabes du Golfe persique (Sauf le Qatar). La politique d'Erdogan lui a valu l'expulsion de l'ambassadeur turc d'Ankara. Dans la foulée de ces évolutions, il n'est pas improbable qu'Ankara revienne sur ses positions, adoptées dans le passé, envers la Syrie, tout en cherchant des nouvelles alliances pour assurer davantage sa sécurité intérieure et celle de ses frontières. En parallèle avec ses rapprochements avec l'Iran et la Russie, la Turquie a signé un contrat d'achat de missiles avec la Chine. De même, Erdogan a envoyé, il y a deux semaines, son Ministre des Affaires étrangères, à Bagdad. Tout cela montre que la diplomatie russe envers le dossier syrien s'est traduite par un grand succès. Erdogan est quelqu'un de pragmatique et a montré, durant 10 ans années de son règne, qu'il n'hésitera, même pas, un seul instant, pour changer de position en fonction des intérêts nationaux de son pays. Lorsqu'il a constaté que son pays avait été marginalisé, à la Conférence de Genève et dans les équations régionales, il a modifié, d'une manière générale, les règles du jeu pour qu'il puisse jour son rôle régional en tant qu'n acteur puissant. Quelques jours après la visite d'Ahmet Davutolgu, l'ambassadeur iranien en poste à Ankara a déclaré que son pays était prêt à jouer les médiations entre la Turquie et la Syrie et pour que la situation revienne à l'état d'antan. Nous ne jugeons pas improbable le fait de voir Davutoglu ou Erdogan, lui-même, faire ses valises pour se rendre, dans les semaines à venir, à Damas pour rencontrer Bashar al-Assad.

Selon Dampress qui cite les sources militaires syriennes, un pilote de l'aviation syrienne a mené en plein vol une opération kamikaze contre les positions des terroristes !! Un avion de combat syrien s'est écrasé sur les positions ennemis dans la localité de Deir al Attia après avoir été pris pour cible des DCA des hordes takfiris venus depuis la Jordanie voisine. " Le pilote, Mohamad Farhan, a contacté la tour de contrôle en affirmant que son appareil avait été sérieusement endommagé sous des tirs de la DCA des terroristes . la tour de contrôle lui a donné l'ordre de regagner immédiatement sa base .Farhan a suivi l'ordre mais une fois de retour il a compris que l'avion fortement endommagé dans ses dispositifs électroniques ne peut atterrir. A l'appuie de son savoir-faire, le pilote a alors décidé de retourner dans la zone des combats et à pilonner jusqu'a la dernière cartouche les positions ennemies . une fois ses munitions épuisées, Farhan s'est dirigé vers le plus grand rassemblement des terroristes avant de s'y percuter provoquant la mort des dizaines de terroristes"

selon certaines sources diplomatiques proches du journal Al Wassat, le ministre iranien des AE ne participera pas à la conférence sécuritaire de Manama. le ministère bahreini des AE tient chaque année une conférence consacrée aux principaux dossiers sécuritaires de la région et la réunion se déroulera cette année de 6 à 8 décembre. " Zarif qui vient de rentrer d'une tournée régionale , ne compte pas se rendre à Bahreïn en raison des tensions croissantes qui persistent entre les deux pays". kle soulèvement des bahreinis qui réclament leurs droits civiques est réprimé dans le sang depuis 2011. des centaines d'opposants sont tués, torturés, emprisonnés. les dirigeants religieux ne sont pas à l'abri. les lieux de culte des chiites qui constituent la cible de la haine et de la discrimination du pouvoir pro saoudien des Al e Khalifa sont systématiquement détruits. les agents du pouvoir secondés par l'armée saoudienne qui occupe depuis plus de deux ans Bahreïn attaquent les maisons des civiles, offensent les femmes, tuent des enfants en toute impunité. dans ce contexte, il est impossible que l'Iran puisse prendre part à une réunion qui traduit les efforts de Manama en vue de se donner de la légitimité, son régime étant critiqué même par les pays occidentaux .

dimanche, 01 décembre 2013 20:46

L’infaillibilité des saints Imams (AS)

L’Imãmat est une question essentiellement spirituelle et concerne des personnes en dessous du Prophète (AS) qui connaissent l’Islam grâce à leur haut niveau spirituel et sont comme le Prophète (AS), a l’abri des fautes et des erreurs.

L’Imam est «la» référence qui ne dit aucune erreur dans ses paroles ni ne fait aucune faute volontaire dans ses actes.

Les chiites disent que le hadith «Thaqalayn» du Prophète (AS):

إني تارك فيكم الثقلين : كتاب الله ، وعترتي أهل بيتي ، ما إن تمسكتم بهما لن تضلوا بعدي أبدا

est l’expression de cette vérité.

