تقي زاده

تقي زاده

Fabius, jusqu'ici, à la première ligne de la guerre contre la Syrie, doute, désormais, de l'usage de l'arme chimique, par le régime Assad. "Même si la Syrie utilise les armes chimiques, la politique occidentale ne changera pas à son endroit et la Russie, les Etats Unis et la France examinent, en ce moment, les voies susceptibles de faire face à cette question". Fabius emboîte le pas au ministre allemand des A.E, qui a; lui aussi; mis en cause l'usage; par le régime syrien; de l'arme chimique.

Des dizaines d'hommes armés ont assiégé dimanche le ministère libyen des Affaires étrangères dans le centre-ville de Tripoli, demandant le limogeage des diplomates hautement placés qui ont travaillé sous l'ancien régime.

Ils ont bloqué les principales rues autour du ministère des Affaires étrangères où des fonctionnaires ont évacué leurs bureaux sur ordre de ces hommes.

Parallèlement, un autre groupe d'hommes armés a encerclé le ministère de l'Intérieur, critiquant la performance du gouvernement.

D'après Adel Gharyani, porte-parole de ces hommes armées, leur opération vise à faire adopter une loi qui interdit aux anciens officiels du régime de Mouammar Kadhafi d'occuper d'importants postes au sein du nouveau gouvernement.

La Cour pénale du Caire, capitale égyptienne, a refusé dimanche un appel déposé par l'ancien président Hosni Moubarak et a décidé de le maintenir en détention préventive, pour les besoins d'une enquête sur les accusations d'enrichissement illégal, a rapporté la chaîne de télévision officielle Nile TV.

L'appel a été déposé contre une décision prise le 24 avril par les autorités chargées de lutte contre l'enrichissement illégal pour maintenir M. Moubarak en garde à vue pour 15 jours additionnels.

Le 20 avril, un tribunal égyptien a décidé de libérer temporairement M. Moubarak sur des accusations de biens mal acquis, mais de le garder en détention sur les autres accusations.

En réponse, le procureur général Talaat Ibrahim Abdallah a décidé d'intenter l'appel contre la décision du tribunal sur la libération de M. Moubarak.

M. Moubarak est en détention provisoire sur deux autres charges, à savoir les accusations de détournements des fonds publics alloués à l'entretien des palais présidentiels et d'avoir obtenu des cadeaux de luxe des journaux appartenant à l'Etat.

Il était en prison à perpétuité pour son implication dans le meurtre des manifestants dans les troubles de janvier 2011 au Caire jusqu'à ce que le Cour d'appel a décidé de le rejuger avec son ministre de l'Intérieur Habib al-Adli ainsi que six des ses adjoints de sécurité.

L'ancien dictateur a dirigé l'Egypte pendant trois décennies et a été renversé après une révolution qui a balayé le pays le 25 janvier 2011.

Ce qui suit est le texte intégral du discours de L'honorable Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, à la séance inaugurale de la Conférence mondiale des Oulémas et l'Eveil islamique, tenue à Téhéran, 29-30 avril 2013.

Au nom d'Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de tous les êtres, et que la paix de Dieu et Ses salutations soient sur notre maître et prophète, Mohammad Al-Mustafa, et sur ses descendants infaillibles, ses compagnons choisis et ceux qui les suivent dûment jusqu'au Jour du Jugement.

Je tiens tout d'abord à souhaiter à nos chers invités la bienvenue et je prie Dieu le Très Cher et le Très Clément de bénir cet effort commun et d'en faire un pas efficace dans le sens de la prospérité des Musulmans. "Car Dieu entend et exauce nos prières".

La question de l'éveil islamique dont votre conférence en débattra principalement, se trouve, à nos jours, être en tête des questions du monde musulman et de l'Ummah islamique ; un phénomène impressionnant qui, grâce à Dieu, s'il reste et se poursuit dans le droit chemin, sera capable de renouveler la grandeur de la civilisation islamique d'abords pour l'Ummah islamique et ensuite pour le monde entier.

Ce que nous constatons aujourd'hui et personne, pour peu qu'elle soit informée et intelligente, ne pourrait l'ignorer et nier, c'est que l'Islam a désormais quitté la marge des équations sociales et des politiques internationales et a acquis à nos jours une place prépondérante et remarquable au centre des éléments décisifs dans les changements qui affectent notre monde. Il propose un nouveau regard sur la vie, sur la politique et le gouvernement ainsi que sur les changements sociaux ; et cela dans notre monde qui a connu après l'échec du communisme et du libéralisme, une période de vide profond sur le plan intellectuel et théorique, se révélant comme un phénomène important et significatif. Les changements politiques et révolutionnaires survenues en Afrique du nord et dans nombre de pays arabes ont produits des effets à l'échelle internationale et ce n'est que le début de l'annonce des vérités encore plus grandes à l'avenir.

