تقي زاده

تقي زاده

«Personne ne pourra dicter quoi que ce soit à l’Iran», a réitéré le premier secrétaire de la représentation de l’Iran, auprès de l’ONU, Khodad Seyfi-Porgou, en réaction aux allégations du Premier ministre du régime sioniste.

«Personne ne pourra dicter à l’Iran sa ligne de conduite», a souligné le diplomate iranien, en réaction aux propos de Benyamin Netanyahu, qui a essayé de duper l’Assemblée générale de l’ONU ; mais, cette année, il n’a pas montré un quelconque dessin. «Ne nous donnez pas de leçon, celui qui devrait apprendre quelque chose, c’est Israël, qui n’a pas signé le TNP», a déclaré Khodad Seyfi-Porgou.

L’Ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a souligné les plans pour affronter les Takfirites. Il espère que ces plans seraient réalisables.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec Ahmad al-Khalili, le grand Mufti d’Oman, L’Ayatollah Araki a remercié le grand Mufti d’Oman et sa délégation d’arriver en Iran.

La délégation a visité hier le Hawzah de Qom et a rencontré de grands oulémas comme l’Ayatollah Javadi Amoli. Elle a également visité le directeur des centres religieux iraniens, a informé l’Ayatollah Araki.

Indiquant les acquis de ces visites, l’Ayatollah Araki a dit que les questions concernant l’unité et le rapprochement islamiques étaient au centre de nos discussions.

Il y a des plans et des propositions dont nous parlerons dans l’avenir. Ces plans pourraient nous aider à neutraliser le takfirisme.

Remerciant l’invitation et l’accueil chaleureux de l’Ayatollah Araki et des autorités iraniennes, cheikh Ahmad Khalil a dit que notre objectif de venir en Iran est de vérifier les questions préoccupant tous les musulmans.

‘‘ La question qui était très important à nos yeux, c’est l’unité islamique. Aujourd’hui, l’Umma musulman se trouve dans une situation très délicate. Donc, il a un grand besoin de l’unité. Mais il se trouve au bord d’une marée de discordes et de différences ’’, a-t-il précisé cheikh al-Khalili.

Alors que l’Umma musulman doit être au sommet des autres communautés de point de vue des projets humanitaire et de paix, les complots, imposés à lui, l’a empêché d’arriver à ses objectifs, a-t-il ajouté.

C’est pour atteindre ces objectifs que nous avons rencontré les grands oulémas de Qom. Lors de ces rencontres, nous avons insisté que l’Umma musulman doit traverser le plus vite possible cette situation difficile et revenir dans la voie divine, a-t-il martelé.

Le grand Mufti d’Oman et sa délégation rencontre mercredi soir des autorités iraniennes. Jeudi, après la visite à l’université des écoles islamique, la délégation partira pour son pays.

L’imam Khamenei est un religieux qui a rendu beaucoup de services à l’islam, il a réussi à conduire la République islamique à un haut niveau scientifique, technologique et économique, et a poussé le peuple à l’innovation.

Ali Ramazan Al Awassi, professeur à l’université internationale des sciences islamiques de Londres, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les efforts de l’imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, pour l’union islamique et la défense de la Palestine, montraient que l’imam Khamenei était à la fois un chef religieux et un chef politique comme l’imam Khomeiny.

« L’imam Khamenei est un religieux qui a rendu beaucoup de services à l’islam, il a réussi à conduire la République islamique à un haut niveau scientifique, technologique et économique, et a poussé le peuple à l’innovation. Il existe aujourd’hui, deux tendances dans le monde, une tendance laïque et une tendance islamique.

La civilisation islamique est en route mais il faut faire attention aux groupes takfiristes et extrémistes dont la propagande s’étend dans monde et qui n’ont pas de place dans la pensée de l’imam Khamenei, dans la nouvelle civilisation islamique comme le dit le verset 143 de la sourate Baghare: «كَذَلِكَ جَعَلْنَاكُمْ أُمَّةً وَسَطًا لِّتَكُونُواْ شُهَدَاء عَلَى النَّاسِ وَیَكُونَ الرَّسُولُ عَلَیْكُمْ شَهِيدًا» qui encourage à la modération et au juste milieu.

