تقي زاده

تقي زاده

Les premiers réfugiés que la France a sélectionnés en Afrique, sur les 3.000 qu'Emmanuel Macron s'est engagé à "réinstaller" d'ici 2019, sont arrivés lundi à l'aéroport de Roissy (Val-d'Oise), et deux autres groupes sont attendus d'ici mercredi, a constaté l'AFP. 
 
Dix-neuf personnes, des Soudanais ainsi qu'une famille centrafricaine, sont arrivées vers 06H00 en provenance de N'Djamena où ils vivaient dans des camps du HCR (Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies).

"J'ai passé quatre ans dans un camp, on était mille là-bas", explique Djamel, 42 ans, arrivé avec sa femme et ses quatre enfants.

Cet ancien épicier, qui prenait l'avion pour la première fois, se dit "fatigué" mais "content", même s'il n'a "aucune idée de l'endroit où il va" - il devine juste, à la doudoune qu'on lui a fournie au départ, qu'"il fait froid".

Les nouveaux arrivants, qui ont reçu le document attestant de leur statut de réfugiés des mains de l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), sont ensuite montés dans des cars en direction de Thal-Noirmoutier (Bas-Rhin) où ils seront logés dans un vaste couvent en grande partie inoccupé, où vivent encore quelques religieuses.
lundi, 18 décembre 2017 15:20

L'islam et l'environnement

Enseignements tirés des récits coraniques sur le paradis perdu

Dans les récits coraniques sur le paradis d’avant ressortent des enseignements importants à méditer. En effet, Dieu dit avoir fait des recommandations (ahd) à Adam, ce qui établit la notion d’Alliance entre Lui et l’être humain en ce qu’Il ne l’abandonne pas à sa solitude et ses limites : « En effet, Nous avons auparavant fait une recommandation à Adam ; mais il oublia ; et Nous n’avons pas trouvé chez lui de résolution ferme ». Ces recommandations sont la boussole ou la guidance qui rattache l’humain à Dieu. En d’autres termes, un gage de succès sur terre et de salut dans l’au-delà est déjà de s’ouvrir à la transcendance et de ne pas faire l’option de la suffisance. Ce souci de Dieu pour l’humain apparaît aussi dans le don des paroles de demande de pardon, l’acceptation du repentir, et la promesse de guidance tenue à Adam et à son épouse après leur glissade au paradis : « Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c’est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux. Nous dîmes : «Descendez d’ici, vous tous ! Toutes les fois que Je vous enverrai une guidance, ceux qui suivront Ma guidance n’auront rien à craindre et ne seront point affligés». (Coran, 2 : 37-38) ; « Puis, si jamais une guidance vous vient de Ma part, quiconque suit Ma guidance ne s’égarera ni ne sera malheureux. Et quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes, une vie pleine de gêne, et le Jour de la Résurrection Nous l’amènerons aveugle au rassemblement». Il dira : «Ô mon Seigneur, pourquoi m’as-Tu amené aveugle alors qu’auparavant je voyais?» [Allah lui] dira : «De même que Nos Signes t’étaient venus et que tu les as oubliés, ainsi aujourd’hui tu es oublié». (Coran, 123-126)

Au fait, Adam a oublié quoi et a manqué de résolution par rapport à quoi ? Voici des questions auxquelles des réponses sont données dans le Coran, notamment les récits du paradis d’avant. Examinons de plus près ce qu’il se passe au paradis perdu et qui, à la lumière du Coran, constitue un éclairage capital sur les sources véritables de la ruine de l’être humain. Iblîs banni de la miséricorde de Dieu après s’être révolté par orgueil et refuser de se prosterner devant Adam, donc de reconnaître que celui-ci est le nouveau dépositaire du Califat, est lui aussi au paradis d’avant. Dans ce paradis, Adam reçoit des recommandations de Dieu, une sorte de code de conduite qui inclue de ne jamais oublier qu’Iblîs est son ennemi implacable qui a pour seul but de provoquer sa ruine : « Alors Nous dîmes : “Ô Adam, celui-là est vraiment un ennemi pour toi et ton épouse. Prenez garde qu’il ne vous fasse sortir du Paradis, car alors tu seras malheureux” ».

Comment Satan procède-t-il pour égarer le premier couple humain à la lumière de ce que nous enseignent les récits coraniques susmentionnés ? Les mots-clés des stratagèmes de Satan sont : prétention, séduction, fausse promesse, imposture, illusion et sournoiserie. En effet, Iblîs qui prétend connaître ce qu’il manque au premier couple humain trouble la vie tranquille de celui-ci en suscitant chez lui un désir de quelque chose qu’il n’avait pas imaginé de son propre chef. En face, les mots-clés de la glissade du premier couple sont : naïveté, oubli et désir. Selon certains exégètes, ce n’est pas à la première tentative d’Iblîs que le couple va céder. Ce dernier répète ses assauts avec un contenu renouvelé mais toujours trompeur, s’y ajoute qu’il se dit de bonne foi et jure pour se faire croire.

