تقي زاده

تقي زاده

Les oulémas et les représentants participant à la Conférence internationale ayant pour thème,

"Les oulémas et l’éveil islamique", ont examiné les questions concernant l’éveil islamique et l’unité du monde de l’Islam, face aux problèmes et défis.La conférence de deux jours intitulée "Les oulémas et l’éveil islamique", en tant que réunion la plus importante, sur l’éveil islamique, avec la participation de près de 700 invités iraniens et étrangers, a débuté ses travaux, hier, à Téhéran, avec le discours du Guide suprême. L’honorable Ayatollah Khamenei, en expliquant l’ampleur du phénomène de l’éveil islamique et ses différentes dimensions, a réitéré que la vérité de l’éveil islamique s’inscrivait dans la perspective de ce grand mouvement. Tout en examinant la pathologie des mouvements de l’éveil islamique, en Afrique du Nord, le Guide suprême a martelé que l’insistance sur les principes et la présence du peuple, sur les scènes, sont deux facteurs essentiels et cruciaux, qui déjoueront les complots et les ruses des ennemis. L’Ayatollah Mohsen Araki, secrétaire général de l’Association du rapprochement des confessions islamiques, en rappelant, pour sa part, le rôle des oulémas, dans l’éveil islamique, a souligné que ce dernier est redevable à la Révolution islamique de l’Iran, en ajoutant que dans les mouvements de l’éveil islamique, les oulémas encourageaient les peuples à se soulever contre les régimes despotiques et illégitimes. Ravil Gaynoutdine, Chef du Conseil des muftis de Russie, a estimé que la Conférence de l’éveil islamique de Téhéran est un grand événement, dans le monde de l’Islam, avant de préciser : "Aujourd’hui l’Ummat islamique a besoin de s’éloigner des conflits et exige la fraternité et l’amitié". Le Grand mufti de Russie a indiqué que l’Islam était capable de répondre aux problèmes des communautés humaines, notamment, dans les conflits militaires, les crises financières et économiques et le déclin des valeurs morales, avant de réitérer que l’éveil islamique, dans le monde de l’Islam, avait obtenu de grands acquis, dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, qui doivent se poursuivre et être orientés vers le droit chemin, par les efforts des oulémas. L’Ayatollah Mohammad Assef Mohseni de l’Afghanistan a déclaré, pour sa part, à la Conférence internationale de Téhéran, que l’unité des Musulmans conduirait à l’échec des complots des hégémonistes et de l’Arrogance mondiale, avant de préciser que les Musulmans ne devaient avoir peur d’aucune puissance. Lors de la réunion d’hier des oulémas et des intellectuels de pays islamiques et non islamiques, dans la capitale iranienne, 6 commissions, chargées d’étudier les bases théoriques de l’éveil islamique ; le rôle des oulémas, dans l’éveil islamique ; les oulémas, opportunités et menaces; le système de gouvernance approprié en Islam ; le monde de demain et la place de l’Ummat islamique ; et le Grand Prophète, axe de l’unité de l’Ummat islamique, ont été formées. Plus de 350 articles ont été envoyés au secrétariat de la conférence, et la question de la Palestine et de la Résistance islamique, la lutte contre les séditions religieuses et l’islamophobie, figurent, également, parmi les axes d‘échanges de vue des oulémas, à Téhéran.

 

Les autorités militaires américaines ont annoncé lundi l'arrivée de renforts médicaux à la prison de Guantanamo, où une grève de la faim sans précédent par sa durée et son ampleur fait désormais craindre le pire.

Alors que la grève de la faim entrait lundi dans sa 12e semaine et son 83e jour, de plus en plus de voix lancent un cri d'alarme pour que le président Barack Obama honore sa promesse de fermer la prison controversée, où 166 détenus sont toujours enfermés, la plupart sans charge ni procès.

"A moins que le président Obama n'agisse vite, je pense qu'il est très probable qu'un ou plusieurs détenus succombe", a déclaré à l'AFP le colonel Morris Davis, ancien procureur militaire de Guantanamo.

Avec 100 détenus en grève de la faim, le nombre de protestataires a passé samedi la barre des 60%, selon le bilan officiel de la prison. Il se rapproche inexorablement des 130 grévistes sur 166 cités depuis le début par les avocats.

Face à l'ampleur du mouvement, une quarantaine de personnels médicaux de la US Navy, parmi lesquels des infirmières et des spécialistes, sont arrivés en renfort pendant le week-end sur la base américaine érigée à Cuba, a indiqué le lieutenant-colonel Samuel House, porte-parole de la prison. Il a précisé que ces renforts avaient été prévus "il y a plusieurs semaines, devant un nombre croissant de détenus choisissant de dénoncer leur détention".

Quelque 21 prisonniers sont désormais alimentés par des tubes reliés directement à l'estomac par la cloison nasale. Et parmi eux, cinq étaient hospitalisés.

"Quatre prisonniers sont proches de la mort", a écrit l'expert britannique, citant une "source crédible à l'intérieur de Guantanamo".

Parmi ces quatre détenus, figure Khiali Gul, un Afghan faisant partie des 86 détenus qui peuvent, selon les autorités, être libérés ou rendus à leur pays, en l'absence d'éléments à charge.

