
تقي زاده
La Méthode d'action politique des Ahl ul-Bayt
Quiconque étudie la politique des Ahl-ul-Bayt, leur combat et leurs activités politiques, apparentes ou secrètes, pendant environ deux siècles et demi, peut remarquer que leur action reposait sur les principes suivants :
Eduquer la Ummah
Eduquer la Ummah afin qu'elle éprouve de l'aversion pour l'injustice, insister sur le concept de Justice, expliquer l'idée de l'Imamat et de la politique, clarifier les fondements du gouvernement et de la politique en Islam, tout cela dans le but de développer la conscience politique de la Communauté musulmane, de susciter sa colère contre les injustes et de la sortir de la léthargie. Lorsqu'on remarque tout ce que les Ahl-ul-Bayt ont dit ou rapporté du Prophète à ce propos, on comprendra l'importance de cette action dans la prise de conscience islamique de la Ummah et dans l'approfondissement du sens de la politique chez les Musulmans.
Nous citons ci-après quelques paroles des Ahl-ul-Bayt, et quelques hadith rapportés par eux, concernant le pouvoir, les responsabilités du Gouvernant musulman, le refus par l'Islam de l'injustice et son appel à la Justice, afin de découvrir un aspect de la pensée des Ahl-ul-Bayt et de leur méthode pour résister à l'injustice, susciter l'intérêt politique de la Ummah et la pousser à la réforme et au changement.
Selon un vieil homme de Nakh', parlant de l'Imam al-Bâqir : «J'ai dit à Abî Ja'far : "J'ai été gouvereur depuis l'époque d'al-Hajjâj jusqu'à aujourd'hui encore : mon repentir peut-il être accepté ?" L'Imam a gardé le silence. Lorsque j'ai reposé ma question, il m'a répondu : "Non, pas avant d'avoir restitué à chaque ayant droit son dû."»
-Abû Hamzah al-Thamâlî rapporte le témoignage suivant de Muhammad al-Bâqir :
«Lorsque 'Alî ibn al-Hussayn fut sur le point de rendre l'âme, il m'a serré contre sa poitrine et m'a dit : "O mon fils ! Je te recommande ce que mon père m'a recommandé au moment de sa mort, recommandation que son père lui avait faite : O mon fils ! Garde-toi d'être injuste envers quelqu'un qui n'a personne d'autre qu'Allah pour le défendre contre toi."»
-Selon l'Imam al-Çâdiq :
«Il n'est pas pire injustice que celle dont la victime n'a qu'Allah -Il est Puissant et Glorifié- pour le soutenir.»
-L'Imam al-Çâdiq a rapporté de son aïeul, le Messager d'Allah le hadith suivant :
«Evitez l'injustice, car elle conduit aux ténèbres du Jour de la Résurrection.»
- L'Imam al-Çâdiq a dit :
«Allah -Il est Puissant et Glorifié- a recommandé à l'un de Ses Prophètes se trouvant dans le royaume d'un despote d'aller voir celui-ci et de lui dire [de Sa part] : "Je ne t'ai pas employé pour que tu répandes le sang et amasses l'argent, mais pour que tu M'épargnes les cris des victimes d'injustices, car Je ne suis pas insensible à l'injustice dont ils font l'objet, même s'ils sont des incroyants."»
-Toujours selon l'Imam al-Çâdiq :
«Celui qui commet une injustice, celui qui l'y aide, et celui qui l'accepte sont tous trois des associés [des complices].»
- L'Imam al-Çâdiq a dit aussi :
«Celui qui justifie l'injustice d'un injuste, Allah lui envoie quelqu'un qui lui fait une injustice, et lorsqu'il en fait appel à Allah, Celui-ci ne lui répond pas, et Il ne le console pas de l'injustice qu'il a subie.»
-Selon Abû Baçîr :
«Deux hommes sont venus chez l'Imam al-Çâdiq pour lui soumettre un litige qui les opposait. Après les avoir écoutés, il a dit : "Personne n'aura rien de bon à obtenir en gagnant par injustice. La victime d'injustice gagne par la dette que contracte auprès d'elle l'injuste plus que ne gagne celui-ci du bien de la victime de l'injustice."
Et d'ajouter : "Celui qui fait du mal aux gens ne doit pas protester contre le mal qui lui serait fait. Les descendants d'Adam récoltent seulement ce qu'ils plantent. Personne ne récoltera quelque chose de doux de quelque chose d'amer, ni quelque chose d'amer de quelque chose de doux." Entendant ces propos, les deux hommes se sont réconciliés avant de partir.»
-Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont rapporté le hadith suivant du Prophète :
«Quiconque accompagne un injuste pour l'aider en sachant qu'il est injuste, aura quitté l'Islam.»
- Ils ont aussi rapporté du Prophète cet autre hadith:
«La Justice d'une heure vaut mieux que l'adoration de soixante-dix ans pendant lesquels on veillerait la nuit [en accomplissant des actes d'adoration] et on jeûnerait le jour. L'injustice d'une heure concernant un jugement est plus grave aux yeux d'Allah que les péchés de soixante ans.»
- Selon Jâbir ibn 'Abdullâh al-Ançârî, le Prophète a dit :
«Celui qui contente un gouvernant en commettant ce qui attire la Colère d'Allah, sort de la Religion d'Allah.»
-Selon le Prophète :
«Quiconque est chargé d'administrer dix personnes et ne fait pas preuve de Justice entre elles, se présentera le Jour de la Résurrection avec des mains, des pieds et une tête troués à coups de marteau.»
-Le Commandeur des Croyants, l'Imam 'Alî ibn Abî Tâlib a dit :
«Tout homme à qui on assigne une responsabilité dans les affaires des Musulmans et qui ferme sa porte devant ceux-ci pour rester tranquille, sera détesté et maudit par Allah -Il est Puissant et Glorifié- jusqu'à ce qu'il ouvre sa porte et laisse entrer tous les solliciteurs et quiconque a une requête à présenter.»
Ainsi, ces exemples montrent combien les Ahl-ul-Bayt s'attachaient à rendre vigilants les Musulmans pour ce qui concerne les qualités des gouvernants musulmans et leur façon de gouverner.
Attaque sur la Syrie n'a pas de justification politique ou humanitaire
Le président du Conseil de Discernement du système de la République islamique d'Iran, Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, a déclaré mercredi qu'une éventuelle attaque sur la Syrie est dépourvue de toute justification.
«Le lancement d'une offensive militaire contre la Syrie sous le prétexte d'utiliser des armes chimiques (par l'armée syrienne) n'a pas de justification politique ou humanitaire», a souligné M. Rafsandjani.
Exprimant sa profonde préoccupation pour l'avenir du peuple syrien vivant sous la menace d'attaques internes et externes, Rafsandjani a exhorté les puissances internationales à rechercher des solutions pacifiques pour mettre fin à la crise en Syrie, au lieu de recourir à la guerre et des actes de guerre.
La rhétorique de la guerre de l'Occident contre la Syrie a intensifié la semaine dernière après la Coalition nationale soi-disant pour les forces de l'opposition et de la révolution syrienne, soutenus de l'étranger, a accusé le gouvernement du président Bachar al -Assad de permettre l'utilisation d'armes chimiques dans la banlieue de Damas, la capitale du pays arabe.
Sous le même prétexte, plusieurs pays occidentaux, menés par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, les préparatifs s'accélèrent pour mener à bien une attaque militaire contre la Syrie, bien que Damas ait catégoriquement rejeté perpétrer une attaque chimique, ainsi qu’exprimer sa volonté de se défendre contre toute agression contre elle.
Pendant ce temps, l'Iran, avec un certain nombre de pays, a mis en garde contre les conséquences d'une possible intervention militaire en Syrie, avertissant que toute action militaire contre les pays arabes pourrait affecter toute la région.
Vers la déstruction de la Syrie et de la Jordanie?
Malgré les dénégations de responsables jordaniens les préparatifs
de guerre dans le Sud de la Syrie se font en Jordanie une zone d'exclusion aérienne est prévue sur sa frontière Nord avec la Syrie raison pour laquelle l'entité coloniale juive sioniste mobilise peu sur son front Nord et fait profil bas se présentant comme d'habitude comme victime potentielle alors que c'est elle qui manigance tout en coulisse. Son objectif : activer la "solution finale" pour les Palestiniens de Cisjordanie occupée en les poussant comme en 1967 vers la Jordanie transformée en état palestinien.