Un enseignement capital de ces récits est que, par son murmure mielleux et trompeur, Iblîs suscite chez le premier couple humain le désir de démesure. Iblîs fait miroiter seulement à Adam, une chose qui relève du pouvoir et aux deux (Adam et son épouse), deux choses qui relèvent du rapport au temps et de leur nature en tant que telle. C’est dire qu’il fait croire à Adam qu’il est moins que ce qu’il pourrait être et ce faisant, suscite chez lui une envie de puissance et d’autre part, il incite nos deux grands parents à vouloir échapper au temps et à leur humaine nature. Il n’est pas exagéré de penser que ces récits coraniques du paradis perdu, suite à la glissade du premier couple humain, préfigurent une sorte de complexe de démesure qui a beaucoup à voir avec la crise environnementale.

Un autre enseignement de ces récits coraniques est que le marchand d’illusion n’a pas d’emprise directe sur Adam et son épouse. Il n’annihile pas le libre arbitre de ces deux premiers êtres humains. Il a juste la possibilité de susciter chez l’individu le désir qui finit par gouverner son « Nafs » (âme charnelle) et le mobiliser vers la recherche vaine de ce qu’il ne peut ni être ni posséder. L’enjeu n’est pas de savoir de quel arbre il s’agit et quelles parties en ont consommées mais ce qu’il représente, à savoir, la limite et la frontière à ne pas franchir au risque de s’égarer en mentant à notre nature d’humain et en nous assignant de fausses finalités. Et si une fin est hors de portée, à quoi servent alors tous les moyens du monde conçus et mobilisés aux fins de l’atteindre ?

Il se trouve que c’est cet enjeu qui traverse le destin en entier de l’homme, qui cristallise tous les dangers auxquels il s’exposera et tous les drames dont il sera l’agent lors de son séjour sur terre. Avant la transgression de l’interdit dont l’objet est redéfini et embellit par celui que le Coran appelle le trompeur (al gharûr), c’est le bonheur illusoire promis à Adam et son épouse. Mais, à l’horizon, après avoir passionnément voulu posséder et dominer tout, et être autre et plus, c’est la désillusion qui est récoltée par le premier couple humain. Selon le récit du Coran, la descente aux enfers peut-être infléchie et l’homme peut se donner une nouvelle espérance à travers l’humilité qui pousse à la reconnaissance de la faute non pas contre Dieu mais contre soi-même, contre sa propre nature humaine et le repentir qui est un engagement de changer de comportement pour le meilleur. Ces récits coraniques nous enseignent que la condition d’un vrai bonheur à hauteur d’homme réside dans la liberté de se donner des limites, de pouvoir renoncer au superflu et à toute forme d’excès et d’opter pour la frugalité et la mesure.

Il est bon de s’arrêter un instant sur la sanction de la transgression au paradis perdu pour la comparer avec ce qu’il se passera sur terre. Selon les récits coraniques, en mangeant quelque chose de l’arbre interdit d’accès, le couple ne fait tort qu’à lui-même. Il y a là toute une pédagogie de l’interdit ou du renoncement librement consenti qui devient source de liberté et de quiétude et non d’asservissement ou de limitation du potentiel humain. De quelle liberté parle-t-on s’il est dit que rien ne peut plus être arrêté ou changé parce-que le « système » enjoint de continuer, même jusqu’à être son propre fossoyeur ? A coup sûr, il y a dans ces récits du paradis perdu, un enseignement capital à méditer longuement et profondément sur la dialectique entre liberté et responsabilité. Si l’homme veut tout maitriser sauf lui-même, il se fera tort inexorablement. S’il veut assumer pleinement sa liberté tout en oubliant les limites à lui fixer, il va à la ruine.

Défense de l’environnement et citoyenneté : leçons amères d’un engagement inabouti

En plus de ce souci environnemental, motivé par la compréhension des enseignements islamiques déclinés plus haut, je me suis posé la question de sa traduction concrète. En effet, je ne voulais pas en rester à déclamer des versets et hadiths alors que par exemple et par proximité, je ne voyais aucune action significative menée par la société civile pour infléchir le désastre du littoral de Dakar. J’ai alors opté pour rejoindre un groupe dont les propos des meneurs me semblaient convaincants et désintéressés. Ce groupe se déclarait préoccupé par la défense de tout le littoral sénégalais, tout en commençant par la corniche de Dakar. Je m’étais engagé dans cette lutte de défense du littoral vu son importance écologique et récréative, me justifiant de ce que l’intendance de la terre est confiée à l’humanité et que si les décideurs publics ne mesurent pas l’enjeu d’un problème environnemental, il fallait le leur rappeler de façon responsable au moyen des prérogatives que la loi donne au citoyen.