Ce hadith n’a pas été rapporté uniquement par les chiites mais a aussi été rapporté dans une plus grande mesure, par les sunnites.

Il n’y a pas de contradiction entre le livre et les paroles prophétiques, ni entre le livre et les membres de la famille prophétique qui sont là pour exprimer la tradition du Prophète (AS). La question n’est pas de choisir entre la tradition prophétique ou les paroles des saints Imams (AS). La question est que les interprétateurs véridiques de la tradition prophétique sont les membres de la famille prophétique c’est-à-dire les saints Imams (AS) qui la connaissent parfaitement. Le sens de l’Imãmat vient du fait que l’Islam est une religion complète et générale, qui ne se limite pas à ce que dit le Coran ou à ce qu’a dit le Prophète (AS). Tout n’avait pas été dit à l’époque du Prophète (AS), il y avait certaines choses qui exigeaient du temps et un contexte particulier, et qu’Ali devait dire.

Le hadith qui met en parallèle le Coran et la famille prophétique, met en évidence cette infaillibilité du livre et des successeurs légitimes du Prophète (AS) qui a déclaré que la religion s’inspire de ces deux «trésors» et que comme le Coran n’a pas de fautes, ses successeurs qui font partie des «gens de la demeure (AS)» n’en ont pas non plus.

Dans ses relations fortes avec l'Afrique, la France voudrait désormais voir les Africains gérer eux-mêmes leur destin et n'apparaître qu'"en appui" de l'Union africaine. Mais lors des crises, l'ex-puissance coloniale demeure encore et toujours en première ligne.Paris, qui accueille en fin de semaine un sommet franco-africain, met l'accent sur le développement, indissociable de la sécurité. "Les Allemands, les Scandinavesdisent +plus d'argent pour le développement, pas pour la guerre+. Nous, nous disons +pas de développement sans sécurité+", souligne un diplomate français sous anonymat.Il faut "une vision large de la sécurité qui ne se limite pas à l'intervention armée, qui ne doit être pour nous que l'ultime recours", insiste le chef de la diplomatie, Laurent Fabius.La France a toutefois "beaucoup de mal à ne plus s'engager militairement", note Aline Leboeuf, de l'Institut français des relations internationales (Ifri). D'une part, elle est "poussée à intervenir" par "une certaine vision de ses responsabilités et de son engagement moral à protéger les civils". D'autre part, "même si Paris a une réelle volonté de rester au second plan et de soutenir un cadre multilatéral, des acteurs s'attendent à ce qu'elle intervienne".Pour l'Afrique, "il y a un partage des rôles", admet le diplomate interrogé: "le Mali c'était notre affaire, le Soudan celle des Américains, la Somalie celle des Britanniques. Et pour les Britanniques et les Américains, la Centrafrique, c'est pour les Français. Mais ce n'est pas nous qui allons faire le travail en Centrafrique, nous allons aider l'Afrique à le faire", promet-il."Une fois pour toutes, c'est fini l'opération Barracuda !", ajoute-t-il en évoquant le nom d'une intervention de parachutistes français en 1979 pour renverser l'empereur centrafricain Bokassa.La fin de la Guerre froide, au début des années 90, a sonné le glas de la France "gendarme" de l'Afrique: le temps des interventions militaires unilatérales pour faire ou défaire des régimes africains semble révolu.Depuis les années 2000, la France agit dans un cadre multilatéral, aux côtés de forces africaines ou onusiennes, pour rétablir la paix. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012), les accords de défense avec les anciennes colonies ont été renégociés pour bannir les dérives du passé.

L’Accord nucléaire de Genève n’arrête pas le programme nucléaire de l’Iran.