L'éveil islamique dont les porte-paroles du front de l'arrogance et de la réaction, craignent et évitent même de le prononcer, constitue à nos jours une vérité perceptible presque partout dans le monde musulman. Le signe le plus flagrant en est l'enthousiasme manifesté par l'opinion publique et en particulier par la jeunesse à l'égard de l'idée du renouvellement de la grandeur et de l'apogée de l'Islam et la prise de conscience de la nature de l'ordre hégémonique international et la mise à nu de la vraie image, abjecte, oppressive et arrogante des Etats et des centres qui depuis plus de deux cents ans martyrisent l'Orient islamique et non islamique avec leurs griffes ensanglantées et qui sous le masque de la civilisation et de la culture, prennent les nations pour le jouet de leur volonté de puissance, cruelle et agressive.

Les dimensions de cet éveil béni sont très vastes et possède une continuité mystérieuse, cependant, rien que la vue de ses effets présents dans un certains nombre de pays en Afrique du Nord, rassurent les cœurs vis-à-vis des résultats grands et prodigieux qu'il produira à l'avenir. A chaque fois la réalisation miraculeuse des promesses divines, signalent en effet l'espoir de la concrétisation des promesses encore plus extraordinaires. L'histoire que raconte le Coran à propos de deux promesses divines à la mère de Moise, constituent en fait un exemple de la tactique divine. Quand dans les moments difficiles, l'ordre est donné de jeter le coffre de l'enfant dans le fleuve, Dieu promet ainsi : « Nous te le rendrons et ferons de lui un Messager »[Coran, 28 : 7].

La réalisation de la première promesse qui fut moins importante et pour rassurer la mère, a été le signe annonciateur de la deuxième promesse, celle de la prophétie, beaucoup plus importante, cependant nécessitant des souffrances, efforts et patience de longues haleines : « Ainsi Nous le rendîmes à sa mère, afin que son œil se réjouisse, qu'elle ne s'affligeât pas et qu'elle sût que la promesse de Dieu est vraie » [Coran, 28 : 13]. Cette promesse véridique, a été l'annonce de la grande prophétie qui s'est réalisée plusieurs années plus tard et qui a changé le cours de l'Histoire.

Un autre exemple rappelle la toute puissance divine dans la répression des assaillants lors du siège de la maison noble de Dieu quand Dieu par l'intermédiaire de son prophète et afin d'encourager ses interlocuteurs a annoncé : « qu'ils adorent donc le Seigneur de cette Maison (la Kaaba) » [Coran, 106 : 3], et a ajouté ensuite « N'a-t-Il pas rendu leur ruse complètement vaine ? » [Coran, 105 : 2]. Ou encore afin de réconforter le moral de son prophète enchéri et de renforcer ses convictions, ajoute « Ne t'a-t-Il pas trouvé orphelin ? Alors Il t'a accueilli ! Ne t'a-t-Il pas trouvé égaré ? Alors Il t'a guidé » [Coran, 93 : 6-7]. Et dans le Coran des exemples de ce genre sont nombreux.

Le jour où l'Islam a triomphé en Iran et a conquis dans un des pays les plus sensibles de la région le bastion de l'Amérique et du sionisme, les adeptes de la sagesse et de la clairvoyance ont compris qu'à condition de patienter et d'agir avec discernement, d'autres victoires arriveront progressivement et l'une après l'autre.

Les réalités brillantes de la République Islamique dont les ennemis ne peuvent plus nier, tout a été acquis grâce à la croyance en promesses divines, grâce à la patience, à la résistance et à la confiance en aide et secours divins. Face aux tentations proférées par les faibles qui lors des périodes de crainte, ont rétorqué : « Nous allons être rejoints » [Coran, 26 : 61] , notre peuple a toujours répondu par : « Jamais, car j'ai avec moi mon Seigneur qui va me guider » [Coran, 26 : 62].