"Tous les jours, je me prépare à entendre le pire", a précisé M. Worthington à l'AFP. "Je suis stupéfait que le président Obama n'ait rien fait et continue de ne rien faire".

Pour Andrea Prasow, avocate à Human Rights Watch, "il n'y a jamais eu de moment aussi critique à Guantanamo". Ce serait une "crise incroyable" au niveau humanitaire mais aussi pour la sécurité nationale "si quelqu'un mourrait à Guantanamo", a déclaré à l'AFP cette spécialiste de la prison; "ce serait perçu à l'extérieur des Etats-Unis comme la responsabilité du gouvernement américain".

Le président afghan Hamid Karzaï, qui effectue une tournée en Europe, a déclaré lundi aux journalistes que le Conseil de sécurité du pays avait reçu des sommes en liquide de la part des Etats-Unis, a annoncé l'agence Pajhwok Afghan News.

"Ces dix dernières années, le Conseil de sécurité afghan a reçu une aide financière de la part des Etats-Unis, mais son montant n'était pas important", a déclaré M. Karzaï interrogé sur une publication du New York Times selon laquelle des fonctionnaires américains ont reconnu avoir transmis aux proches collaborateurs de Hamid Karzaï des sommes en liquide destinées à la lutte contre les talibans.

Le journal affirme que cet argent n'a pas aidé à combattre les islamistes, mais a contribué à propager la corruption. Le New York Times a notamment fait savoir, citant des responsables américains et afghans, que la CIA avait financé pendant 10 ans le secrétariat du président de l'Afghanistan.

Selon M. Karzaï, qui se trouve en ce moment en Finlande, cet argent a été utilisé pour soigner les hauts fonctionnaires, louer des locaux et subvenir à d'autres besoins administratifs. Après avoir remercié les Etats-Unis pour cette aide, le président afghan l'a qualifiée de "très utile".

Le New York Times cite notamment des proches collaborateurs de Hamid Karzaï selon lesquels "des liasses de dollars rangées dans des valises, des sacs à dos et des enveloppes étaient envoyées au siège de la présidence afghane". Ces fonds servaient à soudoyer les chefs militaires dont un grand nombre étaient liés aux talibans, rapporte le journal.

Le quotidien souligne que la CIA a refusé de commenter cette publication.

Après quelques mois d'une relative accalmie, les violences ont repris en Libye où des hommes armés cernaient toujours lundi le siège du ministère des Affaires étrangères, illustrant une nouvelle fois l'incapacité de l'Etat à rétablir l'ordre dans le pays, plus de 18 mois après la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

Lundi, des officiers de police en colère ont également envahi, comme la veille, le bâtiment du siège du ministère de l'Intérieur, pour réclamer des augmentations salariales et des promotions, selon des témoins.

Quelques dizaines d'officiers ont pénétré dans l'édifice situé sur la route de l'aéroport, à une dizaine de kilomètres du centre de Tripoli, en tirant en l'air, selon les mêmes sources.

Plus tard, des affrontements ont éclaté dans l'ouest du pays entre deux tribus rivales, après une dispute entre deux hommes.

"Les combats à l'arme lourde ont lieu entre les villes de Tiji et Nalout, à 200 km au sud-ouest de Tripoli", selon un témoin, Ali Bédoui.

"Il y a eu au moins trois blessés. Des roquettes sont tombées sur des maisons", a-t-il ajouté.

A Tripoli, le ministère des Affaires étrangères, près du centre-ville, est assiégé depuis dimanche par des miliciens armés qui réclament l'exclusion des collaborateurs de l'ancien régime.

Une trentaine de pick-up, dont plusieurs armés de canons anti-aériens, ainsi que des dizaines d'hommes armés cernaient toujours le bâtiment lundi, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Des pancartes portant des inscriptions exigeant l'adoption d'une loi prévoyant l'exclusion de la vie politique des collaborateurs de l'ex-régime, étaient accrochées au portail du bâtiment.

Le ministère "est toujours cerné et fermé", a indiqué à l'AFP Aymen Mohamed Aboudeina, membre du collectif des protestataires, ajoutant que "des pourparlers vont être engagés dans les heures à venir avec des responsables du ministère".

Selon lui, "le siège ne sera levé que lorsque les revendications des protestataires seront satisfaites avec notamment le vote par le Congrès général national (CGN) du projet de loi sur l'exclusion politique des anciens collaborateurs de Mouammar Kadhafi".

Actuellement examiné par le CGN, la plus haute autorité politique de Libye, ce projet de loi provoque des remous au sein de la classe politique car elle risque de mettre sur la touche plusieurs hauts responsables du pays.

Une forte explosion a secoué mardi le centre de Damas, faisant des victimes civiles, a affirmé l'agence officielle syrienne Sana.

"Une explosion terroriste a eu lieu dans le quartier de Marjé, faisant des victimes et des dégâts matériels", a-t-elle indiqué.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une voiture piégée a explosé devant une porte située à l'arrière de l'ancien siège du ministère de l'Intérieur.

Une journaliste de l'AFP a également entendu des rafales d'armes automatiques.