En vertu de cet accord, des milliers de centrifugeuses, dont les nouveaux types IR-2, poursuivent, dans un cadre défini, l’enrichissement de l’uranium. Robert Satloff, Directeur du centre d’étude sioniste, aux Etats-Unis, à savoir, l’«Institut de Washington, pour la politique, au Proche-Orient», a écrit, dans un article, sur le site internet de ce centre de réflexion : "Le terme «Freez» ou l’arrêt, dans les secteurs actifs du programme nucléaire de l’Iran, est utilisé, pour 2 secteurs, (production de l’uranium enrichi à 20% et la relance du réacteur à eau lourde d’Arak). Du point de vue de l’auteur de cet article, ces deux acquis n’arrêtent pas la structure du programme nucléaire de l’Iran qui est une bonne interprétation de l’Accord de Genève. En effet, la quasi-totalité des analystes partage ce point de vue, mais la partie principale de cet accord est de franchir le pas final, en tant que solution exhaustive. Dans ce droit fil, 2 points sont à remarquer : premièrement, Washington et ses partenaires ont accepté que l’Accord de Genève reconnaît le programme nucléaire de l’Iran. Secundo, les sanctions illégales doivent, au plus vite, être levées, car les pays qui suivaient l’exemple de Washington, dans les sanctions, ne sont guère intéressés aux lois qui leur ont coutées des milliards de dollars. En tout état de cause, la partie la plus importante de l’Accord de Genève est sa mise en œuvre complète et responsable, dont l’annulation des sanctions illégales imposées par l’Occident. Par ailleurs, l’accord final sera mis en œuvre, quand toutes les décisions prises, lors du premier pas franchi, au cours de la conclusion de l’Accord avec les 5+1, seront opérationnelles. "Cet accord, a estimé Araqtchi, haut négociateur nucléaire iranien, est une déclaration politique, selon laquelle, en tant que programme conjoint, les deux parties entreprendront des démarches, de leur plein gré, pour une période précise. «Ce plan trace la voie que les deux parties ont choisie, pour instaurer la confiance mutuelle, sur la question nucléaire, avant de parvenir à l’objectif conjoint», a-t-il ajouté. La destination du pas final est de parvenir à une solution exhaustive de la question nucléaire, en tout état de cause, du programme pacifique iranien, dont l’enrichissement d’uranium sera maintenu. Mais cette question est toujours accompagnée d’une sorte de méfiance, à l’égard l’avenir des prochaines négociations. C’est pourquoi, lors des négociations, à Genève, un cadre a été défini, pour la dissipation de ce point faible, un cadre, où l’objectif conjoint est fixé. En d’autres termes, le premier pas, de même que le dernier, sont déterminés. Après avoir fait le premier pas, il faudra, donc, négocier le dernier qui est le principal. Cela signifie que l’Accord de Genève est, encore, au début d’un long chemin à parcourir.

Nos études sur les effets psychologiques des prières islamiques paraitront bientôt.

Feridoun Azizi, responsable du Groupe de recherche sur la santé psychologique, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les résultats des recherches sur les effets de la prière seront bientôt publiés.

« Ces recherches montrent que dans toutes les sociétés, même celles qui sont dirigés par des gouvernements laïcs, les gens qui ont des convictions spirituelles se portent mieux ou réagissent mieux aux maladies, et ont une vie plus longue.

Des centaines d’articles ont été écrits dans le monde sur ce sujet qui sont incomplets. Nous devons apporter des arguments scientifiques à cette question. Nos études sur les effets psychologiques des prières islamiques paraitront bientôt. Les religieux et les centres islamiques doivent jouer un rôle actif dans ce domaine comme le font les prêtres dans les hôpitaux, dans différents pays.

Il est aussi nécessaire que le ministère de la santé envisage cette question et lui accorde la même importance que celle qu’il accorde aux questions sociales », a-t-il dit.

Insurgés autorités continuent à promouvoir le projet iranophobie pour justifier leur présence dans la région, mais cet environnement et est la fissuration, a déclaré dimanche, le ministre de la défense de l’Iran, le général de brigade Hussein Dehqan.

Le général de brigade Dehqan a assuré que tous les pays de la région et voir l'Iran en tant que puissance qui fournit la paix et la sécurité dans la région.

" Puissance défensive de l'Iran n'est pas considéré comme une menace pour les autres pays, en particulier ceux de la région, tandis que la présence étrangère est l'élément déclencheur de l'instabilité ", a-t-il souligné.

Il a également abordé la question du terrorisme dans la région et l'expansion des activités terroristes de la Syrie à l'Irak et a averti tous les pays prennent en compte le mouvement des groupes de takfiris tels que l’antihumaine et phénomène dangereux qui reçoit une aide de certains pays et des groupes étrangers.

En fin de compte, dit l'accord de principe conclu entre l'Iran et le groupe 5+1 concernant la question nucléaire du pays perse, décrivant le droit irrévocable de la nation iranienne à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire comme ligne rouge gouvernement et la République islamique.

" La nation iranienne a pris le prix que ils payent pour l'utilisation de ce droit et de continuer à insister sur ce qui appartient leur droit, " a-t-il conclu.

Les Etats-Unis n'ont accepté de parrainer conjointement avec la Russie la convocation de la conférence internationale de Genève II sur la Syrie qu'après avoir réalisé l'inanité du scénario d'une victoire militaire sur le régime de Damas par la coalition de l'opposition syrienne à laquelle ils ont accordé leur reconnaissance et de l'aide. Ils tiennent maintenant d'autant à la tenue de cette conférence qu'ils mesurent avec inquiétude qu'en ayant tardé à admettre l'option d'une solution politique au conflit syrien, ils ont contribué à rendre celle-ci maintenant pratiquement aléatoire voire même impossible du fait qu'un troisième acteur s'est imposé dans le conflit : le conglomérat de groupes armés salafo-djihadistes qui a supplanté sur le terrain « l'armée syrienne libre » théoriquement sous les ordres de la coalition de l'opposition.

