تقي زاده

تقي زاده

mardi, 08 octobre 2013 10:52

Shutdown : Apocalypse Now !!

Le compte à rebours a commencé ; il ne reste que dix jours à l’apocalypse financière des Etats-Unis, comme les médias l’appellent désormais dans leurs analyses. Le président de la Chambre des représentants a réaffirmé que les élus n’accepteront pas une hausse du plafond des dettes du gouvernement, à moins que le déficit budgétaire soit diminué. Cela est intervenu au lendemain du discours du président américain là-où il souhaitait la hausse, autorisée par le Congrès, le délai fixé, du plafond des dettes du pays. Il est vrai que le taux des dettes américaines dépasse actuellement la barre déterminée. Le congrès a permis, il y a environ deux ans une augmentation du plafond des dettes, jusqu’à 16 trillions 200 milliards de dollars à conditions que les frais gouvernementaux soient réduits, en dix ans, de 2 trillions 200 milliards de dollars. Ainsi, pour la première fois en quatre années consécutives, le déficit budgétaire de l’administration américaine s’est réduit à moins d’un trillions de dollars. L’octroi des sommes davantage aux assurances chômage et au paiement des bénéfices des prêts anciens, a, toutefois, obligé le gouvernement à prêter plus de crédits, dépassant ainsi le plafond de ses dettes, beaucoup plus tôt qu’on attendait. Ceci dit, les autorités américaines doivent déterminer d’abord un nouveau chiffre pour le maximum de dettes du gouvernement, sans lequel, le Trésor n'aura pratiquement, dès 18 octobre, plus d’argents pour remplir ses engagements internes et externes. Il sera, bien sûr, prêt, elle l’a déjà annoncé, qu’en des cas urgences, à assurer les ressources financières nécessaires au gouvernement, en optant pour des mesures provisoires ; cela porterai pourtant un coup dur au système financier US aussi bien qu’à l’opinion publique américaine envers l’économie états-unienne. Le problème du plafond des dettes américaines engage Washington près d’une semaine après le shutdown. C’est la seconde fois dans l’histoire de 230 ans des Etats-Unis que le gouvernement fédéral américain voit suspendre les activités du pays, en raison du déficit budgétaire. Chose rare, toutefois : les autorités américaines n’étaient jamais, jusqu’à présent, incapables de déterminer le plafond des dettes du gouvernement. Il est vrai que le Trésor doit payer des sommes colossales pour ces dettes. Cela fera augmenter le déficit budgétaire et les dettes du gouvernement fédéral. Quoi qu’il en soit, d’aucuns suit avec inquiétude le cours des événements pour savoir lequel des deux partis, Républicain ou Démocrate gagnera cette querelle redoutable. Si le plafond des dettes américaines a le même sort que budget 2014, les piliers du système financier américain vont s’effondrer, donnant le coup d’envoi à la fuite des capitaux, pour mieux dire « l’apocalypse financière ».

 

Moins d'un an après le déploiement des forces du Hezbollah en Syrie, le rapport des forces a changé en défaveur des rebelles et des takfiris et la perspective des combats tourne à l'avantage de l'armée arabe syrienne. Mais pourquoi le hezbollah ainsi que le prétend Israël a-t-il commencé à tirer ses forces de la Syrie? Debkafile répond à cette question et prétend que "le retrait se fait sous de petits groupes qui quitteraient la Syrie discrètement".

selon Debka, " près de 1500 combattants du Hezbollah ont déjà quitté la Syrie alors que 3500 autres y sont toujours restés. on s'attend à ce que tous les membres du contingent quittent la Syrie jusqu'au début novembre" " cette décision a été pris après que le hezbollah eut fait une évaluation de ses opérations militaires et que cette évaluation a conclut à une victoire du hezbollah car la présence du hezb a renforcé la position de l'armée d'Assad face au rebelles et le maintien du régime" Debka enumère les raisons suivantes à cette décision

1 ce retrait témoigne du rapport étroit qui existe entre l'accord russo americain sur le désarmement chimique syrien et celui de Iran/russie/Usa sur le nucléairetout progrès dans les négociation nucléaire est en rapport avec le progrès dans le dossier syrien

2le gouvernement syrien a pu par le biais du soutien du hezbollah se renforcer

3le hezbollah tente de retirer ses forces de la Syrie avant l'arrivée des inspecteurs pour ses methodes d'opération et ses secrets militaires ne soient ni espionnés ni découverts.