Lundi et Mardi s'est tenu à Amman une réunion -co-dirigée par le chef d'état major de l'armée jordanienne Meshaal Mohamed al-Zaban et le chef des armées US le Gl Martin Dempsey - des chefs d'états majors des "Pays Amis de la Syrie" dont les US, La Grande Bretagne, La France, l'Allemagne, l'Italie, le Canada, la Turquie , L'Arabie Saoudite, le Qatar... pour discuter des differents scénarios d'attaque possible de la Syrie. Bien qu'absente l'armée israélienne qui collabore étroitement avec l'armée jordanienne - qui l'a autorisé à utiliser son espace aérien- et l'armée américaine a été tenu au courant des décisions prises et surtout à fait connaître ses propositions via ces mêmes canaux.
Dés le début du conflit la Jordanie s'est rangée du côté de l'Axe US Israel Arabie Saoudite et EAU. Des camps d'entraînement cogérés par des forces spéciales étrangères dont des forces françaises et des forces spéciales jordaniennes y ont été installés. Ces derniers mois s'est constitué une alliance rapprochée EAU Arabie Saoudite Jordanie visant à renverser le président syrien Bahsar al Assad de l'intérieur de la Syrie. Concrètement cela veut dire que la Jordanie a servi de lieu de transit de takfiristes et autres djihadistes dont des criminels libérés par Ryad pour aller combattre en Syrie de même que d'importantes quantités d'armes incluses des armes sophistiquées venant de et ou financées par l'Arabie Saoudite et passées clandestinement en Syrie.
Des combattants jordaniens en Syrie ont affirmé ne rencontrer aucune restriction pour franchir la frontière syro jordanienne ou se procurer des armes et munitions. De plus des hommes d'affaires jordaniens se sont vantés d'avoir recueilli d'importantes sommes d'argent pour les opposants au gouvernement syrien.
La Jordanie heberge un QG d'une coalition de pays volontaires sous direction des US. Elle heberge aussi le prince Salman Ben Sultan recemment nommé vice ministre de la défense saoudienne qui supervise personnellement les préparatifs logistiques pour les combattants envoyés en Syrie. Salman Ban Sultan réside à Amman et est connu comme l'intermediaire entre les fournisseurs d'armes et les opposants syriens. il n'est pas le seul à le faire des responsables jordaniens participent également à l'achat d'armes par le biais d'intermédiaires utilisés comme couverture pour ces achats.
Salman a également fait partie de la "cellule de crise syrienne " comprenant la Jordanie, les US, la Grande Bretagne, la France les EAU et l'Arabie Saoudite. Salman est le demi frère de Bandar Bush qui dirige les groupes takfiristes qui sévissent en Syrie cellule dont tous les membres sont tombés d'accord pour armer l'opposition syrienne les représentants de la Jordanie n'étant pas de reste en se montrant particulièrement zélés pour renverser Bashar al Assad. L'idée d'une intervention militaire en Syrie est trés populaire parmi les membres du corps diplomatique jordanien et certains hauts responsables sont également trés enthousiastes à l'idée d'une action décisive s'imaginant qu'en obéissant aux US à l'Arabie Saoudite et à Israël la Jordanie bénéficiera de la destruction de la Syrie.
Moins de deux jours avant l'attaque chimique dans la Ghouta prés de Damas le premier ministre jordanien avait lui-même évoqué la possibilité d'une telle attaque parlant également de préparations préventives pour une attaque chimique. De tels propos laissent penser qu'il était au courant et que le camp dirigé par les Saoud était impliqué dans la préparation ou l'execution de ce plan visant à provoquer une intervention militaire étrangère en Syrie.
Alors même que s'estompait l'éventualité d'une réunion de la conférence de Genève II des déclarations circulaient à Washington DC sur le renforcement de la présence militaire US en Jordanie le long de la frontière jordano syrienne de même que du positionnement de systèmes de defense anti missiles et des drones de surveillance et d'attaque américains.
En Jordanie cet alignement sur Ryad et Washington ne fait pas l'unanimité. En gros un tiers est pour un tiers reste confus compte tenu des déclarations contradictoires des dirigeants jordaniens et un tiers est contre conscients des risques qu'une telle collaboration fait courir à la Jordanie.
Et ils n'ont pas tort. Les US Israël l'Arabie Saoudite veulent impliquer totalement la Jordanie dans le conflit avec la Syrie. ils ont prévu d'instaurer une zone d'exclusion aérienne dans la région Nord Est de Djézireh ( Jazira actuel gouvernorat d'Al Hazaka) le long des frontières avec la Turquie et l'Irak qui passerait sous contrôle des opposants au gouvernement de Bashar Al Assad. Jazira est une zone stratégique agricole riche ( blé coton riz). Mais c'est surtout une zone riche en pétrole.