Aujourd'hui, c'est une expérience précieuse pour les nations qui se sont levées contre l'arrogance et le despotisme et ont réussi à renverser ou faire trembler les régimes corrompus, valets des Etats-Unis. La résistance, la patience, la clairvoyance et la confiance en cette promesse de Dieu qui dit : « Dieu soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Dieu est assurément Fort et Puissant » [Coran, 22 : 40], pourront aplanir, pour l'Ummah islamique, le chemin d'honneur qui mènera au sommet de la civilisation islamique.

Aujourd'hui et à l'occasion de cette importante réunion des Oulémas venus de différents pays et représentant différentes confessions islamiques, je tiens à rappeler un certain nombre de points très importants en rapport avec l'éveil islamique actuel :

Le premier point c'est de dire que les premières vagues de l'éveil islamiques dans la région, datent en réalité de l'arrivée des avant-gardes du colonialisme, conduites très souvent par la religion et les réformateurs religieux. Le nom des leaders et des personnalités religieux tels que Seyed Jamaloddine, Mohammad Abdo, Mirza Shirazi, Akhound Khorassani, Mahmoud Al-Hassan, Mohammad Ali, Sheikh Fazlollah, Haj Agha Nourollah et Abol-Ala Mowdoudi ainsi que des dizaines d'hommes de religion célèbres et combattants en Iran, en Egypte, en Inde et en Irak resteront à jamais gravés dans les pages de l'Histoire. A une époque encore plus récente, le nom rayonnant de l'Imam Khomeiny, brille comme un astre lumineux sur le front de la Révolution islamique. Dans ces luttes, des centaines d'autres savants et hommes de religions célèbres et des milliers d'autres moins réputés, aujourd'hui comme hier, ont joué leurs rôle dans les réformes, petites ou grandes, qui ont marqué l'histoire des différents pays. La liste des réformateurs qui n'ont pas été homme de religion, comme Hassan Al-Banna et Iqbal Lahouri, est aussi longe et remarquable.

Les religieux et les hommes politiques de la mouvance religieuse - partout, plus ou moins - ont été la référence des populations sur le plan intellectuel et le soutien moral des peuples et partout où des événements majeurs se sont produits sur la scène politique, ces hommes conduits par l'Islam, ont été présent et ont guidé au devant des cortèges populaires la lutte contre les dangers. Progressivement, les liens entre eux et les populations se sont consolidés et leur mot d'ordre a trouvé le plus de faveur et d'enthousiasme auprès des peuples soulevés. Cette réalité a présenté des avantages et des conséquences considérables pour l'éveil islamique, mais en même temps, elle n'est pas au goût des ennemis de l'Ummah et des rancuniers à l'égard de l'Islam et de l'instauration de ses valeurs, c'est la raison pour laquelle, ils s'efforcent par tous les moyens d'ôter le leadership de ses bases religieuses et de forger de nouvelles références. Par expérience, ils ont compris que sur les principes et valeurs nationalistes, il est facile de trouver des compromis alors que s'agissant des hommes de religion vertueux et des hommes politiques religieux et engagés, un tel dessein ne se réalisera jamais.

Ce fait rend encore plus lourde la tâche des oulémas. Avec vigilance et discernement et en dévoilant les méthodes et les stratagèmes trompeurs de l'ennemi, ils doivent lui barrer toute voie d'infiltration et de faire avorter ses tentatives sournoises. S'assoir à la table colorée du matérialisme est le plus grand des dangers ; se laisser entacher par les dons et présents des possesseurs de l'argent et du pouvoir et devenir redevable envers les Taghouts de la luxure et de la puissance, constitue le danger qui guette le plus et qui entraine la distance avec le peuple et la perte de leur confiance et de leur sympathie.

L'amour propre et la volonté de puissance qui poussent les éléments faibles vers des centres de pouvoir, préparent le terrain pour toute sorte de déviation et corruption. Il faut, pour y faire face, avoir ce verset coranique constamment à l'oreille : « Cette Demeure dernière, Nous la réservons à ceux qui ne recherchent, ni à s'élever sur terre, ni à y semer ma corruption. Cependant, l'heureuse fin appartient aux pieux » [Coran, 28 : 83].

A nos jours et en cette période des mouvements promettant d'éveil islamique, il n'est pas rare de voir parfois des images qui montrent d'une part les agissements des valets de l'Amérique et du sionisme en vue de créer de toutes pièces des références intellectuelles incertaines, et ceux des Qaroun débauchés qui s'efforcent d'entrainer les croyants et les vertueux vers leur étalage empoisonné et infecte. Les savants religieux et les hommes politiques croyants doivent être absolument vigilants et attentifs.