4- les forces du hezb quittent la Syrie bien aguerries et prêtes à en découdre avec Israël qui depuis 2006 n'ont mené aucune opération

5- C'est de concert avec l'Iran que le hezb a pris cette décision et il entend désormais se concentrer sur le liban, il veut soutenir le processsus de la formation du gouvernement d'union nationale.

mardi, 08 octobre 2013 10:42

Syrie : dernières évolutions

Comme à leur habitude, via le frère musulman de Londres, les terroristes annoncent qu’ils ont lancé lundi, un assaut d’envergure contre deux bases militaires stratégiques du nord-ouest du pays, dans lequel au moins 14 personnes sont mortes. L’attaque baptisée le séisme, serait toujours en cours ce soir. Ils veulent prendre les bases de Wadi Deif et d’Hamidiyé, dans la province d’Idleb. Ils disent que dix soldats ont été tués, trois tanks détruits par des roquettes et des tirs au mortier et un officier capturé à l’intérieur d’Hamidiyé. Nous en saurons un peu plus dans la journée. Sur le terrain, l’étau se resserre peu à peu sur les terroristes à Alep où, les villages alentours sont sécurisés jour après jour…

Al-Assad à Der Spiegel: La solution via le dialogue est toujours possible mais pas avec les personnes armées.

Explosion d’un engin dans la voiture du membre du bureau exécutif du commerce intérieur à Hassaké.

Lavrov: Moscou et Washington sont résolues à aider dans la lutte contre le terrorisme en Syrie.

Les pièces précieuses du musée de Damas témoignent de la richesse civilisationnelle de la Syrie.

Début de la 1ère conférence judiciaire sous le titre " l’autorité judiciaire et la pensée renouvelée".

Al-Halaqi : le gouvernement apportera tout soutien pour parachever les projets économiques et de services.

Le général Freij: La Syrie triomphera du complot grâce à la force de son armée.

Hilal: La Syrie est capable de réaliser la victoire comme elle l’avait fait durant la guerre d’octobre 1973.

Le général al-Chaar: La résistance est l’arme la plus puissante pour réaliser les victoires.

Zarif appelle à assécher les ressources du terrorisme en Syrie.

Les récentes violences anti-musulmanes dans l'ouest de la Birmanie se sont déroulées à quelques kilomètres de plages fréquentées par les touristes étrangers, de plus en plus nombreux dans ce pays en pleine ouverture, qui parie sur le développement de son secteur du tourisme.

Ces nouvelles violences, qui ont fait six morts parmi la population musulmane attaquée par des bouddhistes, se sont déroulées dans la région de Thandwe, à quelques kilomètres de la plage de Ngapali, importante station balnéaire de la côte ouest du pays, où la saison touristique vient juste de débuter.

Elles ont montré un facette moins présentable de la Birmanie que celle des magazines de voyage sur papier glacé, dans un pays marqué par l'influence grandissante de moines bouddhistes radicaux, aux discours enflammés contre la minorité musulmane.

Lambert Demoulin, un touriste français à Ngapali, se dit quant à lui "inquiet" de ces violences, mais pas au point d'annuler ses vacances à la plage.

"Il est formellement déconseillé de se rendre dans le nord de l'Arakan, notamment à Sittwe, Mrauk U et les sites touristiques avoisinants compte tenu du climat de tensions intercommunautaires qui continue à prévaloir dans cette région", met en garde le Quai d'Orsay sur son site diplomatie.gouv.fr.

L'Etat Rakhine a été secoué par les violences des bouddhistes contre les musulmans, qui ont fait des milliers de morts et des dizaines de milliers de sans-abris en 2012.

Le Président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani, le dimanche a remercié la confiance et le soutien apporté par le Guide Suprême de la révolution islamique l'ayatollah Seyed d' Ali Khamenei à son administration depuis le début de leurs travaux au temps, y compris le soutien mis en exergue les actions diplomatiques récentes du gouvernement.

La politique étrangère de « gouvernement de la diligence et de l'espoir » sera toujours basée sur la sagesse, la dignité et la commodité en faveur des intérêts nationaux, a noté Rohani.