Depuis que l’imam Khamenei a pris la direction de la révolution, de grands pas ont été faits dans le domaine de l’union islamique avec la création du Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques et de l’Assemblée mondiale des Ahl-ul-Bayt (AS) qui ont contribué à une entente profonde entre les musulmans malgré les complots de division des ennemis.

Ces efforts pour l’union islamique existent aussi à l’étranger. En Angleterre, nous organisons chaque année, une conférence sur l’union islamique qui s’inspire des idées de l’imam Khomeiny qui était un des pionniers de la lutte contre le régime sioniste. L’imam Khomeiny avait dès le départ, annoncé que la République islamique aurait des relations politiques avec tous les pays musulmans excepté à l’époque, l’Afrique du sud, et le régime sioniste.

Aujourd’hui, l’imam Khamenei suit cette politique et la République islamique a des relations avec tous les pays excepté Israël qui est présenté dans tous les discours du Guide, somme illégal et dont la légitimé ne sera pas reconnue tant qu’il n’aura pas rendu leurs droits aux Palestiniens et accepté un état indépendant avec Qods comme capitale.

L’imam Khamenei insiste dans tous ses discours, sur l’oppression qui a été faite au peuple de Palestine par l’occupant, et les palestiniens ne se connaissent qu’un seul allié et ne s’appuient que sur l’Iran qui considère la question palestinienne comme « la » priorité du monde de l’islam.

Les pays arabes voisins de la Palestine, doivent abandonner leurs slogans et prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation. Or nous voyons que ces gouvernements n’osent même pas critiquer Israël. Ce n’est pas le cas des peuples qui veulent que cette question soit mise à l’ordre du jour dans les organisations internationales et islamiques. Il faut prendre l’Iran pour modèle dans ce domaine et défendre chaleureusement la Palestine comme le font les Iraniens », a-t-il dit.

Le Président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani, a déclaré mercredi à la nation que le droit à la technologie nucléaire et l'enrichissement de l’uranium n'est pas négociable.

Rohani a tenu ces propos à la presse, après une rencontre avec son cabinet, et en réaction à la demande du secrétaire d’Etat, John Kerry, concernant le programme nucléaire en Iran.

Le chef de la diplomatie américaine a réaffirmé jeudi que des sanctions pourraient être levées antiranies, à condition que l'Iran signe le protocole additionnel dès que possible Traité de non prolifération (TNP), de réduire leur niveau d'enrichissement de 20% à 5% pour permettre l'inspection de la centrale nucléaire de Fordo.

Le président iranien a souligné que le principe de la République islamique d’Iran est de garder ouvert les portes de ses installations observatrices Agence internationale de l'énergie atomique nucléaire (AIEA), il a été souligné que " Nous n'avons rien à cacher sur la question nucléaire.

"Non seulement en sa qualité de juriste religieux, mais en tant que chef suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei a réaffirmé que l'Iran ne cherche pas d'armes nucléaires, et leurs déclarations, qui sont le prestige du système de la République islamique d'Iran, représentent la meilleure confiance dans le monde “, a déclaré.

De même, Président Rohani a réitéré que le pays perse discutera seulement les détails à ce sujet, mais jamais leurs principes fondamentaux, ajoutant plus tard que "le principe de l'enrichissement en Iran n'est pas négociable, alors, nous parlons de voir les propositions qui ont les parties sur les détails " à cet égard.

"Les activités nucléaires de l'Iran sont pacifiques, transparentes et fondées sur le droit international, tels que le Traité de non-prolifération des armes nucléaires ", a souligné le chef du pouvoir exécutif de l'Iran.

Ailleurs dans son discours, a signalé que d'assouplir les sanctions sur le peuple perse, un certain nombre de mesures, et la première étape vers cet objectif a été la réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères, entre l'Iran et l'groupe 5+1, dans la ville de New York.

Quant à votre séjour dans cette ville, pour participer à la 68e Assemblée générale (AGNU), et ses rencontres avec les dirigeants de divers pays dans le cadre de cet événement, a ajouté que pendant ce temps, a évalué la situation mondiale en ce qui concerne l'Iran.

Outre témoin de la situation de la République islamique d’Iran dans le monde est spécial, il a affirmé que les élections présidentielles du 14 Juin, à partir de laquelle il est sorti victorieux, ont été très efficaces pour le public.