Les US et Israël ont des visées sur la Jordanie chacun selon ses propres intérêts. Les US veulent la transformer en base militaire avancée au Moyen Orient n'ayant pu obtenir de l'Egypte de Moubarak une telle base raison d'ailleurs pour lequel il a été chassé du pouvoir. Israël quant à lui veut transformer la Jordanie en état palestinien espérant si la situation le permet compléter le nettoyage ethnique de la Cisjordanie occupée et y envoyer les Palestiniens restés en 1967 et ceux qui s'y sont réfugiés.
Des responsables israéliens ont répété à maintes reprises que la Jordanie constitue l'état palestinien et que si une occasion se présentait ils feraient en sorte comme en 1967 d'opérer un seconde nettoyage ethnique de la Cisjordanie occupée poussant les Palestiniens à se réfugier en Jordanie. Les Palestiniens constituent déjà 80% de la population du royaume jordanien.
Récement le chef d'état major des armées US le Gl Martin E. Dempsey s'est rendu à Tel Aviv et Amman pour coordonner les plans militaires US Israël Jordanie concernant la Syrie.
Sky News Arabia a fait état récemment du positionnement de forces spéciales militaires sur la frontière jordano syrienne en stand by pour pénétrer en Syrie dans des "sites sensibles" en l'occurence ce qu'ils estiment être des endroits de stockage d'armes chimiques avec pour but de les "sécuriser". L'identité de ces forces n'a pas été dévoilée.
Afin d'assurer la sécurité de la zone d'exclusion aérienne dans le Nord Est de la Syrie évoquée plus haut des avions de combat de pays du Golfe mais aussi de pays européens dont la France - qui dispose d'un escadron de Rafale stationné en Arabie Saoudite - ont été placés en état d'alerte et sont en stand by afin de proteger le territoire jordanien.
La Jordanie a également déployé des systèmes anti missiles Patriot le long de la frontière avec la Syrie. Outre des avions de combat US et des drones de surveillance stationnés en Jordanie de même que plusieurs centaines de soldats américains l'Arabie Saoudite a fourni à la Jordanie des avions de combat et des systèmes anti missiles.
Une réunion de l'OTAN a eu lieu aujourd'hui sans que les représentants des pays membres n'adoptent une position commune concernant le conflit en Syrie. Autrement dit alors même que la Turquie appelle à une intervention militaire contre la Syrie il est peu probable pour le moment que celle-ci puisse se faire dans le cadre de l'OTAN à partir de la Turquie.
Par conséquent la "solution jordanienne" d'une zone d'exclusion aérienne dans le Sud remontant jusqu'au Nord Est de la Syrie initiée à partir de la Jordanie est la plus plausible pour commencer.
Le gouvernement syrien est au courant de ces préparatifs et défendra son territoire si celui-ci est attaqué. La Jordanie et son royaume Hashemite pourrait bien être l'une des premières victimes des représailles syriennes.
Israël se frotte les mains. Le chaos qui pourrait s'ensuivre en Jordanie serait l'occasion d'accomplir son plan de "solution finale " pour les Palestiniens de Cisjordanie occupée les poussant comme en 1967 à aller en Jordanie tranformée en état palestinien avec la bénédiction de Bandar Bush complice des Sionistes qui a vendu la cause palestinienne pour satisfaire sa vengeance contre Assad le Hezbollah et l'Iran.
Irak, Libye, Syrie des « preuves » et des agressions, par Ahmed Halfaoui
L’impérialisme a-t-il jamais eu besoin de preuves pour agresser un peuple, un pays ?