Ce groupe rassemblait des individus à titre personnel et des associations de riverains du littoral. Le président d’honneur de la plateforme dite citoyenne était une personne influente du secteur de la profession libérale au Sénégal et ses accointances avec différents régimes politiques étaient controversées. La mobilisation a porté ses fruits, puisque quelques membres du groupe ont été reçus par le Président de la République en personne. Après avoir écouté les doléances du groupe, le Président, avec à ses côtés des ministres et des élus locaux de Dakar, s’est dit lui-même environnementaliste (il a une formation d’ingénieur en sciences de la terre) et sensible à l’état du littoral, rappelant qu’il avait pris des engagements dans ce sens pendant sa campagne électorale. Cependant, le Président n’a pas manqué de mentionner que certaines autorisations administratives, telles que le permis d’occuper, ont été données par les élus de la ville de Dakar et d’autres par le régime précédent le sien.

Pour finir, le Président a demandé à son ministre de l’économie et des finances de piloter un groupe de concertation composé de membres du gouvernement, des services de l’État, ainsi que des représentants des organisations du groupe qui menait la lutte pour la défense du littoral. Le Président demanda qu’un rapport sur les aspects juridiques, fonciers et environnementaux soit déposé sur sa table dans un délai de deux semaines. Enfin, le président nous proposa une visite guidée pour constater l’état de la corniche avec nous.

Ce qui fut fait, la presse ne rata pas l’occasion et l’opinion fut sensibilisée encore plus sur la question et le projet de construction d’une ambassade fut arrêté sur décision du présidentielle. Motivés par l’attention que le Président a accordée au groupe de lutte pour la défense du littoral, les membres firent preuve de plus d’engagement et se virent rejoints par d’autres qui avaient pris conscience du problème mais avaient déchanté par découragement. La presse organisa nombre de débats autour de la question. Des réunions plus ou moins régulières se tinrent entre le groupe citoyen et le gouvernement, des visites de terrain concertées eurent lieu. Le groupe citoyen apporta au gouvernement et à ses services les informations en sa possession sur l’occupation du littoral. Le rapport demandé par le Président prit du retard, car nombre de questions étaient beaucoup plus complexes que prévu.

À mon niveau, nombre de frustrations ont commencé à naître, au fur et à mesure que le groupe se réunissait et que certaines pratiques me rendaient perplexe et soupçonneux. Voici quelques-unes des raisons qui, in fine, me poussèrent à prendre la décision de quitter le groupe : le désordre que je constatais dans les réunions inutilement longues où on débattait sans ordre du jour ou qui n’était pas respecté s’il en existait ; elles se tenaient dans les bureaux du président d’honneur, soupçonné par certains de velléités d’instrumentalisation du groupe ; les entretiens informels entre ce dernier et certains ministres, parlant au nom du groupe avec des bailleurs et des diplomates, sans concertation préalable ; des projets à financer concoctés par certains membres du groupe de lutte pour la défense du littoral ; la faible ou la non implication des élus locaux, auxquels sont dévolus certaines compétences de gestion environnementale à travers la décentralisation.

J’ai été particulièrement choqué de voir le président d’honneur d’un groupe citoyen de lutte pour la défense du littoral prendre des engagements devant le gouvernement, faire des promesses et rencontrer des bailleurs pour le financement de son propre projet dans des espaces libérés grâce à la pression populaire, le tout de façon unilatérale et sans concertation préalable avec le groupe. Mes questions et mes critiques sur ces façons de faire envenimaient de plus en plus les réunions, car je refusais les réponses autoritaires du concerné et qui ne semblaient pas gêner la majorité du groupe. J’ai aussi eu droit à des remarques du genre : « laissons-le faire, il s’y connaît et nous avons confiance et il constitue notre porte d’entrée au palais présidentiel ». Je me suis aussi rendu compte que certains membres du groupe avaient des projets déjà prêts et qu’ils voulaient expulser certains occupants du littoral pour pouvoir les mettre en œuvre.