Une série d'attentats a eu lieu à Damas depuis le début de la rebélion contre l'Etat syrien, en mars 2011, notamment dans ce quartier commerçant. Le dernier en date lundi visait le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi, qui en est sorti indemne.

mardi, 30 avril 2013 19:47

La civilisation islamique est en route

Trente ans après la victoire de la Révolution islamique en Iran, la communauté musulmane est à une nouvelle étape qui est celle de l’élaboration d’une nouvelle civilisation islamique.

Ali Akbar Wilayati, secrétaire de l’Assemblée nationale de l’éveil islamique, lors de la conférence sur « Les ulémas et l’éveil islamique », a remercié le Guide suprême d’avoir participé à la cérémonie d’ouverture et pour son discours.

« Je souhaite la bienvenue aux chers invités et je vous remercie d’avoir accepté cette invitation. Il est difficile de parler devant autant de gens érudits et spécialistes, et surtout sur l’éveil islamique qui est le fruit des efforts des religieux combattants. Trente ans après la victoire de la Révolution islamique en Iran, la communauté musulmane est à une nouvelle étape qui est celle de l’élaboration d’une nouvelle civilisation islamique.

Il n’y a pas si longtemps, le destin des pays islamiques se décidait dans les capitales, à travers les agents de l’est et de l’ouest. Grâce au combat infatigable des religieux et des peuples, beaucoup de pays islamiques ont retrouvé l’occasion de décider eux-mêmes de leur destin et de se lancer dans la construction d’une nouvelle civilisation islamique. Les religieux aujourd’hui, qui sont les vrais leaders de la communauté, sont les héritiers de ces combats pour la résurrection de l’islam et ont parfois même laissé leur vie dans ces combats contre les pays impérialistes.

L’Ayatollah Mirza Shirazi, Omar Mokhtar, l’Ayatollah Kashani, Seyed Mojtaba Navab Safavi, l’imam Moussa Sadr, l’Ayatollah Seyed Mohamad Bagher Sadr, l’imam Khomeiny, l’Ayatollah Motahhari, l’Ayatollah Taleghani, Seyed Abbas Mousavi et d'autres grandes personnalités sont des figures resplendissantes dans l’Histoire de la science et du Djihad.

L’éveil islamique qui a commencé dans le monde contemporain, est le fruit du combat de l'imam Khomeiny qui a été repris par son successeur l’imam Khamenei. L’expression « printemps arabe » citée dans la presse occidentale, a pour objectif de cacher les vraies motivations de ces mouvements populaires et de mettre en valeur la démocratie libérale occidentale alors que la liberté et la démocratie sont nécessaires pour la résurrection des valeurs religieuses.

Pour empêcher l’Occident de s’accaparer et d’orienter ces mouvements, la République islamique a réuni plus de 70 religieux et responsables culturels et politiques, engagés dans la résistance. Cette réunion a pour but de mettre en lumière les différentes dimensions de l’éveil islamique et les problèmes éventuels après la réunion précédente, le 18 septembre 2012, sur « les dimensions du mouvement et son évolution » qui avaient fait l’objet d’une étude précise », a-t-il dit.

Ce qui suit est le texte intégral du discours de L'honorable Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, à la séance inaugurale de la Conférence mondiale des Oulémas et l'Eveil islamique, tenue à Téhéran, 29-30 avril 2013.

Au nom d'Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de tous les êtres, et que la paix de Dieu et Ses salutations soient sur notre maître et prophète, Mohammad Al-Mustafa, et sur ses descendants infaillibles, ses compagnons choisis et ceux qui les suivent dûment jusqu'au Jour du Jugement.

Je tiens tout d'abord à souhaiter à nos chers invités la bienvenue et je prie Dieu le Très Cher et le Très Clément de bénir cet effort commun et d'en faire un pas efficace dans le sens de la prospérité des Musulmans. "Car Dieu entend et exauce nos prières".

La question de l'éveil islamique dont votre conférence en débattra principalement, se trouve, à nos jours, être en tête des questions du monde musulman et de l'Ummah islamique ; un phénomène impressionnant qui, grâce à Dieu, s'il reste et se poursuit dans le droit chemin, sera capable de renouveler la grandeur de la civilisation islamique d'abords pour l'Ummah islamique et ensuite pour le monde entier.

Ce que nous constatons aujourd'hui et personne, pour peu qu'elle soit informée et intelligente, ne pourrait l'ignorer et nier, c'est que l'Islam a désormais quitté la marge des équations sociales et des politiques internationales et a acquis à nos jours une place prépondérante et remarquable au centre des éléments décisifs dans les changements qui affectent notre monde. Il propose un nouveau regard sur la vie, sur la politique et le gouvernement ainsi que sur les changements sociaux ; et cela dans notre monde qui a connu après l'échec du communisme et du libéralisme, une période de vide profond sur le plan intellectuel et théorique, se révélant comme un phénomène important et significatif. Les changements politiques et révolutionnaires survenues en Afrique du nord et dans nombre de pays arabes ont produits des effets à l'échelle internationale et ce n'est que le début de l'annonce des vérités encore plus grandes à l'avenir.

