تقي زاده

تقي زاده

Sameh Choukri, ministre égyptien des Affaires étrangères, a démenti les informations diffusées par les médias arabes selon lesquelles la Russie aurait joué le rôle de médiateur entre l’Égypte et la Turquie lors de la récente visite au Caire du président russe.

« Il n’y a eu aucun changement dans les relations turco-égyptiennes. Bien que nous ayons toujours mis l’accent sur la nécessité de diminuer les tensions, cependant, la non-ingérence dans les affaires intérieures égyptiennes en est la condition », a souligné Sameh Choukri cité par le site d’information Misrawi.

« Certes, ces derniers jours, je vois que la situation a plus ou moins changé. J’entends de temps à autre des déclarations de la partie turque qui souhaite se rapprocher de nous. La Turquie doit renoncer à ses ingérences dans les Affaires intérieures de l’Égypte. C’est dans l’intérêt des deux pays », a-t-il poursuivi.

Le président russe Vladimir Poutine (G) et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi se serrent la main, le 11 décembre 2017, au Caire. ©AFP

« Le président russe, Vladimir Poutine, s’était rendu, au Caire pour affirmer la poursuite des coopérations bilatérales et signer le contrat de construction de la centrale nucléaire d’El-Dabaa », a-t-il ajouté.

Après sa rencontre en Syrie avec Bachar al-Assad, Vladimir Poutine s’est rendu au Caire et a rencontré son homologue égyptien, al-Sissi. En Turquie, il s’est entretenu avec son homologue Recep Tayyip Erdogan ; et depuis lors, on assiste à la circulation d’une rumeur selon laquelle Poutine tente de jouer le rôle de médiateur entre la Turquie et l’Égypte.

Le président islamiste évincé d’Égypte, Mohamed Morsi, est assis dans une cage défendue au palais de justice de l’Académie de police au Caire, le 8 mai 2014. ©AP

Depuis le renversement du gouvernement de l’ancien président égyptien Mohamed Morsi, issue de la confrérie des Frères musulmans, les relations entre les deux pays se sont détériorées. À l’époque, la Turquie a vivement condamné la destitution de Morsi. Sa Chute a amorcé les tensions dans les relations entre les deux pays.

Simultanément à l’appel des groupes de la Résistance palestinienne de poursuivre leur mouvement de contestation contre la décision de Donald Trump sur Qods, les militaires israéliens ont imposé le couvre-feu dans certaines villes de la Cisjordanie.

Selon Fars News, Israël a imposé le couvre-feu à l’entrée des villes de Ramallah et al-Bireh en Cisjordanie.

Les militaires israéliens ont fermé jusqu’à la prochaine notification les portes septentrionales de Ramallah et d’al-Bireh, rapporte Al Jazeera.

Entre temps, les groupes nationalistes et islamiques à Ramallah ont réclamé la tenue d’une « semaine de la colère » dans les prochains jours.

 

Ils ont demandé aux Palestiniens d’intensifier leurs protestations et affrontements avec les militaires occupants près du poste de contrôle de Beit El.

Suite à la décision de Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, la situation est devenue très tendue dans les territoires palestiniens notamment en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Les groupes palestiniens ont lancé la troisième Intifada en protestation contre cette décision de Trump et les affrontements ont déjà fait 9 morts et 699 blessés côté palestinien.

Après le veto américain d’une résolution du Conseil de sécurité sur le statut de Qods, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté à l’unanimité, jeudi 21 décembre, une résolution en condamnation de la décision de Washington au sujet du statut de Qods.

Le Hamas, le chef de l’église catholique à Qods ainsi que l’ONU, les uns après les autres condamnent la décision de la Maison-Blanche de reconnaître Qods comme capitale d’Israël.

Affirmant que la violence n’a pas garanti le retour à la paix pour Israël, Michel Sabbah, le chef de l’église catholique en Terre sainte, a dit : « La paix reste le seul recours entre les Palestiniens et Israël. »

« La guerre se riposte par la guerre de la part de ceux à qui celle-ci s’impose. Si les Israéliens tuent, pour y riposter, les Palestiniens n’ont qu’à recourir aux moyens aussi violents. La Palestine réclame tous ses citoyens en vie, la paix est la seule arme qui pourrait résoudre les conflits entre les Palestiniens et Israël », a poursuit le Patriarche latin de Qods cité par la chaîne Al-Mayadeen.