Le deuxième point, c'est la nécessité de tracer des objectifs à long terme pour l'éveil islamique dans les pays musulmans ; le point culminant vers lequel il faut orienter l'éveil des nations islamiques. C'est en identifiant ce point éminent que nous pourrons tracer la feuille de route et d'en préciser les objectifs à cout et à moyen terme. Le but ultime ne pourra cependant pas être rien de moins que « la création de la civilisation islamique rayonnante ». L'Ummah islamique, dans sa grande diversité sous formes des nations et des pays, doit accéder à la place civilisationnelle souhaitée par le Coran. L'indicateur principal et général de cette civilisation, ce sera l'accès de tous les hommes à toutes les capacités matérielles et spirituelles crées par Dieu dans la nature et en eux-mêmes pour le bonheur et la perfection des hommes. Les manifestations de cette civilisation dans la réalité seront le gouvernement du peuple, les lois issues du Coran, l'effort théologique en vue de répondre aux nouveaux besoins des hommes, éviter la réaction, la régression, mais aussi l'hérésie et le syncrétisme, promouvoir la prospérité et la richesse générale, la justice, libérer la société d'une économie fondée sur l'usure et l'accumulation du capital, l'éthique islamique, la défense des opprimés du monde, l'effort, le travail et l'innovation. Un regard d'interprétation scientifique dans des domaines les plus variés, des sciences de l'homme à l'éducation et à l'enseignement national, de l'économie et activités bancaires à la production technique et technologie, des médias modernes à l'art et au cinéma, les relations internationales et tout autre aspect de la vie des hommes, se trouvent parmi les nécessités de cette nouvelle édifice civilisatrice.

L'expérience nous a montré que tout cela est possible et accessible à nos sociétés. Cependant il faut éviter et précipiter ou d'avoir un regard pessimiste envers cette perspective. Le pessimisme à l'égard de nos capacités sera méconnaitre les dons de Dieu, et désespérer de l'aide de Dieu et des secours des traditions de la création signifie chuter dans les abimes de : « ceux qui pensent du mal de Dieu » [Coran, 48 : 6] . Nous pouvons briser le carcan des monopoles scientifiques, économiques et politiques des puissances dominatrices et de faire de l'Ummah qui est aujourd'hui dominé par une minorité arrogante, l'avant-garde de la lutte pour recouvrer les droits de la majorité des nations du monde.

La civilisation islamique peut grâce à la foi, à la science, à l'éthique et à l'effort constant, offrir à l'Ummah islamique mais aussi à toute l'humanité, sa grandiose pensée progressiste et morale et de libérer le monde de la cosmologie matérialiste et discriminatoire et de la morale indécente qui constituent à nos jours les piliers de la civilisation occidentale.

Le troisième point c'est que dans les mouvements de l'éveil islamique, il faut avoir à l'esprit l'expérience amère et affreuse qui a consisté à suivre l'Occident dans sa politique, son éthique, ses attitudes et son style de vie.

Depuis plus d'un siècle, les pays musulmans ont suivi les Etats arrogants sur le plan culturel et politique, et ont subi de ce fait des préjudices fatales telle que la dépendance et l'humiliation politiques, la déchéance et la pauvreté économiques, la chute morale et éthique, le sous-développement scientifique honteux, et ceci alors que l'Ummah islamique jouissait d'une histoire glorieuse dans tous ces domaines.