Pour sa part, insisté sur ses entretiens avec les autorités de différents pays et a regretté de ne pas pouvoir rencontrer tous en même temps, a confirmé que les pourparlers avec les dirigeants de la France, l’Italie, l'Espagne, l'Autriche et l’Allemagne, entre autres, il a appelé des réunions productives.

Lors de son discours à l'Assemblée générale, Rohani a montré que l'Iran ne pose aucune menace pour le monde et que Téhéran est prêt à tenir des pourparlers sur son programme nucléaire en toute transparence.

"Les armes nucléaires et autres armes de destruction massive n'ont aucune place dans la doctrine de défense de l'Iran et sont également contraires à nos croyances fondamentales, religieuses et éthiques ", a déclaré Rohani.

États-Unis et le régime d'Israël et certains de ses alliés accusent la République islamique d’Iran d'une déviation possible de son programme d'énergie nucléaire.

Téhéran a toujours démenti ces accusations, soulignant qu'en tant que signataire du TNP et membre actif de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a le droit d'utiliser la technologie nucléaire à des fins pacifiques.

L'AIEA a mené de nombreuses inspections des installations nucléaires de l’Iran, mais n'a jamais trouvé aucune preuve pour confirmer les allégations du régime israélien et certains de ses alliés occidentaux sur le programme nucléaire iranien pourrait avoir une dimension militaire.

La conduite automobile affecte les ovaires de la femme, avertit un des principaux chefs religieux wahhabite d'Arabie saoudite. Une future mère risque donc d'accoucher d'enfants atteints de maladies chroniques, dit-il. L'interdiction du permis de conduire pour les femmes fait débat dans ce pays.

"Si une femme conduit une voiture, à l'exception d'une véritable nécessité, cela pourrait avoir un impact physiologique négatif, car des études médicales physiologiques et fonctionnelles montrent que cela affecte automatiquement les ovaires et relève le bassin", affirme Cheikh Saleh al Lohaidan, un des 21 membres du Conseil des grands oulémas, la plus haute autorité religieuse du pays.

"C'est la raison pour laquelle nous constatons que celles qui conduisent régulièrement ont des enfants marqués par des problèmes cliniques de différents degrés", ajoute-t-il dans une interview publiée vendredi sur le site Internet sabq.org.

Les femmes doivent placer "la raison avant leur coeur, leurs émotions et leurs passions", ajoute ce wahhabite. Celui-ci ne fait état sur son site Internet d'aucune formation médicale et qui ne cite pas les études invoquées.

Actes de désobéissance

Des organisations féministes ont récemment appelé à des actes de désobéissance afin que soit reconnu aux femmes le droit de conduire des véhicules automobiles dans le royaume wahhabite. La loi saoudienne n'interdit pas explicitement aux femmes de conduire, mais elle exige l'obtention d'un permis qui ne leur est jamais délivré.

En tant que membre du Conseil des oulémas, Cheikh Lohaidan peut édicter des fatwas et conseiller le gouvernement. Il dispose d'une grande audience auprès du courant conservateur en Arabie saoudite.

Déclarations polémiques

Ses précédentes déclarations, dans lesquelles il se déclarait un farouche adversaire de l'extension des droits des femmes, ont provoqué des polémiques dans le pays.

lundi, 30 septembre 2013 21:18

Les États-Unis ne font plus peur

En 1991, les États-Unis avaient considéré que la fin de leur rival libérait leur budget militaire et leur permettrait de développer leur prospérité. Le président George H. Bush (le père) avait, après l’opération Tempête du désert, commencé à réduire le format de ses armées. Son successeur, Bill Clinton, renforça cette tendance. Cependant, le congrès républicain, élu en 1995, remit ce choix en question et imposa un réarmement sans ennemi à combattre. Les néo-conservateurs lançaient leur pays à l’assaut du monde pour créer le premier empire global.

Ce ne fut qu’à l’occasion des attentats du 11-Septembre 2001 que le président George W. Bush (le fils) décida d’envahir successivement l’Afghanistan et l’Irak, la Libye et la Syrie, puis la Somalie et le Soudan, et de terminer par l’Iran, avant de se tourner vers la Chine.