Ces propos interviennent alors que les brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas), viennent de déclarer : « Notre arme est notre fierté. C’est celle-ci qui assure la sécurité du peuple palestinien ainsi que la cause de la Palestine. »

La décision controversée du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme étant capitale d’Israël, annoncé le 6 décembre 2107, a provoqué des scènes de conflits consécutifs entre les Palestiniens et le régime d’Israël.

Par ailleurs, en dépit des menaces de Trump de couper les fonds aux pays qui tentent de votre contre les USA, 128 pays ont voté en faveur de la résolution condamnant la reconnaissance par la Maison-Blanche de Qods comme capitale d’Israël, au cours d’une session à l’assemblé générale de l’ONU.

Le Botswana a riposté au « harcèlement » de l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Nikki Haley, pour sa position menaçante à l’égard des pays membres en ce qui concerne leur vote sur le statut de Qods.

S’exprimant lors d’une session d’urgence sur le statut de Qods le 21 décembre, Haley a averti que les États-Unis « se souviendront de ce jour ».

Le gouvernement du Botswana a riposté, dans un communiqué, à la lettre « pas ordinaire » de Nikki Haley au sujet du vote à l’Assemblée générale sur le statut de Qods.

La veille du vote, elle avait mis en garde, dans une lettre, certains pays pour la plupart pauvres et faibles sur le plan économique et dépendant des aides américaines, contre les conséquences de leur vote favorable à la résolution antiaméricaine de l’ONU.

Nikki Haley à l’Assemblée générale, le 21 décembre 2017. (Capture d’écran) ©UN

Dans une partie de cette lettre, Haley a déclaré : « Le président suivra attentivement ce vote et m’a demandé de surveiller les pays qui ont voté contre nous. »

Le Botswana, dans un communiqué de presse, a déclaré que cette lettre portait un message menaçant et grossièrement inapproprié, dont le but était de saper la souveraineté du Botswana en tant que pays indépendant, et démontre également une « nouvelle forme sans précédent de diplomatie ».

Le communiqué de presse indique que « le Botswana ne sera pas intimidé par de telles menaces et exercera son droit souverain et votera selon ses principes de relations extérieures, qui affirment que Qods est une question de statut final, qui doit être résolue par des négociations dans le sens des résolutions des Nations unies ».

Le Botswana a encouragé les autres pays membres de l’ONU à soutenir la résolution rejetant la décision des États-Unis de reconnaître Qods comme capitale d’Israël.

Lors de la réunion du jeudi 21 décembre à l’ONU, 193 pays, dont le Botswana, ont voté en faveur de la résolution anti-Trump. Seuls 9 pays s’y sont opposés.

 

Des juges d'instruction français enquêtent sur la vente par la société société Nexa Technologies (ex-Amesys) de matériel de cybersurveillance au régime du président égyptien Al-Sissi pour l'aider à traquer ses opposants, ont annoncé vendredi la FIDH et une source judiciaire. 
 

Cette information judiciaire pour "complicité d'actes de torture et de disparition forcée", confiée en novembre au pôle crimes contre l'humanité à Paris, fait suite à une plainte de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et de la Ligue des droits de l'Homme (LDH).

Amesys est déjà au coeur d'une autre enquête pour avoir fourni du matériel similaire à la Libye sous le régime Kadhafi.

"En ouvrant une information judiciaire, le parquet de Paris reconnaît la gravité des faits allégués, permettant aux associations de se constituer parties civiles et ouvrant la possibilité à des victimes égyptiennes de se constituer parties civiles et venir témoigner en France", ont relevé la FIDH et la LDH dans un communiqué commun.

Selon le Cairo Institute for Human Rights Studies, une ONG qui soutient leur démarche, cette vague répressive s'est notamment concrétisée par "plus de 40.000 prisonniers politiques en détention en Egypte" sous le régime Al-Sissi.

"C'est le premier dossier ouvert en France en compétence universelle qui concerne l'Egypte", s'est félicité auprès de l'AFP Me Clémence Bectarte, une de leurs avocats.

"On sait que l'arme de la surveillance, présentée comme un outil de lutte contre le terrorisme islamiste en Egypte, est en réalité destinée à surveiller les opposants et toutes les voix contestataires", a-t-elle ajouté.

La plainte des deux ONG s'appuyait sur une enquête du magazine Télérama qui révélait en juillet la vente, en mars 2014, par d'ex-dirigeants d'Amesys, opérant derrière deux nouvelles entités, d'"un système d'écoutes à 10 millions d'euros pour lutter - officiellement - contre les Frères musulmans, l'opposition islamiste en Egypte.