Il a mis en évidence des mesures fermes Téhéran pour progresser sur cette voie, et son adhésion aux orientations du Guide Suprême et les intérêts nationaux.

Le gouvernement va défendre à pleine capacité nucléaire droit de la nation iranienne, et fera tout son possible pour éliminer les sanctions cruelles contre lui, a-t-il dit.

Selon le président iranien, Téhéran continuera à défendre la dignité et les intérêts nationaux à travers sa diplomatie active et efficace, qui est basé sur des idéaux élevés du système islamique.

Le gouvernement surveille les événements de la pleine conscience et des liens internationaux et s'efforce d'améliorer le bien-être des personnes et de résoudre les problèmes de production afin de réaliser la devise de progrès équitable.

Rappelant que son administration est basée sur la modération et la fidélité à ce concept, à la fois national et international, Rohani a examiné favorablement les critiques contre son gouvernement et assuré la mise en œuvre des réformes dans le processus de leurs activités, si nécessaire.

Le samedi, le Guide Suprême a réaffirmé son soutien à la diplomatie et les réalisations Rohani administration, lors de son récent voyage aux Etats-Unis pour assister à la 68e. Assemblée générale des Nations Unies.

Une sorte de guerre froide règne au sein des relations internationales quant à la question de la candidature du Président Bachar al-Assad pour un nouveau mandat en 2014. En effet, depuis le début des événements en Syrie, les prétendus « Amis du peuple syrien » font une fixation sur sa destitution ; ceci, après avoir échoué à modifier ses positions selon l’agenda formulé par l'ancien secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, lors de leur célèbre rencontre en 2003.

Nombre de conversations entre diplomates indiquent que suite à l’échec de l’option militaire pour l’écarter du pouvoir comme le voulait la théorie de Robert Ford, ex-ambassadeur des USA à Damas, Washington se dirige aujourd’hui vers une nouvelle option consistant à le renverser politiquement, soit en l’empêchant de se porter candidat aux élections présidentielles prévues en 2014, soit en mobilisant tous les moyens qui pourraient les lui faire perdre si l’Occident n’arrivait pas à empêcher la tenue de ces élections avec Bachar Al-Assad comme candidat.

Ce n’est plus un secret pour personne que la Russie, l'Iran et les Etats-Unis sont divisés sur cette candidature mais, jusqu’à présent, beaucoup ignoraient que Washington et ses alliés occidentaux et arabes cherchent à dépasser cet obstacle en travaillant secrètement et de concert, au sein de leurs « salles d’opération » respectives, à échafauder des plans susceptibles de leur garantir la défaite du Président syrien au cas où ces élections auraient lieu.

Sondages occidentaux payés avec l’argent du Qatar

L'année dernière, la « Fondation du Qatar » supervisée par Cheikha Mozah, l'épouse de l'ex-Émir, a commandé une enquête d’opinion ciblant les résultats probables d'une élection présidentielle « libre » en Syrie. À remarquer que c’est une entreprise et une équipe US qui ont été chargées de cette enquête, et que le sondage devait porter sur deux échantillons de citoyens syriens : les électeurs de l’intérieur de la Syrie, et les électeurs de l’extérieur de la Syrie déplacés ou réfugiés dans les pays du Golfe, d’Afrique, et dans les États du Levant.

Le sondage avait montré que 54 % des Syriens de l’intérieur étaient pour la candidature du Président Al-Assad et son maintien pour un nouveau mandat, alors que 46% étaient contre. En revanche, 83% des Syriens déplacés dans les pays du Golfe, 93% de ceux déplacés en Afrique, et 64% de ceux déplacés dans les pays du Levant étaient contre.

Cette première enquête a été suivie par d'autres sondages non publiés, commandés auprès de sociétés françaises et étatsuniennes, et toujours financés avec l’argent arabe. Ces sondages auraient montré sensiblement les mêmes résultats : plus de 50% des Syriens de l’intérieur étaient favorables à Al-Assad, et plus de 60% des Syriens déplacés à l’étranger étaient défavorables.