Et s’il en a invoquées étaient-elles réellement crédibles et justifiaient-elles son ingérence dans les affaires intérieures des Etats concernés ? La seule histoire récente, des interventions militaires des Etats-Unis, est implacable plutôt de preuves sur l’arrogance et le cynisme de la Maison-Blanche et de sa suite de vassaux. A chaque crime correspond une montagne de mensonges qui sont immédiatement « oubliés » pour en resservir d’autres, à l’occasion d’autres entreprises de prédation. Les « preuves » ont toujours trait aux atteintes aux « droits de l’homme », à la « démocratie », à la « sécurité des Etats-Unis ou à leur way of life (sic !) ». En face et autour le monde assiste impuissant et passif à sa mise en coupe réglée. Une « communauté internationale » bienveillante sert de caution « morale » au jeu de massacre. Elle est chargée d’applaudir au discours dominant à la demande. Les Nations unies, quand elles ne sont pas « paralysées » par un veto, peuvent ne plus servir à assurer la légalité internationale comme en Yougoslavie et en Irak. La Syrie pourrait-être ainsi la prochaine victime d’une ignominieuse attaque, à laquelle se prépare l’alliance atlantiste forte du silence sidéral de l’écrasante majorité des gouvernements du monde. Le scénario est en place, le « régime de Damas » a utilisé des gaz mortels contre la population de son pays, les principaux membres de l’OTAN l’ont affirmé et n’ont pas eu besoin d’attendre le résultat des expertises. Pourquoi faire ? Pourrions-nous nous demander. Ce type de décret a déjà servi et a pu autoriser que deux peuples soient précipités dans un cauchemar sans fin, les Irakiens et les Libyens qui ne sont pas appelés à la barre pour témoigner sur le résultat de leur « libération de la tyrannie » et sur la « démocratie » que les bombardiers atlantistes leur ont larguée. Pourtant il serait bien de les interroger, chose qui ne semble pas être à l’ordre du jour des médias de la bête. Et pour cause, aujourd’hui, ils sont trop occupés à resservir la soupe sur la Syrie. Cette soupe qui justifiera, le cas échéant, des « frappes chirurgicales » contre Bachar Al Assad ou plus s’il en faut, jusqu’à la « victoire » des « révolutionnaires » de la CNS/ALS. Le gouvernement syrien lui-même se situe dans la rhétorique en vigueur. Son représentant à l’ONU endosse la robe du défenseur : « beaucoup de données tendent à prouver l'innocence du gouvernement syrien qui fait l'objet d'une accusation fallacieuse ». Il feint de croire au bon sens et à l’utilité de cette organisation, au moment même où se confirme le peu de cas fait des données, puisque Washington a demandé à l'ONU de mettre fin à la mission de ses inspecteurs sur les sites où les attaques chimiques se seraient produites. A la suite de quoi les inspecteurs ont cessé leurs activités pour « raison de sécurité ». Un seul doute persiste, si les Etats-Unis envoient leurs avions, sur la nature des assurances qu’ils auraient eu auprès des Russes et des Chinois et en échange de quelle contrepartie. Si, toutefois, Moscou ou Pékin ou les deux réunies ne réagissent pas à la hauteur de l’outrecuidance étatsunienne.
D’éventuelles ingérences américaines en Syrie seraient une catastrophe pour la région
L’imam Khamenei a déclaré que d’éventuelles ingérences américaines en Syrie seraient une catastrophe pour la région et que toute tentative pour semer des conflits sera au dépend de ceux qui cherchent à semer des troubles.
Le site d’information de l’imamh Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a annoncé que le Guide suprême avait reçu dans la matinée du 28 aout 2013, les membres du 11ème gouvernement qu’il avait remerciés pour leur coopération avec le parlement ainsi que le nouveau Président pour son travail actif dans la formation du nouveau gouvernement.
Il a présenté ses félicitations à l’occasion de la semaine du gouvernement et de l’anniversaire du martyre de Rajayi et de Bahonar, et demandé au nouveau gouvernement de donner la priorité à la science et l’économie, pour freiner l’inflation, assurer les besoins essentiels des gens, encourager la production et renforcer la confiance en l’avenir.
« Les gens ont senti la réalité des promesses divines lors de la révolution et de la guerre imposée. Comme l’a dit le Président, la confiance en Dieu et un regard juste sur les affaires sont le secret de la réussite avec le service rendu à la nation qui doit être la préoccupation principale du gouvernement.
Les goûts et les avis différents au niveau politique, social et économique sont des choses secondaires. Vous devez faire en sorte que vos ministères ne soient pas touchés par le gaspillage et la corruption, et n’aient pas besoin de système de contrôle. Malheureusement, la présence de quelques éléments corrompus risque de semer le doute sur les activités générales.
La loi doit être le rail du gouvernement pour éviter des dommages à la nation. Il est plus néfaste de ne pas respecter des lois incomplètes que de les respecter. Il faut aussi respecter les décisions du Haut conseil culturel et les décisions qui ont été prises dans le domaine virtuel, et de remettre en route les réformes du système administratif», a-t-il dit.