Appelé "Cerebro", ce programme permet de traquer en temps réel les communications électroniques d'une cible, à partir d'une adresse mail ou d'un numéro de téléphone par exemple. Il s'agit d'une version actualisée de celui vendu en 2007 par Amesys, à l'époque filiale de Bull, au régime libyen de Mouammar Kadhafi.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a prolongé de trois ans le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui est chargé de poursuivre les auteurs d'un attentat perpétré à Beyrouth en février 2005, a dit son porte-parole vendredi. 
 
Le mandat a été prolongé jusqu'au 1er mars 2021, ou jusqu'à ce que le jugement des affaires soit prononcé si celui-ci intervient à une date antérieure, a indiqué le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.

Établi à La Haye, aux Pays-Bas, le TSL est un tribunal indépendant qui a été créé à la demande du gouvernement libanais pour organiser les procès des personnes accusées d'avoir perpétré l'attentat du 14 février 2005 à Beyrouth qui a coûté la vie à 22 personnes, dont l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri.

Le secrétaire général a réaffirmé l'engagement des Nations unies de soutenir les travaux du tribunal dans la lutte contre l'impunité pour des crimes aussi graves, et de s'assurer que les responsables soient traduits en justice.
La Turquie a exhorté jeudi la communauté internationale à ne pas se "vendre" pour "une poignée de dollars" après que le président américain Donald Trump eut menacé de couper des aides financières avant un vote aux Nations unies sur Jérusalem. 
 
"J'en appelle au monde entier : surtout, ne vendez pas votre volonté (démocratique) pour une poignée de dollars. Les dollars reviendront, mais une volonté qui a été vendue jamais ne reviendra", a lancé le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours à Ankara.
 
 
Ces propos surviennent à quelques heures d'un vote à l'Assemblée générale des Nations unies sur une résolution condamnant la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d'Israël.

Mercredi, M. Trump a évoqué une possible suppression des aides financières américaines aux pays qui voteraient en faveur de ce texte. "Laissez-les voter contre nous, nous économiserons beaucoup, cela nous est égal", a-t-il dit.

"Aujourd'hui, le +berceau de la démocratie+ cherche des volontés à vendre pour des dollars. Monsieur Trump, vous n'arriverez pas à acheter la volonté démocratique de la Turquie contre des dollars. Notre décision est claire", a déclaré le président turc.

M. Erdogan est l'un des plus véhéments critiques de la décision annoncée le 6 décembre par le président américain Donald Trump de reconnaître la Ville sainte comme la capitale d'Israël.

Il a notamment convoqué la semaine dernière à Istanbul un sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à l'issue duquel les 57 membres de cette organisation panislamique ont proclamé Jérusalem-Est "capitale" de l'Etat palestinien", et pressé les autres pays à faire de même.

"Mon voeu, c'est que (les Etats-Unis) n'arriveront pas à obtenir le résultat qu'ils souhaitent. Je m'attends à ce que le monde donne une bonne leçon à l'Amérique, c'est ce que j'espère", a poursuivi M. Erdogan jeudi.

Le texte de résolution soumis à l'Assemblée générale jeudi est proposé par le Yémen et la Turquie au nom du groupe des pays arabes et de l'OCI.

Israël a annexé la partie orientale de Jérusalem, dont elle a pris le contrôle pendant la guerre de 1967, puis voté une loi faisant de la Ville sainte sa capitale "indivisible". Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale et les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est comme la capitale de leur futur Etat.

Les chasseurs de l’armée israélienne ont bombardé un complexe militaire à Quneitra, dans les hauteurs du Golan. Le raid aérien israélien n’a causé aucune perte en vie humaine.

« Les chasseurs israéliens ont frappé un complexe militaire à Quneitra, situé dans les hauteurs du Golan. Cependant, l’agression aérienne n’a fait aucune perte », a fait savoir Elnashra. Selon le site libanais, les avions de combat israéliens ont tiré vendredi 22 décembre des missiles sur un quartier à Quneitra, sans qu’ils puissent infliger des pertes à l’armée syrienne.

Ce raid est survenu à un moment où les forces armées syriennes, épaulées par ses alliés, ont pu couper le pont de communication de Beit-Jinn et Moqr al-Mir dans le Rif-ouest de Damas.

L’armée syrienne et les forces alliées ont réussi à récupérer les régions d’al-Tamathiyat et d’al-Hangharat à l’est de la ferme de Beit Jinn où ils ont tué et blessé plusieurs terroristes. La domination de l’armée syrienne sur une grande partie de la localité de Beit Jinn empêche désormais les terroristes de communiquer avec ceux de Maghar al-Mir.