Ces pourcentages sont fondamentalement très importants, car ils ont poussé Washington à insister sur deux questions particulières dans son approche de la crise syrienne : empêcher Al-Assad de se porter candidat en 2014 de peur qu’il ne gagne les élections sur la base de ces chiffres considérés fiables, et poursuivre une politique encourageant les pays voisins de la Syrie à accueillir encore plus de déplacés syriens. Politique justifiée par des considérations humanitaires mais, en réalité, liée au fait que la coalition anti-Assad a été obligée d’accepter la solution politique qui implique des élections présidentielles avec sa participation. Dans ce cas, le « meilleur électeur » pour renverser Al-Assad devient « l’électeur déplacé » !

D’autre part, ces sociétés de sondage occidentales estimant que 83% des Syriens résidant dans les pays du Golfe et que 68% des Syriens résidant dans les pays du Levant s’opposeraient à cette réélection, cela explique l'insistance de Washington pour que le Liban ouvre ses frontières à tous les Syriens sans aucune restriction... Les USA cherchent donc à augmenter au plus haut ces chiffres d’opposants de sorte que le moment venu, les réfugiés syriens représentent le bloc capable de démentir les prévisions de victoire de Bachar Al-Assad. La Turquie et la Jordanie refusant de recevoir davantage de réfugiés pour des raisons de sécurité intérieure, le Liban reste le seul pays susceptible de leur permettre d’atteindre cet objectif.

Ainsi, l’un des plans actuellement avancés par les USA, en prévision de la Conférence de Genève 2 et de la « transition politique par la mise en place d’un organe de gouvernement transitoire », serait d’imposer un accord octroyant aux réfugiés le droit de voter à partir de l’étranger et d’organiser les bureaux de vote dans les pays où ils résident. Mais Damas insistera pour que le vote ait lieu en territoire syrien et s’il faut une supervision internationale, elle sera syrienne et internationale à la fois !

Ceci, parce que le conflit est désormais essentiellement centré sur le climat dans lequel les réfugiés devront voter. Il est certain que la plupart des pays qui accueillent un nombre significatif de réfugiés syriens sont hostiles à Al-Assad, en particulier les pays du Golfe et la Turquie qui travaillent à sa défaite. En outre, les réfugiés en Jordanie et au Liban sont volontairement poussés à s'installer dans les zones où l’environnement politique est défavorable au gouvernement syrien et qui sont ouvertement impliquées dans le soutien de l'opposition syrienne.

D’ailleurs, le Premier ministre libanais Najib Mikati a déclaré, en public et en présence de diplomates, que le flux des Syriens vers le Liban était traité en dehors des normes internationales régissant l'accueil des réfugiés. Un diplomate aurait rétorqué : « D’après les déclarations de M. Mikati, il est clair que cette manière de traiter le flux entrant de réfugiés n'est pas innocente ! ».

Washington et ses alliés réalisent parfaitement que le climat politico-électoral en Syrie s'oriente de plus en plus en faveur du régime actuel, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas compter sur les électeurs syriens à domicile. La meilleure preuve en est que le Dollar a chuté de 50% par rapport à la Livre syrienne depuis que Washington a retiré sa menace de frappe aérienne sur la Syrie [le Dollar est passé de 300 Livres syriennes à 150]. La lecture politique de ce fait, entre autres faits, indique que l'élite urbaine syrienne, majoritairement sunnite, est soulagée maintenant que la menace du renversement du gouvernement par la force s’est dissipée, et considère que le retour partiel à la stabilité est dû à la continuité et à la solidité du gouvernement qui s’est imposé sur la scène internationale.

Par conséquent, si le « meilleur électeur » anti-Assad est le « l’électeur déplacé », reste un électeur encore meilleur ; celui qui appartient à un bloc plus important qu’il n’est plus possible de manipuler pour le pousser à voter contre un nouveau mandat du Président syrien. Un bloc fondé sur une base sociale large et plurielle qui n'a qu'un seul ennemi ; à savoir, « le substitut inconnu » et le « terrorisme » qui promet à la Syrie le destin de l’Afghanistan, de la Libye, et de Irak.

La force d'Al-Assad vient de l’intérieur

Il est donc clair que la théorie de la destitution du Président syrien consiste désormais à créer un « levier électoral » à l’extérieur du territoire syrien pour qu’il vote en chœur avec son environnement pro-opposition. Mais d’autres facteurs sont à prendre en compte.