Cette façon de faire m’a paru insupportable, parce que pour moi il devait s’agir d’un aménagement concerté et inclusif du littoral sous la supervision de l’Etat, incluant l’équité entre toutes les parties prenantes. Hélas, je faisais face à une association de la société civile qui surfe sur l’environnement avec des pratiques peu éthiques et qui joue sur des préoccupations populaires pour être un lobby qui fait chanter les pouvoirs publics aux fins d’obtenir des privilèges. Les pouvoirs publics savent aussi comment s’y prendre avec ce genre de groupes pour les empêcher de jouer leur vrai rôle de sentinelle et de lanceurs d’alerte influant au niveau de l’opinion publique, sans pour autant apporter des réponses aux vraies questions environnementales.

J’ai fini par considérer que je n’étais plus dans un espace citoyen et j’ai balancé ceci au groupe comme une sorte de motif de démission : « Pour moi, un groupe citoyen doit travailler selon au moins deux critères qui font défaut au nôtre : la transparence et la concertation ». On m’a ensuite soufflé qu’après mon départ, mes critiques ont permis de changer la mentalité et les pratiques du groupe ! J’ai répondu tant mieux alors sans avoir aucun moyen de vérification de ces rumeurs et en doutant de la sincérité de ce genre d’argument.

Conclusion

J’ai beaucoup appris de cette expérience où, par le truchement de la défense de l’environnement, j’ai essayé de traduire ma foi islamique sur une question d’intérêt commun à tous les citoyens, croyants ou non. Il se trouve que j’ai été ô combien déçu de voir que ce sont la cupidité et la convoitise qui sont subrepticement à l’œuvre par le truchement de la manipulation des masses à travers une cause juste. D’une part, cette expérience m’a permis de constater que les hommes et femmes politiques (sans vouloir généraliser) sont gangrénés par la corruption, les intérêts partisans, les accointances louches avec des privés et le manque de courage pour prendre et appliquer des décisions nécessaires. Et voici qu’une partie de la société civile qui devait jouer un rôle de veille et d’alerte environnementale se laisse emporter par le même état d’esprit et se complaisent dans les mêmes pratiques qu’elle condamnent pour se faire une bonne image devant l’opinion publique et mieux la tromper.

Dans cette soi-disant société civile qui fait l’option de la marchandisation de l’environnement, se cachent des gens qui ont les mêmes pratiques que les politiques corrompus et les maîtres-chanteurs. Au milieu de tout cela, c’est le citoyen naïf qui est pris en otage et c’est la nature qui devient de plus en plus un bien privé, au détriment de la grande masse. Dans cette expérience, je n’ai pas perdu ma foi, vu que je me suis souvenu comme j’ai pu des récits coraniques sur le paradis perdu, mais mon espérance environnementaliste en a reçu un sacré coup.

Mamousta Molla Rashid Thana’i, imam de la prière du vendredi de Sar-pol-e-zohab, a déclaré que les religieux sunnites autorisaient le recours aux Saints Imams à condition qu’ils ne soient pas considérés comme des égaux de Dieu

Mamousta Hossein Eyni, imam de la prière du vendredi de Paveh, a déclaré que lors de l’absence de pluies, les musulmans avaient recouru à l’oncle du prophète (as), Hazrate Abbas. Ce recours est permis lorsque la personne concernée n’est pas mise au rang de Dieu mais ce serait du polythéisme dans le cas contraire.

Mamousta Mohammad Mohammadi Yari, directeur de l’école Molawi Yari, a déclaré que le recours était permis à une personne ou à de bonnes actions effectuées dans le passé, et qu’il existait dans le Coran et les hadiths prophétiques, de nombreuses allusions à cette pratique

Mamousta Mollah Adel Gholami, imam de la mosquée Al-Nabi (as) de Ghasr-e-shirin, a déclaré que le mot « Tawasol » signifiait « moyen » mais

que dans le Coran, ce terme signifiait un acte qui rapproche de Dieu, et que pour les sunnites, ce terme signifie de recours à Dieu dans la prière, le jeûne, le Hadj et le Khoms, ajoutant que demander quelque chose à Dieu, en recourant au haut statut du prophète (as), des Imams (as) ou des compagnons, était aussi permis.

Le Conseil des fatwas et des religieux de Sanandaj a déclaré que le recours était permis dans le cadre des prières pour les autres, d’actes de bienfaisance et de recours aux noms divins

Le cheikh Ebrahim Mohammadi, Imam de la prière du vendredi d’Assalouyeh, a déclaré que le recours était permis chez les sunnites mais seulement dans le cadre des noms et des attributs divins, et des bonnes actions accomplies dans le passé, et a ajouté qu’il était permis de demander à une personne vivante de prier pour nous.

Le cheikh Mohammad Jamali, imam de la prière de Kangan, a déclaré que les sunnites accepter le recours aux prières des sages et des croyants vivants, et le recours aux actes de bienfaisance.