Il ne faut pas entendre ce qui vient de précéder comme hostilité à l'égard de l'Occident. Nous n'avons pas de tel sentiment à l'égard d'aucun groupe d'hommes sur la base d'une quelconque séparation géographique. Nous avons appris d'Imam Ali (AS) qui a dit sur les hommes : « ils sont, soit tes frères en religion, soit tes congénères en création » [Nahjul Balaghah, Lettre 53]. Notre réquisitoire est contre injustice et arrogance, contre dictat et agression, contre corruption et déchéance morale, qui se pratiquent encore aujourd'hui par les puissances colonialistes et impérialistes à l'égard de nos peuples. Aujourd'hui encore nous sommes témoins des dictats, des ingérences et du langage de la force employé par l'Amérique et ses acolytes dans notre région et dans des pays où le souffle de l'éveil islamique s'est transformé en tempête des soulèvements et des révolutions. Leur promesse et libéralité ne doivent pas influencer les décisions et les actions entreprises par l'élite politique ainsi que dans la marche du formidable mouvement populaire actuel. Ici encore nous devons des leçons de notre expérience ; ceux qui pendant des décennies ont mis leur confiance dans les promesses de l'Amérique et ont fait de la résignation face à l'injuste la base de leur programme et de leur politique, n'ont finalement pas réussi à résoudre le moindre problème de leur peuple ou encore de repousser l'injustice envers les autres ou eux-mêmes ; en s'abandonnant à l'Amérique, ils n'ont pas réussi d'empêcher la destruction de ne serait-ce qu'une seule maison palestinienne sur un territoire qui appartient aux Palestiniens. Les hommes politiques et les élites qui se laissent convoités ou encore qui se laissent intimider par les menaces du front de l'arrogance et perdent l'occasion prodigieuse de l'éveil islamique, doivent méditer cette mise en garde divine : « Ne vois-tu point ceux qui troquent les bienfaits de Dieu contre l'ingratitude et établissent leur peuple dans la demeure de la perdition ; l'Enfer, où ils brûleront ? Et quel mauvais gîte ! » [Coran, 14 : 28-29].

Le quatrième point consiste à dire que ce qui menace le plus aujourd'hui l'éveil islamique ce sont les discordes et la transformation de ces mouvements en des conflits sanglants entre les confessions, écoles religieuses, tribus et nations. Il s'agit d'un complot fomenté par les services d'espionnage occidentaux et le sionisme qui avec les pétrodollars et l'aide des hommes politiques vendus, de l'Asie de l'Est jusqu'en Afrique du Nord, en particulier dans la région arabe, se poursuit avec le plus grand sérieux et volonté et de ce fait l'argent qui aurait pu être dépensé pour la prospérité des hommes de Dieu, est consacré à faire attiser le feu des vengeances anciennes. Ceux qui considèrent le pouvoir unifié des Musulmans comme un obstacle sur le chemin de leurs objectifs malsains, trouvent dans l'attisement des hostilités à l'intérieur de l'Ummah islamique le meilleur moyen pour parvenir à leurs desseins diaboliques et font des différences de vue théoriques entre les écoles théologiques, juridiques, historiques et science des traditions, qui sont normales et inévitables, un prétexte pour lancer anathème et appeler aux tueries, aux complots et aux désordres.

Un regard intelligent sur la scène des conflits internes, montre à l'évidence la main de l'ennemi derrière les catastrophes vécues. Cette main impitoyable, exploite sans aucun doute les ignorances, les fanatismes et les vues superficielles qui existent dans nos sociétés et ajoute constamment de l'huile sur le feu. La tâche de tous les hommes de bien, de toutes les élites religieuses et politiques est très lourde dans cette affaire.

A nos jours, la Libye d'une certaine façon, l'Egypte et la Tunisie d'une autre façon, la Syrie aussi, le Pakistan autrement ainsi que l'Irak et le Liban chacun à leur manière sont exposés aux flammes dangereuses de ce complot. Il faut garder fermement la vigilance et chercher des solutions. Ce serait simpliste de croire que toutes ces querelles seraient liées aux facteurs et motivations religieuses et ethniques. La propagande occidentale et les médias de la région à la solde de ces puissances présentent la guerre interne et destructrice en Syrie comme une querelle entre chiites et sunnites en créant ainsi une marge de sécurité et d'immunité pour les sionistes et les ennemis de la résistance en Syrie et au Liban. Ceci alors que les belligérants en Syrie ne se revendiquent ni chiites ni sunnites mais partisans de la résistance antisioniste et leurs opposants. Le gouvernement syrien n'est pas un gouvernement chiite et ses opposants qui se réclament séculaires et anti-islamiques ne sont non plus sunnites. Le seul mérite des réalisateurs de ce scénario catastrophique c'est qu'ils ont réussi à exploiter les sentiments religieux des hommes simples d'esprit afin de les utiliser dans cette mise à feu criminelle. Il suffit de jeter un coup d'œil sur la scène et ses acteurs à différents niveaux pour que tout homme raisonnable puisse comprendre ce qui est en train de se passer.

Cette vague de propagande au sujet de Bahreïn aussi d'une autre façon se livre à une campagne de mensonges et de tromperies. Dans ce pays depuis des années une majorité réprimée et privée de son droit de vote et d'autres droits fondamentaux d'une nation, cherche à acquérir ses droits.