L’un des facteurs principaux relève du fait que de larges zones du territoire syrien sont sous contrôle direct ou indirect du dit État Islamique d'Irak et du Levant [EIIL], du Front al-Nosra ou d'autres groupes de terroristes radicaux pour lesquels voter ou participer à des élections est interdit par la religion !Par conséquent, il est probable que le jour du scrutin en Syrie, l’EIIL puisse commettre contre les bureaux de vote le même genre d'attentats-suicides sanglants qu’en Irak ; cela aurait une incidence sur le taux de participation dans les zones tenues par les terroristes.

Un autre facteur qu’il faut appréhender est qu’Al-Assad risque de se retrouver le seul candidat « pro-stabilité » contre plusieurs candidats représentant l'inverse. De plus, il sera facile pour des pays comme la Turquie, l'Arabie saoudite, la France, et les Etats-Unis de se mettre d'accord sur un seul candidat anti-Assad pour éviter la dispersion des voix de l’opposition ; ceci, si ces pays arrivent à faire en sorte que les opposants votent à partir de leurs territoires respectifs ou de pays sur lesquels ils exercent leur influence. Certaines sources rapportent que Riyad prêche pour des élections à deux tours parce que cela servirait justement à s’entendre sur un candidat unique anti-Assad, une fois que nombre de candidats de l'opposition auront été éliminés au premier tour.

Une chaîne de télévision pour les « minorités »

Des rapports récents indiquent que dans le cadre des préparatifs électoraux du camp anti-Assad, une figure marquante de l'opposition syrienne envisage - à la demande de l'Arabie saoudite et de la France - de mettre en place un réseau de télévision par satellite destiné à ceux qu’elles considèrent comme des « minorités » en Syrie et au Moyen-Orient. L'objectif serait d'attirer un plus grand nombre de voix chrétiennes et kurdes, et surtout de contrer le discours du Vatican soucieux de l'avenir des chrétiens en Syrie et au Moyen-Orient depuis le soi-disant printemps arabe.

Notes :

[1] Invitation à la réunion débat à l’Assemblée nationale : les voix de la Syrie libre !

http://www.inscription-facile.com/form/cxtHEwA8PqT362KRDCne

[2] Le blog de Philippe Baumel

http://www.philippebaumel.fr/Reunion-debat-Les-voix-de-la-Syrie

Extrait de l’invitation justifiée, entre autres, par l’’administration « des zones soustraites au contrôle du pouvoir ». Autrement dit les fameuses « zones libérées » par les zombies assassins et voleurs de pétrole vendu à bas prix dans le Nord de la Syrie... qui ont peut-être échappé au contrôle de leurs commanditaires. Mais ça, Monsieur Baumel s’en fiche. Il est dans le vent et prétend amener le progrès là où on ne l’a pas attendu :

« La politique de fermeté prônée par le Président de la République à l’égard du régime de Bachar Al-Assad, qui n’a pas hésité à lancer des attaques au gaz massives contre les populations civiles, a favorisé la mise au point d’un plan de contrôle de ses armes chimiques, négociée à Genève entre les Russes et les Américains. Sans la menace d’un recours à la force, qui a convaincu Moscou de faire pression sur Damas et de renouer le dialogue avec Washington, ce plan redeviendra vite lettre morte, comme les accords précédents. Sans préjuger de ses chances de réussite dans un pays à feu et à sang, force est de constater que le dictateur a résolument repris les bombardements et les massacres, les arrestations et les tortures.

Aucune solution politique ne saurait prévaloir si elle ne prend pas en compte les aspirations du peuple syrien et les souffrances qu’il endure depuis deux ans et demi dans sa quête de liberté. Il faut aider l'opposition démocratique syrienne à se faire entendre davantage. Luttant pied à pied contre les apologues de la répression et les fanatiques du djihad, elle s’efforce malgré tout de défendre et d’administrer les zones soustraites au contrôle du pouvoir, en tentant de tracer les perspectives d’une société de tolérance et de progrès en Syrie. Ses appels à l’aide peuvent-ils être ignorés ? »

[3] As-Safir du 27/09/2013 : La dette morale des Beyrouthins envers Alep...

http://www.assafir.com/Article.aspx?ArticleId=2636&EditionId=2576&ChannelId=62249#.Uk_3575OLSc

[4] Rozana : version interprétée par Sabah Fakhri dans Alep

http://www.youtube.com/watch?v=tHUpcCMCfP4&feature=related

[5] Rozana : version moderne interprétée par Lena Chemamian

http://www.youtube.com/watch?v=9VEFaIE_0zg&hd=1

« Que Dieu punisse Rozana pour ce qu’elle nous a fait...