Le cheikh Abdoul Sattar Harami, imam de la prière des sunnites de Nakhl Taghi, a déclaré que le recours aux prières des bienfaisants et des « Amis

de Dieu » était permis ainsi que le recours à de bonnes actions et aux noms divins.

Le cheikh Khalil Efra’, membre du Conseil de programmation des centres islamiques sunnites, vice-président du Conseil des religieux sunnites et président du Conseil des fatwas, a déclaré que le mot « Tawasol » signifiait « le recours à un moyen » et que Raghib Isfahani avait expliqué que le mot « وسيله » était une chose ou une personne à laquelle nous recourrions volontairement et par sympathie.

Cependant dans le sens religieux de recours pour le pardon des péchés ou la réalisation d’un vœu, au prophète (as), aux gens pieux en vie ou aux compagnons en vie, aux bonnes actions passées et aux prières, ressemble à la demande d’aide et dans les hadiths a été présenté de sources différentes de cette manière :

 

» ان الشمس تدنو يوم القيامه حتي يبلغ العرق نصف الاذن فبينما هم كذالك استغاثو بآدم ثم موسي ثم بمحمده(ص) «

« Certes, le soleil se rapprochera tant au Jour du jugement que la sueur parviendra jusqu’à mi-oreille. Tandis qu’ils seront ainsi, ils demanderont

le secours (istighathah) d’Adam puis de Moussa puis de Mohammad (as).

Cela montre qu’il n’y a pas de différence entre le recours (istichfa) et la demande d’aide (istighathah ). Le sens de la demande d’aide est que les prophètes (as) et les pieux ont auprès de Dieu, un statut spécial, et sont des moyens de parvenir à un vœu par la volonté de Dieu.

Comment l’être humain recourt-il à l’aide de Dieu ?

Dieu dit dans le Coran :

«يايها الذين آمنوا اتقواالله و ابتغوا اليه الوسيله.. »

Ô les croyants! Craignez Allah, cherchez le moyen de vous rapprocher de Lui!

Les meilleurs moyens sont la vertu et la crainte de Dieu, et le recours à Dieu, à ses noms sacrés, aux croyants vivants comme le faisaient les membres de la famille du prophète (as) et les compagnons, du temps de son vivant pour que vienne la pluie.

Mamousta Molla Ahmad Cheikhi, imam de la prière du vendredi de Salas-e Babajani, a déclaré que Hazrate Ali (as) au sermon 110 du Nahjol Balagha, avait utilisé cette méthode de recours, acceptable et reconnue par les sunnites

Mamousta Mollah Abdoullah Ghafouri, imam de la prière du vendredi de Ravansar, a déclaré que les actes pieux auxquels il est permis de recourir sont la prière, le respect des liens familiaux, le respect des parents, la compagnie des grands religieux et le respect des religieux décédés.

Akhund Rahim Bardi Samadi, imam de la prière du vendredi de Baghleq, a déclaré que les sunnites croyaient en l’intercession.

Molawi Tawakoli, imam de la prière du vendredi de Taybad, a déclaré qu’il était possible de recourir aux prières des justes et des religieux durant leur vie

Molawi Nourollah Farghani de Khalil Abad a déclaré que le recours était permis et que Hazrate Ali (as) dans le Nahjol Balagha, avait déclaré que le verset « «و بتغو ا اليه الوسيله concernait entre autre, le recours aux bonnes actions et la prière, et qu’il était possible de recourir aux prières du prophète (as) et des gens de bien.

Molawi Sharif-o-din Jami al Ahmadi, imam de la prière du vendredi de Torbat Jam, a déclaré que cette pratique ne posait pas de problème à condition de ne pas attribuer la réalisation de notre vœu à cette personne, mais à Dieu.

Molawi Amanollah, imam de la prière du vendredi de Sami’ Abad, a déclaré que Dieu dans le Coran, avait recommandé le recours à un « moyen » et que c’était le sens du mot « Tawasol », ajoutant que les religieux considèrent que ces moyens sont la prière, le jeûne ou les bonnes actions que nous avons faites, mais que la majorité pensent qu’il s’agit aussi de gens de bien vivants ou décédés, qui peuvent intervenir auprès de Dieu en raison du statut élevé dont ils jouissent auprès de Lui.

Le chef du bureau politique du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas a souligné que la ville de Qods resterait à jamais arabe et islamique et aussi la première qibla des musulmans.

Le chef du Hamas, Ismaël Haniyeh. (Photo d'archives)

Le chef du Hamas, Ismaël Haniyeh l’a réitéré, lors d’une intervention, au cours de la cérémonie de « soutien à Qods », organisée, dimanche 17 décembre, en Turquie et diffusée en direct par vidéoconférence.

Haniyeh a dit que la décision arrogante de Trump sera annulée et qu’elle ne sera jamais appliquée en Palestine.