Le budget militaire des États-Unis a atteint plus de 40 % des dépenses militaires du monde. Cependant, cette extravagance a une fin : la crise économique a contraint Washington à faire des économies. En un an, le Pentagone a licencié un cinquième de son armée de terre et a arrêté plusieurs de ses programmes de recherche. Ce recul brutal ne fait que commencer et il a déjà désorganisé l’ensemble du système. Il est clair que les États-Unis, malgré leur puissance supérieure à celle des vingt plus gros États de la planète, Russie et Chine comprises, ne sont plus en mesure de livrer actuellement de vastes guerres classiques.

Washington a ainsi renoncé à attaquer la Syrie lorsque la flotte russe s’est déployée le long de la côte méditerranéenne. Pour lancer ses missiles Tomawak, le Pentagone devait alors les tirer depuis la Mer rouge en survolant l’Arabie saoudite et la Jordanie. La Syrie, et ses alliés non-étatiques, auraient répondu par une guerre régionale, plongeant les États-Unis dans un conflit trop grand pour eux.

Dans une tribune publiée par le New York Times, le président Poutine a ouvert le feu. Il y a souligné que « l’exceptionnalisme américain » est une insulte à l’égalité des humains et ne peut que déboucher sur des catastrophes. À la tribune des Nations Unies, le président Obama lui a répondu qu’aucune autre nation, pas même la Russie, ne souhaitait porter le fardeau des États-Unis. Et que s’ils faisaient la police du monde, c’était justement pour garantir l’égalité des humains.

Cette intervention n’a rien de rassurant : les États-Unis s’affirmant comme supérieurs au reste du monde et ne considérant l’égalité des humains que comme celle de leurs sujets.

Mais le charme est rompu. La président du Brésil, Dilma Rousseff, s’est faite applaudir en réclamant des excuses de Washington pour son espionnage universel, tandis que le président de la Confédération helvétique Ueli Maurer dénonçait la politique de la force US. Le président de la Bolivie, Evo Morales, évoquait la traduction de son homologue US devant la Justice internationale pour crimes contre l’humanité, tandis que le président serbe Tomislav Nikolic, dénonçait la mascarade des tribunaux internationaux ne condamnant que les adversaires de l’Empire, etc. On est ainsi passé d’une critique émanant de quelques États anti-impérialistes à une révolte généralisée incluant les alliés de Washington.

Jamais, l’autorité des maîtres du monde n’avait été ainsi publiquement contestée, signe qu’après leur reculade syrienne, ils ne font plus peur.

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a affirmé dimanche le droit non négociable de l'Iran d'enrichir de l'uranium, accusant par ailleurs Israël de mensonge sur les intentions de Téhéran.

L'Iran est prêt à négocier, nous le voulons, et tous les aspects du programme iranien d'enrichissement sont sur la table de négociations, a assuré le ministre, interrogé sur la chaîne américaine ABC.

Mais notre droit légal d'enrichir n'est pas négociable, a-t-il insisté, tout en ajoutant que l'Iran n'avait pas besoin d'un uranium enrichi de niveau militaire. C'est sûr et nous n'allons pas dans cette direction.

Quelques pays occidentaux et Israël accusent l'Iran de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil --ce que Téhéran dément-- alors que reprennent les négociations avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Le ministre a par ailleurs estimé qu'une offensive de sourire était mieux qu'une offensive de mensonge, répliquant ainsi aux accusations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui vient de fustiger l'offensive de charme du nouveau président iranien Hassan Rohani.

M. Rohani a affiché, lors de l'assemblée générale de l'ONU cette semaine à New York, sa volonté de dialogue avec Washington pour régler la crise nucléaire.

M. Netanyahu, en partance pour Washington où il doit rencontrer lundi le président Barack Obama, veut tenter aux Etats-Unis de persuader le monde que la menace nucléaire iranienne n'a pas diminué.

M. Netanyahu et ses collègues disent depuis 1991 que l'Iran est à six mois de pouvoir produire une arme nucléaire. Nous sommes 22 ans après et ils disent toujours que nous sommes à six mois de le faire, a ajouté Mohammad Javad Zarif, accusant Israël d'avoir tué des scientifiques iraniens sans que personne ne bouge.

Nous ne cherchons pas l'arme nucléaire, nous n'en voulons pas, a-t-il martelé, nous pensons qu'elle nuit à notre sécurité.