Vous qui partez pour Alep, mon amour s’en est allé avec vous...

Sous les raisins que vous transportez, des pommes... »

[6] AFP : L'Azerbaïdjan accuse l'Arménie d'installer des réfugiés syriens au Nagorny Karabakh

http://www.lorientlejour.com/article/835827/lazerbaidjan-accuse-larmenie-dinstaller-des-refugies-syriens-au-nagorny-karabakh-.html

dimanche, 06 octobre 2013 22:00

L'Iran fabrique un avion sous-marin....

Les ingénieurs iraniens ont réussi à concevoir et à fabriquer un avion sous-marin. Cet engin est un modèle hybride entre l'avion et le sous-marin.

Lorsqu'il plonge à une profondeur particulière ses moteurs hydrauliques et mécaniques se mettent en état horizontale et le propulsent vers l'avant. Cet avion sous-marin est capable d'être programmé pour se déplacer automatiquement et se rendre à l'endroit prévu. Cet avion sous-marin est contrôlé à distance et est capable de devenir un avion avant d'émerger de manière oblique à l'endroit prévu à une vitesse prévue avant de prendre son envol à une altitude de 500 mètres de la surface de la mer et poursuivre son chemin à une vitesse de 20 k/h avant d'amerrir.

 

Les violences en Irak ont coûté la vie à 47 personnes samedi, 23 d'entre elles ayant péri dans une attaque visant des pèlerins chiites dans le nord de Bagdad, a-t-on appris de sources policières et médicales.

L'attaque s'est produite dans le quartier de Adhamiyeh où les pèlerins se dirigeaient vers un sanctuaire pour commémorer la mort Mohammed al-Jawad, le 9e imam chiite.

Les premiers témoignages ne permettent pas de confirmer s'il s'agit de l'explosion d'une bombe suivie d'un attentat suicide, ou d'un attentat suicide uniquement. Au moins 65 personnes ont par ailleurs été blessées dans l'explosion.

Le mausolée vers lequel convergeaient les croyants abrite la tombe des imams Moussa al-Kazem et Mohammed al-Jawad, deux figures révérées des chiites. Ce sanctuaire est le troisième haut lieu du chiisme en Irak après les villes de Najaf et Kerbala (sud).

Des millions de pèlerins visitent ces sites religieux et sont fréquemment pris pour cible par des terroristes --dont certains sont liés à Al-Qaïda-- considérant les chiites comme des apostats.

Au nord de la capitale irakienne, un café de la localité de Balad, a été visé par un attentat suicide tuant 12 personnes et faisant 35 blessés.

Le même café avait été la cible d'un précédent kamikaze qui avait tué 16 personnes en s'y faisant exploser pendant le jeûne du ramadan en août dernier.

Ces derniers mois, les rebelles ont multiplié les attaques contre les cafés et autres lieux ou événements susceptibles de rassembler les foules comme les mosquées, les terrains de football, les enterrements ou encore les marchés.

A Mossoul, dans le nord de l'Irak, deux journalistes, le correspondant Mohammed Karim al-Badrani et le caméraman Mohammed Ghanem, ont été abattus par des hommes armés, a indiqué leur employeur, la chaîne irakienne Sharqiya.

Les meurtres ont été confirmés par un officier de la police et un médecin, précisant que les deux hommes avaient été tués par balles.

Les reportages de MM. Badrani et Ghanem sur les forces de l'ordre et des responsables de Mossoul leur avaient valu des menaces de morts de la part de groupes rebelles, selon un journaliste de Sharqiya qui a requis l'anonymat.

