تقي زاده

تقي زاده

Les Iraniens ont lieu le lundi, une cérémonie de deuil pour le martyre du troisième imam des musulmans chiites, l'Imam Hussein (AS) et ses compagnons.

Cette cérémonie, qui a eu lieu à Hoseinie de l'Imam Khomeini dans la capitale Téhéran, suivi par le Guide Suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, qui était accompagné par des dizaines de personnalités politiques, ainsi que des milliers de fidèles.

Actes de rappeler l'épopée de l'imam Hussein sont nombreuses autour de l'Iran. Niavaran Complexe culturel, situé à Téhéran, se félicite de la représentation de la tragédie de l'Achoura, Ta'zieh, prévue pour les dix premières nuits du mois de Muharram (4 à 14 Novembre 2013).

Le groupe de théâtre Ravian-e Eshq présente le travail sur le soulèvement de l'Imam Hussein (AS) à Karbala.

Achoura, le dixième jour de Muharram est le jour que l'Imam Hussain (AS), avec 72 de ses compagnons, fut martyrisé dans la lutte contre le deuxième calife omeyyade Yazid, à Karbala, en Irak, il ya 14 siècles.

mardi, 12 novembre 2013 09:24

Zarif répond à Kerry !!

Le ministre iranien des AE n'apprécie guère le discours-caméléon du secrétaire d'Etat unis qui à peine 24 heures après la fin des pourparlers Iran/5+1 a accusé l'Iran

" d'être responsable de l'échec des négociations" !! C'est aux Emirats arabes unis, l'un des alliés arabes des Etats Unis, terrorisés à l'idée d'une entente Iran /US que Kerry a décidé de mentir de la sorte, devant les médias . Sur sa page twitter, Zarif réagit et lui répond : " ne jouez pas avec les mots . Ce jeu de mot ne peut changer la réalité des événements de Genève tels qu'ils se sont produits entre le jeudi 7 novembre à 14 heures et le samedi 9 nomvembre à 17.45 h pile"!! Zarif évoque sans le citer Fabius et son coup fourré : " l'une des parties en présence s'est opposée à la moitié de l'avant texte que les Américains avaient proposée et en a parlé vendredi matin aux journalistes avant même que mme Ashton prenne la parole !! " " M le secrétaire, est-ce l'Iran qui a chamboulé l'avant texte de l'accord et en a parlé aux médias du monde entier? .... l'entente ne peut s'obtenir que par le biais d'une interaction partiaire" , fait remarquer Zarif à l'intention de Kerry.

Des milliards de dollars américains sortent illégalement des pays africains chaque année, a affirmé lundi le ministre sud-africain des Finances, Pravin Gordhan, mettant en garde contre ces pratiques menées par les entreprises qui ont volé de l'argent à 33 pays africains.

Cet argent dérobé aurait pu servir à aider les pays africains à construire de meilleures économies, a souligné M. Gordhan lors de la deuxième conférence annuelle africaine du G20 qui se tient à Johannesburg.

« Pensez à tout ce que les gouvernements africains pourraient faire avec cette manne fiscale supplémentaire. L'Afrique pourrait être fondamentalement un meilleur endroit avec plus d'écoles, plus d'infrastructures et plus d'activités économiques ».

M. Gordhan n'a cependant pas avancé de chiffres exacts sur la somme précise qui est sortie illégalement d'Afrique. Le ministre a vivement critiqué les grandes entreprises qui réalisent d'énormes bénéfices et ne contribuent que faiblement à la base fiscale, a rapporté la South African Broadcasting Corporation.

« Sans les taxes des entreprises, les gouvernements doivent augmenter les impôts des individus ou encore réduire les dépenses ».

La marge d’erreur des missiles balistiques de l’Iran est de zéro, a déclaré le général Hossein Salami, commandant-adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran, dans son intervention en marge des cérémonies marquant le deuxième anniversaire de la mort en martyr du général Hassan Tehrani Moqadam, et d’un nombre d’autres martyrs.

