
تقي زاده
Le CGRI a atteint son niveau de préparation opérationnelle le plus élevé
À l’occasion du 46e anniversaire de sa fondation, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé qu’il a atteint son niveau le plus élevé de préparation opérationnelle. Cette déclaration souligne l’engagement indéfectible du CGRI à défendre la République islamique d’Iran et à se préparer à affronter tout adversaire potentiel.
Lors d’une conférence de presse tenue mardi 22 avril, le général de brigade Ali Mohammad Naïni, porte-parole du CGRI, a mis en avant la préparation générale du CGRI. Il a insisté sur le fait que le CGRI est prêt à riposter à toute menace qui pourrait peser sur la sécurité nationale de l’Iran.
Le général Naïni a également évoqué le rôle crucial du CGRI en tant que protecteur des acquis de la Révolution islamique, affirmant que ses forces sont les garantes de la sécurité des frontières nationales et de l’identité révolutionnaire du pays.
Ces remarques font suite à celles qu’il avait déjà faites plus tôt ce mois-ci, au cours desquelles il avait affirmé que les capacités de sécurité nationale et de défense de l’Iran n’étaient pas négociables.
Des partis algériens appellent à criminaliser la normalisation avec le régime israélien
Au milieu du silence arabe et de la complicité internationale, les parlementaires algériens et les représentants des partis à la session parlementaire algérienne, tout en renouvelant leur solidarité absolue avec la Palestine, ont condamné les crimes du régime occupant. Les participants ont appelé le Parlement à adopter une loi criminalisant la normalisation des relations avec le régime d’occupation israélien.
Lors de cette réunion dans la capitale algérienne, un groupe de dirigeants de partis politiques, de parlementaires et de personnalités politiques de haut rang se sont réunis pour discuter de la question palestinienne.
Mustapha Yahi, secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), a déclaré dans une interview avec le correspondant d’Al-Alam : « Nous condamnons une fois de plus la poursuite de l’agression brutale de cette machine infernale à tuer des gens qui détruit, brûle, tue en masse, déplace de force et met en œuvre une politique de famine en permanence. »
Mensonges démasqués : un ancien ministre israélien affirme qu'Israël a falsifié l'image du tunnel de Gaza
L’ancien ministre israélien des Affaires militaires, Yoav Gallant, a reconnu que l’image d’un tunnel de grande taille situé près de la frontière entre Gaza et l’Égypte, diffusée l’année dernière, avait été falsifiée dans le but de retarder un échange de prisonniers avec le Hamas et d’exagérer les menaces pesant sur Israël.
En août 2024, l’armée israélienne a affirmé avoir découvert un tunnel d’une taille inhabituelle dans le corridor de Philadelphie, à proximité de la frontière entre Gaza et l’Égypte.
L’armée du régime sioniste a diffusé une photo de ce tunnel présumé, soutenant qu’il mesurait environ trois mètres de hauteur, suffisamment haut pour permettre le passage de véhicules. Gallant révèle maintenant qu’un tel tunnel n’a jamais existé.
Dans une interview accordée à la radiodiffusion israélienne, il a précisé que ce qui avait été découvert à l’époque était, en réalité, une tranchée d’environ un mètre de profondeur seulement.
L'Islamophobie à travers la désinformation : l'affaire Ashlea Simon et la manipulation de l'opinion publique
Le 15 avril 2025, Ashlea Simon, co-leader du parti nationaliste Britain First, a suscité une vive controverse en publiant sur son compte X une affiche provocante à l’origine inconnue accrochée à Londres en 2014 ; cette affiche, portant le message « Ne promenez pas votre chien ici ! Les musulmans n’aiment pas les chiens. Il s’agit désormais d’une zone musulmane ». Cela illustrait une tendance inquiétante dans le paysage politique britannique : l’utilisation de la désinformation pour alimenter des sentiments islamophobes.
« Pour être honnête, je préférerais garder les chiens et expulser les islamistes », avait-elle déclaré dans son post.
Britain First, fondé en 2011, est un parti politique dont l’objectif principal est de défendre la culture britannique contre ce qu’il considère comme « une menace posée par l’immigration, en particulier des communautés musulmanes ». Ce parti s’est fait connaître pour ses campagnes provocatrices et souvent racistes, qui exploitent les peurs et les préjugés de certains segments de la population. L’affiche publiée par Simon s’inscrit parfaitement dans cette stratégie visant à stigmatiser les musulmans et à créer un climat de méfiance envers eux.
En effet, l’affiche en question ne date pas de 2025, mais de 2014, et son origine reste floue. Cette technique de réutiliser des images ou des messages anciens pour alimenter un récit contemporain est une stratégie de désinformation qui devient de plus en plus courante dans les débats politiques.
Journée de colère : le Hamas appelle tous les Palestiniens à participer aux rassemblements pro-Gaza
Un haut responsable du groupe de résistance palestinien Hamas a appelé tous les Palestiniens, y compris ceux de Cisjordanie occupée, à participer aux manifestations prévues en solidarité avec la bande de Gaza, dans le contexte de la guerre génocidaire israélienne sur le territoire assiégé.
Abdel Rahman Shadid a formulé cette demande dans une déclaration publiée sur Telegram en amont des marches prévues mardi pour condamner les crimes israéliens contre les Palestiniens.