Selon certains rapports, l’armée russe, alliée du gouvernement syrien, est en train de faire sortir progressivement ses troupes du sol syrien.

Le commandant du Corps des Marines, le général Robert Neller, a déclaré, jeudi 21 décembre 2017, aux troupes en Norvège qu’il y aurait « une guerre à venir ». Le commandant américain les a par la suite exhortés à s’y préparer.

Le commandant du Corps des Marines US, le général Robert Neller, prenant la parole jeudi dernier parmi un parterre des marines stationné en Norvège, a évoqué une hypothèse de guerre à venir.

Des soldats des Marines US. (Photo d'archives)

« J’espère que je me trompe, mais il y aurait prochainement une guerre », a déclaré Neller aux forces des Marines US, déployées en Norvège, lors de la visite d’une base militaire américaine dans ce pays. « Vous devez toujours être prêts face à l’éventualité d’une guerre », a-t-il affirmé.

En riposte à l’hypothèse présentée par le commandant américain, l’analyste Anthony Monteiro a déclaré vendredi à Sputnik :

« Indépendamment du fait que la guerre éclate ou non, son discours sur la possibilité réelle d’une guerre avec la Russie » reconnaît « ce que beaucoup d’entre nous disent depuis plusieurs années : nous sommes dans une guerre froide en ce moment. »

Selon l’analyste russe, la nouvelle guerre froide sera plus périlleuse que la précédente, puisqu’il n’y a aucun pacte entre Washington et Moscou pour endiguer une erreur qui pourrait se traduire par une autre guerre mondiale.

« Les États-Unis ont déplacé des armes nucléaires en Pologne et en Roumanie », a noté l’universitaire, « et ils sont beaucoup plus proche de la Russie qu’ils ne l’ont jamais été ».

Le déploiement de 330 Marines américains sur le sol norvégien a débuté en janvier dernier. Moscou a déclaré à l’époque que la décision allait au rebours de la politique norvégienne sur le déploiement des bases militaires étrangères sur son sol.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, avait réagi en octobre 2016 à la présence militaire US sur le territoire norvégien, ainsi :

« Nous pensons que cela contredit la politique norvégienne de ne pas stationner des bases militaires étrangères en temps de paix sur son territoire. »

Selon la diplomate russe, cela « n’est pas à coup sûr bénéfique au maintien de la stabilité et de la sécurité en Europe du Nord ».

 
 
 
L'ambassadeur palestinien à Téhéran, Salah al-Zawawi, a décrit la résistance armée contre l'occupation comme la seule voie vers la libération de la ville sainte d’Al Qods.
"Le régime occupant d'Israël a occupé Al Quds et la Palestine par la force et avec le soutien de certaines puissances occidentales, et la seule façon de reprendre les territoires occupés est de recourir à une résistance armée", a déclaré Zawawi à l'Agence internationale de presse coranique (IQNA).


"Nous ne reconnaîtrons jamais Israël et, si Dieu le veut, nous reprendrons chaque centimètre carré de la terre palestinienne, parce que Al Qods et ses sanctuaires appartiennent au peuple palestinien, et aucun pouvoir ne pourra les dominer", at-il ajouté.


Il a également évoqué la troisième Intifida palestinienne, déclenchée à la suite de la reconnaissance de Qods par le président américain Donald Trump comme capitale du régime sioniste, et a déclaré que la nouvelle Intifada était un Jihad (lutte) dans la voie de Dieu visant à contrer les Etats-Unis et les sionistes. 


Il a souligné qu'il incombe à chaque pays arabe et musulman de soutenir l'Intifada.Zawawi a poursuivi en soulignant que la fin d'Israël est proche, que l'avenir appartient au peuple palestinien et que les terres palestiniennes occupées seront bientôt libérées.


Trump a officiellement déclaré la ville sainte d’Al Qods comme la capitale d'Israël, malgré les avertissements du monde entier selon lesquels la mesure menace une nouvelle vague de violence au Moyen-Orient.


Dans un discours prononcé à la Maison Blanche le 6 décembre, Trump a déclaré que son administration allait également entamer un processus de longue date pour transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Al Qods.


Le mouvement a attiré la critique et la condamnation de par le monde.


Israël a occupé Al Qods Oriental depuis la guerre de 1967 au Moyen-Orient. Il a annexé la zone en 1980 et la considère comme son domaine exclusif. En vertu du droit international, la zone est considérée comme un territoire occupé.