« Le martyr Tehrani Moqadam, tout comme les autres martyrs dont nous commémorons aujourd’hui le souvenir, ont essayé de réaliser leurs rêves et idées innovatrices pour transformer l’Iran en une puissance balistique. » a rappelé le général Salami ajoutant : « Grâce au martyr Tehrani Moqadam, nous sommes arrivés à améliorer nos missiles et en rehausser la qualité de combustible, de guidance et du contrôle ainsi que des ogives. D’autant plus que nous disposons actuellement des missiles, capables de détecter les cibles, selon des sources de radiation, avant d’agir contre les centres de commandements et de contrôle. »

Pour entrer sur le champ de bataille, la résistance s’appuie sur les causes des références et des juristes.

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a souligné que la résistance restait attachée dans ses prises de décision à l’Imam Khomeiny (s) et après lui, au Guide Suprême de la Révolution Islamique

, ajoutant : « Pour entrer sur le champ de bataille, la résistance s’appuie sur les causes des références et des juristes

. »

Selon le site de la chaîne d’information Al Mayadin, lors des cérémonies tenues dimanche soir, à Beyrouth, à l’occasion du martyre de l’Imam Hussein (AS), Sayed Hassan Nasrallah a indiqué : « Il faut honorer la journée du martyr, parce qu’elle influence notre vie et celle de nos enfants. »

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a affirmé que « c’est l’opération martyre menée par le martyr Ahmad Kassir à Tyr en Novembre 1982 qui a mené la Résistance à la victoire et conduit l’entité sioniste à la défaite imminente ».

S’exprimant lors la septième cérémonie du deuil d’Achoura, son éminence a déclaré : « Nous considérons l’opération-martyre d’Ahmed Kassir comme étant l’opération qui a établi les bases de toutes les opérations-martyres futures et celles de la victoire, qui a eu lieu en particulier en l’an 2000 ».

Il a ajouté : «Notre but est le monde de l’Au-delà».

Sayyed Nasrallah a rappelé que » le martyr était entré au siège du gouverneur militaire israélien à Tyr à bord d’une voiture piégée, provoquant la destruction du bâtiment et la mort de 120 officiers et soldats israéliens ».

Il a souligné : « En combattant Israël, nous avons saisi l’important de l’engagement envers les propos de l’Imam Khomeiny et de l’Imam Khamenei. Nous n’entrons dans aucun sentier que si nous nous assurons qu’il mène à la satisfaction du Seigneur Très Haut. »

« En 1982, a-t-il dit, quand nos combattants sont entrés en guerre, certains disaient que la guerre contre Israël était illicite au niveau religieux. Si on voulait les obéir, on ne ferait pas la guerre contre Israël. Mais nous nous sommes référés à notre grande référence. Imam Khomeiny a légitimé la résistance, le djihad et les opérations-martyrs. Nous avons eu et nous avons toujours des martyrs et eux et leurs familles savent que nous nous dirigeons vers la satisfaction de Dieu ».

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a ajouté : « C’était à cause de notre attachement envers l’Imam Khomeiny (s) et puis envers l’Imam Khamenei. »

Faisant allusion aux déclarations et aux prises de positions qui se font au nom de l’Islam, Nasrallah a précisé : « Le malheur arrive au moment où une personne présente son avis personnelle en se basant sur le Coran et la tradition prophétique et le pire encore, quant elle autorise les versements de sang en émettant une fatwa. »

Reza Jaafari, directeur de la chaine coranique iranienne, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que l’objectif principal du programme « Ciel du soir » était de répondre aux calomnies et à la propagande des wahhabites contre le chiisme.

« Un programme par semaine est consacré à ce sujet et pendant le mois de muharram nous avons consacré quatre émissions aux cérémonies de deuil pendant ce mois. Un de nos objectifs était de montrer les différents langages employés dans ces émissions pour suggérer un respect des autres religions.