L'éveil islamique dont les porte-paroles du front de l'arrogance et de la réaction, craignent et évitent même de le prononcer, constitue à nos jours une vérité perceptible presque partout dans le monde musulman. Le signe le plus flagrant en est l'enthousiasme manifesté par l'opinion publique et en particulier par la jeunesse à l'égard de l'idée du renouvellement de la grandeur et de l'apogée de l'Islam et la prise de conscience de la nature de l'ordre hégémonique international et la mise à nu de la vraie image, abjecte, oppressive et arrogante des Etats et des centres qui depuis plus de deux cents ans martyrisent l'Orient islamique et non islamique avec leurs griffes ensanglantées et qui sous le masque de la civilisation et de la culture, prennent les nations pour le jouet de leur volonté de puissance, cruelle et agressive.

Les dimensions de cet éveil béni sont très vastes et possède une continuité mystérieuse, cependant, rien que la vue de ses effets présents dans un certains nombre de pays en Afrique du Nord, rassurent les cœurs vis-à-vis des résultats grands et prodigieux qu'il produira à l'avenir. A chaque fois la réalisation miraculeuse des promesses divines, signalent en effet l'espoir de la concrétisation des promesses encore plus extraordinaires. L'histoire que raconte le Coran à propos de deux promesses divines à la mère de Moise, constituent en fait un exemple de la tactique divine. Quand dans les moments difficiles, l'ordre est donné de jeter le coffre de l'enfant dans le fleuve, Dieu promet ainsi : « Nous te le rendrons et ferons de lui un Messager »[Coran, 28 : 7].

La réalisation de la première promesse qui fut moins importante et pour rassurer la mère, a été le signe annonciateur de la deuxième promesse, celle de la prophétie, beaucoup plus importante, cependant nécessitant des souffrances, efforts et patience de longues haleines : « Ainsi Nous le rendîmes à sa mère, afin que son œil se réjouisse, qu'elle ne s'affligeât pas et qu'elle sût que la promesse de Dieu est vraie » [Coran, 28 : 13]. Cette promesse véridique, a été l'annonce de la grande prophétie qui s'est réalisée plusieurs années plus tard et qui a changé le cours de l'Histoire.

Un autre exemple rappelle la toute puissance divine dans la répression des assaillants lors du siège de la maison noble de Dieu quand Dieu par l'intermédiaire de son prophète et afin d'encourager ses interlocuteurs a annoncé : « qu'ils adorent donc le Seigneur de cette Maison (la Kaaba) » [Coran, 106 : 3], et a ajouté ensuite « N'a-t-Il pas rendu leur ruse complètement vaine ? » [Coran, 105 : 2]. Ou encore afin de réconforter le moral de son prophète enchéri et de renforcer ses convictions, ajoute « Ne t'a-t-Il pas trouvé orphelin ? Alors Il t'a accueilli ! Ne t'a-t-Il pas trouvé égaré ? Alors Il t'a guidé » [Coran, 93 : 6-7]. Et dans le Coran des exemples de ce genre sont nombreux.

Le jour où l'Islam a triomphé en Iran et a conquis dans un des pays les plus sensibles de la région le bastion de l'Amérique et du sionisme, les adeptes de la sagesse et de la clairvoyance ont compris qu'à condition de patienter et d'agir avec discernement, d'autres victoires arriveront progressivement et l'une après l'autre.

Les réalités brillantes de la République Islamique dont les ennemis ne peuvent plus nier, tout a été acquis grâce à la croyance en promesses divines, grâce à la patience, à la résistance et à la confiance en aide et secours divins. Face aux tentations proférées par les faibles qui lors des périodes de crainte, ont rétorqué : « Nous allons être rejoints » [Coran, 26 : 61] , notre peuple a toujours répondu par : « Jamais, car j'ai avec moi mon Seigneur qui va me guider » [Coran, 26 : 62].

Aujourd'hui, c'est une expérience précieuse pour les nations qui se sont levées contre l'arrogance et le despotisme et ont réussi à renverser ou faire trembler les régimes corrompus, valets des Etats-Unis. La résistance, la patience, la clairvoyance et la confiance en cette promesse de Dieu qui dit : « Dieu soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Dieu est assurément Fort et Puissant » [Coran, 22 : 40], pourront aplanir, pour l'Ummah islamique, le chemin d'honneur qui mènera au sommet de la civilisation islamique.

Aujourd'hui et à l'occasion de cette importante réunion des Oulémas venus de différents pays et représentant différentes confessions islamiques, je tiens à rappeler un certain nombre de points très importants en rapport avec l'éveil islamique actuel :

Le premier point c'est de dire que les premières vagues de l'éveil islamiques dans la région, datent en réalité de l'arrivée des avant-gardes du colonialisme, conduites très souvent par la religion et les réformateurs religieux. Le nom des leaders et des personnalités religieux tels que Seyed Jamaloddine, Mohammad Abdo, Mirza Shirazi, Akhound Khorassani, Mahmoud Al-Hassan, Mohammad Ali, Sheikh Fazlollah, Haj Agha Nourollah et Abol-Ala Mowdoudi ainsi que des dizaines d'hommes de religion célèbres et combattants en Iran, en Egypte, en Inde et en Irak resteront à jamais gravés dans les pages de l'Histoire. A une époque encore plus récente, le nom rayonnant de l'Imam Khomeiny, brille comme un astre lumineux sur le front de la Révolution islamique. Dans ces luttes, des centaines d'autres savants et hommes de religions célèbres et des milliers d'autres moins réputés, aujourd'hui comme hier, ont joué leurs rôle dans les réformes, petites ou grandes, qui ont marqué l'histoire des différents pays. La liste des réformateurs qui n'ont pas été homme de religion, comme Hassan Al-Banna et Iqbal Lahouri, est aussi longe et remarquable.