« Il n’existe pas un pays du nom d’Israël pour avoir une capitale. Nous défendons Qods et nous sacrifions pour elle nos vies et nos biens. La question de Qods ne concerne pas seulement la nation palestinienne, elle concerne toute l’oumma islamique », a martelé le chef du Hamas.

Dans une analyse, la chaîne d’information al-Mayadeen s’est penchée sur la rivalité régionale entre la Russie et les États-Unis et s’est posée la question suivante : Est-ce que la Russie a-t-elle réellement retiré ses troupes de Syrie ou pas ? La rivalité russo-américaine pour une présence plus forte dans la région se poursuivra encore pendant longtemps.

« Les États-Unis et leurs alliés n’ont pas directement reconnu leur débâcle en Syrie. En tout cas, leur échec à atteindre les objectifs qu’ils avaient fixés tout au début de la guerre syrienne, annonce pratiquement la défaite de leur plan politique ; c’est pourquoi ils cherchent à trouver d’autres moyens pour en finir avec leurs échecs », a écrit al-Mayadeen.

Dans ce droit fil, depuis l’arrivée au pouvoir du président américain Donald Trump, les Américains n’ont présenté aucune stratégie claire pour la Syrie. Il existe de sérieuses divergences de vue entre le Pentagone, le département d’État et la Maison Blanche. Il est, donc, difficile pour les organes décisionnels américains de saisir les politiques de M. Trump, d’autant plus qu’il souffre d’un trouble mental et qu’il suit une ligne de conduite et une politique dures.

Selon al-Mayadeen, lorsque la Russie a décidé d’avoir une intervention en Syrie, les analystes ont commencé à se poser la question suivante : qui sera le vainqueur,  Barack Obama ou Vladimir Poutine ?

Avant la fin de la mission anti-Daech de la Russie et le retrait des troupes russes de Syrie, les médias russes ont annoncé que Moscou suivait attentivement la situation dans le but de surveiller l’étape suivante.  

Quelques mois plus tard, l’on s’est rendu compte que pour trouver la réponse à la question de savoir qui sera le gagnant de la guerre en Syrie, il aurait fallu passer au peigne fin les positions et les rôles des quatre parties régionales que sont la Turquie, l’Iran, l’Arabie saoudite et Israël, poursuit al-Mayadin.

Des militaires US en Syrie. ©AFP

La prévision d’un retrait direct des troupes de deux grandes puissances, la Russie et les États-Unis, de la région, s’avère difficile pour les deux pays , cependant le point qui mérite réflexion est de savoir quelles seront leurs politiques respectives pour préserver leurs intérêts dans la région, eu égard aux changements régionaux et internationaux.

La chaîne libanaise ajoute que les observateurs sont tous unanimes pour dire que cela fait plus d’un an que Washington s’est retiré de la scène syrienne au profit de Moscou. La Russie, en coopération avec l’Iran et la Turquie, a su imposer une nouvelle réalité au Moyen-Orient, une réalité contraire à ce qu’exigeaient les pays occidentaux.

Ceci a eu des effets directs sur le succès de la stratégie russe en Syrie en comparaison avec le plan américain pour ce pays.

Mais pourquoi Moscou a-t-il gagné? 

La Russie s’est opposée au plan de démembrement de la Syrie tout en essayant d'éteindre le feu des affrontements d’ordre ethnique et tribal. La Russie craignait en effet pour sa propre diversité ethnique.L’absence de la Russie dans une Syrie en proie à la guerre aurait pu amoindrir son poids international. 

Des éléments des Unités de protection du peuple (YPG) kurdes. ©Reuters

Dans aucun nouveau conflit régional, la Russie ne prêche la guerre,  elle appelle toujours à l’apaisement et propose des solutions politiques pour une sortie de crise. Elle poursuit la même politique envers les agressions israéliennes contre la Syrie ou encore entre les Turcs et les Kurdes.

À vrai dire, la position de la Russie face au terrorisme est totalement différente de celle des États-Unis et en Syrie, cette différence a atteint son apogée.  

« Les États-Unis ont beaucoup tenté de fermer les yeux sur les activités des groupes terroristes et de les laisser mener diverses opérations contre l’armée syrienne et ses alliés, dans le but de gérer les batailles et de préserver le statut des groupes armés. Ceci a été d'ailleurs le premier objectif de Washington dans le conflit syrien qui voulait couper court à « l’influence iranienne au Moyen-Orient ». La Russie, elle, n'a jamais cherché à contrer l'Iran. Elle a agi d'abord pour sa propre sécurité », a écrit al-Mayadeen.  