« Nous appelons le peuple libre de notre nation et les étudiants de Cisjordanie occupée à se mobiliser et à participer massivement aux marches de colère prévues mardi, en soutien à Gaza et en rejet de la guerre génocidaire que l'occupation continue de mener contre notre peuple », a-t-il déclaré.
Israël a lancé son offensive brutale contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené une opération historique contre l'entité usurpatrice en représailles à l'intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien. À ce jour, le régime d'occupation a tué au moins 51 240 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 116 931 autres à Gaza.
L'enrichissement de l'uranium est la ligne rouge de l'Iran dans les négociations avec les États-Unis (vice-ministre iranien des A.E.)
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi a réaffirmé le droit de la République islamique d’Iran à procéder à l’enrichissement de l’uranium, insistant sur le fait que ce sujet représente une ligne rouge dans le cadre des négociations indirectes avec les États-Unis.
M. Gharibabadi a fait ces remarques lors d’une réunion de la commission parlementaire de la sécurité nationale et de la politique étrangère, dimanche 20 avril, où il a informé les députés du deuxième cycle de négociations indirectes entre Téhéran et Washington, qui s’est tenu la veille à Rome, capitale de l’Italie.
Ebrahim Rezaï, porte-parole de la commission, a précisé que M. Gharibabadi avait participé à la cession pour fournir des détails sur le contenu des négociations.
Gharibabadi a mis en avant que la délégation iranienne avait réitéré sa position selon laquelle la République islamique d’Iran ne cherchait pas à fabriquer des armes nucléaires, affirmant que les activités nucléaires iraniennes étaient entièrement pacifiques.
L’Iran insiste sur la levée des sanctions dans les négociations avec les États-Unis
La porte-parole du gouvernement iranien, Fatemeh Mohajerani, a déclaré que Téhéran saluait toute initiative visant à lever les sanctions et à garantir les droits nationaux lors des négociations avec les États-Unis.
Mme Mohajerani a déclaré que la tendance des pourparlers entre l’Iran et les États-Unis était jusqu’à présent positive.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et l’envoyé spécial du président américain pour les affaires d’Asie de l’Ouest, Steve Witkoff, ont mené deux séances de discussions indirectes sur la question nucléaire iranienne dans la capitale omanaise, Mascate, et dans la capitale italienne, Rome, les 12 et 19 avril respectivement.
Maroc : manifestation à Tanger contre le transport d’armes vers Israël
Des centaines de personnes ont manifesté dimanche à Tanger, dans le nord du Maroc, pour protester contre l’accostage annoncé dans le port de la ville d’un navire suspecté de « transporter des pièces détachées d’avions militaires » vers Israël, ont constaté des journalistes de l’AFP.
« Le peuple veut l’interdiction du navire », « Pas d’armes génocidaires dans les eaux marocaines », ont notamment scandé les quelque 1500 manifestants en défilant sur une route longeant le port de conteneurs Tanger Med (nord).
Selon des organisations de soutien aux Palestiniens et des syndicats de travailleurs portuaires marocains, un navire Maersk « transportant des pièces détachées d’avions militaires F35 » en partance des États-Unis et à destination de la Palestine occupée, devait accoster le 18 avril au port de Casablanca (ouest), puis le 20 avril dans le port de Tanger.
Contactées par l’AFP, les autorités portuaires marocaines et la compagnie Maersk n’ont pas commenté.
Des frappes aériennes israéliennes font au moins deux morts dans le sud du Liban
Les tensions dans le sud du Liban se sont intensifiées suite à une série de frappes aériennes menées par l’armée de l’air israélienne, touchant plusieurs zones de cette région. Ces attaques ont entraîné la mort d’au moins deux individus.
D’après le ministère libanais de la Santé, les forces israéliennes ont ciblé, dimanche 20 avril, un véhicule à Kaouthariyet al-Saiyad, une localité située entre Sidon et Tyr, entraînant la mort d’un individu et blessant un autre.
Par ailleurs, une seconde personne a été tuée suite à une attaque aérienne visant une maison d’habitation dans la ville de Houla.
Malgré un accord de cessez-le-feu établi entre Israël et le Hezbollah, qui avait pour but de mettre fin à plus d’un an d’attaques israéliennes contre le Liban, les frappes de l’armée sioniste se poursuivent presque quotidiennement.
Les Tunisiens ont exigé la fermeture de l’ambassade américaine
Les citoyens tunisiens ont organisé des manifestations dans la capitale pour exiger aux autorités la fermeture de l’ambassade américaine à Tunis.
Les citoyens tunisiens ont participé à une manifestation antisioniste devant le Théâtre municipal de Tunis, samedi 19 avril, scandant des slogans exigeant la fin du génocide mené par l’armée sioniste dans la bande de Gaza et la fin de son blocus.
Lors de cette manifestation organisée à l’appel de l’organisation non gouvernementale, l’association « Ansar Palestine », les participants scandaient « Le martyr a laissé un testament : il n’y a pas d’alternative aux armes », « Résistance, pas de paix ni de compromis », « Ils ont dit que le Hamas est une organisation terroriste, la nation entière est le Hamas ».