Est-ce que le fait que cette majorité réprimée est de confession chiite et que le gouvernement oppresseur et séculaire qui fait semblant d'être sunnite, constituent une raison pour considérer ce conflit comme une querelle entre chiites et sunnites ?

Il est évident que la volonté des colonialistes européens et américains ainsi que celle de leurs complices entendent faire croire à une telle situation, mais est-ce la réalité du terrain ?

Ce sont ces agissements qui appellent les Oulémas et les hommes de biens et justes de réfléchir et de méditer en s'adressant à leur sens de responsabilité afin de connaitre les objectifs des ennemis quand ils se mettent à attiser et à propager le feu des discordes religieuses, ethniques et partisanes.

Le cinquième point sur le quel je voudrais attirer votre attention consiste à dire que nous disposons d'un critère de jugement au sujet de la justesse du chemin pris par les mouvements de l'éveil islamique et il concerne leur position vis-à-vis de la question palestinienne. Depuis 60 ans, rien n'a été plus attristé le cœur de l'Ummah islamique que l'usurpation de la Palestine.

La catastrophe de la Palestine, dès le premier jour, a été un amalgame de massacres, de terreurs, de destructions, d'usurpations et d'agressions envers les valeurs sacrées de l'Islam. La nécessité de résistance et de la lutte contre cet ennemi juré et usurpateur constitue un consensus entre toutes les confessions de l'Islam ainsi que tous les courants politiques nationaux justes et intègres. Dans les pays musulmans, Tout courant politique, qui négligerait ce devoir religieux et national suite au dictat des Etats-Unis ou en raison des prétextes et justifications illogiques, ne doit pas s'attendre à ce que les autres le considèrent comme fidèle à l'Islam ou attaché au patriotisme.

Il s'agit d'un critère de jugement. Tous ceux qui rejetteraient la devise de la libération d'Al-Qods Al-Sharif et de la nation palestinienne ou qui la repousseraient en marge en faisant le dos au front de la résistance, seront sur le banc des accusés. L'Ummah islamique doit à tout moment et en tout lieu, avoir à l'esprit ce critère et cet indice clair et fondamental.

Chers invités ! Frères et Sœurs ! Méfiez-vous en permanence des ruses de l'ennemi. Notre négligence crée des opportunités pour nos ennemis.

La leçon que l'Imam Ali(s) nous donne à ce sujet est : « l'ennemi ne s'endort pas quand on s'endort » [Nahjul Balaghah, Lettre 62]. Notre expérience en République Islamique aussi est édifiante. Après la victoire de la Révolution islamique en Iran, les gouvernements arrogants occidentaux et américains, qui durant des décennies avaient en main la destinée politique, économique et culturelle de notre pays en maitrisant les Taghouts iraniens, avaient sous-estimé la force et la puissance de la foi islamique dans la société et avaient négligé la capacité de mobilisation et de direction de l'Islam et du Coran, se sont tout à coup rendu compte de leur négligence et les appareils d'Etat ainsi que les services de renseignements et les think-tanks se sont mis à fonctionner afin d'arrêter l'échec cuisant qui allait se produire.

Différents complots ont été fomentés par eux durant ces trente et quelques années. Ce qui a contribué à les faire déjouer sont en premier lieu l'insistance sur les principes islamiques et ensuite la présence de la population au devant de la scène.

Ces deux facteurs fondamentaux ont toujours et partout été la clé de la victoire et de la réussite. Le premier facteur est garanti par la foi sincère en les promesses de Dieu et le deuxième facteur restera tributaire de l'effort désintéressé et d'une analyse franche de la situation. Un peuple qui fera confiance à la franchise et à l'amitié de ses dirigeants, remplira la scène publique par sa présence bénie et là où un peuple reste sur la scène avec une volonté indéfectible, aucune puissance ne pourra le vaincre. C'est une expérience réussie pour toutes les nations qui ont créé l'éveil islamique par leur présence.

Je prie Dieu Tout-Puissant pour qu'Il accorde Sa guidance, Son aide, Son assistance et Ses bénédictions à vous tous ainsi qu'à toutes les nations musulmanes du monde.

Que les salutations soient sur vous et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !

dimanche, 28 avril 2013 22:27

Les soldats syriens, "gazés"!!

Selon le journal "Al-Watan", des soldats de l'armée syrienne présentent, pour certains d'entre eux, les signes de l'exposition à des substances chimiques.