D’après la chaîne libanaise, la rivalité entre les États-Unis et la Russie au Moyen-Orient se poursuivra encore, mais cette rivalité portera sur les équipements et les mécanismes politiques ; ou peut-être elle se poursuivra sur le plan sécuritaire, d’autant plus que les USA veulent que leur présence militaire soit maintenue tout en soutenant leurs alliés kurdes.

Quant à la Russie, il n'y pas réellement de retrait mais « un redéploiement des forces russes en Syrie ». Si la Russie n’était pas entrée dans cette guerre, elle aurait dû payer un lourd tribut à court terme pour avoir abandonné la Syrie. Mais désormais, la présence russe en Syrie sera d’ordre politique et diplomatique et elle survivra dans le cadre d’innombrables accords de coopération avec le gouvernement syrien. Surtout que la Russie n’est pas l’ennemi des Kurdes que les États-Unis semblent avoir lâché pour de bon.

Les leaders d’une coalition de six partis israéliens se sont dits, dimanche 17 décembre, en faveur d’un projet de loi pour l’établissement de la peine de mort pour les Palestiniens.

Ce projet de loi prônant la peine capitale pour les Palestiniens sera mis au vote en séance plénière à la Knesset (Parlement israélien) dans les semaines à venir.

Le projet de loi a été transmis à la Knesset en 2015 et a reçu seulement l’approbation du parti politique Israël Beytenou.

Robert Ilatov, député dans ce parti, saluant l’avancée dans ce projet a émis l’espoir de voir l’application le plus tôt possible de la peine de mort pour les Palestiniennes anti-occupation.

« J’exhorte tous les membres de voter pour ce projet de loi, car là c’est la justice qui est en jeu », a prétendu Robert Ilatov.

Robert Ilatov, député de Yisrael Beytenu, à la Knesset, en décembre 2011. ©Flash90

Une telle initiative renforce le pouvoir du ministre de la Sécurité du régime de Tel-Aviv, pour donner le feu vert à l’exécution d’un citoyen palestinien en Cisjordanie.

Ce projet de loi vise à contrer les attaques potentielles des jeunes résistants palestiniens qui agissent en légitime défense contre les militaires israéliens.

Ce geste du régime israélien intervient alors que Tel-Aviv a amnistié et relâché un grand nombre de ses militaires reconnus coupables de l’homicide des Palestiniens.

Dans un article publié, dimanche 17 décembre, The Christian Science Monitor signale le rôle inéluctable de l’Iran dans la lutte contre Daech qui met en péril aujourd’hui les intérêts de Washington, de Riyad et de Tel-Aviv dans la région.

Le journaliste Scott Peterson commence l’article ainsi : « Comment l’Iran, la nouvelle superpuissance du Moyen-Orient, étend son empreinte dans la région ? »

L’article explique comment Daech a échoué dans la région avec le soutien de l’Iran et c’est une victoire pour celui-ci, qui a émergé sur les champs de bataille anti-Daech en Irak, en Syrie et au-delà comme une superpuissance régionale « sans rival avec une plus grande capacité de modeler les événements au Moyen-Orient ».

L’auteur continue son commentaire, en posant une question sur la stratégie que suit l’Iran dans l’avenir :

L’Iran a atteint une influence qui rivalise avec n’importe quelle puissance régionale au cours du dernier demi-siècle. Bien qu’il se confronte à des obstacles pour étendre sa suprématie régionale, la montée rapide de Téhéran pose néanmoins de nouveaux défis aux États-Unis, à Israël et à l’Arabie Saoudite, car cela mine leur domination antérieure. Jusqu’où peut aller Téhéran ? 

Deux soldats du Hezbollah libanais. ©FoxNews

Le journaliste américain continue :

Aujourd’hui, après des années d’intervention iranienne pour déraciner les daechistes dans la région et les efforts de Téhéran pour renforcer ses alliés à l’étranger, l’Iran est parvenu à mettre en cause le leadership des États-Unis dans la région et à dépasser son principal rival traditionnel, l’Arabie saoudite. Maintenant l’Iran est apparu comme la puissance dominante dans la région.

L’analyste du Christian Science Monitor poursuit que l’Arabie saoudite a échoué à repousser l’influence grandissante de Téhéran.

À titre d’exemple, dans une contre-attaque, l’Arabie saoudite a orchestré la démission soudaine début novembre du Premier ministre libanais Saad Hariri, son plus important rempart politique contre le pouvoir du Hezbollah.

Hariri, dans son discours de départ écrit par des mains saoudiennes, a démissionné à Riyad. Il a toutefois changé de cap de retour à Beyrouth quelques semaines plus tard, en y saluant l’ambassadeur iranien parmi les sympathisants.