Toutes nos réponses sont données en fonction de leurs propres références. Je sais que les autres chaines télévisées ont aussi des programmes de ce genre mais nos programmes sont tout à fait scientifiques et c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas d’interventions des téléspectateurs.

Nous avons aussi invité les producteurs des chaines wahhabites à des discussions mais bien entendu, nous n’avons eu aucune réponse jusqu’à aujourd’hui. Les responsables de ces chaines regardent aussi nos programmes et nous voyons qu’à chaque réponse de notre part, ils cherchent à donner d’autres arguments pour convaincre leur public », a-t-il dit.

Si cette mauvaise foi continue, l’Iran ira vers une commercialisation de son industrie nucléaire pour compenser les mauvais effets des sanctions.

Heshshmatollah Falahatpishe, spécialiste des questions internationales, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que Netanyahou qui a réussi à rester au pouvoir grâce à sa politique anti iranienne essuierait un grand échec avec l’amélioration des relations entre l’Iran et l’occident.

« Certains pays comme la France, dans la conférence de Genève cherchaient à obtenir des avantages politiques. Comme il y a quatre ans, la France a mis des bâtons dans les roues alors qu’un accord était possible. L’Iran n’a pas non plus oublié leur aide à Saddam avec leurs avions et leurs armes chimiques. La question de l’eau lourde d‘Arak n’était pas une question sur laquelle il existait des doutes mais ils ont essayé de créer des doutes à ce sujet.

La Russie et la Chine n’ont fait que garder le silence pour empêcher un accord. Les Occidentaux doivent savoir que le peuple d’Iran et les gens justes dans le monde, savent que ce sont eux les responsables des échecs des discussions et qu’ils cherchent à faire tourner les discussions à leur avantage.

Si cette mauvaise foi continue, l’Iran ira vers une commercialisation de son industrie nucléaire pour compenser les mauvais effets des sanctions. L’Iran est capable de produire du combustible nucléaire à 60% pour ses bateaux et ses pétroliers.

Les accords entre les 5+1 et l’Iran ne sont pas bien vus par le régime sioniste car ils diminuent les effets de l’iranophobie qu’il cherche à développer dans le monde et qui est la raison du maintien de Netanyahou au pouvoir », a-t-il dit.

Le flux de gaz naturel de la Libye vers l'Italie a été interrompu lundi à la suite de manifestations sur le site du terminal gazier de Millitah, a indiqué le groupe italien Eni, ajoutant qu'il n'avait aucun problème d'approvisionnement pour l'Italie.

Cela fait quelques jours que nous assistons à des manifestations de certaines communautés et milices au terminal gazier de Millitah. Aujourd'hui les manifestants ont imposé une interruption du flux de gaz de la Libye vers l'Italie, a indiqué un porte-parole du groupe à l'AFP.

Le terminal et (le gazoduc) Greenstream sont en sécurité. Pour le moment nous ne voyons aucun problème d'approvisionnement pour l'Italie, a-t-il ajouté.

Récemment, un sit-in avait été organisé sur ce même terminal gazier par des Amazigh libyens qui menaçaient de le bloquer pour obtenir que leurs spécificités culturelles figurent dans la Constitution libyenne.

Neuf enfants ont été tués lundi par la chute d'obus de mortier sur deux quartiers majoritairement chrétiens du centre de Damas, ont annoncé les médias officiels syriens.

Cinq enfants ont été tués et 27 autres personnes ont été blessées par des obus tirés par des terroristes(rebelles) sur l'école Jean-Damascène dans le quartier de Qassaa, a expliqué la télévision publique syrienne.

Quatre autres élèves ont été tués par la chute d'un obus sur le car qui les transportait à Bab Charqi, a indiqué pour sa part l'agence officielle Sana, qui a également fait état de la mort du chauffeur.