"Certains de ces soldats, hospitalisés, à l'hôpital Hamich, semblent avoir inhalé du gaz toxique". "Ces soldats ont des secrétions nasales et buccales blanchâtres et montrent des signes d'étouffement liés à l'usage de la substance chimique". "Ces soldats ne portent pas de trace de balle, sur leur corps, et ils sont, uniquement, gazés".

Selon le journal "Al-Akhbar", à Israël! "Tel-Aviv a franchi un pas supplémentaire, dans le sens de la création d'une l'ambiance de guerre, dans la région. Si Israël invoquait, jusqu'ici, le nucléaire iranien, pour déclencher une guerre, dans la région, il vient de mettre la main sur un nouveau prétexte, qui l'aiderait mieux, sans ses projets guerriers, un prétexte, qui débouchera sur une guerre totale, au Moyen-Orient. Ce prétexte s'appelle "Armes chimiques syriennes". Les manoeuvres de Tel-Aviv sont destinées, en réalité, à inciter les médias à accroître leur hostilité contre la Syrie. Il s'agit, pour Tel-Aviv d'ancrer la notion de ligne rouge, dirigée, cette fois, contre la Syrie". Selon le journal, "l'objectif de cette démarche israélienne n'est évidemment pas la Syrie, elle même, mais l'Iran. La ligne rouge, une fois, fixée, pour la Syrie, il serait, particulièrement, simple d'en imposer une, pour l'Iran". "Aux yeux d'Israël, il faut prendre Washington en tenaille, et le nucléaire iranien et l'arme chimique syrienne sont, justement, les deux paramètres, qui permettent cette prise en tenaille. Israël veut obtenir le feu vert US, pour une intervention armée, en Syrie; il se croit, parfaitement, capable de gagner sa guerre contre le régime Assad. Cette entrée en guerre poussera Washington à lui accorder davantage d'armes et de munitions, et, à la fois, durcir les sanctions contre l'Iran". "Les Israéliens n'hésitent pas à établir un rapport direct entre le dossier syrien et le nucléaire iranien". Le journal souligne, ensuite, l'attitude des militaires israéliens et l'attente qui est la leur, depuis que la nouvelle de l'usage de l'arme chimique, par le régime syrien, contre sa population, a fait le tour des médias occidentaux. "Les israéliens attendent, avec anxiété, la réaction des Etats Unis à la question de l'usage de la substance chimique, en Syrie... Israël veut voir comment Washington se débouillera, pour éviter un clash ou bien serait-il prêt à déclencher une guerre contre la Syrie? C'est à partir de cette réaction là qu'Israël saura ajuster ses plans futurs, face à l'Iran". "Al Akhbar" en est sûr , l'affaire du gazage des Alépiens est l'oeuvre d'Israël, pour impliquer, militairement, les Etats Unis, en Syrie, puis contre l'Iran.

Le Porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a fait part de la libération du professeur iranien, arrêté, aux Etats-Unis.

Mojtaba Attari, qui s'était rendu, en 2011, aux Etats-Unis, pour participer à un séminaire scientifique, avait d'être arrêté, par les forces de sécurité de ce pays.

Tout de suite après son arrestation, les mesures nécessaires ont été prises, pour le soutenir, juridiquement, dans la mesure où sa détention s'était commuée en assignation à résidence. "La libération des Iraniens prisonniers à l'étranger figure parmi les priorités du ministère iranien des Affaires étrangères, et, à cet effet, notre ministère ne ménagera aucun effort", a affirmé Mehmanparast. "L'arrestation de Mojtaba Attari, par les Etats-Unis, constitue un moyen de pression, à l'encontre de l'Iran. Le professeur Attari est un physicien atomiste et son arrestation n'est pas étrangère à ce fait", a estimé l'avocat

dimanche, 28 avril 2013 22:13

Sayyed Hassan Nasrallah a reçu Bogdanov

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah s'est réuni avec le ministre adjoint des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov le samedi soir.

Au cours de la réunion, à laquelle ont assisté l'ambassadeur de Russie au Liban Alexander Saspkin et le responsable des relations internationales du Hezbollah Ammar Moussawi , il a été question des conditions politiques et des développements dans la région, notamment au Liban et en Syrie.

Au terme de sa visite au Liban, Bogdanov a déclaré : "nous sommes satisfaits de nos discussions à Beyrouth et la question syrienne se résout selon la déclaration de Genève".