L’imam Khamenei a aussi insisté sur la justice et la lutte contre la corruption, et déclaré que le modèle occidental conduisait à de grands écarts sociaux et était à l’origine d’un mécontentement dans la société. Il a souligné l’importance du recours aux spécialistes dans tous les domaines « car il est très difficile de réparer des fautes dans le travail ou les discours », a-t-il déclaré.
« Tous les problèmes peuvent être résolus grâce aux possibilités qui existent à l’intérieur du pays. Il n’est pas nécessaire de faire confiance aux pays étrangers et aux ennemis dont il est difficile d’attendre des signes d’amitié. Ces activités économiques font partie de l’épopée économique dont nous avons parlé au début de l’année.
Il faut aussi travailler dans le sens de l’économie de résistance qui n’est pas une politique d’austérité mais une économie capable de résister aux crises et aux fluctuations internationales, et compléter la chaine de production scientifique et de production industrielle », a-t-il dit.
L’imam Khamenei a ensuite abordé les questions internationales et a déclaré : « Nous ne souhaitons absolument pas nous ingérer dans les affaire de l’Égypte mais ne pouvons pas rester indifférents au massacre des civils dans ce pays. Il faut à tout prix éviter une guerre civile dans ce pays car ce serait une catastrophe pour l’Égypte et le monde de l’islam.
Nous condamnons ces attaques contre des gens sans armes quels que soient les responsables. Les Égyptiens après des années de dictature et grâce à leur éveil islamique, ont organisé des élections démocratiques et il n’est pas possible de revenir en arrière ».
Au sujet de la Syrie, l’imam Khamenei a déclaré que d’éventuelles ingérences américaines seraient une catastrophe pour la région et que toute tentative pour semer des conflits sera au dépend de ceux qui cherchent à semer des troubles.
« Les États-Unis en subiront les conséquences comme cela a été le cas en Irak et en Afghanistan. Ces ingérences ne conduisent qu’à des conflits et augmenteront la haine des peuples envers les pays du front de l’arrogance. Il n’est pas non plus possible de prévoir les développements d’une telle situation », a-t-il dit.
Présidents de l'Iran et la Russie ont condamné l'utilisation des armes chimiques
Le président iranien Hassan Rohani et son homologue russe, Vladimir Poutine, a décrit comme une utilisation «inacceptable» des armes chimiques et ont souligné la nécessité d'une solution diplomatique à la crise en Syrie.
Tel que rapporté par le Kremlin, les deux dirigeants ont eu une conversation téléphonique mercredi dans laquelle ils condamnaient l'utilisation d'armes chimiques et ont convenu de rejeter une intervention militaire en Syrie.
En outre, compte tenu de l'appel d’États-Unis et ses alliés pour attaquer le pays arabe, ont souligné "la nécessité de trouver un moyen de parvenir à une résolution par des moyens politiques et diplomatiques seuls. "
Le 21 Août, a rapporté une prétendue attaque chimique terroriste autour de la capitale syrienne, Damas, où au moins 1300 personnes ont été tuées.
Après l'incident, plusieurs pays occidentaux , menés par les Etats-Unis et le Royaume-Uni , a blâmé le gouvernement du président Bachar al -Assad , attaque, pour ensuite avoir une excuse pour lancer une intervention militaire contre ce pays.
La puissance balistique syrienne, un "énigme" pour l'Occident!
Ce qui rend les choses infiniment plus commpliquées pour le camp de la guerre !
selon les experts militaires consultés par Al Alam, " les Etats Unis et leurs alliés s'apprêtent à lancer des frappes contre la Syrie alors qu'ils ignorent totalement quel genre de missiles possède "le régime syrien" et quelle est la puissance de l'aviation syrienne à faire face aux ennemis. " les Etats Unis et leurs alliés avancent aveuglément sans savoir à quoi s'attendre . Ils ne savent pas si Damas est capable ou pas à surveiller les avions ennemis à l'extérieur de la Syrie ou bien s'il possède ou pas des aéroports "occultes" qu'il compte utiliser si nécessaire" affirment les experts militaires consultés par al Alam. pour ces experts , la réaction de Damas au premier raid est éminemment important car si la Syrie est capable de repousser la première frappe, elle sera à même de frapper des cibles en Israël, en Turquie et ailleurs" "Le système de défense anti-missile de la Syrie est resté intacte en plus de deux ans de guerre. les services du renseignement étrangers ont été incapables de le localiser . ces services ne savent pas où se trouvent les stocks de missiles syriens ce qui rend le régime Assad invulnérable". les analystes en question soulignent également la capacité d'Assad à s'imposer sur le champ des combats à pousser ses adversaires à changer de plan et de projet , " cette capacité donne aussi du grain à moudre aux ennemis du régime syrien" ces analystes relèvent aussi les liens militaires qui unissent la Syrie et l'Iran : " personne ne sait quels sont les missiles iraniens déployés en Syrie , où ils se trouvent et quelle est leur portée. les missiles de conception iranienne pourront très bien atteindre le territoire israélien depuis l'Iran, alors , depuis la Syrie , Israël est infiniment plus exposé"
Comment préparer le terrain pour l’Imam Mahdi ?