Un autre exemple, c’est le Yémen, où l’Arabie saoudite a mené une guerre de deux ans et demi tragiques pour les civils – avec bien entendu un soutien militaire américain. Jusqu’à présent, les résultats sont estimés à des dizaines de milliers de morts, les hôpitaux et les districts historiques transformés en décombres, et un blocus saoudien aggravant en masse les maladies et la famine.

« Israël voit aussi la menace du Hezbollah prendre de la force le long de ses frontières. Le Hezbollah libanais, allié de l’Iran a été renforcé dans la guerre syrienne. »

« En termes historiques, l’Iran n’a jamais eu une position aussi puissante », dit au journal Fawaz Gerges, un chercheur du Moyen-Orient à la London School of Economics and Political Science.

Pour conclure, l’auteur fait allusion aux potentiels de l’Iran dans la région et aux alliés qui se rangent aujourd’hui à ses côtés dans les opérations anti-terroristes à travers la région.

Le président français annonçant le déclin total de Daech d’ici février 2018 en Syrie juge « inévitable » le dialogue avec le président syrien Bachar al-Assad.

En faisant marche arrière sur la position de l’Élysée à propos de Bachar al-Assad, Emmanuel Macron a déclaré que « la communauté internationale faudra parler avec le président syrien ».

« Je pense que d’ici fin février, nous aurons gagné la guerre en Syrie », estime le président français, avant d’évoquer le processus de paix qui devra suivre dans ce pays, touché par une guerre dévastatrice qui fait rage depuis mars 2011.

Dans un premier temps, Emmanuel Macron compte s’employer à « gagner la paix » en Syrie. Pour cela, il veut « déminer, démilitariser » la Syrie, sans pourtant exclure Bachar al-Assad du processus. 

« Bachar al-Assad sera là parce qu’il est protégé par ceux qui ont gagné la guerre sur le terrain, que ce soit l’Iran ou la Russie », analyse le locataire de l’Élysée.

Les États-Unis envisagent de consacrer 214 millions de dollars pour le renforcement de leurs bases militaires en Europe de l’Est, rapporte l’agence Sputnik.

Les 214 millions de dollars sont prévus pour la promotion et le financement des infrastructures militaires dans les bases américaines implantées dans les pays de l’Europe de l’Est, dont la Norvège et l’Islande, où l’OTAN brandit « la menace russe ».   

Selon le média américain Air Force Times, spécialisé dans l’aéronautique militaire, ses dépenses destinées au financement de la présence américaine en Europe de l’Est vont dans le cadre d’un projet visant à muscler la dissuasion face à la Russie.

Le président américain, Donald Trump, a signé mardi dernier le budget de la défense américaine pour 2018, qui consacre près de 700 milliards de dollars à des fins militaires.

Le programme européen de la dissuasion militaire a été élaboré par les États-Unis après le référendum d’autodétermination en 2014 en Crimée et le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie.

Le projet est pour positionner quelque 4.000 troupes de combat de l’OTAN dans des pays frontaliers de la Russie.

Accusant Moscou d’ingérence dans l’est de l’Ukraine, les pays occidentaux ont imposé des sanctions à la Russie. Des accusations toujours rejetées par les Russes.

Un expert militaire syrien a évoqué le plan israélien consistant à former un petit État dans le rif sud de Damas.

L’expert militaire syrien Mohammad Issa a indiqué à Sputnik que les terroristes déployés dans le rif sud de Damas avaient, en quelque sorte, créé une zone d’intervalle entre les forces militaires de l’armée syrienne et les militaires du régime israélien.

« Le régime occupant Qods a, consciemment, soutenu, tout au long de ces dernières années, ces terroristes dans le but de mettre sur pied un État sur cette zone entre la Syrie et les territoires occupés », a rappelé l’expert militaire syrien précisant : « Il était primordial pour Israël de prendre en main le contrôle du rif sud de Damas, car il entendait éloigner le gouvernement syrien de la zone tampon du Golan occupé et réduire les risques d’accrochage entre l’armée syrienne et ses militaires. »

Mohammad Issa n’est pas, d’ailleurs, seul dans cette argumentation. Le général de brigade retraité et expert militaire syrien Turki al-Hasan l’affirme aussi et estime que des heurts se poursuivraient entre les forces de l’armée syrienne et les terroristes dans le sud de Damas jusqu’à l’éradication complète de Daech.

« Un rétablissement des rapports de force sur le plan militaire mènera à un règlement politique de la crise syrienne. C’est justement ce qu’elles ont fait, les victoires accumulées par l’armée syrienne et l’axe de la Résistance ; elles ont abouti à des ententes sur le plan politique », a fait remarquer le général de brigade Turki al-Hasan.