Les religieux et les hommes politiques de la mouvance religieuse - partout, plus ou moins - ont été la référence des populations sur le plan intellectuel et le soutien moral des peuples et partout où des événements majeurs se sont produits sur la scène politique, ces hommes conduits par l'Islam, ont été présent et ont guidé au devant des cortèges populaires la lutte contre les dangers. Progressivement, les liens entre eux et les populations se sont consolidés et leur mot d'ordre a trouvé le plus de faveur et d'enthousiasme auprès des peuples soulevés. Cette réalité a présenté des avantages et des conséquences considérables pour l'éveil islamique, mais en même temps, elle n'est pas au goût des ennemis de l'Ummah et des rancuniers à l'égard de l'Islam et de l'instauration de ses valeurs, c'est la raison pour laquelle, ils s'efforcent par tous les moyens d'ôter le leadership de ses bases religieuses et de forger de nouvelles références. Par expérience, ils ont compris que sur les principes et valeurs nationalistes, il est facile de trouver des compromis alors que s'agissant des hommes de religion vertueux et des hommes politiques religieux et engagés, un tel dessein ne se réalisera jamais.

Ce fait rend encore plus lourde la tâche des oulémas. Avec vigilance et discernement et en dévoilant les méthodes et les stratagèmes trompeurs de l'ennemi, ils doivent lui barrer toute voie d'infiltration et de faire avorter ses tentatives sournoises. S'assoir à la table colorée du matérialisme est le plus grand des dangers ; se laisser entacher par les dons et présents des possesseurs de l'argent et du pouvoir et devenir redevable envers les Taghouts de la luxure et de la puissance, constitue le danger qui guette le plus et qui entraine la distance avec le peuple et la perte de leur confiance et de leur sympathie.

L'amour propre et la volonté de puissance qui poussent les éléments faibles vers des centres de pouvoir, préparent le terrain pour toute sorte de déviation et corruption. Il faut, pour y faire face, avoir ce verset coranique constamment à l'oreille : « Cette Demeure dernière, Nous la réservons à ceux qui ne recherchent, ni à s'élever sur terre, ni à y semer ma corruption. Cependant, l'heureuse fin appartient aux pieux » [Coran, 28 : 83].

A nos jours et en cette période des mouvements promettant d'éveil islamique, il n'est pas rare de voir parfois des images qui montrent d'une part les agissements des valets de l'Amérique et du sionisme en vue de créer de toutes pièces des références intellectuelles incertaines, et ceux des Qaroun débauchés qui s'efforcent d'entrainer les croyants et les vertueux vers leur étalage empoisonné et infecte. Les savants religieux et les hommes politiques croyants doivent être absolument vigilants et attentifs.

Le deuxième point, c'est la nécessité de tracer des objectifs à long terme pour l'éveil islamique dans les pays musulmans ; le point culminant vers lequel il faut orienter l'éveil des nations islamiques. C'est en identifiant ce point éminent que nous pourrons tracer la feuille de route et d'en préciser les objectifs à cout et à moyen terme. Le but ultime ne pourra cependant pas être rien de moins que « la création de la civilisation islamique rayonnante ». L'Ummah islamique, dans sa grande diversité sous formes des nations et des pays, doit accéder à la place civilisationnelle souhaitée par le Coran. L'indicateur principal et général de cette civilisation, ce sera l'accès de tous les hommes à toutes les capacités matérielles et spirituelles crées par Dieu dans la nature et en eux-mêmes pour le bonheur et la perfection des hommes. Les manifestations de cette civilisation dans la réalité seront le gouvernement du peuple, les lois issues du Coran, l'effort théologique en vue de répondre aux nouveaux besoins des hommes, éviter la réaction, la régression, mais aussi l'hérésie et le syncrétisme, promouvoir la prospérité et la richesse générale, la justice, libérer la société d'une économie fondée sur l'usure et l'accumulation du capital, l'éthique islamique, la défense des opprimés du monde, l'effort, le travail et l'innovation. Un regard d'interprétation scientifique dans des domaines les plus variés, des sciences de l'homme à l'éducation et à l'enseignement national, de l'économie et activités bancaires à la production technique et technologie, des médias modernes à l'art et au cinéma, les relations internationales et tout autre aspect de la vie des hommes, se trouvent parmi les nécessités de cette nouvelle édifice civilisatrice.

L'expérience nous a montré que tout cela est possible et accessible à nos sociétés. Cependant il faut éviter et précipiter ou d'avoir un regard pessimiste envers cette perspective. Le pessimisme à l'égard de nos capacités sera méconnaitre les dons de Dieu, et désespérer de l'aide de Dieu et des secours des traditions de la création signifie chuter dans les abimes de : « ceux qui pensent du mal de Dieu » [Coran, 48 : 6] . Nous pouvons briser le carcan des monopoles scientifiques, économiques et politiques des puissances dominatrices et de faire de l'Ummah qui est aujourd'hui dominé par une minorité arrogante, l'avant-garde de la lutte pour recouvrer les droits de la majorité des nations du monde.