Le vice ministre russe des Affaires Etrangères, Mikhaïl Bogdanov, a quitté Beyrouth ce matin en route pour Amman, au terme d'une visite de trois jours au Liban.

Le diplomate a exprimé sa satisfaction des pourparlers effectués à Beyrouth avec plus de vingt personnalités libanaises notamment avec les présidents, Sleiman et Berri et le deux premiers ministres, sortant, Najib Mikati et désigné, Tammam Salam.

Il a dans le même contexte précisé avoir discuté avec le commandant en chef de l'armée, de la coopération militaire entre la Russie et le Liban.

"A travers ces rencontres, nous avons complété notre vision concernant le développement des relations bilatérales. Nous avions de même rencontré l'archevêque grec orthodoxe, Elias Audi, avec lequel nous avons abordé la situation des chrétiens dans la région et l'affaire du rapt des deux évêques orthodoxes en Syrie. Cette affaire qui suscite une grande inquiétude", a expliqué M. Bogdanov.

"Je me suis en outre entretenu à l'ambassade russe avec la délégation de l'opposition syrienne, présidée par le secrétaire général du comité de coordination nationale. Nous avons discuté de la situation en Syrie et des moyens de parvenir à un consensus inter syrien. Pour notre part, nous estimons que ce comité est une des organisations essentielles de l'opposition syrienne et que son programme pour un règlement de la crise est conforme à notre vision à ce titre et à la déclaration de Genève, émise le 30 juin dernier, à la base de laquelle nous oeuvrons pour parvenir au consensus en Syrie", a-t-il ajouté.

"Je voudrais rappeler que la teneur de cette déclaration consiste à régler la question syrienne par un dialogue élargi entre les Syriens auxquels il revient de traiter la crise", a-t-il conclu.

Dans l’optique du Guide suprême de la Révolution islamique, le peuple iranien a besoin d’un président courageux et arrogançophobe, sur la scène internationale, compétent et sage, respectant l’éthique, sur la scène interne.

Aujourd’hui, samedi, lors d’une audience accordée à des milliers d’ouvriers, actifs, dans le secteur de la production, l’honorable Ayatollah Khamenei a qualifié d’importante leur présence, sur la scène où se manifeste l’autorité nationale, à savoir, les élections présidentielles. "Le peuple résistant de l’Iran a besoin d’un président, qui, sur la scène internationale, fasse, courageusement, face à l’Arrogance, et sur la scène interne, fasse preuve de sagesse, de mesure, qu’il ait un programme bien précis, qu’il croit en l’économie de résistance et qu’il détienne des devises à un prix rationnel, qui correspond à la réalité", a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique. L’honorable Ayatollah Khamenei a indiqué : «La question des élections est une question importante. Les élections constituent un domaine, pour la manifestation de l’autorité nationale d’un pays, d’un peuple vivant, joyeux et qui s’appuie sur Dieu. Ce peuple remporte la victoire dans tous les domaines». "La présence du Conseil des Gardiens, dans les élections, de même que l’examen des compétences des candidats, par des hommes justes, impartiaux et clairvoyants, sont une bénédiction", a estimé le Guide suprême de la Révolution islamique, en qualifiant de solide, le mécanisme des élections, en Iran. Dans le but de faire face à l’épopée politique, les ennemis veulent, de l’avis de l’honorable Ayatollah Khamenei, faire croire que le peuple n’est pas motivé, pour participer aux élections. "Après tant d’années d’hostilités, les planificateurs, en coulisse, des complots, ne connaissent pas encore l’état d’esprit du peuple croyant et résistant que sont les Iraniens", a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique. "Les réactions, dont nous sommes témoins, en Europe, et d’une autre manière, aux Etats-Unis, sont la plus grande raison concrète, qui témoigne de la politique économique erronée du capitalisme. Les actuels incidents n’en sont que le début et les conditions vont se détériorer, de jour en jour, car l’économie capitaliste est en déclin", a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei.

Le commandant de la marine du corps des Gardiens de la Révolution islamique a mis en garde les puissances mondiales contre la poursuite de leur politique de complot et d’animosité, à l’égard de la République islamique d’Iran.

«La République islamique d’Iran ne fera pas, éternellement, preuve de retenue vis-à-vis des actes de sédition et de complots des ennemis», a souligné l’amiral Ali Fadawi. «Tous les équipements militaires US, dans le golfe Persique, sont à la portée des tirs des forces armées iraniennes», a-t-il souligné.