La préparation du terrain pour la Révolution de l’Imam Mahdi (a.s) est certes une entreprise ardue.
Les Artisans de son Apparition auront à affronter les impérialistes et les tyrans qui, en dépit de leurs divergences, vont se constituer un front unique et puissant pour faire avorter tout projet islamique.
Pour précipiter l’Apparition de l’Imam (a.s), les croyants devront alors agir sur deux plans :
- Sur le plan spirituel
Pour mener à bien leur projet, les Artisans de l’Apparition devront se doter d’une formation spirituelle solide susceptible de les rendre prêts à se sacrifier pour de nobles causes.
- Sur le plan matériel
Les croyants qui prépareront le terrain pour l’Apparition de l’Imam Mahdi (a.s) affronteront une coalition internationale qui aura une suprématie dans tous les domaines. Même s’ils ne pourront pas atteindre le niveau de leurs ennemis, les Artisans de l’Apparition devront disposer de moyens suffisants pour pouvoir se défendre. Ils devront donc s’appuyer sur un État indépendant, qui n’est autre que celui annoncé dans les hadiths.
Le piège syrien se ferme sur Obama!
Une guerre civil éternisée en Syrie !
C’est là où réside l’intérêt des Etats-Unis, c’est du moins l’avis du New York Times. Le quotidien newyorkais souligne, dans un rapport à propos de la crise syrienne et la réaction de la Maison Blanche à cette crise, que la meilleure option pour les Etats-Unis est la pérennité de la guerre civile en Syrie, et que la Maison Blanche devrait résister devant la tentation d’une intervention directe dans cette crise. L’offensive chimique d’envergure dans la banlieue de Damas, qui, selon les militants des droits de l’homme, avait fait des centaines de victimes parmi les civils, a une nouvelle fois fait retourner la guerre civile syrienne sur les radars de la Maison Blanche, quoique la crise égyptienne s’aggrave de plus en plus. Or, le gouvernement Obama devra résister devant la tentation d’une intervention dans la guerre civile syrienne, puisque la victoire de chacune des parties en lices, quelle qu’elle soit sera au détriment des Etats-Unis ; dans les circonstances actuelles, l’unique résultat qui ne portera pas préjudice aux intérêts de Washington, ce sera une impasse sans fin.
La victoire du gouvernement de Bachar Assad, obtenue une fois la rébellion réprimée et la reprise du contrôle de tout le territoire, serait une catastrophe pour les Etats-Unis, puisque cela renforcera l’axe de la résistance donc une menace sérieuse contre Israël, selon le New York Times.
La victoire de l’opposition s’avèrera également très dangereuse pour les Etats-Unis et leurs alliés en Europe et au Moyen-Orient, puisque les groupes extrémistes, notamment Al-Qaïda se transformeront en les forces combattantes les plus performantes en Syrie. Si ces groupes de l’opposition gagnent la guerre, ils formeront indubitablement un gouvernement qui sera l’ennemi des Etats-Unis ; en outre, si ce sont les salafistes et les takfiris qui le remporteront, Israël ne devrait plus s’attendre à la paix sur les frontières septentrionales de la Palestine occupée.
Deux ans plus tôt, ajoute le New York Times, lorsque les troubles ont débuté en Syrie, les conditions n’étaient pas si floues ni si sombres. A l’époque il semblait que la société syrienne revendiquait des réformes et que l’on ne s’attendait pas que les conflits se pérennisent ; ce qui était logique puisque la Turquie, une voisine avec une armée puissante et de longues frontières avec la Syrie, aurait pu se servir de sa force pour trancher. Vers la mi-2011 lorsque les violences ont éclaté en Syrie, le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan a haussé le ton et il a demandé la fin des violences. Or, le porte-parole d’Assad a rejeté de tels propos tandis que la Turquie aussi n’en a pas donné suite, car elle a une minorité qui n’a pas confiance en le gouvernement turc d’autant plus que le gouvernement turc n’a pas une totale confiance en l’armée. Par conséquent, la Turquie au lieu de se renforcer dans de telles conditions, s’est transformée en un élément passif et depuis Erdogan ne suit qu’en observateur impuissant, la guerre civile qui se poursuit à deux doigts des frontières turques.