La civilisation islamique peut grâce à la foi, à la science, à l'éthique et à l'effort constant, offrir à l'Ummah islamique mais aussi à toute l'humanité, sa grandiose pensée progressiste et morale et de libérer le monde de la cosmologie matérialiste et discriminatoire et de la morale indécente qui constituent à nos jours les piliers de la civilisation occidentale.

Le troisième point c'est que dans les mouvements de l'éveil islamique, il faut avoir à l'esprit l'expérience amère et affreuse qui a consisté à suivre l'Occident dans sa politique, son éthique, ses attitudes et son style de vie.

Depuis plus d'un siècle, les pays musulmans ont suivi les Etats arrogants sur le plan culturel et politique, et ont subi de ce fait des préjudices fatales telle que la dépendance et l'humiliation politiques, la déchéance et la pauvreté économiques, la chute morale et éthique, le sous-développement scientifique honteux, et ceci alors que l'Ummah islamique jouissait d'une histoire glorieuse dans tous ces domaines.

Il ne faut pas entendre ce qui vient de précéder comme hostilité à l'égard de l'Occident. Nous n'avons pas de tel sentiment à l'égard d'aucun groupe d'hommes sur la base d'une quelconque séparation géographique. Nous avons appris d'Imam Ali (AS) qui a dit sur les hommes : « ils sont, soit tes frères en religion, soit tes congénères en création » [Nahjul Balaghah, Lettre 53]. Notre réquisitoire est contre injustice et arrogance, contre dictat et agression, contre corruption et déchéance morale, qui se pratiquent encore aujourd'hui par les puissances colonialistes et impérialistes à l'égard de nos peuples. Aujourd'hui encore nous sommes témoins des dictats, des ingérences et du langage de la force employé par l'Amérique et ses acolytes dans notre région et dans des pays où le souffle de l'éveil islamique s'est transformé en tempête des soulèvements et des révolutions. Leur promesse et libéralité ne doivent pas influencer les décisions et les actions entreprises par l'élite politique ainsi que dans la marche du formidable mouvement populaire actuel. Ici encore nous devons des leçons de notre expérience ; ceux qui pendant des décennies ont mis leur confiance dans les promesses de l'Amérique et ont fait de la résignation face à l'injuste la base de leur programme et de leur politique, n'ont finalement pas réussi à résoudre le moindre problème de leur peuple ou encore de repousser l'injustice envers les autres ou eux-mêmes ; en s'abandonnant à l'Amérique, ils n'ont pas réussi d'empêcher la destruction de ne serait-ce qu'une seule maison palestinienne sur un territoire qui appartient aux Palestiniens. Les hommes politiques et les élites qui se laissent convoités ou encore qui se laissent intimider par les menaces du front de l'arrogance et perdent l'occasion prodigieuse de l'éveil islamique, doivent méditer cette mise en garde divine : « Ne vois-tu point ceux qui troquent les bienfaits de Dieu contre l'ingratitude et établissent leur peuple dans la demeure de la perdition ; l'Enfer, où ils brûleront ? Et quel mauvais gîte ! » [Coran, 14 : 28-29].

Le quatrième point consiste à dire que ce qui menace le plus aujourd'hui l'éveil islamique ce sont les discordes et la transformation de ces mouvements en des conflits sanglants entre les confessions, écoles religieuses, tribus et nations. Il s'agit d'un complot fomenté par les services d'espionnage occidentaux et le sionisme qui avec les pétrodollars et l'aide des hommes politiques vendus, de l'Asie de l'Est jusqu'en Afrique du Nord, en particulier dans la région arabe, se poursuit avec le plus grand sérieux et volonté et de ce fait l'argent qui aurait pu être dépensé pour la prospérité des hommes de Dieu, est consacré à faire attiser le feu des vengeances anciennes. Ceux qui considèrent le pouvoir unifié des Musulmans comme un obstacle sur le chemin de leurs objectifs malsains, trouvent dans l'attisement des hostilités à l'intérieur de l'Ummah islamique le meilleur moyen pour parvenir à leurs desseins diaboliques et font des différences de vue théoriques entre les écoles théologiques, juridiques, historiques et science des traditions, qui sont normales et inévitables, un prétexte pour lancer anathème et appeler aux tueries, aux complots et aux désordres.

Un regard intelligent sur la scène des conflits internes, montre à l'évidence la main de l'ennemi derrière les catastrophes vécues. Cette main impitoyable, exploite sans aucun doute les ignorances, les fanatismes et les vues superficielles qui existent dans nos sociétés et ajoute constamment de l'huile sur le feu. La tâche de tous les hommes de bien, de toutes les élites religieuses et politiques est très lourde dans cette affaire.