L'Iran n'a jamais eu d'objectif militaire (dans ses activités nucléaires), nous sommes prêts à en discuter. Il y a eu 34 ans de défiance mutuelle, nous devons travailler à faire tomber cette défiance par des gestes mutuels que chaque bord doit prendre, a encore dit le ministre iranien.

La Révolution islamique devrait proposer un nouveau discours fondé sur le monothéisme face au discours idéologique occidental.

L’Hodjat-ol-islam Ali Reza Arafi, directeur du Centre Djame’at-ol-Mostafa(PSl) le 29 septembre, lors de l’inauguration à Qom, du Centre de recherche sur le modèle islamique et iranien de progrès, a déclaré que la Révolution islamique devait proposer un nouveau discours fondé sur le monothéisme face au discours idéologique occidental.

« Le coran présente le prophète (PSL) comme un modèle mais à condition que le croyant se rappelle Dieu et le jour de la rétribution. Ce sont les conditions requises pour les chercheurs de ce centre créé sur un conseil du Guide suprême. Le monde de l’islam subit depuis plusieurs siècles l’influence matérialiste occidentale, des efforts ont été faits pour en sortir mais tous n’ont pas réussi.

Ce centre doit créer des solutions inspirées du monothéisme et proposer des modèles islamiques et iraniens de progrès. Ce centre sera un maillon entre le centre islamique de Qom et les centres de recherches de Téhéran, et nous avons installé le matériel nécessaire pour organiser des vidéo conférences », a-t-il déclaré.

Deux civils ont été tués samedi dans un attentat suicide à la voiture piégée contre un camp de l'armée malienne à Tombouctou (nord-ouest du Mali), selon deux sources militaires et un habitant.

L'attaque suicide, au cours de laquelle les deux kamikazes sont morts, est la troisième de l'histoire de cette ville mythique du Nord malien. Elle a ciblé le camp des militaires maliens situé dans le centre-ville, selon ces deux sources.

Deux kamikazes à bord d'une voiture (se sont fait) exploser devant notre camp militaire, ils sont tous morts, a dit un militaire malien joint à l'intérieur du camp.

Selon lui, deux civils qui étaient à proximité du camp, sur une charrette, ont été blessés dans l'explosion et sont décédés. Nous sommes en état d'alerte, a-t-il ajouté.

L'attaque a été confirmée par une source militaire africaine au sein de la mission de l'ONU, la Minusma, dont des soldats sont déployés à l'aéroport de Tombouctou, ainsi que par un habitant de la ville.

Les kamikazes se sont infiltrés dans Tombouctou. Ils sont venus devant le camp pour (faire) exploser leur véhicule. Ils sont morts, ils sont au nombre de deux et il y a au moins deux blessés civils, a dit cette source africaine.

Nous n'avons pas plus d'information pour le moment, a-t-elle précisé.

L'habitant a confirmé l'attaque, et indiqué aussi qu'elle a tué deux civils.

Des réunions spécialisées ont été organisées sur les questions politiques et culturelles pendant l’année, et nous espérons que ces réunions contribueront à un rapprochement avec l’Arabie saoudite et au règlement des problèmes.

L’Hodjat-ol-islam Seyed Ali Qazi Askar, représentant du Guide suprême aux questions du pèlerinage, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré qu’une conférence était organisée au bureau de l’imam Khamenei à la Mecque, sur la ville de Qods, le rapprochement des écoles islamiques et la place de la femme en islam.

« Des réunions spécialisées ont été organisées sur les questions politiques et culturelles pendant l’année, et nous espérons que ces réunions contribueront à un rapprochement avec l’Arabie saoudite et au règlement des problèmes.

La conférence de cette année traitera la question de Qods qui est une question importante pour le monde de l’islam pour laquelle les prédicateurs de Médine et de la Mecque prient à chaque occasion et qui n’est pas une question au sujet de laquelle il y aurait des divisions entre nous. Nous avons invité des intellectuels saoudiens qui sont intéressés par le rapprochement des religions et des écoles islamiques, et au sujet de la place de la femme en islam et de l’école des Ahl-ul-bayt(AS), ce ne sont pas des questions que nous voulons utiliser pour créer des divisions et des conflits.

Nous organisons aussi des réunions pour les sunnites, les Iraniens qui vivent à l'étranger et les religieux responsables des groupes de pèlerins », a-t-il dit.