La guerre qui sévit aujourd’hui en Syrie est alimentée par des forces peu influentes et des extrémistes dangereux : il s’agit des fanatiques salafistes qui agissent dans le style taliban et même ils n’épargnent pas les sunnites qui refusent de suivre leurs méthodes étranges ; il s’agit également des extrémistes sunnites qui tuent les alaouites et les chrétiens innocents dont leur unique faute est leur religion ; et enfin il y a aussi les takfiris qui depuis l’Irak et d’autres points du monde ont annoncé que leurs objectifs est de transformer la Syrie en leur centre.
Tenant compte de telles conditions, le résultat définitif pour les deux parties, ne sera pas admis par Washington ; la restauration du gouvernement Assad ne fera que renforcer l’axe de la résistance partout au Moyen-Orient tandis que la victoire de l’opposition extrémiste signifie une autre vague du terrorisme d’Al-Qaïda.
Un seul résultat sera en faveur des Etats-Unis : une impasse sans fin !
Au terme de son rapport, le New York Times écrit : l’objectif des Etats-Unis consistera à préserver à tout prix cette impasse. Pour réaliser cet objectif, il faudrait équiper et armer l’opposition lorsqu’il semblerait que l’armée syrienne gagne du terrain et arrêter l’envoie d’armement lorsqu’il semblerait que l’opposition est en train de gagner.
Cette stratégie est proche de la politique que le gouvernement Obama suit pour l’heure ; ceux qui dénoncent la retenue et l’attitude réservée du président américain devront être sincères à propos de l’inique option substituant : l’action militaire américaine en Syrie, d’où l’occupation de ce pays par les Etats-Unis ; seront donc rares les Américains qui aujourd’hui soutiendront un autre aventurisme militaire au prix faramineux au Moyen-Orient. Une action catégorique mettra en danger les Etats-Unis. A cette étape l’impasse serait pratiquement la meilleure option politique.
Imam Khamenei : Les salafistes se retourneront contre leurs alliés
Le groupe des takfiris qui s’oppose à tous les autres musulmans était apparu avec le soutien de certains pays de la région et que leurs amis devaient savoir que les salafistes se retourneront un jour contre eux.
Le site de l’imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a annoncé que l’imam Khamenei avait rencontré dans la matinée du 26 aout 2013, Qabus ibn Saïd, sultan d’Oman, et la délégation qui l’accompagne.
Lors de cette visite, l’imam Khamenei a déclaré que malheureusement, le groupe des takfiris qui s’oppose à tous les autres musulmans était apparu avec le soutien de certains pays de la région et que leurs amis devaient savoir que les salafistes se retourneront un jour contre eux.
Faisant allusion aux relations amicales entre l’Iran et Oman, et au respect qu’éprouve le peuple iranien pour le gouvernement d’Oman, il a déclaré que le terrain était propice pour un développement des relations entre les deux pays dans différents domaines.
« Oman est un bon voisin pour la République islamique et la région qui se trouve dans une situation sensible et dangereuse, a besoin d’une meilleure coordination entre les deux pays. Cette situation dans la région, est le résultat des ingérences extérieures.
Il est très dangereux de faire intervenir la religion dans ces affaires. Les menaces continuelles du régime sioniste soutenu par les États-Unis, sont aussi une autre préoccupation régionale notamment à cause de l’arsenal d’armes à destruction massive que possède ce régime illégal et corrompu.
La région a besoin de calme et de sécurité, cela ne peut être réalisé qu’en interdisant ces armes », a-t-il déclaré.
Qabus ibn Saïd a déclaré qu’il était très heureux de rencontrer le Guide suprême et que les relations qui sont des relations culturelles et historiques, entre les deux pays étaient très bonnes.
« Dans mes discussions avec le Président iranien qui participe à cette rencontre, nous avons étudié les possibilités de relations plus développées dans les domaines économiques et de transport et spécialement dans le domaine gazier.
Comme vous l’avez souligné, la solution aux problèmes de la région est de tenir compte des intérêts de ses peuples et que les pays de la région coopèrent dans ce domaine », a-t-il dit.