A nos jours, la Libye d'une certaine façon, l'Egypte et la Tunisie d'une autre façon, la Syrie aussi, le Pakistan autrement ainsi que l'Irak et le Liban chacun à leur manière sont exposés aux flammes dangereuses de ce complot. Il faut garder fermement la vigilance et chercher des solutions. Ce serait simpliste de croire que toutes ces querelles seraient liées aux facteurs et motivations religieuses et ethniques. La propagande occidentale et les médias de la région à la solde de ces puissances présentent la guerre interne et destructrice en Syrie comme une querelle entre chiites et sunnites en créant ainsi une marge de sécurité et d'immunité pour les sionistes et les ennemis de la résistance en Syrie et au Liban. Ceci alors que les belligérants en Syrie ne se revendiquent ni chiites ni sunnites mais partisans de la résistance antisioniste et leurs opposants. Le gouvernement syrien n'est pas un gouvernement chiite et ses opposants qui se réclament séculaires et anti-islamiques ne sont non plus sunnites. Le seul mérite des réalisateurs de ce scénario catastrophique c'est qu'ils ont réussi à exploiter les sentiments religieux des hommes simples d'esprit afin de les utiliser dans cette mise à feu criminelle. Il suffit de jeter un coup d'œil sur la scène et ses acteurs à différents niveaux pour que tout homme raisonnable puisse comprendre ce qui est en train de se passer.

Cette vague de propagande au sujet de Bahreïn aussi d'une autre façon se livre à une campagne de mensonges et de tromperies. Dans ce pays depuis des années une majorité réprimée et privée de son droit de vote et d'autres droits fondamentaux d'une nation, cherche à acquérir ses droits.

Est-ce que le fait que cette majorité réprimée est de confession chiite et que le gouvernement oppresseur et séculaire qui fait semblant d'être sunnite, constituent une raison pour considérer ce conflit comme une querelle entre chiites et sunnites ?

Il est évident que la volonté des colonialistes européens et américains ainsi que celle de leurs complices entendent faire croire à une telle situation, mais est-ce la réalité du terrain ?

Ce sont ces agissements qui appellent les Oulémas et les hommes de biens et justes de réfléchir et de méditer en s'adressant à leur sens de responsabilité afin de connaitre les objectifs des ennemis quand ils se mettent à attiser et à propager le feu des discordes religieuses, ethniques et partisanes.

Le cinquième point sur le quel je voudrais attirer votre attention consiste à dire que nous disposons d'un critère de jugement au sujet de la justesse du chemin pris par les mouvements de l'éveil islamique et il concerne leur position vis-à-vis de la question palestinienne. Depuis 60 ans, rien n'a été plus attristé le cœur de l'Ummah islamique que l'usurpation de la Palestine.

La catastrophe de la Palestine, dès le premier jour, a été un amalgame de massacres, de terreurs, de destructions, d'usurpations et d'agressions envers les valeurs sacrées de l'Islam. La nécessité de résistance et de la lutte contre cet ennemi juré et usurpateur constitue un consensus entre toutes les confessions de l'Islam ainsi que tous les courants politiques nationaux justes et intègres. Dans les pays musulmans, Tout courant politique, qui négligerait ce devoir religieux et national suite au dictat des Etats-Unis ou en raison des prétextes et justifications illogiques, ne doit pas s'attendre à ce que les autres le considèrent comme fidèle à l'Islam ou attaché au patriotisme.

Il s'agit d'un critère de jugement. Tous ceux qui rejetteraient la devise de la libération d'Al-Qods Al-Sharif et de la nation palestinienne ou qui la repousseraient en marge en faisant le dos au front de la résistance, seront sur le banc des accusés. L'Ummah islamique doit à tout moment et en tout lieu, avoir à l'esprit ce critère et cet indice clair et fondamental.

Chers invités ! Frères et Sœurs ! Méfiez-vous en permanence des ruses de l'ennemi. Notre négligence crée des opportunités pour nos ennemis.

La leçon que l'Imam Ali(s) nous donne à ce sujet est : « l'ennemi ne s'endort pas quand on s'endort » [Nahjul Balaghah, Lettre 62]. Notre expérience en République Islamique aussi est édifiante. Après la victoire de la Révolution islamique en Iran, les gouvernements arrogants occidentaux et américains, qui durant des décennies avaient en main la destinée politique, économique et culturelle de notre pays en maitrisant les Taghouts iraniens, avaient sous-estimé la force et la puissance de la foi islamique dans la société et avaient négligé la capacité de mobilisation et de direction de l'Islam et du Coran, se sont tout à coup rendu compte de leur négligence et les appareils d'Etat ainsi que les services de renseignements et les think-tanks se sont mis à fonctionner afin d'arrêter l'échec cuisant qui allait se produire.

Différents complots ont été fomentés par eux durant ces trente et quelques années. Ce qui a contribué à les faire déjouer sont en premier lieu l'insistance sur les principes islamiques et ensuite la présence de la population au devant de la scène.

Ces deux facteurs fondamentaux ont toujours et partout été la clé de la victoire et de la réussite. Le premier facteur est garanti par la foi sincère en les promesses de Dieu et le deuxième facteur restera tributaire de l'effort désintéressé et d'une analyse franche de la situation. Un peuple qui fera confiance à la franchise et à l'amitié de ses dirigeants, remplira la scène publique par sa présence bénie et là où un peuple reste sur la scène avec une volonté indéfectible, aucune puissance ne pourra le vaincre. C'est une expérience réussie pour toutes les nations qui ont créé l'éveil islamique par leur présence.