La prééminence militaire que ces groupes djihadistes ont acquise sur l'ASL fait maintenant craindre à l'Amérique et aux Occidentaux qu'un effondrement possible du régime de Damas tournerait au cauchemar pour eux car il s'accompagnerait de l'arrivée au pouvoir en Syrie de ces djihadistes qui se battent pour l'instauration d'un Etat islamiste pur et dur imperméable à l'influence occidentale. Empêcher que ce scénario catastrophe se produise est donc devenu l'objectif primordial des Américains. C'est là l'explication des pressions que Washington a finalement décidé d'exercer sur ses protégés de la coalition de l'opposition syrienne pour les contraindre à aller à la conférence de Genève II sans émettre l'irréaliste préalable que celle-ci se conclue par la disqualification de Bachar El-Assad et de son régime dans la mise en place et la conduite d'une transition politique en Syrie.

Devenus demandeurs d'une solution politique à la crise syrienne, les Etats-Unis et l'Occident pressent les alliés extérieurs du régime syrien à pousser celui-ci à s'engager sur cette voie. La Russie et l'Iran, principaux soutiens de ce régime, y sont disposés car pour eux aussi l'instauration d'un pouvoir islamo-salafiste à Damas n'est pas une perspective envisageable. Moscou a beaucoup fait pour emmener le régime syrien à accepter de participer à Genève II. L'Iran ne s'y est pas opposé mais en faisant comprendre qu'il doit être associé à la recherche de la solution politique acceptable pour les deux camps en confrontation en Syrie.

Les chances d'un accord susceptible d'éviter à la Syrie le scénario redouté par les deux parties sont déjà minces et s'évanouiront alors totalement si les Occidentaux persistent dans leur veto à la participation iranienne à la conférence de Genève. Washington l'a compris et semble avoir tu son opposition à cette présence d'autant qu'un net rapprochement est en train de s'esquisser dans les relations américano-iraniennes comme l'a révélé le fait que les deux pays ont mené des négociations secrètes bilatérales aux résultats allant dans ce sens.

Il plane néanmoins la menace sur l'éventuelle solution politique qui pourrait se dégager à Genève qu'elle soit rendue impossible sur le terrain par la poursuite de la guerre qui s'y déroule à laquelle ni les Occidentaux ni les alliés du régime syrien ne pourront contraindre les groupes djihadistes d'y mettre un terme. Pour cela, il faut que Washington contraigne les pétro-monarchies à cesser d'armer et de financer ces groupes et à leur faire admettre que la chute du régime syrien n'est plus l'objectif recherché par les Occidentaux. Ryad et Doha sont d'autant plus rétifs à ce revirement qu'il entérinerait l'échec de leur ingérence dans la crise syrienne qui venant après l'accord irano-occidental sur le nucléaire iranien représenterait la fin de leur espérance à être incontournables dans la redistribution politique qui s'opère dans leur région.

Tous les musulmans doivent faire face aux takfiristes, parce que ces derniers sont les ennemis de tous les musulmans.

Le président du Haut Conseil Mondial pour le Rapprochement qui évoquait les dangers des takfiristes pour le monde de l’Islam a indiqué : « Tous les musulmans doivent faire face aux takfiristes, parce que ces derniers sont les ennemis de tous les musulmans. »

Selon le site du Conseil Mondial pour le Rapprochement des Ecoles Islamiques, s’exprimant lors de la seconde réunion du comité de la paix islamique, tenu jeudi 28 novembre, à Istanbul en Turquie, l’ayatollah Mohammad Ali Taskhiri a indiqué : « Le Conseil Mondial pour le Rapprochement des Ecoles Islamiques a beaucoup agi pour établir la paix et l’amitié au sein des musulmans. Il a envoyé des missions à travers le monde pour instaurer l’unité. »

L’ayatollah Taskhiri a ajouté : « Personnellement, je me suis rendu dans plusieurs pays, pour débattre des problèmes du monde de l’Islam. »

Faisant allusion à sa visite au Myanmar, il a expliqué : « Au Myanmar, les musulmans sont assassinés par les bouddhistes. J’ai eu des pourparlers avec les responsables birmans auxquels j’ai dit, comme Bouddha appelle les gens à la miséricorde et à l’amitié, vous aussi, vous pouvez traiter les musulmans par l’amitié et la miséricorde. »

L’ayatollah Taskhiri a souligné : « Au cours de mon dernier voyage en Arabie Saoudite, pour participer à une réunion du conseil mondial de la jurisprudence islamique, j’ai demandé à tous les oulémas de combattre les idées takfiristes et j’ai souligné qu’il fallait une réunion sur l’unité. »