L'Irak fait l'objet de critiques récurrentes à propos de ses lacunes en matière de liberté de la presse. Des journalistes accrédités par le gouvernement se voient régulièrement refuser l'accès aux sites d'attaques et sont empêchés d'effectuer librement des reportages dans Bagdad

De nombreux journalistes irakiens sont exposés de façon systématique à des menaces, des tentatives de meurtre, des attaques etc..., avait affirmé plus tôt cette année l'organisation de défense de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF).

Dans la localité de Muqdadiyah, au nord-est de Bagdad, une Le ministre irakien de la Défense a par ailleurs affirmé que les forces de l'ordre avaient tué cinq insurgés dans des affrontements au sud de la ville de Baïji, et deux autres dans la province de Ninive (nord).

Les forces de sécurité ont récemment mené des opér

Quatre personnes ont été arrêtées pour des activités de sabotage contre le programme nucléaire iranien, au coeur d'une crise entre l'Iran et les grandes puissances, a annoncé un responsable iranien cité dimanche par les médias.

Il y a quelque temps, nous avons découvert les activités de sabotage de plusieurs personnes dans un centre nucléaire, nous les avons laissé continuer leurs activités pour avoir plus de renseignements. Nous les avons arrêtées au moment opportun et l'interrogatoire continue, a déclaré Ali Akbar Salehi, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), cité par l'agence de presse Mehr.

Il n'a pas donné de détail sur le site nucléaire visé, ajoutant que d'autres cas ont également été identifiés.

En août 2012, des lignes électriques alimentant le site d'enrichissement d'uranium de Fordo avaient été endommagées par des explosifs. Enfoui sous une montagne à 100 kilomètres au sud de Téhéran, Fordo est protégé d'une attaque militaire.

En 2010, le virus informatique Stuxnet, attribué aux Etats-Unis et à Israël, avait infecté plusieurs milliers d'ordinateurs bloquant les centrifugeuses utilisées pour l'enrichissement de l'uranium.

Il y a toujours des virus en activité (contre le programme nucléaire iranien) mais nous avons pris les mesures nécessaires. Depuis l'identification du virus Stuxnet, nous avons augmenté nos systèmes de protection et une unité spéciale a été chargée de protéger les réseaux informatiques des sites nucléaires, a-t-il ajouté.

L'Iran annonce également régulièrement l'arrestation d'espions présumés liés aux services de renseignements occidentaux ou israéliens.

En mai 2011, 30 personnes avaient été arrêtées, accusées de faire partie d'un vaste réseau d'espionnage et de sabotage liés à la CIA américaine.

L'offre précédente du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) a rejoint l'histoire et ils doivent venir à la table des négociations avec une nouvelle approche, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, cité dimanche par les médias.

Les deux parties reprendront leurs discussions les 15 et 16 octobre à Genève.

Lors des deux réunions à Almaty (Kazakhstan) en février et avril derniers, les grandes puissances avaient présenté une offre dans laquelle l'Iran devait accepter notamment de suspendre son enrichissement d'uranium à 20% et de restreindre ses activités d'enrichissement au site de Fordo, enfoui sous une montagne à 100 kilomètres au sud de Téhéran et difficile à détruire par une action militaire. En contrepartie, elles acceptaient d'atténuer certaines sanctions sur le commerce de l'or et le secteur pétrochimique.

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a déclaré la semaine dernière à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, que les grandes puissances attendaient la réponse de l'Iran à cette offre, qui avait déjà été jugée insuffisante par l'Iran à l'époque.

Les négociations de Genève seront les premières entre les 5+1 et l'Iran depuis l'élection en juin du président modéré Hassan Rohani, qui a souhaité arriver rapidement à un accord avec l'Occident sur le programme nucléaire de l'Iran, alors que les négociations n'ont pas avancé depuis huit ans.

Notre objectif est de maîtriser l'énergie nucléaire pacifique, notamment l'enrichissement d'uranium sur notre sol et leur objectif est que notre programme reste toujours pacifique. Il faut trouver une méthode pour atteindre ces deux objectifs dans le même temps, a souligné M. Zarif.

Les sanctions ont touché la vie de tous les jours des Iraniens (...) Malgré ces pressions, l'Occident n'a pas atteint ses objectifs. Il faut arrêter ce jeu et en commencer un autre dans lequel ils (Occidentaux, ndlr) reconnaissent les droits de l'Iran à l'enrichissement, a ajouté M. Zarif.