Je prie Dieu Tout-Puissant pour qu'Il accorde Sa guidance, Son aide, Son assistance et Ses bénédictions à vous tous ainsi qu'à toutes les nations musulmanes du monde.

Que les salutations soient sur vous et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !

lundi, 29 avril 2013 20:18

Egypte : fin de la souveraineté!

Le Premier ministre du Qatar a promis à son homologue égyptien trois milliards de dollars supplémentaires d’aide financière.

Un geste qui surprend de nombreux observateurs. Cette annonce est venue juste après un voyage surprise d’une grande partie du cabinet ministériel égyptien à Doha, la capitale qatarie. Une visite qui faisait suite à des signes de discorde apparus entre les deux pays.

Le Qatar a déjà accordé 5 milliards de dollars d’aide à l’Égypte depuis la «révolution» de 2011 mais leurs rapports n’ont pas toujours été au beau fixe. Entre autres signes d’agacement, le ministre des Finances qatari, Youssef Kamal, aurait déclaré, il y a un mois, "qu’aucune nouvelle aide n’était imminente". De leur côté, a rapporté le quotidien britannique Financial Times, les régulateurs égyptiens ont tenté d’entraver la procédure de rachat d’une participation majoritaire dans EFG-Hermes, la première banque d’investissement d’Égypte par le fonds national qatari Qinvest. Alors, le Qatar est-il au chevet de l’Égypte ou le Qatar investit-il en Égypte dans un but précis de soutien politique et religieux ?

L’Egypte est en pleine crise économique

Fitch vient d’abaisser une nouvelle fois la note du pays. L’Égypte espère un accord avec le FMI . Les sites touristiques sont vides et dans les campagnes, on réclame l’ordre, d’où qu’il vienne mais on veut de l’ordre, de l’apaisement et que les affaires reprennent.

Le cheikh Hamad ben Jassem al-Thani, Premier ministre qatari, a parlé de “l’importance des relations entre l’Égypte et le Qatar" et a souhaité qu’«elles se poursuivent au même rythme et avec le même élan", au cours d’une conférence de presse annonçant le plan d’aide. M. Ben Jassem a précisé que cette enveloppe serait fournie dans les jours qui viennent, sous forme de dépôt à la banque centrale d’Égypte ou bien d’achats de bons du Trésor. Il a également déclaré que son pays envisageait de fournir du gaz naturel à l’Egypte pour l’aider à répondre à la crise énergétique. Il se propose aussi d’accroître ses investissements dans le pays et d’assouplir les restrictions sur l’implantation d’entreprises égyptiennes au Qatar.

Une mission du FMI est attendue la semaine prochaine dans la capitale égyptienne pour reprendre des négociations en cours sur un prêt de 4,8 milliards de dollars. FMI et Qatar se retrouvent sur la même longueur d’onde ! En Egypte, les réserves en devises ont diminué de 63%, passant de 36 milliards de dollars avant le soulèvement à 13,4 milliards à la fin mars 2013. Le déficit budgétaire du pays se creuse et sa note souveraine continue de baisser.

L’Egypte sous perfusion du FMI et du Qatar

Le Premier ministre qatari s’est senti l’obligation de préciser : “Nous ne demandons rien en retour au gouvernement pour notre soutien". Cette petite phrase a beaucoup fait parler sur les plateaux de la télévision égyptienne et laisse beaucoup d’Égyptiens sceptiques et songeurs, au premier rang desquels l’humoriste Youssef Bassem. Il s’est publiquement interrogé sur l’influence du petit État du Golfe sur les affaires internes du pays. Si même les people en doutent …

En Syrie, l’armée régulière continue d’enregistrer des succès, face aux terroristes.

200 terroristes syriens se sont rendus, dimanche, à l’armée syrienne. Selon l’Agence de presse Fars, depuis la Syrie, plus de 200 individus armés opposants au gouvernement syrien et liés à l’Armée syrienne libre, (ASL), se sont rendus à l’armée régulière. Dans le même temps, l’armée a pilonné des dizaines de bastions appartenant aux rebelles, dans Al-Qassir, à Homs, pour, ainsi, préparer sa pénétration, dans cette région. Les artilleries de l’armée ont pris pour cible des quartiers, à Al-Dar Al-Kabira, Qalat Al-Hosn, Al-Bavida Al-Sharqia, Bab Houd, Boustan Al-Divan, Al-Khaledia et Al-Hamidia. Des dizaines de terroristes ont été tués ou blessés, dans ces attaques.

 

Selon le journal sioniste, "Maariv", les chasseurs sionistes viennent de frapper un centre de commandement et un centre de recherche, à Damas!

L'aviation sioniste aurait violé, dimanche, l'espace aérien syrien, et bombardé un centre de recherche, sur les armes chimiques syriennes. Toujours, selon ce rapport, l'aviation israélienne aurait, également, frappé un centre de recherche militaire, à Damas. Le journal fait, également, état du survol du palais présidentiel syrien, avant de se heurter au feu nourri des unités de DCA de l'armée syrienne. Les sources israéliennes n'ont pas réagi à cette information, tout comme les sources syriennes. Au mois de janvier, l'aviation israélienne a bombardé, dans la banlieue de Damas, un centre de recherche militaire ? Deux personnes ont été tuées, et cinq autre, blessées.