Six autres personnes se trouvant à l'intérieur du car, dont quatre élèves, ont été blessées dans cette agression terroriste, selon Sana.

Depuis plusieurs mois, des obus de mortier, tirés par des rebelles, tombent quotidiennement sur différents quartiers de la capitale.

Par ailleurs, dans la province d'Alep (nord), un homme a fait exploser une voiture piégée dans la ville à majorité kurde d'Aïn el-Arab, tuant cinq civils et en blessant des dizaines.

Dans cette même province, l'armée a sécurisé la majeure partie des abords de l'aéroport international d'Alep, qui pourrait rouvrir bientôt, après une fermeture de près d'un an, a affirmé à l'AFP une source militaire.

Tout le sud-est de l'aéroport est entre les mains de l'armée, a affirmé cette source, qui a assuré que la réouverture de l'aéroport était désormais possible.

L'Irak et la Turquie se sont engagés dimanche à une plus grande coopération en matière de commerce et de contre-terrorisme, tout en reconnaissant des désaccords sur le conflit syrien, lors d'une visite du ministre turc des Affaires étrangères à Bagdad.

Le voyage de deux jours du ministre Ahmet Davutoglu pour une série d'entretiens est destiné à donner un nouveau départ aux relations plutôt fraîches entre les deux voisins.

Les relations entre Ankara et Bagdad, encore bonnes en 2011, se sont détériorées à cause des divergences sur la guerre en Syrie, des liens que la Turquie entretient avec la région autonome du Kurdistan irakien et d'échanges à distance tendus entre les deux Premiers ministres.

J'ai constaté une grande volonté d'améliorer les relations entre nos pays, a déclaré M. Davutoglu lors d'une conférence de presse commune avec son homologue irakien, Hoshyar Zebari.

Les deux pays qui souffrent le plus de la rébellion en Syrie sont l'Irak et la Turquie, a-t-il ajouté.

Le ministre turc, qui a rencontré plus tôt le Premier ministre Nouri al-Maliki ainsi que d'autres responsables, a déclaré avoir offert l'aide de la Turquie pour lutter contre l'insurrection qui augmente en Irak.

M. Zebari a déclaré que les deux ministres avaient également discuté des liens commerciaux entre leur deux pays. Les relations commerciales s'élèvent à 12 milliards par an, ce qui fait d'Ankara le premier partenaire de l'Irak, a ajouté le ministre.

Le but essentiel pour nous est de rétablir les relations diplomatiques et politique à leur état normal, a-t-il encore dit. La volonté existe à Bagdad et à Ankara de faire avancer ces relations.

Le ministre a cependant reconnu des divergence sur le dossier syrien. La Turquie soutient en effet l'opposition alors que l'Irak se déclare neutre, malgré des soupçons de soutien implicite au régime de Bachar al-Assad.

Nous avons deux visions différentes sur ce dossier, a reconnu M. Zebari. La Turquie a de bonnes relations avec l'opposition. Nous avons des relations avec l'opposition modérée et le gouvernement syrien.

Nous devons travailler ensemble pour empêcher un chaos global en Syrie, afin que la crise ne se déplace pas dans nos pays, a ajouté le ministre irakien.

M. Davutoglu doit avoir d'autres réunions à Bagdad dimanche, puis rencontrer des chefs religieux à Najaf et Kerbala lundi, deux villes saintes du chiisme.

Un rapprochement progressif s'est dessiné ces dernières semaines, et selon Ankara, la visite de deux jours de M. Davutoglu, après celle de son homologue irakien Hoshyar Zebari en octobre à Ankara, est destinée à promouvoir un nouveau départ.

Cette visite marque la reprise de relations normales, et une fin des tensions, a assuré le porte-parole du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, Ali al-Moussawi, avant l'arrivée de M. Davutoglu. Nous espérons que les relations vont reprendre leur cours normal.